Préambule
Née du besoin d'un chasseur d'escorte à long rayon d'action pour accompagner les raids de B-29 contre le Japon, la version N se caractérise essentiellement par l'allongement de 18 pouces de son envergure (45,7cm) pour augmenter sa capacité d'emport de carburant, entraînant ainsi l'élargissement de la voie du train d'atterrissage, un nouveau dessin des extrémités de la voilure, et l'installation d'un moteur Pratt-&-Whitney R-2800 "C-series" plus puissant et plus léger.
Présentation
Edité par Sword sous deux références dont seules les décorations diffèrent, le kit se présente sous la forme d'une grappe de plastique injecté gris moyen proposant des pièces à la gravure fine et détaillée mais dont la découpe parfois complexe et l'absence de tenons de fixation laissent augurer quelques assemblages fastidieux. Les éléments de la cellule bénéficient d'un rivetage discret mais fragile au ponçage. En complément viennent quelques pièces en résine très joliment moulées comme le moteur, les puits de trains, les parois du cockpit, le siège avec son brelage et les mitrailleuses dont les bouches des tubes sont percées. La grappe transparente inclue le pare-brise et la verrière, fournis séparément, et le viseur.
La planche de décalcomanies permet de réaliser au choix trois décorations, toutes pour des unités américaines dans le Pacifique. Pour changer un peu des Thunderbolt "à étoiles", mon chois s'est porté pour son intérêt historique et singulier sur un des 6 appareils utilisés par le Nicaragua au milieu des années 50, en l'occurrence le F-47N-25-RE (s/n 44-89439), mais au moment de sa remise en état de vol à Managua en 1964.
Documentation
Elle est abondante pour une machine aussi connue aussi citerais-je notamment le "Detail & Scale" pour les généralités, la monographie chez Profile Publications consacrée exclusivement à la version N, sans oublier celle de MBI qui contient des plans détaillés au 1/72°. D'une manière plus spécifique, deux ouvrages m'ont été très utiles : "Latin American Air Wars" chez Hikoki et "P-47 in Latin American Air Forces Service" chez Phalanx.
Le fuselage
Les pièces en plastique et en résine fournies pour le poste de pilotage suffisent amplement pour obtenir un cockpit bien détaillé à cette échelle. Nous avons bien le plancher lisse (apparu à partir du D-30), le viseur K-14A/B (à partir du D-40), et le siège moulé avec son harnais et ses accoudoirs (installés à partir du N-15) même si ils sont un peu trop hauts. Une fois tous les éléments peints et assemblés, l'ensemble est très convaincant.
Le moteur, un P&W R-2800-57C, est finement moulé en résine. Il ne lui manque que son circuit d'allumage qui a été réalisé en fin fil électrique. La suite se complique un peu au niveau de la zone des échappements en arrière du capot-moteur. Sword propose des pièces à part pour le volet mobile de sortie du radiateur d'huile et le déflecteur qui protège le clapet de sortie de l'échappement. L'intention est louable mais je les ai trouvées malgré tout un peu épaisses pour l'échelle, et les ai donc refaites en plaque "offset".
La conception du kit contraint à s'occuper de la roulette de queue et de son logement dés à présent. L'opération n'est pas aisée car il faut non seulement mettre en place les cloisons avant et arrière dans un des demi-fuselages, puis parvenir à y fixer solidement l'amortisseur et les bras du système de rotation de la roulette sans aucun point de repère. A signaler que la notice représente la demi-fourche de la roulette du mauvais côté.
On rencontre le même souci d'absence de repère et de tenon pour l'insertion du cockpit et de la cloison pare-feu supportant le moteur. Une solution efficace est de tenir en position les éléments avec de la Patafix, de vérifier qu'ils ne gênent pas la fermeture des demi-fuselages et lorsque les essais à blanc sont satisfaisants, de les fixer définitivement par des points de colle cyanoacrylate.
Avant de fermer le fuselage, il reste à s'occuper des empennages horizontaux qui sont prévus pour être collés sur champ, sans aucun tenon. La technique des longerons métalliques est la solution simple et efficace pour un collage solide et durable.
Les empennages mis de côté, le moment est venu d'assembler les demi-fuselages à la colle extra-fluide, sans oublier d'enfermer le longeron principal prévu pour caler correctement le dièdre au moment de fixer les ailes.
