Maquette72
       

Cirrus SR20

France, Salon de Provence

Decarli Models, 1/72

Montage Regis Biaux

Il y avait longtemps que je recherchais cette boite et grâce à une discussion ici sur ce forum, j'ai réussi à en trouver un revendeur où me procurer une boite de ce Cirrus, certes un peu chère, mais bon... à présent, j'ai !

Au départ, il n'était pas prévu le mettre tout de suite en chantier, mais en regardant le contenu de cette boite, je me disais que le montage allait aller vite et que ce Cirrus rejoindrait vite la vitrine.
Sitôt dit, sitôt fait, un peu à la manière de Domi , ouverture de la boite et en route... avec tout d'abord l'idée de ne pas faire ici un pas à pas, mais de présenter seulement le modèle terminé avant la fin d'année 2021.

Eh bien, pas si évident que çà !
Tant est si bien que je vais revenir à un pas à pas léger pour montrer les soucis de montage car je sais que d'autres boites sont dans les mains de mastériens et que certaines sont déjà ouvertes, cela pourrait servir à d'autres...

Alors, avec cette mise en route, je poste seulement la boite et je reviens très vite avec une partie historique et un début de montage.

Historique

Le Cirrus SR-20 est un avion léger quadriplace monomoteur produit par le constructeur aéronautique américain Cirrus Design.
Le développement du SR-20 commença en 1994, la certification par l'administration américaine fut acquise en 1998, pour une commercialisation à partir de 1999.

Le Cirrus SR 20 ne peut pas cacher son élégance

Le SR-20 représente une nouvelle génération d'avions légers proposant d'excellentes performances et intégrant de nombreuses innovations technologiques :
• Construction entièrement en matériaux composites à l'aérodynamique particulièrement étudiée.
• Panneau d'instruments glass cockpit composé de larges écrans couleurs en remplacement des instruments traditionnels.
• Mini manches latéraux au lieu des traditionnels volants ou manche à balais.
• Commande « mono manette » simplifiant la conduite du moteur par rapport aux traditionnelles manettes de puissance, d'hélice et de richesse.
• Parachute de cellule permettant en cas d'urgence de ramener l'avion au sol en minimisant les risques de dommages pour les passagers.
• Certification IFR permettant le vol aux instruments (en conditions non givrantes connues).
Toutes ces caractéristiques innovantes ont fait du SR-20 un succès immédiat, Cirrus Design étant devenu le premier constructeur d'avions monomoteurs en nombre de ventes aux États-Unis en 2005

Données Techniques

Type Avion léger de tourisme et d'affaires
Premier vol 21 mars 1995
Motorisation
Moteur 1 IO-390-C3B6 215 ch
Dimensions
Envergure
10,85 m
Longueur 7,92 m
Hauteur 2,59 m
Surface alaire
12,54 m2
Nombre de places 4
Réservoirs 247 l
Masses
Masse à vide 939 kg
Masse maximum 1 361 kg
Performances
Décollage 597 m
Atterrissage 622 m
Vitesse de croisière 289 km/h
Vitesse de décrochage
104 km/h
Plafond
4 877 m
Vitesse ascensionnelle
4,6 m/s
Distance franchissable 1 633 km
Autonomie 5 h

Sa structure est entièrement faite de matériaux composites, ce qui allègent sensiblement le fuselage. Les ingénieurs de Cirrus ont également travaillé l'aérodynamique du SR20, qui est assez réussie. il est équipé d'un train d'atterrissage tricycle fixe. Chaque roue de ce train est initialement carénée.

La motorisation est assurée par un unique moteur à pistons Continental, entraînant une hélice métallique tripale. Les performances permises par ce moteur sont tout à fait honorables pour un avion de ce type.

