Préambule
Grande fut ma joie lorsque je me suis vu confier la réalisation d’une maquette de Spitfire ! « Encore un ! » direz-vous ? Certes, mais le PR.XIX, la version de reconnaissance ultime de cet appareil, propulsée par un moteur Griffon (les modèles 65 et 66), et dont un exemplaire vole encore en France.
Introduction
Sans oublier Ventura et MPM pour la production artisanale, c’est Fujimi qui fut le premier fabricant à nous proposer une reproduction de cette version au début des années 90, en déclinant son Mk.XIV. Depuis l’année dernière, et à notre agréable surprise, Airfix revient sur le devant de la scène avec, parmi de nombreuses reprises d’anciennes références, quelques nouveaux moules dont fait partie ce PR.XIX que nous avons monter pour vous, en lui adjoignant la majeure partie des accessoires que Pavla vient de lui consacrer (cf. WM n° 74). Pour la décoration, la planche Xtradecal (réf. 72105) n’a pas facilité le choix puisqu’elle en propose pas moins de 12, toutes plus attirantes les unes que les autres. Voulant rompre avec un schéma classique, c’est finalement une robe aluminium que j’ai retenue, en l’occurrence le PM545 codé A du Squadron 34 de la Royal Air Force, basé à Palam en Inde en 1946.
De quelques différences
L’appellation PR.XIX couvrait en fait deux variantes de cette version : une était pressurisée (type 390) et l’autre non (type 389). Cette dernière ne fut produite qu’à 23 exemplaires (RM 626 à 647 plus le SW777) sur un total de 225. Hormis la présence ou non de la prise d’air pour la pressurisation sur le flanc droit du capot moteur, d’autres détails extérieurs les différenciaient dont j’ai bien sûr tenu compte au cours du montage.
Le poste de pilotage
Toutes les pièces Pavla sont utilisées car bien suffisantes à l’échelle et très complètes. Sont d’ailleurs présentes les cloisons étanches avant et arrière, nécessaires à la pressurisation de la cabine. Cependant, au niveau du dossier, l’ajout de harnais en photodécoupe (Eduard pré-peints) est tout de même nécessaire car curieusement oubliés par Pavla. Il faut utiliser ici un harnais Sutton type QK, introduit à partir de 1943, dont la fixation se situe au niveau du cadre renforcé du siège, sous l’appuie-tête. Par contre, il est inutile de représenter la porte d’accès au cockpit, habituellement du côté gauche, puisqu’elle était absente sur la version pressurisée.
Le fuselage
Les formes et dimensions sont bonnes mais les lignes de structure sont trop profondes, un des défauts majeurs du modèle. Ce défaut est atténué en partie grâce à un ponçage général et une reprise de la gravure. Les points de remplissage de carburant et d’huile ont été oubliés devant le pare-brise et sont donc gravés.
Sur cette version adaptée aux missions à haute altitude, le poste de pilotage était équipé d’une cabine pressurisée Lobelle. Il faut en représenter les rails spécifiques à l’aide de profilés Evergreen de 13mm de long, fixés à la colle liquide. Des deux verrières en acétate proposées par Pavla, on retient celle ayant un pare-brise à trois facettes sans montant (le modèle "late"), l’autre étant destinée à la version non pressurisée. Avant de fixer la partie vitrée arrière, on n’oublie pas d’installer une fine barre reliant l’appuie-tête à la cloison étanche.
La cabine pressurisée était alimentée en air par une prise Marshall située sur le flanc gauche du capot moteur. Celle proposée par Pavla étant trop longue, on garde la représentation très correcte qu’en a faite Airfix en se contentant d’en percer l’extrémité.
Pour l’empennage horizontal et le gouvernail, le choix s’est porté sans hésiter sur les pièces d’un kit Fujimi.
La voilure
Le PR.XIX était équipé de l’aile D (à l’instar des PR.IV, PR.X et PR.XI), et celle proposée par Airfix n’est pas exempte de défauts. On a bien la forme caractéristique de l’aile elliptique, bien que trop large au niveau du bord de fuite, mais avec une gravure ici aussi trop profonde, et parfois fantaisiste ou incomplète. De plus, certains bossages caractéristiques sont soit erronés, soit carrément absents. On commence donc par appliquer le même traitement qu’au fuselage à savoir un ponçage général pour atténuer la gravure et bien préparer les surfaces à subir les améliorations et modifications à venir.
