Préambule
Nul besoin ici de relater en détails l'histoire du Mystère IVA mais on peut la résumer en disant qu'il commence à remplacer à partir de 1955 les Ouragan et Mystère IIC dont il dérive, lorsqu'il est livré à la 12ème escadre de chasse (EC) à Cambrai. Ce sont ensuite les 2ème, 10ème, 5ème, 8ème et 7ème EC qui le mettent en œuvre, sans oublier les groupements école de Tours et de Salon, et le Centre de Tir et de Bombardement de Cazaux. La 2ème EC lui fera connaître l'épreuve du feu lors de la Crise de Suez en 1956. Il a également l'honneur de porter les couleurs de la Patrouille de France de 1956 à 1963, et termine son épopée dans l'Armée de l'air en 1983 avec la 8ème escadre à Cazaux. A l'étranger, seuls l'Inde et Israël s'en portent acquéreurs et le mèneront tous deux au combat.
Introduction
C'est la marque Azur/FRROM qui a créé la surprise en nous proposant ce bel appareil sous pas moins de 3 références (cf. WM n° 92) avec pour thèmes les trois pays utilisateurs. Malgré certaines pièces en option (empennage horizontal, antenne UHF), il s'avère que 7 des 8 décorations proposées dans la boîte "française" (FR020) ne peuvent être réalisées en raison de l'absence des petites prises d'air latérales caractérisant la présence du réacteur Hispano-Suiza Verdon, monté à partir du n° 115 (ainsi que sur les n° 75, 76 et 85). C'est la raison pour laquelle je me suis tourné vers un appareil équipé du réacteur Tay, et mon choix s'est arrêté sur le n° 81 codé 7-CA de l'EC 3/7 "Languedoc", basé à Nancy-Ochey en 1971.
Documentation
Pour le côté historique, nous avons les deux tomes édités par l'APPA sous la plume de Jean-Jacques Petit, et pour la partie technique le Docavia "Chasseurs Dassault Ouragans, Mystères et Super-Mystères" par Jean Cuny aux Editions Larivière dont on peut tirer notamment un excellent plan, sans oublier un photoscope très fourni proposé par Thierry Jacques (encore lui) sur son site Aviapassion Maquettes. Il y a également un bon photoscope qui accompagne un montage du kit Hi-Tech au 1/48° dans le n° 105 de la défunte revue Replic. Armé de toutes ces informations, le montage peut commencer et le premier travail va consister à poncer toutes les surfaces des éléments de la cellule que le moule a laissées un peu trop rugueuses, et en profiter pour reprendre et modifier certaines gravures.
Le poste de pilotage
Il est traditionnel de débuter un montage par le bureau du pilote qui a dû subir quelques améliorations. Tout d'abord, le siège : le Mystère IVA fut d'abord équipé du SNCASO E95 puis progressivement à partir de 1967, du Martin Baker MK.4A. Le kit ne fournit que le second aussi me suis-je rabattu sur le SNCASO proposé en option dans le kit en résine Model Art (MADS). A ce propos, je dois souligner que ce kit m'a été d'une aide précieuse car mon exemplaire contenait de nombreuses pièces en double qui m'ont été très utiles. Il en a été ainsi pour le tableau de bord dont l'installation m'a amené à bousculer l'ordre de mise en place des autres éléments du cockpit pour que tout rentre. Après une petite séance de détaillage et d'aménagement de ces éléments, la cloison arrière a été fixée sur le demi-fuselage droit. Elle devrait être verticale, sauf dans sa partie haute, mais le siège va cacher ce défaut dont la rectification aurait engendré des difficultés supplémentaires au moment de la mise en place du plancher et des cloisons latérales. Ces dernières sont fixées sur les flancs des demi-fuselages en s'alignant sur la cloison arrière, et servent de guide pour installer le plancher et la cloison avant.
Le fuselage
Le fuselage n'est pas assez haut de 1mm sur toute la longueur et un peu trop joufflu sur les flancs mais on vivra avec. Pour le nez, son profil supérieur manque un peu d'arrondi, ce qui n'est pas dramatique non plus, mais il manque presque 2mm sur le diamètre de l'entrée d'air. Par contre, le fuselage est trop court de 3mm et là, c'est plus ennuyeux. Le cockpit et l'emplanture des ailes sont à leur place mais les choses commencent à se gâter vers l'arrière du fuselage. De plus, la sortie de tuyère n'a pas cette forme légèrement pincée juste avant les lèvres. Heureusement, parmi les quelques pièces en trop du kit MADS dont je dispose se trouve un exemplaire du "croupion", fourni séparément et moulé correctement avec la tuyère.