La voilure
Sword fournit de très jolies mitrailleuses en résine. Elles sont malheureusement inutiles ici puisque notre F-47, livré avec seulement six mitrailleuses, vient d'être désarmé en vue de son rapatriement aux Etats-Unis. Ceci explique également l'absence des pylônes et des supports de roquettes. Autre particularité liée à la remise en état de vol, les feux de navigation, qui étaient protubérants au milieu du saumon sur les N-25. L'observation de la photo de l'avion original montre néanmoins que le feu de droite était de l'ancien modèle (profilé à l'avant du saumon), sans doute récupéré sur un autre F-47N d'une variante antérieure.
L'intrados des ailes demande peu de travail. A gauche, il faut créer un feu d'atterrissage là où la notice indique d'installer une antenne (?). A droite, les trois feux d'identification sont bien représentés et ne demanderont qu'une mise en couleurs (rouge, vert et ambre en partant du bord d'attaque), sur fond de Chrome Silver (Humbrol 191), au moment des finitions.
On peut désormais fixer les inserts en résine représentant les puits de train, en s'assurant qu'ils ne gêneront pas la mise en place des extrados.
Le train d'atterrissage
Malgré l'astuce des jantes séparées, les roues du kit sont remplacées par celles en résine de la marque Pavla (U72050) car elles sont sous-dimensionnées et les pneus complètement lisses.
Les jambes de train conviennent mais il faut les détailler un peu en s'aidant de la documentation. Lors de leur installation, il faut veiller à ce que les compas soient dirigés vers l'avant, contrairement à ce qu'indique la notice. Les trappes sont plus que correctes ; même la toute petite en haut de celle de la jambe est présente. Leur structure interne est finement représentée, y compris sur celles de la roulette de queue.
Premières peintures et assemblage
La mise aux couleurs nicaraguayennes du gouvernail est réalisée dés à présent en raison des nombreux masquages précis qu'elle exige. Essentiellement pour des raisons d'accessibilité, le pare-brise est posé avant la mise en croix. Bien m'en a pris car il faut travailler les joints avec le fuselage avec beaucoup de précaution. Il est ensuite isolé du fuselage et du cockpit à l'aide de scotch, tout comme les contours de la plage arrière ; et les parties devant rester transparentes sont masquées afin de pouvoir peindre les montants en toute sérénité.
Avant de traiter le panneau antireflet, il faut mettre en place à l'arrière du capot les volets de refroidissement qui sont fournis séparément. De nombreux essais à blanc sont nécessaires pour que les pièces se positionnent correctement. Les contours du panneau antireflet sont délimités au scotch afin de protéger les surfaces environnantes puis il est peint, patiné et masqué pour le protéger de la suite des travaux.
Les empennages horizontaux mis en place, en veillant à ce que les commandes des compensateurs soient à l'intrados, il est temps de fermer les demi-ailes et de se concentrer sur la mise en croix, une opération qui nécessitera de nombreux ajustages pour parvenir à caler correctement le dièdre malgré la présence du longeron.
Le cockpit, les puits de train et de la roulette de queue sont protégés, les déflecteurs et volets en plaque "offset" mis en place, il est temps de passer à l'étape de la peinture.
La peinture et la décoration
J'ai choisi de représenter notre F-47 en 1964 à Managua, juste après l'adoption des nouvelles marques de nationalité nicaraguayennes. Totalisant moins de 200 heures de vol, l'avion a été acheté en septembre 1963 par la société américaine MACO, et est en cours de préparation par les techniciens de la société en vue de son rapatriement en vol aux Etats-Unis, ce qui explique l'armement démonté et le saumon gauche remplacé. Lors d'un essai en vol, le pilote a dû effectuer un atterrissage train rentré et l'hélice, quelques capots du moteur, et le revêtement métallique sous le fuselage ont été remplacés, le support du réservoir ventral disparaissant par la même occasion. L'aspect général de la peinture aluminium dont il est recouvert doit néanmoins être fatigué et sale, l'avion n'étant plus guère utilisé par ses anciens propriétaires, même si le gouvernail et les cocardes semblent avoir été peints récemment. Ces dernières ainsi que le numéro tactique proviennent d'une planche Blue Rider (réf. BR412) dont les motifs réagissent bien à l'assouplissant malgré leur épaisseur.
