Le coup de crayon de Mr Riffard était simplement fabuleux. Malheureusement, à part quelques raids, plus exploits personnels que techniques et ses lignes, voire sa ligne, l'Aiglon peine à sortir du lot : les machines d'aviation légère et sportive ne sont pas destinées à marquer l'histoire, elles se contentent de s'attacher la mémoire de leurs pilotes.
Environ 200 furent construits en deux versions à partir de 1935, certains exportés, d'autres modifiés. Nombreux furent ceux qui prirent l'uniforme et durent parfois en changer. Il est probable qu'un ou deux, capturés sans vergogne, assassinérent séchement leur ravisseur d'un coup de manette de gaz inversée au hasard d'un rabattant ou d'une finale trop courte... Quelques-un survécurent. Un, au moins, volerait toujours et un second serait en cours de remise en état de vol. Merci à ceux qui prennent soin de ces machines.
Cette maquette en résine de SBS est remarquable de finesse et de précision. Trop, peut-être car les pièces s'assemblent cote pour cote, ne laissant aucun jeu. Gare à la goutte de colle ou la couche de peinture en trop, sans parler de l'ébavurage un peu trop rapide... J'ai eu aussi quelques soucis d'adhérence de la peinture. Mon dégraissage n'était peut-être pas à la hauteur. Je me garde le "Comet" de même facture comme une gourmandise pour un hiver pluvieux.
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