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Dassault MD.312 Flamant

France, Groupement Ecole GE 00.319, BA 702 Avord, 1980

Azur, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

Préambule

Premier avion à porter le nom de Dassault, le Flamant fut l’un des symboles du renouveau de l’industrie aéronautique française d’après guerre et, bien que n’étant pas à proprement parler un avion de combat, sa représentation en plastique injecté au 1/72° était espérée de longue date. Merci, M’sieur Azur, pour avoir enfin répondu à notre attente.

Introduction

Le n° 60 de WM contenant une analyse détaillée, je me contenterai d’insister sur certains points qui m’ont paru traités un peu légèrement, notamment les parties des moteurs visibles par les entrées d’air. Par contre, on ne peut que féliciter le fabricant pour la qualité des parties transparentes en injecté, bien que la découpe de la base du pare-brise soit fausse et très difficile à rattraper. J’avoue y avoir renoncé.

La notice mentionne de ne pas utiliser certaines pièces comme le nez vitré pour les MD.311 et le nez radar monté sur certains MD.315. On en profitera également pour mettre de côté l’astrodôme (pièce n° 2), monté uniquement sur les MD.311, ainsi que le carénage inférieur du radar (pièce n° 33) installé seulement sur les MD.315. Selon la période de la décoration retenue, nous verrons plus loin qu’il y aura également un choix à faire parmi tous les aériens et appendices proposés.

Documentation

Le n° 38 d’Air Magazine consacre 37 pages à la machine, avec des profils couleurs et des plans au 1/72°. J’y ajouterai les reportages sur l’Ecole d’Avord, publiés dans les n° 19 et 65 d’Air Fan, ainsi qu’un petit historique du Flamant dans l’Armée de l’air paru également dans Air Fan n° 118. Pour ceux qui ont la chance de le posséder, l’ouvrage intitulé « Avord – L’ère du Flamant », publié au début des années 80 par l’Union de Publicité et d’Edition à Paris, sera très utile. Rajoutons à cela quelques photos récupérées çà et là sur la toile et on peut débuter le montage de ce magnifique oiseau.

Les aménagements intérieurs

Presque par tradition, on commence par la préparation et la peinture des pièces qui constituent l’habitacle et la cabine. N’ayant prévu d’ouvrir aucun accès, ces travaux n’ont que le but de faire illusion à travers les hublots et la verrière, une fois le fuselage fermé.
On collera donc sur le plancher le boîtier central (pièce C37) sur lequel on installera le volant de trim (PP2) et les manettes de gaz (PP6) fournis en photo découpe. Les commandes de vol (C17), un peu trop hautes, seront raccourcies de 2mm et viendront avec les palonniers (C13) compléter l’ensemble que l’on peindra d’abord en gris bleu (Humbrol 145 ou Gunze 337), tout comme les cloisons latérales du poste de pilotage et la cloison arrière donnant accès à la cabine des passagers (C27). Les sièges (C4) seront peints séparément : leur structure en noir mat très éraillé (dry brush alu), et les coussins et accoudoirs en noir satiné. Ils seront équipés de harnais (fabriqués ou en photo découpe de récupération) peints en bleu moyen (Humbrol 89).
Comme indiqué sur la notice, on choisira le support de tableau de bord C29 que l’on peindra en noir mat, et qui recevra successivement le petit bout de microfilm représentant les cadrans (peint en blanc au verso) puis le tableau de bord, fourni en photo découpe, peint préalablement en noir mat et légèrement brossé d’alu.
Pour la cabine, le plancher sera peint du même gris bleu utilisé pour le cockpit, ainsi qu’une majeure partie des cloisons. La partie supérieure de ces dernières ainsi que le plafond recevront une couche de beige clair (Humbrol 103).Quant aux sièges des passagers, leur structure sera peinte en gris clair (Gunze 315 ou Humbrol 64), et les coussins en bleu moyen ou foncé.
Laissons sécher tout cela et passons aux demi fuselages : deux couples de renfort y sont représentés en relief, ce qui n’est pas conforme à la réalité. On aura vite fait de les faire disparaître par un vigoureux ponçage pour les remplacer par une fine gravure.
Avant d’y installer tous les aménagements intérieurs dans les demi-fuselages, il faudra poser les hublots (11 au total) tout en préservant leur transparence. Pour cela, on appliquera d’abord une bande de scotch à l’extérieur, sur la longueur totale de leurs emplacements. Les hublots seront posés par l’intérieur, de manière à les faire plaquer contre le scotch et ainsi les aligner avec le revêtement extérieur. Ils seront maintenus en place par l’application de Kristal Klear ou produit similaire, légèrement fluidifié avec un peu d’eau après application. Surtout ne pas utiliser de colle extra fluide qui s’infiltrerait entre le scotch et les hublots, endommageant irrémédiablement ces derniers. Quand tout est bien sec, il est temps de retirer délicatement le scotch puis de finir le travail en déposant, toujours par l’intérieur, une goutte de colle cyanoacrylate en haut et en bas de chaque hublot. Ouf ! Heureusement que ce n’est pas un Boeing 707 !
Il est temps maintenant de fermer les demi fuselages en emprisonnant la cloison, le cockpit et l’aménagement de la cabine mais avant, on prendra soin de masquer les hublots au scotch Tamiya et ce pour deux raisons : la préservation de leur transparence bien sûr, et l’élimination du risque d’en voir un tomber dans le fuselage fermé au moment de la découpe des masques.
Une fois les demi fuselages assemblés, il ne sera pas inutile d’obturer provisoirement au scotch l’emplacement de l’empennage horizontal et de la voilure principale afin d’éviter que les résidus des ponçages ultérieurs viennent se fixer par l’intérieur sur les hublots. Ce serait dommage !