Autre défaut : les puits de roues sont trop en avant de 3mm. Le corriger impliquerait une chirurgie lourde qui inclurait le recul des logements des jambes de train sous les ailes, moulées elles en une seule pièce. Les surprises ne vont pas s'arrêter là : au moment de mettre en place les trappes couvrant les roues, on s'aperçoit que leur contour est faux vers l'avant, et ne correspond pas toujours à la découpe dans le fuselage. Les ajuster correctement ne pourra se faire qu'une fois le fuselage fermé, avec les puits de roues en place.
Pour les canons, il semble que Azur/FRROM ait voulu proposer les carénages dits "courts" mais ils sont en fait ni courts, ni longs et donc inutilisables. La documentation consultée ne donne aucune correspondance entre les n° de série et les types de carénages, et il y a eu des retrofits. Seule une photo du modèle choisi peut donc apporter la réponse. Pour le n° 81 retenu ici, il faut les modèles dits "longs". Il suffit juste de supprimer l'empreinte en relief sur le fuselage et d'en confectionner de nouveaux qui seront installés plus tard afin de faciliter les opérations de masquage.
Tout au long du fuselage devraient se trouver diverses petites sorties d'air carénées qui sont ici toutes absentes. Celles se trouvant sous l'avant du fuselage sont créées dés à présent, les autres le seront une fois la maquette mise en croix.
Du côté du puits de train avant, c'est désespérément vide. En cloisonnant avec un peu de carte plastique, on dégage en même temps des espaces où viennent se loger quelques petits plombs de pêche pour lester l'avant.
Les différentes trappes de visite au bas de l'empennage vertical sont correctes pour un appareil motorisé par un Tay. Par contre, il en manque quelques-unes au dessus des empennages. Les platines devant recevoir ces derniers sont recouvertes de scotch chromé pour leur donner un peu plus de relief. La dernière étape avant la fermeture des demi-fuselages se traduit par la mise en place des veines d'écoulement de l'air qui s'avère assez sportive.
Une fois le fuselage fermé, certaines gravures sont à reprendre, notamment au niveau du dos, car elles ne tombent pas en face. Le bas du gouvernail et le déflecteur devant le pare-brise sont corrigés par l'ajout de carte plastique. Ensuite sont installés dans l'ordre la pièce carénée reliant les deux veines par le milieu de l'entrée d'air, la trappe avant du train avant en position fermée, le pare-brise, les trappes des puits de roues, également en position fermée et aux contours corrigés, et enfin la tuyère.
On termine par les empennages horizontaux. Le kit nous propose les deux modèles ayant équipé le Mystère IVA : classique avec profondeur mobile ayant équipé les 150 premiers exemplaires, ou monobloc installé à partir du n° 151, sans procédure de retrofit. Le modèle classique du kit comporte deux défauts : chaque empennage est trop court de plus d'un millimètre à l'emplanture et le contour des profondeurs est erroné vers l'intérieur.
La voilure
La flèche du bord de fuite est trop proche de celle du bord d'attaque, amenant un manque de matière progressif partant du milieu de l'aileron pour atteindre 2mm au raccordement, du coup trop accentué. C'est ce défaut en fait qui a dû entraîner le positionnement trop avancé des puits de train. Il n'est pas corrigé ici en raison du travail conséquent mais il faudra tout-de-même rattraper le raccord d'aile à l'arrière une fois la mise en croix effectuée.
A l'instar des empennages horizontaux, les tenons de fixation sont supprimés pour être remplacés par des petits longerons métalliques, ce qui permet de poncer leurs champs de collage pour optimiser le dièdre (négatif de 1°30'') et ainsi obtenir des raccords Karman parfaits.
Les ailes manquent de petits détails : commandes des ailerons à l'intrados, feux de navigation à l'avant des saumons et feux de formation à l'extrados. L'aileron gauche sera doté d'un compensateur de gauchissement (qui va de pair avec les appareils équipés d'empennages fixes) et le saumon droit recevra un tube Pitot.
Le train d'atterrissage
Autant le dire tout-de-suite, les jambes de train proposées par Azur/FRROM m'ont fait penser à celles qu'on pouvait trouver dans les maquettes des années 60. Elles sont remplacées par des pièces en métal blanc d'une référence Aeroclub prévue initialement pour le kit Matchbox. Les vérins sont ceux du kit mais ceux du train principal sont sérieusement raccourcis (de 9mm) car ils interdiraient sinon la fermeture des trappes des roues.
