Maquette72
       

AMD-BA Mirage IIIE

France, EC 02.003 "Champagne", BA 133 de Nancy-Ochey, Avril 1987

Modelsvit, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

L’envie de monter un jet me démangeait depuis un moment et c’est en cherchant l’inspiration devant mon stock que je suis tombé sur le Mirage IIIE de Modelsvit, le premier d’une série de Mirage chez ce fabricant qu’on espère toujours aussi prolifique.

J’ai acheté ce kit (réf. 72045) à sa sortie en 2018 et j’avais été très impressionné à l’ouverture de la boîte par la qualité et la finesse du moulage des pièces, notamment le siège et la tuyère qu’il n’est plus nécessaire de remplacer désormais.

Mais en examinant le tout de plus près, je me suis rendu compte qu’il y avait quand-même certaines choses qui n’allaient pas.
Les roues principales par exemple : moulées en deux parties, la représentation de leur face interne est un peu empâtée.
L’avant de l’avion est fourni à part du fuselage, en deux parties séparées longitudinalement : mais pourquoi diable avoir aussi coupé en deux le carénage du Doppler ?
Il y a aussi un souci avec les bidons RP 30 de 1700 litres : ils sont trop courts mais surtout trop maigres (ils devraient avoir le même diamètre que les RP 62 de 1300 litres). Pour la petite histoire, c’est l’ami Jean-Luc (Eagle4) qui me l’a fait remarquer, merci à lui.
Et d’une manière générale, j’ai été moyennement impressionné par la présence d’une constellation de rivets en creux sur toutes les surfaces de la cellule.

Ce kit a reçu un bon accueil à sa sortie et je me souviens que certains de ces défauts avaient été relevés dans la presse spécialisée et sur les forums. J’ai su ensuite que Modlesvit en avait tenu compte et aurait corrigé ses moules pour les références suivantes.

Pour en avoir le cœur net, je me suis procuré la boîte du Mirage IIIEA/EBR (réf. 72063) sortie en 2020 :

J’ai ainsi pu constater quelques améliorations : les surfaces sont plus lisses et le carénage du Doppler est fourni séparément des demi-nez et moulé d’une seule pièce.
Aucune amélioration par contre au niveau des roues (mais un set Sparkit va régler le problème) ni pour les réservoirs (il y a une solution mais elle va demander un peu de travail).

D’ailleurs, histoire d’attaquer le taureau par les cornes, j’ai commencé par eux.

A l’échelle 1, le bidon RP 30 de 1700 litres fait 6,36m. de long pour 0,69m. de diamètre, ce qui au 1/72° nous donne respectivement 88,3mm de long pour 9,5mm de diamètre. Ceux du kit Modelsvit ont une longueur de 84mm (trop courts) et un diamètre de 8,8mm (trop maigres).
J’ai trouvé dans la boîte à rabiots une paire de bidons d’origine Heller, provenant sans doute de leur Mirage IIIE/R/VBA. Leur diamètre s’élève à 9,7mm, ce qui reste dans le domaine du tolérable, et leur longueur à 92mm (là, il va falloir les raccourcir un peu).

C’est ce que j’ai fait en prélevant à chaque bidon un tronçon de 4mm en avant du pylône, là où il est parfaitement cylindrique :

En bas figurent le bidon Modelsvit, en haut celui de Heller d’origine, et au milieu sa version raccourcie.

Mais on voit bien sur cette photo qu’il y a quelque chose qui ne va pas au niveau du pylône : il est trop en avant, trop court et bien évidemment, l’arrière n’est pas conforme. J’ai corrigé tout cela, ajouté des tenons, et gravé quelques détails (points de remplissage et de vidange, trappe de maintenance, et les doubles raccords réunissant les trois éléments qui constituaient le bidon).

Une vue de dessus du résultat :

Pour la vue de dessous, je les ai installés provisoirement sous l’intrados :

Quant aux empennages, ceux de Heller sont certes utilisables mais je préfère ceux de Modelsvit qui sont d’une part joliment moulés, et d’autre part étonnamment aux bonnes dimensions.