La finition
Elle sera seulement ralentie par la confection de la pièce de guidage au coulissement de la verrière, omise par le fabricant. Ensuite vient la pose de tous les éléments du train, du tube Pitot (remplacé par une mini-aiguille hypodermique), de l'antenne VHF à l'intrados de l'aile gauche, et de l'antenne dorsale qui ne semble pas d'origine. Celles se trouvant normalement de chaque côté de l'arête dorsale (aide à la navigation longue distance AN/ARA-8) et dans la dérive (radar AN/APS-13) ne sont pas nécessaires, ces systèmes ayant été démontés avant même la livraison à Porto-Rico.
La touche finale vient avec la pose de l'hélice à laquelle il faudra ajouter une bague, les essais à blanc ayant montré qu'elle venait trop près du capot.
Conclusion
Pour avoir déjà monté des P-47N d'autres fabricants (Heller il y a… très longtemps et High-Planes plus récemment), je confirme que le kit Sword en est la meilleure représentation de cette version à ce jour, et ce malgré ses quelques difficultés d'assemblage et d'ajustage. Hormis l'hélice et les roues, tout est correctement interprété et constitue une excellente base pour qui souhaite pousser loin les détails. Désormais convaincu de ses qualités, j'envisage d'acquérir un second exemplaire pour profiter quand-même des jolies décorations américaines proposées.
01 |
Tous les éléments du cockpit reçoivent dans un premier temps une couche de gris-noir (Gunze H77), brossé à sec en gris clair (Humbrol 64), sauf le plancher et les palonniers qui étaient Chromate Green Primer (Humbrol 120). Le coussin et les accoudoirs du siège, la base et la poignée du manche, et le tableau de bord sont peints en noir satiné (Humbrol 85), ce dernier brossé à sec en gris clair pour bien faire ressortir tous les petits détails des cadrans dont le vitrage est représenté par une goutte de vernis brillant Gunze. Les harnais du siège sont peints en beige blanchâtre (Humbrol 121) et les boucles en Chrome Silver (Humbrol 191). J'ai animé les consoles latérales avec un peu de couleurs : du rouge sur quelques commutateurs et de l'Interior Green (Humbrol 158) pour la sacoche de rangement. Pour finir, le bourrelet de protection du viseur est peint en marron foncé (Humbrol 10). |
02 |
Pour la peinture du moteur, une base en Alclad Dark Aluminium (#103), le carter en gris moyen (Humbrol 128), les tiges des culbuteurs en noir mat (Humbrol 33), leurs têtes en aluminium mat (Tamiya XF-16) et les câbles en rouge brique (Humbrol 70). Les conduits d'entrée d'air venant sous le moteur et la cloison pare-feu sont peints en Alcald Aluminium (#101) pour restituer leur aspect métal naturel. Pour l'hélice, que du classique : une sous-couche de blanc (Humbrol 130) suivie d'un voile de jaune (Humbrol 24) puis une petite opération de masquage des extrémités des pales sur 1,5mm et enfin une couche de noir satiné. Le moyeu et son cône sont peints en Alclad Aluminium (#101). Pour la finition, il faut juste faire attention à appliquer les logos Curtiss dans le bon sens, à savoir toujours avec une pale dirigée vers l'extrémité. |
03 |
L'intérieur des demi-fuselages reçoit trois teintes différentes. Tout d'abord, de l'Alclad Dark Aluminium pour représenter l'aspect anodisé à l'intérieur du capot-moteur et à l'arrière du fuselage, où se loge le système d'échappement du compresseur. Ensuite, du gris noir pour la zone du cockpit et enfin du Chromate Yellow Primer (Tamiya XF-4) pour le logement de la roulette de queue. |
04 |
Le volet mobile de sortie du radiateur d'huile et le déflecteur fixe qui protège le clapet de sortie de l'échappement, ce dernier représenté fermé. Le fait que Sword propose ces pièces à part facilite le travail et il n'y a qu'à les refaire en plaque "offset". Elles seront installées définitivement plus tard pour ne pas les endommager. |
05 |
Une vue du logement de la roulette de queue qui montre comment doivent venir se mettre en place sur la cloison avant l'amortisseur et le système de rotation. Ces deux éléments sont peints en aluminium mat (Humbrol 56). L'ensemble reste cependant assez fragile et il faut penser à aménager proprement l'orifice devant recevoir l'axe de la roulette afin de pouvoir l'installer sans forcer au moment des finitions. |