Fuselage et empennage

Il est temps d’installer la pièce en résine (PUR3) devant recevoir le pare-brise. Grâce aux essais à blanc, on constate qu’elle tombe trop bas et que la base du pare-brise est loin de jointer correctement. Il va falloir fabriquer une autre pièce et la galber, de manière à poursuivre la continuité de l’arrondi du fuselage. Le logement du train avant sera posé à ce moment-là.
Pour un MD.312, on utilisera les demi-nez A3 et A4. Sur le demi nez droit, il faudra éliminer la moulure en relief, absente sur les MD.312, et refaire la gravure à l’identique du demi nez gauche. Pour le montage du nez sur le fuselage, il sera plus prudent, après de nombreux essais à blanc, de fixer chaque moitié de nez sur chaque demi fuselage correspondant, en les ajustant par rapport au logement du train, au galbe du fuselage et à la nouvelle pièce ajoutée. Attention à ne pas oublier de lester convenablement le nez, en exploitant le maximum d’espace disponible. Une fois masquée, la verrière pourra être mise en place.
Pour l’assemblage de l’empennage, il sera plus prudent de fixer d’abord l’extrados (pièce A2) sur le fuselage, bien centré, puis de coller les demi intrados (pièces A5 et A9) afin d’optimiser leur jointure avec le fuselage et de s’épargner ainsi des heures fastidieuses de ponçage.
Le collage des dérives se faisant sur champ, il vaudra mieux consolider leur installation par deux tiges de métal. Elles seront installées juste avant de peindre la cellule, en les fixant à la colle liquide tout en prenant garde à bien respecter leur calage vertical.

Les hélices

Il faudra emprisonner chaque hélice (C1) entre sa casserole (C6) et sa platine (C5). Attention à leur rotation : les 2 hélices tournent dans le sens des aiguilles d’une montre quand on est aux commandes.

Le train d’atterrissage

Les jambes de train seront agrémentées des compas en photo découpe fournis (pièces PP3 et PP4) et de quelques câbles ajoutés en s’aidant des schémas figurant en page 40 d’Air Magazine. Les trois ensembles seront peints en aluminium mat et les parties flexibles de la tuyauterie en noir mat ou satiné.
Autant la roue du train avant est acceptable, autant celles du train principal sont quelconques. De plus, leur moulage n’est pas des plus fins. Leur remplacement est donc impératif et pour cela, il faudra se procurer des roues de 13 mm de diamètre, avec une petite jante et une bande de roulement rainurée (voir photo page 22 du n° 19 d’Air Fan).
Les miennes font 13,5 mm et ont été moulées à partir d’une roue de Harrier au 1/48° (merci à Emmanuel Bret pour le travail de moulage), en attendant qu’un fabricant d’accessoires veuille bien se pencher sur le problème. Elles seront également peintes en Gunze 77 mais avec la jante en alu clair (Revell 99).

La voilure principale

Un point positif à mettre au crédit de l’équipe d’Azur : les demi-ailes sont moulées sans qu’aucune tige de coulée ne vienne sur les bords de fuite. Leur montage sur le fuselage ne posera pas de problème insurmontable. Les phares d’atterrissage n’étant que vaguement représentés, il va falloir les refaire. On n’oubliera pas non plus de fabriquer les feux de position (rouge à gauche, vert à droite).