Les roues sont fournies en résine, astucieusement raccordées par le flanc à la carotte de moulage. La représentation du rainurage de la bande de roulement est un peu forte, ce qui nous donne des pneus tout neufs. Un petit travail de ponçage viendra l'atténuer mais sera plus léger sur la roue avant, moins sollicitée en principe. Elles sont peintes en noir (Gunze H77) et les jantes en alu mat (Humbrol 56).
Peinture et décoration
La mise en croix et le nettoyage de la maquette effectués, on peut passer à la peinture proprement dite. Tout débute par une première série de séances consacrées aux différents panneaux (compartiment radio, saumons, antenne VHF, panneau anti-reflet, zones autour des canons) puis sont mis en place les carénages des canons. La deuxième série est consacrée aux panneaux qui ne seront pas protégés afin d'éclaircir ou d'assombrir par transparence et selon les endroits le fini métallique. Vient ensuite le moment de coller les empennages horizontaux et les jambes de train, suivi de la peinture générale de la cellule.
La décoration est reconstituée en s'inspirant des photos du véritable appareil, à partir de motifs prélevés sur diverses planches. Les opérations de surlignage sont suivies par l'application d'un voile de vernis satiné/brillant et les derniers masques sont enlevés.
La finition
Le cockpit est complété par l'installation du manche à balai, du siège éjectable et d'un petit rétroviseur sous l'arceau du pare-brise. Dans mon exemplaire, ce dernier était endommagé et la verrière souffrait d'un manque de matière sur la tranche avant. Merci au fabricant qui, avisé du problème, m'a fourni gracieusement, et rapidement, une grappe complète de pièces transparentes parfaites.
Au niveau du train d'atterrissage, les vérins sont peints en Chrome Silver (Humbrol 191) et les durites en noir satiné. La pose des roues ne pose aucun problème particulier. Il faut juste veiller à ce que les mécanismes des freins des roues principales soient bien parallèles au sol. Pour les trappes principales, on s'inspirera de photos de face et de profil pour leur donner leur inclinaison exacte. Le train avant reçoit son phare d'atterrissage et la trappe s'installe très naturellement en position ouverte.
Sur les ailes, les feux de formation sont posés, le feu de position à l'arrière de la dérive reçoit une goutte de Kristal Klear, et le carénage transparent de l'antenne télémétrie est mis en place sur la séparation des veines d'entrée d'air.
Conclusion
Face à la rusticité du kit Matchbox et à l'indisponibilité du kit en résine MADS, il est inutile de préciser qu'une maquette au 1/72° du Mystère IV était très attendue par les maquettistes français, et je pense que Azur/FRROM a malgré tout répondu à cette attente en nous proposant un Mystère IV "honnête". Il est cependant dommage que le nez et la sortie de tuyère aient été loupés, et le train principal mal positionné, ôtant à cette maquette toute chance de détrôner le kit MADS, même si le fabricant signale sur son site (www.frrom.com) quelques défauts de son kit et les corrections à y apporter, ce qui est tout à son honneur. Je regrette également l'absence des bidons pendulaires de 625 litres et de toute charge sous voilure. Mais au bilan, ne boudons pas notre plaisir : nous avons une maquette qui ressemble à un Mystère IV, que chacun perfectionnera selon son envie et son degré de motivation.