Les demi ailes supérieures et l’aile inférieure sont rapidement assemblées, permettant ainsi de se consacrer aux puits de train sur lesquels Airfix a fait l’impasse, une réminiscence de l’ancien temps sans doute. La forme des saumons paraissant douteuse, ils sont remplacés par ceux du kit Fujimi, légèrement allongés à l’arrière pour rattraper la trop grande largeur de l’aile, un autre défaut du kit Airfix extrêmement long et difficile à corriger.
Les premiers essais de mise en croix révèlent rapidement un problème de dièdre de l’aile gauche à rectifier impérativement. Après de multiples séances d’ajustements, le fuselage et la voilure daignent enfin s’assembler correctement en affichant un dièdre bien plus conforme. Les joints, très irréguliers au niveau de l’emplanture, sont patiemment éliminés et le raccord est gravé au bon endroit.
Bien que fournie en deux éléments séparés, la prise d’air du carburateur fournie par Airfix est occultée et pas vraiment fidèle au niveau du profil. Celle en résine proposée par Pavla, bien que moulée intégralement, est creusée pour montrer une jolie grille de protection, mais elle est malheureusement trop courte et pas assez large. Il ne reste plus qu’à se rabattre sur celle du kit Fujimi (encore lui) qui offre le bon compromis.
Les carénages des radiateurs Airfix sont remplacés sans regret par leurs homologues en résine Pavla. Les grilles sont peintes en noir et brossées en gris clair, et l’intérieur des carénages ainsi que leurs emplacements à l’intrados en aluminium (Xtracolor X501). Une fois mis en place, on prend soin de parfaire les inévitables joints avec l’intrados.
Au tour des différents bossages et carénages maintenant. On commence par l’extrados avec ces petits bossages étroits, très effilés, présents sur les ailes des PR.XIX mais que l’on retrouve aussi sur celles des Mk.XIV et XVIII. A l’intrados, ce sont les carénages des pompes de transfert de carburant, trop plats, qui disparaissent et sont remplacés par ceux fournis par Pavla, bien mieux réussis. Deux minuscules bossages sont installés entre la fixation de la jambe de train et le radiateur tandis que le carénage du détecteur de faisceau radio d’approche rejoint son emplacement sous le fuselage, légèrement décalé sur la gauche, à l’arrière des hublots des caméras.
Derniers détails avant la peinture
L’étape tant attendue de la mise en peinture approchant, il est temps de se consacrer aux ultimes masquages. Les hublots des caméras sont donc obturés à l’aide de rondelles découpées dans du scotch Tamiya, d’un diamètre légèrement inférieur. Les grilles des radiateurs ne sont pas oubliées et sont protégées avec du mouchoir en papier légèrement imbibé d’eau, tout comme l’ouverture de la caméra latérale. Le tube Pitot (Fujimi) peut être fixé sous l’aile gauche dés maintenant pour faciliter sa peinture mais il faudra prendre garde à ne pas l’accrocher lors des manipulations à venir.
Nous l’avons évoqué plus haut, ce PR.XIX comme au moins 5 de ses congénères du Squadron 34, était entièrement repeint en aluminium suite aux directives de février 1946. Pour reproduire cet effet, très différent de celui d’une robe métal naturel, la maquette est entièrement recouverte avec de l’aluminium Xtracolor (X501) dilué au moins à 50% et vaporisé en fines couches successives.
La décoration
Après au moins 24 heures de séchage, les décals peuvent être appliqués sans couche de vernis brillant préalable, les peintures Xtracolor ayant la très avantageuse propriété d’être brillante.
De la planche Xtradecal ne sont conservés que la lettre individuelle et le numéro de série. En effet, le diamètre des cocardes d’extrados fournies est trop petit (40 pouces) si on se réfère à la photo de l’appareil réel. Celles utilisées ici, de type C, ont un diamètre de 48 pouces (16,9 mm au 1/72°) et proviennent d’une planche Modeldecal, tout comme celles du fuselage qui, malgré leur diamètre correct de 30 pouces (10,5 mm), sont décentrées, un comble pour une planche spécialisée. La lettre individuelle (24 pouces, soit 8,4 mm) est placée des deux côtés à l’arrière de la cocarde. Les drapeaux de dérive sont aux bonnes dimensions (24 pouces) mais sont aussi remplacés pour une question de concordance des teintes avec les nouvelles cocardes. Le numéro de série, de 4 pouces de haut (0,7 mm), est placé à hauteur du bord d’attaque de l’empennage tandis que ceux de 24 pouces sont disposés tête-bêche. Les quelques scripts de maintenance proviennent de diverses planches de récupération tandis que les lignes délimitant les zones de marche sont issues de transferts à sec.