Pour faciliter le pilotage et attirer de nouveaux clients, Cirrus a aussi veillé à installer une avionique plus simple et en même temps révolutionnaire. Ainsi, Cirrus fut l'un des premiers constructeurs d'appareils légers à proposer un cockpit pourvu d'écrans multifonctions (MFD). L'instrumentation traditionnelle fut remplacée par une instrumentation entièrement digitale. L'équipementier Garmin fut désigné pour fournir un équipement de navigation GPS et le système radio. De plus, les commandes furent simplifiées, grâce à l'apparition de mini-manches latéraux.
Cirrus fit également du SR20 un appareil sûr en vol. Une de ses inventions les plus originales et en même temps les plus réussies a été l'implantation d'un parachute. Fourni par la BRS Aerospace, ce système, baptisé CAPS (Cirrus Airframe Parachute System) se compose d'un grand parachute, monté dans la partie supérieure du fuselage, et actionné par une fusée à poudre. A l'usage, le CAPS s'est révélé très efficace : en janvier 2011, Cirrus avait relevé une trentaine d'utilisations, qui avaient permis de sauver une cinquantaine de personnes.
Dès sa mise en vente, le SR20 a connu un grand succès auprès du public. Doté d'une assez vaste cabine (3,30 mètres de longueur, 1,27 mètre de haut et 1,24 mètre de large), léger et agréable à piloter, présentant de nombreuses innovations, le SR20 a enregistré de nombreuses ventes. Plusieurs centaines d'appareils ont été construits et exportés, notamment en Europe.

Un Cirrus SR 20 immatriculé au registre français (AC du Dauphiné Grenoble)

Le Cirrus SR 20 en service dans l'armée de l'Air

Soyons très honnêtes ce ne sont pas les avions les plus connus de l’arsenal français contemporain. Et pour cause, ces modèles ont une particularité notable, ils n’appartiennent pas à l’Armée de l’Air et de l’Espace ! Ils sont en fait la propriété de CATS, pour Cassidian Aviation Training Services, une branche du géant aéronautique européen Airbus.
C’est ce que l’on appelle une flotte externalisée, une délégation de service public en jargon juridique.

C'est le mardi 7 août 2012, qu'arrive le premier Cirrus sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Réceptionné par le centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI 05-312), il a réalisé son premier vol «militaire» deux jours après. Aux commandes : le capitaine Bastien Duboc formé préalablement à Aerolithe (le distributeur en France des avions Cirrus), accompagné du commandant Jérôme Taisant.
Responsable de l’évaluation et de l’expérimentation de cet avion monomoteur, le commandant Jérôme Taisant, commandant le deuxième escadron d’instruction en vol, a insisté sur la dimension importante de ce premier vol, «comme poser la première pierre d’un édifice». L’avion a reçu des modifications propres aux avions militaires : une radio UHF, un chronomètre à aiguilles, un accéléromètre. Dans la formation des navigateurs officiers système d’arme, le Cirrus SR22, en remplacement du D140 actuellement utilisé à Salon-de-Provence, facilitera une meilleure transition vers la formation sur Alphajet. Pour la formation des pilotes, le Cirrus SR20 offre des qualités de pilotage plus proches des avions de chasse et plus pointues qu’un simple avion léger. «Il y a de nombreuses similitudes entre les Cirrus et l’avion de chasse. Le Cirrus SR22 présente des performances beaucoup plus adaptées et réduit la marge qui existait avant entre le D140 et l’Alphajet», a expliqué le commandant.

