Pour Orange, il est fait état - au conditionnel pour l'instant - de la 1ère Escadre de Chasse regroupant:
- EC "Ile-de-France"
- EH "Alpilles"
- CIEH "Colonel Santini"
- Centre de Préparation Opérationnelle du Combattant de l'Armée de l'Air ( CPOCAA ) !
Quid de la numérotation ???
Pardon pour le Transport !
BA 105 Evreux : 64ème Escadre de Transport
- ET 1/64 "Béarn"
- ET 2/64 "Anjou"
- ET 3/64 "Vercors"
- ET 4/64 "Ventoux"
- ESTA 5/64 "XXX"
- EIE C160
- EAA 1/54 "Dunkerque"
- GAM 56 'Vaucluse"
BA 123 Orléans : 61ème Escadre de Transport
- ET 1/61 "Tourraine"
- CIET 2/61 "Gal de Marmier"
- ESTA 3/61 "XXX"
- ET X/XX "Franche-Comté"
- ET X/XX "Poitou"
- EC 70 "Châteaudun"
Quant à savoir quels avions utiliseront ces Escadres, la réponse est simple : les mêmes que les Escadrons utilisent actuellement sur leur base d'affectation !!!
( Il faut juste prendre en compte le déménagement des CASA CN 235 de Creil vers Evreux )
Au cours de l'été, l'EMAA a publié les documents sur les changements structurels au sein de l'armée de l'air, le principal d'entre eux étant la généralisation des escadres à l'ensemble de l'Institution.
A ce titre, le 1/91 est concerné puisque depuis le 26 août dernier, notre escadron fait partie de la 4e escadre qui regroupe aussi le 1/7, l'ETR et l'ESTA. A terme, c'est la désignation même des escadrons qui sera bouleversée puisque le 1/7 déménage vers d'autres horizons pour être remplacé par le 2/4 La Fayette, 2e escadron FAS sur Rafale. Le 1/91, dans cette nouvelle nomenclature, sera renommé Escadron de Chasse 1/4 Gascogne, tout en conservant ses traditions actuelles.
Avant la fin de la semaine, l’armée de l’Air sera structurée en onze escadres. C’est le retour en grâce d’un échelon opérationnel qui avait été supprimé à la fin du siècle dernier…
La semaine dernière , la 8ème escadre de chasse a été recréée sur la base aérienne 120 de Cazaux, avec dans son giron les escadrons 1/8 Saintonge, 2/8 Nice et 2/2 Côte d’Or, tous équipés d’Alphajet, et l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) 15.008 « Pilat ». Cette renaissance de la « 8 » a été la première d’une série de sept résurrections, alleluia, qui s’égréneront jusqu’à la fin de cette semaine. Elle fait suite également à la mise sur pieds de quatre autres escadres en septembre de l’année dernière. Il s’agissait en 2014 de s’assurer que la formule fonctionnait bien. C’est apparemment le cas puisque l’armée de l’Air a décidé de tripler la mise.
« On crée une escadre quand le besoin existe d’une meilleure coordination entre unités navigantes, unités techniques et même éventuellement unités de formation » explique-t-on au sein de l’armée de l’Air. Corolaire : la création d’escadres n’est pas systématique et l’armée de l’Air s’en tiendra pour l’instant à ces onze grandes unités, même si la possibilité d’une escadre « force spéciale » est souvent évoquée…
Revenons maintenant en arrière de quelques années pour comprendre pourquoi on reparle aujourd’hui des escadres, alors que cet échelon de commandement avait été abandonné entre les années 1994 et 1998… A l’époque, la fin de la guerre Froide avait débouché sur le plan « armées 2000 » qui avait transformé les escadrons en unités autonomes, pour plus de flexibilité. Dans le même temps, les fonctions de soutien, et donc la maintenance des avions, leur était retirées pour être confiées aux bases aériennes ou à des unités spécialisées également organisées en escadrons : les ESTS puis les ESTA. Le mouvement de mutualisation des moyens s’est ensuite accélèré avec l’entrée en service du Rafale et les tours de vis budgétaires. « Les pistards dans les escadrons, c’était une solution riche, on avait plus les moyens de saucissonner les tâches… » se souvient un officier. « Le rassemblement de tous les mécaniciens au sein des ESTA a permis de réduire de 15 à 20% leur nombre, en accord avec la réduction du format des armées ».
Mais l’expérience a montré que cette organisation introduisait un hiatus entre l’activité opérationnelle et le travail de la maintenance, y compris pour le simple travail en piste. Les relations entre utilisateurs des avions et ESTA tournaient parfois au bras de fer. « En ce qui concerne l’intégration des soutiens, les processus sont parfois complexes au quotidien. Aujourd’hui il faut beaucoup d’énergie pour obtenir ce dont on a besoin » expliquait en termes soigneusement choisis le site du ministère de la défense en 2014.
Pour réduire la fracture et faire en sorte que l’activité opérationnelle commande la disponibilité des avions et non l’inverse, des bureaux de liaison rassemblant mécaniciens et navigants ont alors été montés. La création des escadres s’inscrit dans cette logique en rassemblant sous un même échelon de commandement unités navigantes et ESTA. A la clef, une meilleure cohérence et une plus grande cohésion des personnels espère l’armée de l’Air. L’escadre travaillera sur la planification à long terme, la préparation de l’engagement opérationnel, en cherchant une fois de plus à remettre la mission au cœur de l’organisation.
Derrière cette réorganisation se profile également un vaste chantier portant sur la numérotation des unités, l’immatriculation des aéronefs et le transfert du patrimoine historique qui débute. Les numéros de bases qui figuraient sur les avions laisseront par exemple la place aux numéros des escadres. Un Mirage 2000D codé jusqu’à présent 113 (BA 113 de Nancy Ochey) retrouvera sur son fuselage le « 3 » de la 3ème escadre. Voilà les spotters occupés jusqu’à la prochaine réforme…
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