06 |
Pour les longerons de l'empennage, les deux surfaces sont aplanies proprement pour qu'elles viennent parfaitement en contact. Ensuite, 2 trous sont percés dans le demi-fuselage puis l'empennage est fixé avec très peu de colle cyanoacrylate. L'empennage est percé dans son épaisseur en se guidant par l'intérieur sur les trous du demi-fuselage. Il est ensuite décollé puis les longerons métalliques (corps d'épingles) y sont glissés en force. Ainsi, lors de son installation définitive à la colle extra-fluide, l'empennage viendra tout naturellement se plaquer en bonne position, sans laisser aucun joint disgracieux. |
07 |
Malgré de nombreuses précautions, la fermeture du fuselage s'avère un peu laborieuse en raison bien sûr de l'absence de tenons de centrage mais surtout à cause de la nécessité d'installer le longeron. De nombreuses gravures sont à reprendre et il faut supprimer à l'intrados les orifices prévus pour le dispositif du réservoir ventral, inutile ici. |
08 |
Au niveau de l'échappement du compresseur, les limites de la finesse du plastique interdisent d'obtenir un résultat satisfaisant aussi a-t-il fallu en refaire une partie en plaque "offset" agrémentée de fines tiges métalliques pour les détails. |
09 |
Les bords d'attaque prédécoupés pour recevoir les mitrailleuses en résine (non utilisées ici) ont été reconstitués à l'aide des éléments correspondants prélevés sur un P-47 Revell (à répéter sur chaque demi-aile). Les orifices des tubes qui protégeaient les canons des armes seront finalisés une fois les demi-ailes assemblées. |
10 |
A l'intrados de l'aile gauche est fabriqué un feu d'atterrissage à partir d'une rondelle de grappe transparente encastrée en force à travers le plastique puis collée à la colle cyanoacrylate, poncée et polie. Il ne faut pas oublier de percer près du logement de roue l'emplacement d'une petite antenne fouet (VHF). Les inserts des puits de train reçoivent une base Chromate Yellow Primer éraillée et salie, et sont fixés définitivement. |
11 |
On voit bien ici le cheminement des conduites de frein. Les jambes sont peintes en Alclad Aluminium, les durites en noir mat, et l'intérieur des trappes en Chromate Yellow Primer traité comme les puits de train. Les roues sont légèrement aplaties pour simuler le poids de l'avion (c'est lourd, un P-47), et peintes en "noir pneu" (Gunze H77) avec les jantes en argent métallisé (Humbrol 11). |
12 |
La plage arrière est délimitée au scotch Tamiya selon les contours de la partie coulissante de la verrière. Elle est ensuite peinte en gris-noir (Gunze H77), brossée à sec en gris clair puis masquée pour la protéger des opérations à venir. Les montants du pare-brise et de la verrière coulissante sont aussi peints en gris-noir pour simuler leur couleur intérieure. |
13 |
Le panneau antireflet et le pare-brise reçoivent en même temps une première couche d'Alclad Aluminium. L'ensemble est tapoté par endroits d'un petit bout de mousse légèrement imbibé de Maskol, dont l'enlèvement à la fin des opérations simulera les éclats de peinture, puis est peint en noir mat (Tamiya XF-1). Le tout est ensuite humidifié au pinceau et recouvert de gros sel moulu très irrégulièrement (plus on en met, moins la surface est patinée). On tapote pour faire tomber l'excédent puis on passe un voile de beige ou de sable clair (ici du Gunze H66) suivi d'un dernier voile de gris-noir. Lorsque tout est bien sec, le sel est enlevé à l'aide d'un pinceau brosse en prenant garde de ne pas enlever tout-de-suite le Maskol car, si le rendu est trop franc, on peut encore l'atténuer à volonté par quelques passages légers de gris-noir. |
14 |
Les demi-ailes assemblées, les orifices des 6 mitrailleuses démontées sont finalisés et un rectangle de scotch chromé va représenter l'occultation par une tôle de ceux des armes externes, sans oublier les orifices d'éjection correspondants. Pour les saumons, le gauche est percé en son milieu pour y glisser plus tard un petit feu rouge en forme de goutte d'eau. Pour celui de droite, un morceau de règle d'écolier de couleur verte est taillé et poncé pour s'intégrer dans le profil de l'avant du saumon. On termine par le perçage de l'emplacement du tube Pitot dans le bord d'attaque de l'aile gauche |