L’arrivée du Cirrus dans le parc aéronautique de Salon-de-Provence témoigne d’une réelle évolution dans la formation des futurs pilotes et navigateurs. Le commandant Taisant le présente comme «la première pierre de cette évolution». Le Cirrus est un «nouvel outil» qui modifie les modes d’évaluation des élèves. «Il aura un impact sur la formation des navigateurs et représentera un réel apport qualitatif, a concédé le commandant. Pour les pilotes, quant à eux, l’évolution sur cet avion s’inscrit plus dans la durée». Il explique qu’il garantit une «bonne lecture et une meilleure visibilité des compétences des élèves. Le Cirrus est un avion plus exigeant. Il permettra une meilleure sélectivité tout en élargissant les possibilités de la formation initiale en vol». Le commandant définit cette étape comme le «début, à Salon-de-Provence, de toute l’évolution de la formation initiale des pilotes et navigateurs».
Le Cirrus marque également le début d’une nouvelle activité au sein du CFAMI qui exige une révision complète des programmes de la formation initiale délivrée à Salon-de Provence. Les caractéristiques de ces avions diversifieront les missions tant pour les élèves pilotes que pour les navigateurs. Le commandant suppose qu’«une partie des missions réalisées à Cognac, dans le cadre du tronc commun où les élèves sont orientés dans la chasse ou le transport, pourrait être transférée à Salon-de-Provence. Le Cirrus ouvre un plus large éventail de missions que les autres avions n’offraient pas».
La première phase d’évaluation de l’avion et la phase actuelle d’expérimentation précèdent à une mise en service opérationnel prévue en octobre 2012. La flotte se composera à terme notamment de 20 Cirrus (13 SR20 et 7 SR22), mis à disposition par la société CATS, filiale d’EADS, qui a remporté le marché notifié le 1er août 2012 et qui en assure la maintenance.

Le Cirrus SR20 F- HKCH objet de la décoration CATS pour l'armée de l'Air

MISE EN PLACE DE CIRRUS SR20 A L'ÉCOLE NAVALE PAR CASSIDIAN

La rentrée 2013 a été marquée par une double évolution à l'école d'initiation au pilotage (EIP) / escadrille 50S de la marine nationale, et le premier vol du Cirrus SR20 au sein de l'escadrille. Cet avion monomoteur de dernière génération sera tout d'abord mis en expérimentation, puis viendra remplacer les MS880 Rallye utilisés depuis 1974 pour l'acculturation aéronautique des élèves de l'École navale, la formation des élèves de l'école du personnel volant (EPV) et des médecins personnel naviguant de l'aéronautique navale. La deuxième évolution consiste en un partenariat avec une entreprise privée. Là encore, c’est en effet la société CATS , déjà implantée dans les écoles de l'armée de l'air, qui met à disposition de l'EIP/50S les Cirrus SR 20.
La flotte des 23 CIRRUS 20 et 22, propriété de CATS, est en service à l’Ecole de l’air de Salon de Provence et à l’Ecole Navale de Lanvéoc. Chaque avion de la flotte de CATS est équipé du CAPS (Cirrus Airframe Parachute System™), de ceintures de sécurité Airbag, d’une avionique Cirrus Perspective par Garmin™ et d’équipements et systèmes de sécurité tous en série sur la gamme Cirrus. Les options spécifiques l’UHF et le Gmetre seront aussi installés sur cette flotte.

En 2021, et le futur...

L’armée de l’Air et de l’Espace va entamer l’année prochaine la prospection visant à remplacer les avions d’entraînement basique Cirrus SR20 et SR22, et d’entraînement intermédiaire Grob G.120. Désigné Mentor 2 ce plan prévoit notamment la possibilité d’un unique modèle d’appareil, sans doute à turbopropulseur plutôt qu’à moteur à pistons. Les constructeurs chinois et russes semblent évidemment de facto exclus, autant pour des raisons diplomatiques que qualitatives.
Et donc, le programme Mentor 2 prévoit qu’à partir de 2022 l’Armée de l’Air et de l’Espace cherche à les remplacer. Et là encore on semble s’orienter vers une externalisation de flotte, un concept plus économique que l’achat d’avions. En effet l’entreprise privée en charge de la délégation de service public a également à sa charge l’entretien mécanique des avions ainsi que divers frais.