Les premiers travaux de peinture

Pour plus de commodités, c’est à ce stade qu’interviendront les premiers travaux de peinture. La verrière sera entièrement masquée afin de ne pas recevoir de trop nombreuses couches sur les montants. Ce deuxième masquage sera retiré juste avant la peinture de la cellule. On commencera dans l’ordre par les parements anti-collision puis par les dégivreurs de bord d’attaque.
On n’oublie pas d’achever les phares d’atterrissages à cette étape, puis on passera à la suivante : la préparation et l’installation des fuseaux moteurs.

Les moteurs et les détails extérieurs

Le positionnement des rangées d’échappements devra être corrigé (voir photo). Le dégagement des parties frontales en résine (pièces PUR5 et 6) des capots moteurs s’avère délicat, tant la résine est fragile sur les parties inférieures, mais le résultat est là : des lèvres d’entrée d’air d’une extrême finesse et une ouverture béante sur… rien. Les morceaux de résine fournis (PUR8) sont quelconques et ne suffisent absolument pas à simuler le moteur Renault, pourtant bien visible. Il va donc falloir faire illusion. J’ai donc prélevé dans un kit en résine CMK destiné au Fw.189 (Réf. 7044), les cylindres en résine d’un moteur Argus très semblable au Renault. Une fois l’assemblage complet des fuseaux moteurs effectué, les essais à blanc révèlent que leur découpe épouse presque parfaitement la corde de l’aile et on pourra les installer, moyennant un petit travail de masticage et de ponçage à leur raccord supérieur avec l’extrados de l’aile, sans oublier toutefois de percer un trou oblong à l’arrière, et de refaire les radiateurs.
On en profite pour mettre en place les quelques petits éléments devant recevoir la même teinte que la cellule tels que les dérives et la majorité des aériens et autres appendices.
Les indications fournies ici sont valables pour le Flamant que nous avons choisi de représenter mais, pour la majorité des appareils d’Avord en fin de carrière, des différences d’équipements subsistaient parfois, telles que la pièce C8, présente sur de nombreux MD.312 mais absente ici, ou bien encore cette antenne carénée (pièce C32) remplacée habituellement par une antenne loop (pièce C35). Aussi l’examen d’une photo du véritable appareil que l’on voudra représenter s’avèrera très utile. L’avantage du kit Azur est qu’il propose la presque totalité de ces éléments et il n’y a plus qu’à choisir. Maintenant, direction la cabine à peinture !

La décoration

C’est le n° 229 du GE 00.319 d’Avord qui a été retenu, tel qu’il était au début des années 80. Cet appareil fut accidenté à Bourges en août 1981 puis réformé. Il trône désormais sur son socle, près de l’entrée principale de la Base aérienne d’Avord.
Les Flamant en fin de carrière étant peints en aluminium, nous avons donc utilisé la teinte Xtracolor X501 (ou X216) pour toute la cellule, sans oublier les trappes de train.
Passons maintenant à l’une des mes phases préférées : la dépose des caches, sauf ceux des parties transparentes bien sûr, et des dégivreurs. Et là, stupeur ! La pointe du nez est fendue, au beau milieu du Dayglo patiemment patiné, usé, et tout et tout. Un joint trop fragile ou un impact ? Quoi qu’il en soit, il faut réparer mais la retouche en peinture va certainement s’avérer très ardue. Néanmoins, j’avais pu remarquer sur ma documentation que certains Flamant avaient le cône du nez de couleur aluminium. Sans doute une pièce récemment remplacée qui n’a pas encore été repeinte. Qu’à cela ne tienne : un peu de ponçage très léger, un petit masquage, une petite retouche en aluminium et le tour est joué !
Dans la foulée, attaquons la pose des décals, les peintures Xtracolor ayant la très avantageuse propriété d’être brillante.
Bien qu’assez complète au niveau des stencils et autres marques de maintenance, la planche du kit ne contient aucun des marquages matérialisant les zones dangereuses des hélices, portés par presque tous les Flamant à la fin de leur carrière. Il va donc falloir se débrouiller, non sans mal je l’avoue car il faut tout reconstituer. Une attention particulière sera portée aux bandes jaune et rouge limitant les zones de marche : les motifs sont très fins et ne tolèrent pas la moindre erreur au moment de leur pose, d’autant plus qu’il n’y a pas de surplus. Malgré toutes mes précautions, j’ai rencontré quelques soucis irrémédiables. Heureusement que la confrérie maquettiste est solidaire et c’est grâce à Pascal Paget, qui n’a pas hésité à prélever la planche de son propre kit pour me dépanner, que j’ai pu poursuivre ce montage. Pour ces motifs à la pose un tant soit peu délicate donc, je conseille de ne pas hésiter à en couper certains en plusieurs morceaux, notamment les motifs n° 13 et 14.
Je profite de l’occasion qu’il m’est donnée ici pour déposer une requête auprès des fabricants d’accessoires afin qu’ils étudient pour cette maquette un set d’amélioration qui pourrait contenir : une verrière avec une base de pare-brise conforme, une paire de roues en résine, des inserts en résine représentant correctement les parties des moteurs visibles par les entrées d’air, et enfin une planche de décals proposant au moins une décoration du GE d’Avord (un utilisateur majeur de la machine) avec tous les stencils complets, y compris et surtout les spirales des casseroles.