J’ai mis tout cela de côté et je me suis intéressé à la fameuse voilure delta, dont Modelsvit propose une nouvelle conception dans la boîte du Mirage IIIEA/EBR avec les élevons séparés et les carénages de leurs commandes en position baissée.

Je me suis alors dit que ce serait dommage de ne pas en tirer parti puisque la boîte du IIIE ne propose pas cette option. Ni une, ni deux, je sors la scie et … :

 

Les élevons proviennent donc de la boîte IIIEA/IIIBR mais j’y reviendrai plus tard.

Toujours sur la voilure mais plus spécifiquement sur la pièce formant l’intrados, je devais préparer l’installation du pylône ventral devant supporter le missile Matra AS 37 Martel qui fait partie de la configuration que j’ai choisie pour mon IIIE.

Je savais que le missile était absent de la boîte Modelsvit aussi m’étais-je procuré celui qu’a produit en résine l’artisan belge PJ Productions, moulé avec toutes les ailettes séparées et fourni avec son pylône.

Pour positionner ce dernier correctement, il faut d’abord lui adjoindre deux tenons de guidage qui feront venir sa pointe à 3mm en avant de la limite arrière du châssis-canon, puis reprendre l’échancrure à l’arrière du pylône pour qu’il épouse proprement l’avant du carénage de la quille ventrale :

Pour le missile, ça s’est moins bien passé. Le moulage a des défauts pénibles à corriger mais surtout il est trop court de 3mm. Heureusement que j’ai en stock une boîte d’armement Heller "Hi-Tech Concept" qui contient un missile ARMAT, la version export du Martel en tout point identique. Sa longueur est bonne et les empennages sont fournis en photodécoupe.

Un peu de travail dessus (surtout pour le positionner correctement) et il fera parfaitement l’affaire :

 

Mirage IIIC/IIIB

RP 62 de 1300 litres
- Longueur : 5760mm (échelle 1) soit 80mm au 1/72° / 80,86mm pour Modelsvit soit 86/100ème trop long (entre 0,8 et 0,9mm)
- Diamètre : 690mm (échelle 1) soit 9,58mm au 1/72° / 9,07mm pour Modelsvit soit 51/100ème trop fin (0,5mm)

RPS dit "supersonique" de 500 litres
- Longueur : 5440mm (échelle 1) soit 75,55mm au 1/72° / 77,08mm pour Modelsvit soit 1,53mm trop long
- Diamètre : 410mm (échelle 1) soit 5,69mm au 1/72° / 5,56mm pour Modelsvit soit 13/100ème trop fin (un peu plus de 0,1mm)

Mirage 2000C

RP 522 de 1300 litres (ventral)
- Longueur : 5700mm (échelle 1) soit 79,16mm au 1/72° / 79,05mm pour Modelsvit soit 11/100ème trop court (un peu plus de 0,1mm)
- Diamètre : 630mm (échelle 1) soit 8,75mm au 1/72° / 8,71mm pour Modelsvit soit 4/100ème trop fin (moins de 0,1mm)

RP 501/502 de 1700 litres (voilure) identique au RP 30
- Longueur : 6360mm (échelle 1) soit 88,33mm au 1/72° / 83,60mm pour Modelsvit soit 4,73mm trop court
- Diamètre : 690mm (échelle 1) soit 9,58mm au 1/72° / 9,04mm pour Modelsvit soit 54/100ème trop fin (un peu plus de 0,5mm)

Nota : Ce bidon n’est pas utilisé par les 2000 français.
Observation : Il semblerait que Modelsvit ait voulu modifier le RP 30 de son Mirage IIIE (L.84mm x d.8,8mm) mais que seul le diamètre ait été corrigé.