Est-ce que CATS aura encore le contrat ? On l’ignore. Par contre ce qui semble évident que les militaires français s’orientent vers un seul et unique modèle pour remplacer ces SR20, SR22 et Grob 120. Deux avions semblent revenir dans les discussions : le Beechcraft T-6 Texan II américain et le Pilatus PC-9 suisse. Deux avions très très proches l’un de l’autre, et pour causes…
Bien sûr d’autres machines pourraient entrer en compétition. Par contre aucune chance à ce stade de voir un avion français en lice, le seul compétiteur possible a été stoppé depuis des années après un total fiasco : le Socata TB.31 Oméga. Assez logiquement l’Armée de l’Air et de l’Espace devrait faire appel à l’avionneur suisse, son PC-9 pouvant préparer au mieux les jeunes aviateurs français à voler ensuite sur l’extraordinaire Pilatus PC-21.

Revenons à la maquette DECARLI Model.

La boite choisie porte la référence N°16 car elle permet de réaliser un SR 20 sous décoration CATS (armée de l'Air) ou T-53 de l'USAF, dont les décalques sont fournis sur la planche composant ce kit de 26 pièces.

Donc 26 pièces en résine, dont une en polyuretane transparent (verrière), et une en métal blanc pour les jambes de trains principaux.

Hormis, un dessin très basique, il n'y a pas de notice de montage...

A l'examen des pièces, j'ai constaté que l'arrière du fuselage présentait une légère déformation et ce, dûe à la contrainte de l'ensemble voilure/fuselage dans la boite carton constituant l'emballage de la maquette.
Un petit séjour dans l'eau chaude devrait permettre de reprendre le bon profil.

Allez, c'est parti...
En examinant les photos de Cirrus SR 20, et particulièrement ce lui qui nous intéresse, on constatera que le bord de fuite en extrémité de voilure, ne correspond pas à ce qui est fourni avec la voilure DECARLi qui est sensiblement droit.

 

Il nous faudra donc reprendre ce bord de fuite en marquant suffisamment la zone à retoucher par création de deux grandes entailles qui recevront des morceaux de résine récupérés dans les chutes de "grappes" de moulages.

On colle tout çà à la cyano...

 

Et on retouche à la lime et abrasif pour mettre en forme suivant le bon contour...

 

 

 

Comme je l'ai dit, la verrière, c'est pas çà.
Tout d'abord, on ne devrait même pas parler de verrière puisqu'en réalité, il s'agit de la partie du fuselage qui intègre le pare brise, les deux glaces latérales arrières, et les deux glaces des portes.
Et donc en positionnant ce bloc de polyurétane transparent, on s'aperçoit vite qu'il y a un problème dans l'ajustement. (voir les flèches rouges... sur la première photo ci dessous)
Comme dit précédemment, cette pièce est très épaisse et très peu transparente. Il y a déjà un gros travail de ponçage intérieur et extérieur pour revenir à une transparence acceptable.

Je vous rassure tout de suite, j'ai seulement fait un dégrossissage de ponçage de cette verrière et de temps en temps, je polis avec les produits Tamiya pour constater l'avancement de cette opération.
Comme il y a de la regravure à faire, je préfère avoir une partie moins transparente, on peut plus facilement suivre le travail de l'outil de gravage...

En plus, en examinant les photos d'avions réels, on constatera que le hublot arrière du toit n'est pas rectangulaire comme gravé, mais d'une forme ovoïde. Donc ponçage max et regravure.
Ensuite, la porte du coffre à bagages situé du côté gauche, n'a pas non plus la forme gravée. Donc rebouchage au cyano talc et ponçage. Pour la gravure, on verra plus tard car cette porte se trouve à cheval sur le fuselage et la partie "verrière". On attendra la phase de pose de cette partie réalisée avant de regraver cette porte.
Une petite vue pour montrer la position (et les défauts) de cette partie verrière...

Autre problème et non des moindres, la dimension du fuselage est inférieure à celle de la partie transparente et ce, de plusieurs dixièmes.
Le fuselage...

La verrière...

La solution, le ponçage de la partie transparente par l'extérieure pour revenir à une dimension acceptable, par contre, "ma" verrière présente une épaisseur plus fine d'un côté.
Aussi ai-je renforcé par l'intérieur ce côté un peu faiblard pour éviter que lors du ponçage en extérieur, je me retrouve avec un trou.