La finition

Afin d’éviter que notre Flamant ressemble à un bloc d’aluminium, on mettra en valeur les principales lignes de structure en passant à l’intérieur une pointe fine de graphite taillée en biseau. Les limites des parties mobiles (gouvernes, porte, capots moteurs) seront traités à l’aide d’un jus très foncé. Le tout sera fixé définitivement avec un vernis mat, sans oublier les trappes du train, et non sans avoir mis en place au préalable les derniers appendices (pièces C32 et C9). On peut désormais enlever le reste des masques. Rhââââh ! Moment intense !
Il est temps maintenant de coller les jambes de trains, les roues, et les trappes. Le feu à éclats recevra une goutte de chrome puis de rouge translucide Tamiya X27.
Hormis pour les traînées d’échappement, le pastel servira à ternir les bandes de roulement des pneus à l’aide de gris très foncé, et de déposer quelques traces de noir à la sortie des orifices oblongs à l’arrière des fuseaux moteurs.
La pose de l’antenne lame, des câbles d’antenne et des hélices viendra clore le montage de ce kit qui, nonobstant les quelques difficultés rencontrées, n’en demeure pas moins une excellente reproduction du Flamant. Félicitons encore Azur pour l’originalité constante de ses sujets et attendons la suite avec impatience.

 

Montage

01

Vue d’ensemble des aménagements intérieurs prêts à être installés.

02

La séparation du gris bleu et du beige clair a été réalisée selon une ligne nette située au-dessus des hublots. On voit bien la continuité de cette séparation sur la cloison séparant le cockpit de la cabine (à droite). Ne pas oublier de peindre en beige l’intérieur de la pièce C36 (en haut à gauche) qui viendra occulter l’emplacement de l’astrodôme des MD.311.

03

La pose des hublots est terminée. Notez la qualité des parties transparentes à ce niveau. On distingue également les couples de renfort entourant le fuselage, au niveau de l’emplanture de l’aile.

04

La pièce ajoutée qui optimisera le joint avec le pare-brise et les demi nez à venir. On prendra soin de bien ajuster le logement du train avant avec le dessous du fuselage. La petite cloison fournie (pièce C2) aidera à le positionner mais je conseille fortement d’insérer avant de petits lests de chaque côté du logement de train.

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Les essais à blanc du montage du nez montrent que de nombreuses séances d’ajustage et de ponçage nous attendent.

06

Une fois les demi nez installés apparaîtront des joints disgracieux qui seront comblés à grand renfort de carte plastique et de colle cyanoacrylate. Toutes les surfaces du nez devront avoir un rendu impeccable, l’ensemble devant être partiellement recouvert d’orange Dayglo qui ne pardonnera aucun défaut de surface. Un beau Flamant, ça se mérite !

07

Après avoir masqué les parties devant rester transparentes, la verrière sera posée en prenant beaucoup de soins quant à son ajustage et recevra une couche du même gris bleu utilisé pour le cockpit. On en profitera pour passer un voile sur le nez, au cas où de petites imperfections nous auraient échappé. La bonne forme de la base du pare-brise est représentée en rouge pour ceux qui voudront tenter l’opération.

08

Les essais à blanc montrent qu’il manque un peu de matière à la base de l’intrados gauche de l’empennage (pièce A9), que l’on rattrapera avec de la carte plastique.