Afin de mettre en valeur cette magnifique robe aluminium, une pointe fine de graphite taillée en biseau est passée à l’intérieur des principales lignes de structure. Les limites des parties mobiles (gouvernes, trappes, capots moteurs) sont traités à l’aide d’un jus très foncé, et quelques micro tâches de PRU Blue sont appliquées aux endroits les plus exposés (bords d’attaque, raccords Karman, etc.), le tout étant définitivement fixé par un voile de vernis légèrement satiné car ces avions étaient polis pour améliorer leurs performances.
Lorsque le vernis est bien sec (entre 24 et 48 heures), c’est au tour du panneau anti-reflet d’être réalisé en vaporisant du noir mat (Humbrol 33) sur une surface préalablement délimitée avec du scotch Tamiya.
La finition
Sans doute pour des raisons de simplification, Airfix a moulé les jambes du train d’atterrissage avec les trappes. Le résultat est honorable mais insuffisamment précis. En revanche, le fabricant n’a pas oublié de représenter sur les faces externes des trappes l’extrémité arrière des carénages des pompes. Pour récupérer ce détail, il faut se tourner vers les trappes prévues en option pour représenter le train rentré. Il suffit de les débarrasser des demi roues et de copieusement les affiner par l’intérieur. Pour les jambes de train, c’est le kit Academy qui est mis à contribution en offrant généreusement les siennes auxquelles sont ajoutés une petite tringle et un compas en photodécoupe Reheat. Quant aux roues, les diamètres de celles proposées en option par Airfix sont soit trop grands, soit trop petits. Pavla ayant sans doute relevé ce défaut, deux jeux de roues sont proposés, à 3 ou 4 alvéoles. Celles à 3 alvéoles conviennent pour la version pressurisée, les autres étant destinées, vous l’aurez compris, à la version non pressurisée.
Première phase délicate pour l’installation du train : donner aux jambes la bonne inclinaison, en s'aidant de plans bien sûr mais aussi de photos. Elles doivent donc être inclinées vers l'avant mais aussi vers l'extérieur. Deuxième phase, encore plus délicate : la pose des roues. Vues de face, elles doivent rentrer très légèrement, comme sur le MS.406 mais de manière moins prononcée. L'inclinaison est effectivement très légère et avec l'effet d'échelle, il faut exagérer un peu pour qu'elle soit visible. L’assise caractéristique du Spitfire est ainsi respectée, bien que l’écartement entre les jambes de train soit ici un petit peu trop large et même asymétrique, un défaut extrêmement difficile à corriger sans une chirurgie lourde non réalisée ici.
C’est le moment de se consacrer à la fixation de la verrière coulissante. La pièce en acétate est maintenue en position ouverte à l’aide de bandelettes de scotch Tamiya et fixée par quelques micro gouttes de colle cyanoacrylate.
Ensuite vient le tour de la trappe de la caméra latérale pour laquelle il faut créer le hublot, en le découpant dans une feuille de rhodoïd. La trappe est positionnée ouverte et maintenue par une fine tige métallique, laissant ainsi admirer la caméra F.24.
Pour finir dans cette zone, un trou minuscule est percé à 6mm en arrière du cockpit pour fixer l’antenne fouet créée à partir de corde à piano de 1/10ème (longueur 9 mm).
Les pipes d’échappement du kit sont finement moulées mais ne restituent pas la bonne forme. Elles sont remplacées par les pièces Pavla qui les a représentées correctement, et percées de surcroît.
L’hélice d’origine est d’une longueur et d’une forme parfaites mais les pales sont malheureusement plates et non vrillées comme elles devraient l’être. Quant à celles proposées par Pavla, elles sont beaucoup trop pointues à leur extrémité. Une fois encore, c’est le kit Fujimi qui fait don de la sienne (celle de Quickboost convient également).