Sur cette vue, on visualise mieux le renfort intérieur. Bien sûr, il est situé à un endroit non visible en interne.

Lorsque que tout çà sera fait, la partie ne sera pas pour autant gagnée, car dit précédemment, il faudra parfaire le joint sur toute la partie transparente au niveau de la zone de contact/collage sur le fuselage. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un fuselage monobloc en plastique et qu'il n'y a pas de jointures de tôle donc en théorie un joint parfait... et des portes parfaitement découpées ou gravées
C'est pas gagné.!

Entre deux ponçages et polissages de la partie verrière, il faut s'occuper aussi de corriger certaines erreurs concernant les capots du moteur.
Après le collage sur le fuselage de la pièce sensée représenter le capot supérieur du moteur et les entrées d'air, il faudra oublier cette zone de contact, reboucher à la cyano talc puis poncer pour obtenir une disparition totale de ce joint.
En effet, les trois parties constituant le capotage du moteur ne sont pas découpées à ces endroits (en rouge, le joint de collage des pièces).
En examinant les photos, il faudra donc refaire une gravure comme montré avec les flèches jaunes. La séparation horizontale est dans l'axe de l'arbre porte hélice et donc environ un millimètre au dessus du joint de collage du dit capot.

 

A droite, il faut aussi réaliser une petite entrée d'air et ce au moyen d'une petite fraise de forme.

 

Et puis en dessous, il faudra aussi creuser le logement pour le phare d'atterrissage complètement omis par DECARLI.

 

Il reste à faire un bon coup de polissage de la zone avant de passer un apprêt pour voir les éventuels petits défauts non acceptables à cette échelle.

On pourrait croire à certains endroits que l'ancien joint n'est pas parfait, mais avec l'utilisation de la Cyano-talc ou du Syntofer, il reste une "marque" visuelle, mais point de gravure...

Le fond du phare va être peint en chrome Molotov avant de noyer çà dans de la résine UV.

 

Les vis de fixation des capots sont suffisamment visibles que j'ai matérialisé celles-ci par un micro perçage de 0,3 mm

 

Comme on peut le voir les jambes de trains sont carénées.

Et voici la pièce en métal blanc fournie dans la boite et le logement.... Un peu juste et surtout un montage qui va nécessiter du travail de ponçage pour rendre cette zone correcte.

Juste posée, la pièce dans son logement

Pour réaliser les carénages du train, j'ai décidé de les faire en Milliput et de mettre tout çà en forme.
Voilà, c'est rechargé au Milliput, dégrossi et lissé au dois (humide)

 

Après un bon séchage du Milliput, mise en forme des carénages des trains, avant ponçage et mise en place pour voir...

 

Comme mentionné un peu plus haut par Spang, effectivement, il y a aussi un problème avec les délimitations inférieures des capots moteur et de plus, les passages des sorties des échappements ne sont pas positionnées au bon endroit.
Ils sont trop en arrière comme montré sur cette photo (flèche rouge)
Il faut donc les retirer en les arasant à leur base et en les repositionnant environ 2,5 mm plus en avant comme montré avec la flèche jaune, mettant en évidence la bonne position.

 

 

Il y a un décrochement sur le capot moteur sur sa partie inférieure, ça ne part pas droit ... histoire de compliquer l'affaire.

 

Les lignes des découpes des capots ont été reprises les bossages sont repositionnés et la pièce de métal blanc des trains est en place et noyée dans du cyano talc. Le tout a été poncé avant de faire un voile d'apprêt pour constater du résultat.
Pour info, le trou matérialisé entre les deux sorties d'échappement correspond à l'implantation du train avant. Là aussi, il y a du travail.

il reste quelques marques autours des jambes de train. On va remédier à çà.

L'habitacle a reçu un voile de gris foncé pour commencer à ébaucher l'intérieur de l'habitacle.