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Pour assurer le collage des dérives, on commencera par percer 2 trous de part en part de chaque dérive, en se guidant sur le champ de collage matérialisé en léger relief. Après avoir glissé les petites tiges métalliques au travers de la dérive, de manière à ce qu’elles dépassent de la face interne, on déposera dans les orifices sur la face externe quelques gouttes de colle cyanoacrylate qui les fixeront et colmateront les trous par la même occasion. Une fois poncé, il n’y paraîtra plus.

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Ces 2 trous serviront de guide pour percer 2 autres trous sur la tranche de l’extrémité de l’empennage.

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On peindra les hélices tout d’abord en blanc (Humbrol 130) puis en jaune (Humbrol 69).

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Avant de peindre le noir satiné (Humbrol 85), il faudra fabriquer les caches pour les spirales. Pour cela, on découpera de fines bandelettes de scotch Tamiya de 1mm de large dont une des extrémités sera taillée en pointe et l’autre en biseau. Leur pose demandera beaucoup de temps et une bonne dose de patience.
Pour les pales, en partant de leur extrémité vers leur base, on aura du jaune sur 2mm, puis du noir sur 1,5mm, et à nouveau du jaune sur 1,5mm, et ce sur chaque face (voir photos page 27 du n° 38 d’Air Magazine).

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Les travaux de peinture sur les hélices, et le résultat une fois les caches enlevés.

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La tuyauterie des jambes de train sera représentée à l’aide de différents diamètres de fil métallique. La jambe du train avant étant en deux parties, on insèrera un bout d’aiguille de seringue pour maintenir la fourche, ce qui aura l’avantage de consolider l’ensemble.

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Les trois jambes de train seront peintes en aluminium mat et les parties flexibles de la tuyauterie en noir mat ou satiné.

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Peinte en noir Gunze 77 avec la jante en aluminium mat (Humbrol 56), la roue avant sera percée de part en part afin de recevoir un axe en métal (épingle) qui viendra également traverser la fourche, renforçant ainsi sa fixation.

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On constate que le remplacement des roues principales est indispensable.

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Toujours avec le souci d’éviter l’apparition de joints, toujours désagréable, on commencera par fixer à la colle liquide les demi-ailes supérieures en veillant bien sûr à respecter le dièdre ; les demi ailes inférieures viendront ainsi se positionner presque naturellement et leur ajustage ne demandera que peu de ponçage.

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Il sera toutefois nécessaire d’intercaler un peu de carte plastique à la jointure du bord d’attaque, entre le moteur et le fuselage, afin de rattraper l’épaisseur de l’aile à l’intrados, au niveau du raccord Karman.

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On percera tout d’abord un avant-trou puis, à l’aide de fraises boule de différentes tailles, on élargira les contours de ce trou afin de simuler la parabole du phare.

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Après la peinture des dégivreurs de bord d’attaque, cette dernière sera peinte en chrome (Humbrol 11) puis l’orifice demeurant au fond de la cavité recevra un bout de plastique étiré transparent, chauffé à la flamme pour représenter l’ampoule.

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L’ensemble sera ensuite recouvert d’un morceau de film transparent, mis en forme à chaud avec un sèche-cheveux, que quelques gouttes de colle cyanoacrylate fixeront proprement.

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Pour la réalisation des parements anti-collision, on commencera par passer une première couche de blanc brillant (ou satiné) puis une couche de jaune pâle brillant (Heller 9002), et enfin une couche d’orange Dayglo (Revell 25).

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En s’inspirant des photos, on représentera la patine de cette couleur en ponçant légèrement par endroit, à l’aide de Micromesh, jusqu’à ce que transparaisse le jaune, voire même le blanc.

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Après avoir masqué les parements Dayglo, on réalisera les dégivreurs de bord d’attaque en les peignant en noir satiné (Humbrol 85).

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Une fois sec, le noir sera masqué selon le modèle proposé sur les plans d’Air Magazine.

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La longueur des ouvertures pratiquée sur les flancs des capots moteurs est légèrement trop courte et devra être portée à 14mm (vers l’avant pour celle du haut et vers l’arrière pour celle du bas) afin de permettre une installation correcte des rangées d’échappement, superbes au demeurant.

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Les cylindres en résine du moteur Argus ont été disposés trois par trois, légèrement inclinés. L’intérieur des capots moteurs, les cloisons pare-feu (pièces B5 et B14) et les cylindres ont été recouverts de noir mat, ces derniers recevant en plus un brossage à la poudre de graphite afin de donner un peu de relief. Les puits de train recevront une couche d’aluminium.