La notice Xtradecal conseille de peindre la casserole en aluminium comme le reste de la cellule. Néanmoins, l’observation de la seule photo connue du PM545 amène à penser d’une part qu’il n’en était rien, et d’autre part qu’elle pouvait être soit Medium Sea Grey, soit jaune clair. Après une longue période d’hésitation, la deuxième option est finalement retenue, sans totale certitude néanmoins, et la casserole est peinte en jaune clair (Xtracolor X19) passé sur une sous-couche de blanc (Humbrol 130).
En guise de touche finale après la fixation de l’hélice, un mélange noir brunâtre de poudre de pastel est appliqué légèrement à l’arrière des pipes pour figurer quelques traces laissées par les gaz d’échappement.
Conclusion
Le renouveau qui intervient depuis peu chez Airfix met à la portée de toutes les bourses et des maquettistes de tous niveaux une gamme de kits honorables dont ce PR.XIX fait partie. Ceux qui se contenteront d’un assemblage direct de cette boîte auront la satisfaction d’obtenir une jolie reproduction du Spitfire PR.XIX. Pour ceux qui souhaiteront aller plus loin comme ici, l’acquisition de tout ou partie des kits d’amélioration Pavla est fortement recommandée, bien que tous les éléments ne soient pas utilisables ou indispensables.
01 |
Le plastique Airfix est épais aussi faut-il affiner les rebords de l’habitacle si l’on souhaite présenter la verrière ouverte comme ici, sans oublier les contours internes de la trappe d’accès à la caméra latérale. |
02 & 03 |
Les quelques détails moulés sur les parois de l’habitacle sont meulés pour permettre l’installation des cloisons latérales en résine. |
04 |
La couleur générale est le noir (Gunze H77), éclairé à l’aide d’un brossage à sec en gris clair (Humbrol 64). Le tableau de bord est noir mat (Humbrol 33) avec les instruments relevés d’une goutte de vernis brillant (Gunze), le siège en bakélite marron rouge (Gunze H47) avec le dossier en noir satiné (Humbrol 85), les harnais en kaki et les boucles en chrome (Humbrol 11), sans oublier les bouteilles d’air comprimé et le cylindre de purification d’air derrière l’appuie-tête en aluminium mat (Humbrol 56). |
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Tous ces petits éléments demandent beaucoup de minutie pour leur mise en place mais le résultat en vaut la peine. |
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Pour les caméras, seule la F24 latérale est installée avant la fermeture du fuselage, la mise en place délicate des deux F52 étant reportée à l’étape de la mise en croix afin de les caler bien en face des hublots correspondants. |
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Si l’ajustage des éléments internes a été fait correctement, les demi fuselages doivent s’assembler sans difficulté. |
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Une fois la canopée séparée de son support, il faut procéder à de nombreux essais à blanc pour s’assurer que le pare-brise et la partie vitrée arrière s’adaptent parfaitement. Le pare-brise est mis en place en faisant reposer ses pointes extrêmes dans de minuscules encoches pratiquées à l’avant des rails. |
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Ces deux éléments ainsi que la verrière coulissante sont masqués au scotch Tamiya en prévision des travaux de peinture. |
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Nécessaire à la pressurisation, l’évacuation de l’air chaud était protégée par un carénage fourni par Pavla. Il est installé sur l’épine dorsale, juste à 1mm à l’arrière du cockpit et légèrement décalé sur la gauche. |
11 |
Rapportées sur le plan du Fana (à mon sens le plus fidèle), les gouvernes de profondeur Airfix accusent une largeur beaucoup trop faible, même à cette échelle. |
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Quant au gouvernail, la pièce Fujimi offre une plus grande finesse des détails. Il ne reste plus qu’à lui confectionner la tringle de commande et son carénage. |
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En prévision du cloisonnement des puits de train, il faut représenter avec du profilé Evergreen les renforts visibles au fond des demi ailes supérieures. |
14 & 15 |
Les hublots des caméras fournis par Airfix ne sont pas convaincants et sont donc remplacés illico par des chutes de grappes transparentes poncées et polies, cette opération permettant par la suite d’installer précisément les caméras F52 par en dessous, bien qu’au résultat final, elles demeurent quasi-invisibles. |
16 |
Pour cloisonner les puits de train, on utilise de la carte plastique fine qui est collée le long du contour en débordant légèrement. Après séchage, il ne reste plus qu’à la découper au plus près et à finir le travail par un ponçage soigneux. |