La verrière est juste posée pour visualiser la transparence de la pièce. Il y a encore à faire.
Et au fait, l'ensemble des vitres est teinté.

Ca y est, je l'ai eu ! Qui çà, mais ma verrière !
Après de multiples ponçages, polissages, finitions aux produits Mirror, dentifrice, Tamiya Compound... et un bain de Klir au final
Après une nuit de séchage hors poussière, voilà le résultat !

Et comme ce n'est peut-être pas assez convainquant, voici une photo avec des écritures, de la couleur... pour s'apercevoir que le résultat est tout à fait acceptable.

A présent, une mise en situation sur la partie habitacle, on voit bien, les sièges, les couleurs, les harnais (même s'il n'y a pas encore les boucles...

 

 

Ah j'oubliai, j'ai regravé le hublot supérieur arrière qui n'était pas conforme en forme. Si vous vous rappelez, j'avais poncé l'ancienne gravure de celui d'origine de forme carrée jusqu'à le faire disparaitre.
A présent, il ne reste plus qu'à teinter cette verrière car les vitrages des Cirrus, ne sont pas blancs mais "fumés".

 

Pendant que la "vitrine" sèche après application d'une couche de peinture vitrail Pébéo Smoke (ref 60), j'ai fini l'aménagement de ce petit habitacle.
Relativement basique avec le kit, j'ai revu un peu tout cet intérieur pour faire plus réaliste en m'aidant de pas mal de photos faites par plusieurs "mastériens".
Honnêtement, cela suffira pour cette échelle du 1/72 et puis comme les glaces sont teintées la visibilité sera encore passablement diminuée.

 

 

 

 

Après une petite vingtaine d'heures de séchage "sous abri", voilà la verrière teintée.
Pour info, il s'agit de peinture vitrail Pébéo transparente ref 60 Smoky Grey.
Pour le pare-brise et les glaces de portes, j'ai passé une seule couche en intérieur car ces trois glaces sont plus claires que celles de l'arrière.
Pour les latérales arrières et celle de toit, j'ai passé une couche en intérieur et une couche en extérieur, ce qui permet une différence de nuance comme sur le "vrai".

Pour moi, c'est tout bon !

 

Et puis pour montrer que l'on ne perd pas trop en transparence, petite mise en situation.

 

Bon, depuis le début, vous l'aurez compris, il y a plein de petites choses qui ne vont pas sur ce kit et donc l'hélice n'y échappe pas.
Si l'on regarde les photos d'une hélice à l'arrêt et de face, on constatera que la pièce fournie une hélice très basique mais surtout avec une mauvaise position des pales.

 

 

 

La solution reprendre tout çà avec premièrement la séparation de chaque pale afin de les remettre en forme, les affiner ce qui permettra de les remettre à la bonne position une fois ces pièces peintes.
On profitera aussi de retoucher le cône d'hélice en perçant et agrandissant les passages des trois pales.

Pour permettre la remise en place future de chaque pale, j'ai percé un trou de 0,30 mm en pied de pale afin de pouvoir y coller un petit axe en inox de 0,25mm, axe qui servira de guide lors du collage dans le cône.

Voilà les 4 pièces prêtes à passer en peinture.

Hier soir mise en position et collage de la vitrine. Collage aux 4 points à la cyano gel pour avoir un peu de temps pour ajuster et maintien sous pression.

Volontairement, je n'ai pas fait un joint de colle complet pour éviter l'éventuel endommagement des vitres par les vapeurs de cyano, même avec un dégazage extérieur avant l'application. On ne sait jamais.

Ensuite masticage au Synthofer finition, ce qui permet de faire un solide joint qui acceptera un bon ponçage à l'eau.
J'en suis là... Premier ponçage effectué.

A première vue, ce n'est déjà pas trop mal.

Je vais reprendre l'avant du pare brise avec le capot moteur, il y a besoin...