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Le raccord supérieur des fuseaux moteurs avec la voilure demandera un peu de travail.

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Perçage d’un trou oblong à l’arrière de chaque fuseau moteur.

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Pour refaire les radiateurs, disparus lors des opérations de ponçage, j’utilise du papier aluminium gaufré d’emballage de cigarettes qui, peint en noir mat, convient parfaitement pour représenter des petites grilles.

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Coupé aux dimensions adéquates (4,5 x 3,5mm), ils seront fixés à l’aide de colle blanche juste avant les opérations de vernissage. Juste derrière le radiateur a été ajoutée une tôle de capotage fabriquée avec du scotch chromé qui lui donne un léger relief.

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Pour les petits détails extérieurs de notre Flamant figurent, pour le dos du fuselage, les pièces C18, PP5 et C16. On pourra également coller le feu à éclats, fourni en résine (pièce PUR 4), et le peindre plus tard.

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Pour le dessous, on utilisera les pièces C32 (à peindre en noir), C16, C9 et C15. Ces dernières gagneront à être remplacées par deux tiges métalliques plus rigides de 4mm. Pour plus de confort, les pièces C32 et C9 seront installées au moment des finitions. Resteront à fabriquer deux autres petits mâts, oubliés par le fabricant : un de 2,5mm implanté devant la pièce C32 mais légèrement décalé et incliné du côté gauche, et un de 4mm implanté à l’arrière du logement du train avant mais décalé et incliné du côté droit.
L’autre feu (PUR 2) proposé par la notice sera remplacé plus tard par la pièce C9 (peinte en jaune pâle).

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Peinture générale de la cellule.

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Une majorité des caches a été déposée.

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Le défaut malheureux.

50

Les codes du GE d’Avord (319-DW pour notre n° 229) proviennent de la planche Modeldecal dédiée à la codification des aéronefs de notre Armée de l’air (évidé pour les chiffres, et noir pour le tiret et les lettres – Hauteur : 4,2mm au 1/72°).

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Le numéro de série sera obtenu en deux exemplaires en piochant dans la boîte à rabiot (hauteur 1,5mm).

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Les cocardes auraient pu être celles du kit si elles avaient été à la bonne dimension : le diamètre doit être de 10,5mm pour notre 229, et non pas 7,5mm, avec un fin liseré jaune. Le Dayglo n’étant pas une couleur qui se laisse couvrir, les cocardes de fuselage devront soit être superposées soit reposer sur un disque blanc (préalablement peint ou en décals).

53

Pour les bandes rouges, on pourra soit les peindre, soit les récupérer sur une autre planche du stock mais leur largeur ne devra pas dépasser 1,5mm, une dimension à peine supérieure à celles des lettres blanches du mot HELICE. Ces dernières ont été prélevées sur une planche dédiée aux serials britanniques (moins de 1mm de large). Les inscriptions DANGER ont été patiemment reconstituées à partir d’une planche générique de lettres et chiffres noirs aux dimensions ad hoc (1mm de haut) ; et les flèches, un peu retouchées, ont été trouvées sur la planche Modeldecal qui a fourni les codes.

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La maquette a été vernie et les derniers caches enlevés.

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Les trains d’atterrissage sont posés et correctement alignés. Attention aux trappes du train avant : les pièces C19 et C31 sont trop longues et devront être ramenées à 12mm. Les 4 rangées supérieures des pipes d’échappement (en fait des sorties d’air chaud) demeureront vierges de toute trace et recevront une teinte gris bleu, telle que j’ai pu l’observer sur certaines photos. Les 4 rangées inférieures recevront une mixture de rouille (Humbrol 70) et de noir mat agrémentée de quelques gouttes de cuivre (Humbrol 16).

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Un mélange de pastel noir et marron foncé, appliqué au pinceau une fois les trappes de train fixées, simulera les traînées qui viendront mourir sur les trappes de train.

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Autre petit détail, notre 229 portait, comme la majorité des Flamant observés à Avord, une antenne lame sur le dos du fuselage, en avant du premier renfort de fuselage, dans l’alignement de la pièce C18. Elle a été fabriquée à partir d’une chute de photo découpe, peinte en jaune et fixée à la colle cyanoacrylate.

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Enfin vient le tour des fils d’antenne reliant les petits mâts installés plus tôt.

 

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