01 |
Le SNCASO du kit MADS est très détaillé. Sur un châssis en résine sont fixés une assise et un cadre en photodécoupe. Je n'ai eu qu'à ajouter un coussin (mouchoir en papier imbibé de colle blanche) et adapter les harnais du kit Azur/FRROM. Pour la mise en couleur, l'ensemble est peint en vert (Humbrol 101) additionné d'une pointe de bleu Humbrol 52), l'appuie-tête en un vert un peu plus foncé (Humbrol 151), le coussin en marron clair (Humbrol 63), les harnais en bleu (Humbrol 89) avec les boucles chromées (Humbrol 191), et la poignée haute en marron/rouge (Gunze H47) avec la zone à saisir en rouge (Humbrol 19). |
02 |
Le tableau de bord en résine du kit MADS m'a semblé plus fidèle, même si il faut le raccourcir de 2mm à sa base pour que "ça passe". Il est de plus moulé avec le viseur, rendant ainsi l'ensemble plus solide. Il est complété par une planche en photodécoupe, dont les cadrans sont remplis d'une goutte de vernis brillant, ce qui est bien suffisant à cette échelle. Au niveau de l'habitacle, quelques menus détails ont été ajoutés sur la partie haute de la cloison arrière, et la partie arrière des demi-fuselages a été dégagée en biseau. Les veines d'écoulement de l'air sont ici juste posées à blanc. Les éléments constituant la baignoire sont peints en gris-noir (Gunze H77) brossé à sec en gris clair (Humbrol 64), et le manchon de protection du viseur en marron (H84). Le manche à balai a été remplacé par celui d'un Ta.152 Dragon au moulage bien plus fin que celui du kit. Sa poignée est peinte en noir satiné (Humbrol 85). |
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Le nouveau "croupion" amène plusieurs avantages : il rattrape visuellement l'erreur de longueur, il aide à corriger le décalage avec la base du gouvernail et il nous donne un arrière de fuselage un peu plus conforme. Son installation nécessite dans un premier temps de découper l'arrière des demi-fuselages avant leur assemblage. La pièce en résine sera installée lorsque le fuselage sera fermé. |
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Les pièces fournis pas Azur/FRROM pour cloisonner les puits de roues offrent des détails de structure en relief malheureusement moulés avec un décentrage qui interdit de les assembler correctement. La maquette devant être présentée "hors maintenance" (aérofreins, trappes de roues et trappe avant du train avant fermés), les différentes cloisons ont été assemblées à l'envers, côté lisse, une solution qui autorise ceux qui le souhaitent de refaire les structures internes pour une présentation "tout ouvert". Dans notre cas, son rôle se tiendra à rigidifier le fuselage. A noter que la partie séparant les puits de roues a dû être rehaussée par l'ajout de carte plastique afin de venir au même niveau que le dessous du fuselage, et que des cales ont été ajoutées dans chaque puits de roue afin de faciliter la mise en place des trappes en position fermée. |
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Selon le modèle de canon DEFA qui équipait l'avion, les carénages des collecteurs d'étuis et de maillons étaient soit courts (Mle 5-41), soit longs (Mle 5-53). En haut, ceux fournis dans le kit, qui ne correspondent à aucune des tailles. En bas, ceux confectionnés à partir de carénages de collecteurs de douilles venant d'un vieux P-36 Monogram. Ils seront installés après la mise en croix. |
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La sortie d'air A est créée en perçant deux trous côte-à-côte qui sont reliés en dégageant un peu de plastique. Elle est entourée d'une fine gravure en forme d'hippodrome et protégée par un déflecteur taillé dans une tête de missile. Les sorties B et leurs déflecteurs sont simplement obtenues avec une aiguille chauffée plantée à 45°. |
07 |
La mise en place des cloisons du puits de train avant ouvre les espaces nécessaires à l'installation du lest. Par ailleurs, on s'activera à détailler un peu ce logement en s'inspirant du photoscope. La cloison arrière sera installée une fois le fuselage fermé. |
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Les trappes de visite manquantes au dessus de l'empennage horizontal sont gravées : une à gauche (2,2mm de diamètre) et deux à droite (1,6 et 1,2mm de diamètre, la plus grande en haut). On n'oubliera pas non plus de graver des deux côtés la ligne de structure manquante et de reculer, à gauche sous l'empennage, celle qui se trouve par erreur dans l'axe d'articulation du gouvernail. Les encoches destinées aux empennages horizontaux sont occultées avec du profilé et deux trous sont percés pour recevoir les nouveaux longerons. Une des platines est déjà recouverte de scotch chromé |
09 |