 

 

Une fois ces raccords effectués, il faut s'occuper des lignes de structure avec la délimitation du capot moteur à l'avant au niveau du pare brise, refaire la gravure du compartiment à bagages côté gauche...

 

Il reste aussi la trappe ovale à droite au niveau de l'immatriculation, aussi pour tenter de bien la localiser, j'ai photocopié la planche de décalques pour y découper, les lettres de l'immatriculation, mais aussi les bandes bleu et rouge afin d'avoir une idée de la déco latérale.
La trappe ovale se situant entre le K et le C, je peux maintenant bien matérialiser l'endroit de la future gravure.

J'ai immobilisé la verrière en appliquant 4 points de colle aux 4 coins de contact avec le fuselage et j'ai laissé sécher 1h.
Ensuite sur le pourtour de la verrière à l'aide d'une aiguille d'acupuncture de 0,2 mm, j'ai fait un cordon léger à l'araldite pour consolider le collage (trait rouge).
Séchage une nuit et ensuite j'ai combler le pourtour avec du Sintofer Finition.
La suite, on la connait, ponçage, remastiquage, reponçage polissage...

Avec cette méthode, la "verrière" est fortement maintenue en place et accepte les ponçages et polissages vigoureux. Pas de risque de décollement.

Je le reconnais, cela n'avance pas aussi vite que le le voudrais et puis, semaine un peu difficile pour dégager du temps pour faire avancer ce Cirrus, mais çà vient.
Donc depuis le dernier message, il est sur ses trois pattes à présent.

Une fois encore, le train avant, ce n'est pas çà. La roue "colle" à la jambe de train et le haut de cette dernière n'ai pas la forme du vrai. Donc on corrige tout çà.

 

J'ai retiré la roue et sa fourche, elles seront recollés plus tard après avoir percé un petit trou au sommet de la fourche afin de passer un axe métal qui viendra se loger dans la jambe de train que j'ai aussi percé en avance pour justement recevoir l'axe de la roue avant.
Une fois modifiée la jambe de train a été collée solidement à la cyano. Idem pour les ensembles des vérins de volets.
Le logement du phare avant est peint en blanc, une ampoule led va être matérialisée avant de noyer tout çà dans de la résine Soliq

 

La trappe ovale "d'accès parachute" a été gravée ainsi que les passages de mains pour l'ouverture des portières.

Les ferrures d'ouverture des portes sont aussi matérialisées par des micro bouts de feuille plastique de 0,08 mm
Avant de passer à la peinture, il me faut encore positionner les "feux de nav"

Bien entendu, pour ce genre de modèle, il n'existe pas de cache pour les parties vitrées. Donc à nous de nous les faire, ce fut l'occupation d'hier soir avec la pose.
Après un bon nettoyage, un dernier coup d'oeil, voilà mon Cirrus prêt à passer en cabine de peinture pour une couche d'apprêt

 

 

Le voilà tout gris après un bon voile de Surfacer 1500

 

Premier voile de blanc mat pour avoir une approche visuelle de la peinture finale.

 

Blanc, blanc, il est blanc...
Passage de plusieurs voiles de blanc XF 2 Tamiya (blanc mat).
On laisse sécher et on regarde ensuite, peut être un dernier passage avant lustrage ou Klir.

Cette fois ci le blanc et terminé. Pour ma part, bien que l'allure générale de cet avion soit brillante, je ne souhaite pas en faire un modèle hyper brillant, il faut penser au rapport d'échelle, il sera donc satiné ou légèrement lustré.
Pour le blanc, j'ai fait un mélange mat et brillant avec les peintures Tamiya LP2 et LP4 respectivement.
Après le blanc, j'ai réalisé les deux bandes de marche en gris H315 éclairci d'un peu de blanc.
Comme on l'a vu un peu plus haut, les bandes tricolores fournies en décalques ne sont pas réalistes (trop épaisses). La solution, ma solution sera de les faire à l'aéro.
Il va donc falloir passer par des masquages pour faire chaque bande en faisant quelques essais avec la future immatriculation pour bien positionner chaque bande.
Je commence par la bleue.