15 |
Le longeron prévu par le fabricant est d'une grande aide pour la solidité du collage des ailes mais il faut rectifier ses extrémités inférieures si on ne veut pas qu'il interdise un calage correct du dièdre, assez prononcé sur cet avion (+6°). Il faut aussi prendre soin du joint à l'emplanture en veillant à préserver la ligne de structure qui court tout le long du raccord Karman. Séances de masticage et de ponçage garanties. |
16 |
Les travaux de peinture commencent par le revêtement ventral dont l'aspect "récent" est représenté par de l'Alclad Aluminium. Après masquage de cette zone et du saumon droit dont on s'occupera plus tard, on procède de même pour les tôles en arrière des échappements et celles carénant la sortie du turbo mais avec de l'Alclad Jet Exhaust (#113). Elles sont tapotées par endroits avec un petit bout de mousse imbibé légèrement de Maskol et peintes en gris-noir. Les particules de Maskol sont enlevées et le gris-noir est masqué. L'ensemble des surfaces reçoit alors une teinte de base Aluminium (Xtracolor X501) qui va sécher durant au moins 24 heures (et plus si possible). |
18 |
Pour donner à la cellule un aspect un peu sale, du Smoke (Tamiya X19) très dilué est vaporisé verticalement sur le fuselage et dans le sens du vol sur la voilure et l'empennage. Ensuite, avec un mouchoir en papier légèrement imbibé de diluant Tamiya, les emplacements des marques de nationalité sont doucement frottés de manière irrégulière afin de restituer l'aspect des tôles nettoyées avant l'application des cocardes. Quelques panneaux et éléments, certains censés avoir souffert de l'atterrissage forcé et donc remplacés, sont détourés pour être repeints en Alclad White Aluminium (#106), sans oublier le saumon droit. |
19 |
Les surfaces sont polies au micromesh puis les masques sont enlevés, sauf au niveau du panneau anti-reflets. Les lignes de structure sont reprises avec du Smoke déposé au pinceau fin. En arrière des volets mobiles et déflecteurs, des traces d'échappement sont réalisées à l'aérographe avec un mélange marron-noir très dilué (Gunze H84/H77). Ne pas oublier d'en vaporiser légèrement à la sortie d'échappement du turbo et sur l'extérieur des trappes de la roulette de queue, et même un peu après. |
20 |
Avant d'appliquer les cocardes et le numéro tactique, les lignes d'articulation des parties mobiles sont accentuées par un jus acrylique gris foncé (Gunze H333). Les instructions de maintenance ayant disparu depuis longtemps, seuls le marchepied et la zone fragile au-dessus du volet ont été rapidement matérialisés. Les éléments en White Aluminium sont protégés et un voile général de vernis mat Gunze vient fixer le tout. |
21 |
Pour réaliser les éclairs rouges, les trappes du train ont d'abord été fixées en position fermée sur une bande de scotch puis peintes en rouge (Gunze H327) par-dessus une sous-couche jaune (Gunze H329). Ensuite, j'ai fabriqué un masque en découpant dans du scotch Tamiya deux triangles de 30mm de long avec une base de 2mm. Chaque triangle a été coupé en 4 morceaux de 7,5mm que j'ai posés décalés sur les trappes en m'inspirant de photos agrandies de F-47N portoricains. Pour représenter le clinquant du métal naturel entretenu par les Nicaraguayens, l'ensemble a été peint en Alclad Aluminium puis les masques enlevés, laissant apparaître des éclairs rouges bien propres. |
Quelques légendes pouvant agrémenter les photos en situation
A |
Pour la photo du profil gauche : |
B |
Pour la photo du profil droit : |
C |
Pour la photo de l'hélice : |
D |
Pour la photo de l'échappement du compresseur : |
E |
Pour les photos des trappes du train d'atterrissage : |
G |
Pour la photo du train d'atterrissage vu de dessous : |
H |
Pour la photo de l'empennage : |
I |
Pour la photo du panneau antireflet : |
J |
Pour la photo du cockpit : |
K |
Pour la photo de l'aile droite : |
L |
Pour la photo du flanc droit : |
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