Pour une mise en place correcte, les veines d'écoulement doivent être à niveau avec les lèvres de l'entrée d'air en se calant sur la cloison avant du cockpit. La solution la plus aisée est d'assembler chaque veine fournie en deux éléments avant de les installer. La parfaite continuité des lignes à l'intérieur est restituée par l'application de mastic (White Putty de Squadron) mis en forme avec un cure-dent puis lissé à l'acétone. Les surfaces sont ensuite adoucies par ponçage à l'eau avec un grain très fin. Lorsque le fuselage sera fermé, il faudra renouveler ce travail de longue haleine pour finaliser l'installation de la pièce centrale prévue pour relier les veines. |
10 |
Le fuselage est désormais fermé et la pièce reliant les veines d'entrée d'air est en place. Au-dessus du trou devant recevoir le carénage translucide de l'antenne télémétrie ont été aménagés auparavant l'orifice oblong abritant la caméra de tir. En-dessous, on note la présence d'un autre petit orifice (prise d'air ou sonde ?). L'angle de prise de vue révèle parfaitement la forme incorrecte de l'entrée d'air, parfaitement ronde en raison du manque de hauteur du fuselage alors qu'elle devrait être légèrement ovalisée sur les côtés. Le déflecteur devant le pare-brise a été élargi à l'aide de carte plastique puis le pare-brise lui-même a été fixé après masquage des zones transparentes et pose du tableau de bord. |
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La tuyère en résine s'est intégrée sans trop de difficultés, nous donnant ainsi une forme et une longueur de fuselage correctes. On voit au-dessus la base de l'empennage rectifiée à l'aide de carte-plastique, et plus haut le feu de position dans l'axe d'implantation des empennages horizontaux. |
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Après avoir supprimé les tenons de fixation des empennages horizontaux, il faut intercaler de la carte plastique à leurs emplantures pour rattraper leur manque de longueur. Leurs champs de collage sont poncés pour leur donner une forme légèrement courbée afin qu'ils épousent parfaitement la surface de la dérive, et de petits longerons y sont ajoutés. Ensuite, le contour intérieur des gouvernes de profondeur est corrigé (le trait noir indique le contour correct). Leur installation définitive interviendra plus tard afin de faciliter les travaux de peinture. |
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L'intrados de l'aile gauche montre le manque de profondeur des puits de train que l'ajout de renfort et un petit travail de peinture amélioreront visuellement. La carte plastique ajoutée à l'emplanture n'est que le résultat du rattrapage d'un ponçage un peu trop enthousiaste lors de l'égalisation des surfaces de collage. Les feux de navigation (rouge à gauche, vert à droite) sont taillés dans un morceau de règle d'écolier, collés à la cyanoacrylate, mis en forme par ponçage et finalement polis (Micromesh). La commande de l'aileron est obtenue à partir d'un compas de train en plastique. Détail supplémentaire sur cette aile : le compensateur de l'aileron qui est simplement gravé (9 x 2mm) et sa commande fabriquée à partir d'un fin fil métallique encastré dans un petit carénage (plastique étiré coupé en biseau). |
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Les feux de formation constituent un détail commun aux deux ailes à l'extrados. Leur emplacement est percé à côté de l'aileron dans lequel viendra s'insérer après peinture une pastille de phare de 1mm (de marque Renaissance). Pour la sonde anémométrique (Pitot), il faut tailler dans une aiguille hypodermique un premier tube de 12mm de long à l'extrémité duquel sera glissé au moment des finitions un deuxième tube de diamètre inférieur qui devra dépasser de 2mm. La tôle légèrement en relief protégeant la fixation du Pitot est reproduite au Surfacer délimité au ruban adhésif. |
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Les jambes de train en métal blanc Aeroclub entourées par les pièces du kit Azur/FRROM qu'elles vont remplacer. Pour obtenir l'assiette au sol correcte, avec le nez qui lève très légèrement, la hauteur des jambes de train (du haut de la jambe jusqu'à l'axe de roue) a été ramenée à 13mm, celle du train avant à 15,5mm. La tuyauterie est représentée par de fin fils électriques et les colliers à l'aide de fins rubans de scotch Tamiya. Les compas sont en photodécoupe d'origine Azur/FRROM pour le train principal, et de récupération pour le train avant. Ce dernier recevra au moment des finitions un phare de 2mm (de marque Renaissance). La trappe avant provient du kit et celles du train principal sont en photodécoupe (MADS). |
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Les nouveaux longerons métalliques facilitent grandement la mise en croix, toujours délicate pour s'assurer d'obtenir le bon dièdre. L'épaisseur des emplantures moulées avec le fuselage étant plus importante que celle des ailes, on y remédie par ponçage puis on comble le manque de matière au bord de fuite par l'apport de carte plastique qui sera taillée et poncée jusqu'à obtention d'un raccord satisfaisant. Le pare-brise a déjà reçu une première couche de noir Gunze H77 pour simuler la couleur interne des montants. |