 

Voilà, la première bande, la bleue côté droit...

Le voilà tricolore...
Bande rouge côté droit, globalement c'est bon, quelques petites retouches à prévoir quand même...

Malgré tout, j'en ai discuté avec deux autres mastériens pour avoir leur avis, ils se reconnaitront... Nous sommes tombés d'accord : un orange.
Domi étant l'un des deux et étant justement aussi sur le sujet, il penchait pour le H14 de Mr Hobby, alors que moi, j'étais plus sur le H24 un peu plus clair.
J'avais parallèlement fait des essais pour comparer.

Après les bandes tricolores, les bandes oranges de la dérive.
Decarli sur sa planche de décalques propose des bandes à tendance "Day Glo" anti-collision. Lorsque l'on examine les photos des appareils, il s'avère que ce n'est pas tout à fait çà et qu'il s'agit vraiment d'une peinture orangée tout à fait classique.

Allez, à la demande et pour faire plaisir à mon cher ami Serge, voici quelques petites explications pour la réalisation de bandes de couleurs sur un avion civil, mais applicable sur n'importe quelle maquette.
Avant toute chose, il faut avoir une bonne photo, de bons yeux, du temps, de la patience... et une bonne dose de "zénitude"
Pour commencer, je positionne une copie de l'immatriculation afin de bien positionner les bandes , le tout en se référant aussi aux photos en ma possession.
Pose de deux bandes de masquage Tamiya (largeur 1mm) qui serviront de limite haute et limite basse à la bande rouge.
Pour mémoire, parfaire le lissage des bandes de masquage au moyen d'un cure dent afin de bien l'application sur la surface.

Masquage de toutes les zones environnantes

Application de la teinte rouge.

Après retrait des caches, préparation pour réalisation de la bande bleue. Utilisation de bande cache de 1mm qui sera positionnée à 0,5 mm au dessus de la limite supérieure du rouge qui est visible par transparence.

Repositionnement de l'immatriculation pour visualisation du positionnement de la bande de limite inférieure du bleu.

 

Positionnement de la bande supérieure du bleu et contrôle du bon écartement au moyen d'une mini bandelette de 05 mm.

Position des 2 bandes de limite du bleu.

Application du bleu.

 

Bande bleue et rouge après démasquage.

Quelques retouches à faire...

Et pour finir voilà l'état actuel avec un début d'immatriculation...

Activité maquettiste ralentie ce WE et tout début de semaine, mais reprise ce matin.
Le montage du Cirrus touche à sa fin.
Pas mal d'antennes sur cet avion, elles sont pratiquement toutes posées, idem pour les roues et quelques autres petits détails.

 

Cà y est, pas trop tôt.
Il est enfin fini ce petit Cirrus SR 20.

Il reste quelques petites retouches à voir ou revoir, résultat de l'examen de certaines photos (comme vous savez, cela ne pardonne pas)., malgré tout, on en restera là.
Je poste aujourd'hui ces quatre petites photos, histoire de mettre un point à ce montage, mais sous 1 à 2 jours, je referai d'autres clichés et ferai un point sur ce kit, qui sans être difficile, n'en est pas moins usant car il y a vraiment beaucoup d'anomalies sur ce kit artisanal et le travail est conséquent pour en tirer un modèle proche de la réalité.

 

 

 

La matière (résine) , la taille de l'avion, l'échelle du 1/72, la décoration sont d'autant de difficultés qu'il faudra surmonter. Finalement pas un modèle de tout repos, ni à envisager pour un montage sans prise de tête, mais au bout du compte, bien content de pouvoir le mettre dans une vitrine.

 

Pour le moment, la suite, c'est vraiment la reprise du DC-6 pompier d'UTA industries et la finition de mon Lockheed Orion de Détroyat...
Mais j'aurais pu mettre en chantier son frère, le Grob 120 qui fait le même boulot. J'ai la boite FSC Dujin,

 

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