Le 18 avril, l’escadrille N124 « Tête de Sioux » commémorait les 105 ans de sa création.
Composée de volontaires américains idéalistes, cette escadrille fut créée en 1916. Elle opéra sur Nieuport 11 et marqua l’engagement de citoyens américains dans le ciel français au cours de la Première Guerre mondiale.
Afin de marquer cet évènement symbolique, les détachements français et américains se sont réunis sur la base aérienne d’Andravida en Grèce, dans le cadre de l’exercice "Iniochos". Également convié pour l’occasion, le commandant de la Fighter Weapon School d’Andravida a représenté la Grèce, pays historiquement allié de la France et des États-Unis.
Dimanche 18 avril 2021, l’escadrille N124 « Tête de Sioux » commémorait les 105 ans de sa création. Composée de volontaires américains idéalistes, cette escadrille fut créée en 1916 à Luxeuil-les-Bains sous le nom « d’escadrille américaine ». Commandée par un officier et aviateur français, le capitaine Georges Thénault, elle opéra sur Nieuport 11 et marqua l’engagement de citoyens américains dans le ciel français au cours de la Première Guerre mondiale. Elle eut de nombreux succès. Pour des raisons diplomatiques, les États-Unis n’étant pas encore entrés en guerre, l’escadrille prit le nom de « La Fayette », en mémoire du marquis de La Fayette, héros français de la guerre d’indépendance américaine.
Pour marquer cet événement symbolique, les détachements français et américains, réunis sur la base aérienne d’Andravida en Grèce, dans le cadre de l’exercice « Iniochos », se sont rassemblés avec leur drapeau au pied du Rafale N°351, qui fut le premier à arborer sur sa dérive l’insigne de la N124. Également convié pour l’occasion, le commandant de la Fighter Weapon School d’Andravida a représenté la Grèce, pays historiquement allié de la France et des États-Unis.
Les chefs de détachement français et américains ont chacun pris la parole, retraçant avec émotion la fabuleuse histoire de cette escadrille.
Cette commémoration prolonge la longue et solide amitié entre nos deux pays. Elle rappelle le prix de l’engagement des États-Unis d’Amérique lors de la guerre 14-18 et contribue directement au devoir de mémoire en dépit d’une conjoncture sanitaire difficile.
Le 31 mai, un B-52 américain, escorté par deux Rafale, a survolé Paris.
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