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La plaque en forme de trapèze située au milieu de l'emplanture est recouverte de scotch chromé. On n'oublie pas les dernières sorties d'air à l'arrière du fuselage (une au niveau du départ de la dérive, du côté droit, et une autre en arrière de la trappe de roue gauche). Elles sont taillées dans les bossages des canons qui n'ont pas été utilisés. |
19 |
Après détourage au scotch Tamiya, le panneau du compartiment radio/électronique est peint en vert pâle (Daco PA15b) ainsi que l'antenne droite UHF en photodécoupe (MADS) qui viendra se positionner à 4,5mm en arrière du compartiment. Le masque résultant du détourage est préservé pour venir protéger le panneau des travaux de peinture suivants. |
20 |
A l'avant, c'est le tour des contours du panneau anti-reflet sur le nez et des canons sur les flancs d'être détourés. On procède de même avec l'antenne VHF en haut de la dérive et avec les saumons, sans oublier de protéger les feux de navigation et le tube Pitot. |
21 |
Le panneau anti-reflet, ceux des canons et les saumons reçoivent une sous-couche d'Alclad Aluminium (#101). Après séchage, ces zones sont tapotées à l'aide d'un morceau de mousse légèrement imbibé de Maskol, en s'inspirant des photos de l'avion réel, ceci afin de reproduire par endroits la peinture écaillée. |
22 |
L'antenne VHF est peinte en gris foncé (Gunze H333) et les saumons en bleu roi (Humbrol 14), la teinte qui se rapproche le plus de celle des filets de fuselage de la planche de décals Model Art. On termine avec le panneau anti-reflet en noir (Gunze H77) et ceux des canons en noir mat (Tamiya XF-1). |
23 |
Après un bon temps de séchage (au moins 24 heures), toutes ces zones sont protégées par du scotch Tamiya, mis en place en se guidant sur les masques extérieurs puis ces derniers sont enlevés. Pour l'antenne VHF, il faut découper un masque en forme de flèche stylisée se terminant par un fin filet. |
24 |
Cette vue permet de voir le résultat du masquage des panneaux des canons mais aussi d'apercevoir les quelques détails ajoutés dans le puits de train. On n'oublie pas de coller les carénages des collecteurs d'étuis et de maillons. |
25 |
Au niveau du fuselage, certaines zones comme le tronçon central du fuselage, les aérofreins et les trappes d'accès au réacteur, sont détourées et peintes en blanc en fines couches. Ces zones ne sont pas masquées, le blanc servant de sous-couche pour qu'elles paraissent plus claires une fois la cellule peinte en Alclad. |
29 |
Dans la même optique, d'autres panneaux sont détourés et peints en Alclad Dark Aluminium (#103) : panneaux sur les flancs du cockpit, diverses trappes sur et sous les ailes ainsi que d'autres panneaux au niveau de l'implantation des empennages horizontaux. |
31 |
Les empennages horizontaux et les jambes de train sont installés, ces dernières pour pouvoir reposer la maquette en toute sécurité une fois la teinte générale passée. A l'intrados, on voit nettement où doivent venir se fixer les vérins de rétraction du train principal, et non à l'intérieur du puits de roue comme l'indique la notice. |
33 |
Avant-dernière étape pour la peinture, l'application de l'Alclad Aluminium (#101) qui se fait par voiles légers successifs entrecoupés de courtes périodes de séchage, le but étant de ne pas faire disparaître totalement les zones peintes en blanc et en Dark Aluminium. Après détourage par masquage de l'anneau frontal et des aérofreins, un ultime voile d'Alclad Polished Aluminium (#105) est passé sur ces zones. Pour finir, le bord d'attaque de l'antenne VHF est peint en noir (Humbrol 21). |
35 |
La maquette a reçu ses décals, provenant essentiellement de la planche Berna : cocardes (11,3mm de diamètre), codes (8mm de haut), n° de série, logo Mystère IVA sur le nez, marques de servitudes et de sécurité (sauf les triangles d'éjection fournis par la planche Azur/FRROM). Celle du kit MADS a fait don des filets bleus du fuselage (qu'il a fallu rallonger un peu) et les bandes anti-dérapantes ont été découpées dans du décal noir. Les insignes ont été imprimés sur du décal vierge pour le Requin de la 3C1 (7mm de long), et blanc pour le Chardon de la SPA38 (8mm). Après avoir surligné les contours des commandes de vol et mis en valeur certains panneaux avec un jus acrylique gris foncé (Gunze H333), tout est uniformisé par un mélange de vernis Gunze (75% brillant + 25% Mat). |
A |
Pour la photo du profil gauche : |
B |
Pour la photo du profil droit : |
C |
Pour la photo montrant les 3 antennes : |
D |
Pour la photo montrant le canon droit : |
E |
Pour la photo montrant la jambe de train de droite : |
F |
Pour la photo montrant le pare-brise et la verrière : |
G |
Pour la photo montrant l'échelle et les cales : |
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