17 |
L’intérieur des puits de train est peint en PRU Blue (Xtracolor X8), teinte d’origine qui était appliquée en usine. |
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L’aile D était équipée de réservoirs de 66 gallons intégrés dans les bords d’attaque. Il faut donc représenter à l’extrados de chaque demi aile le point de remplissage et la valve de dégazage du carburant nécessaire pour les vols à haute altitude, sans oublier le petit tuyau d'expansion, entre la valve et le raccord avec le saumon. |
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L’aile gauche est maintenue en position avec du scotch pendant le séchage pour éviter toute mauvaise surprise. |
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La prise d’air du carburateur Fujimi ne demande que de légers travaux d’ajustage pour se positionner parfaitement. Les radiateurs Pavla exigent plus de mastic et d’huile de coude. |
21 |
Les deux petits bossages indiqués par les flèches, récupérés sur un Mk.XIV Academy, sont positionnés face au logement des roues. On notera l’absence des témoins de sortie du train, supprimés à partir d’août 1944 sur les chaînes de fabrication et remplacés par un indicateur de position du train (UP/DOWN) sur le tableau de bord. |
22 |
Une particularité propre à l’aile D du PR.XIX résidait dans la présence simultanée de quatre carénages de deux types différents, une paire étant localisée à l’avant des puits de train (A), l’autre à l’extérieur des logements de roues (B), alors qu’un seul des jeux de pompes était installé. Les minuscules bossages (C) ont eux aussi été récupérés sur le XIV Academy. Le détecteur de faisceau radio d’approche (D) est percé à l’arrière d’un trou minuscule afin d’y insérer plus tard une courte antenne. |
23 |
Les montants des parties vitrées reçoivent une vaporisation de gris-noir (Revell 9) pour simuler leur couleur interne. |
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La maquette est entièrement peinte en aluminium, sans oublier la verrière, les trappes de train et celle de la caméra latérale. |
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Les motifs de la planche Xtradecal sont extrêmement fins et réagissent parfaitement aux assouplissants, ne laissant apparaître aucun film support avant même que le vernis de finition ne soit appliqué. A noter la disposition tête-bêche du numéro de série, bien qu’il n’y ait aucune certitude quant à sa présence. |
27 |
Les contours du panneau anti-reflet sont assez inhabituels puisqu’ils partent de la base du pare-brise, celle-ci comprise, pour descendre vers l’arrière des pipes d’échappement où ils forment une cassure afin de suivre l’axe du fuselage jusqu’à son extrémité. |
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L’intérieur des trappes est peint en PRU Blue, les jambes de train en aluminium mat (Revell 99) avec le vérin en chrome (Humbrol 11), et les roues en noir (Gunze H77) avec les jantes également en aluminium mat. |
29 |
La roulette de queue Airfix convient très bien mais pour ses petites trappes, les pièces Academy ont eu la préférence et n’ont demandé qu’un simple affinage. Le logement est peint en PRU Blue ainsi que l’intérieur des trappes. |
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Bien que Pavla ait conçu cette verrière spécialement pour ce kit, il m’a été impossible de la positionner correctement. Des essais à blanc avant les travaux de peinture m’auraient sans doute permis de rectifier ce défaut. |
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Les pipes d’échappement reçoivent un mélange de rouille (Humbrol 70) et de noir mat (Humbrol 33) agrémentée de quelques gouttes de cuivre (Humbrol 16) pour leur donner l’aspect du métal brûlé. |
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Des 3 jeux de pales dont je disposais, seul celui de Fujimi convenait. |
33 |
La peinture des pales est réalisée selon une méthode très simple : une couche de blanc (Humbrol 130), une couche de jaune (Humbrol 24), une petite opération de masquage des bouts de pales (sur environ 1,5mm) pour les protéger, et une dernière couche de noir (Humbrol 85) pour terminer. |
34 |
La casserole de Pavla est parfaite mais celle de Fujimi facilite la mise en place des pales. |
35 |
Avant de positionner l’hélice et sa casserole, l’avant du fuselage devant recevoir la platine est poncé de manière à obtenir une casserole légèrement inclinée, une caractéristique commune à tous les fuselages similaires au type Mk.XIV. |
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