Mirage 2000-5F

RP 522 de 1300 litres (ventral)
- Longueur : 5700mm (échelle 1) soit 79,16mm au 1/72° / 79,05mm pour Modelsvit soit 11/100ème trop court (un peu plus de 0,1mm)
- Diamètre : 630mm (échelle 1) soit 8,75mm au 1/72° / 8,71mm pour Modelsvit soit 4/100ème trop court (moins de 0,1mm)

RP 541/542 dits "grosses couilles"de 2000 litres (voilure)
- Longueur : 6300mm (échelle 1) soit 87,5mm au 1/72° / 88,36mm pour Modelsvit soit 86/100ème trop long (entre 0,8 et 0,9mm)
- Diamètre à l’avant : 800mm (échelle 1) soit 11,11mm au 1/72° / 10,58mm pour Modelsvit soit 53/100ème trop maigre (un peu plus de 0,5mm)
- Diamètre à l’arrière (idem RP 30) : 690mm (échelle 1) soit 9,58mm au 1/72° / 8,9mm pour Modelsvit soit 68/100ème trop maigre (presque 0,7mm)

A toi de voir avec la tolérance que tu t'accordes au 1/72°. La mienne est de l'ordre de 1mm / 1,5mm selon les éléments ou la zone.

 

Tout d’abord, le siège Martin-Baker MK.4A, dont Modelsvit propose une véritable petite maquette : 7 pièces en plastique et 6 en photodécoupe. Inutile de le remplacer par une production en résine, nous avons enfin des maquettes de jets avec des sièges convenables. Un peu de peinture au pinceau et le siège est prêt :

Les seules difficultés rencontrées ont été la raideur de la photodécoupe et la réalisation de la peinture zébrée jaune et noire des poignées haute et basse.

Ensuite est venu le tour des éléments qui constituent à la fois la baignoire du cockpit et le puits du train avant.

Après peinture (noir pour le cockpit et Alclad Aluminium pour le puits de train) et patine (brossage à sec en gris clair pour le cockpit et jus enamel (Panel Line Tamiya Brown) pour le puits de train, le tout vernis en mat), les éléments sont assemblés pour intégrer les demi-nez :

Pour le tableau de bord et les consoles latérales, Modelsvit propose au choix des pièces en photodécoupe ou des décalques. J’ai préféré utiliser ces derniers, plus réalistes à mon goût.

A propos des demi-nez, comme je l’ai annoncé dans mon introduction, j’ai pris les pièces dans la boîte du IIIEA/EBR qui ne coupent pas le Doppler en deux contrairement à celles du IIIE. L’ensemble du cockpit y va comme un gant, comme prévu :

Avant de le fermer définitivement, je dois encore préparer la pointe à recevoir le pitot Master puis prévoir un peu de lest.

On m’avait dit que les ATAR Modelsvit, bien que fort détaillés, n’étaient pas simples à assembler. Je confirme cet état de fait pour le 9C du IIIE, en ajoutant que certaines pièces le constituant sont très sensibles au dégrappage.

Pour intégrer la mise en couleurs à cet assemblage, j’ai choisi dans un premier temps de coller la couronne des injecteurs de réchauffe (anneaux brûleurs), elle-même constituée d’une pièce en plastique et d’une autre en photodécoupe, sur une des trois pièces constituant la chambre de post-combustion. Après un passage de Jet Exhaust (Alclad ALC-113) encrassé par une vaporisation de noir mat pur (Tamiya XF-1), j’ai collé en me guidant autour du cône de sortie de la turbine la pièce avec la couronne puis les deux autres afin d’obtenir un cercle parfait pour recevoir la première couronne de volets :

Contrairement à ce qu’indique la notice, je préfère mettre en place le réacteur après la fermeture du fuselage, en l’enfilant par en-dessous, car si on le met avant, on ne peut plus faire disparaître les joints internes du conduit sans risquer de l’endommager :

Pour ce faire, il faut supprimer un des deux repères à l’intérieur des demi-fuselages, celui vers l’avant. La pièce support représentant la turbine pourra ainsi venir buter et caler le réacteur dans la bonne position.

Tant que j’étais sur le propulseur, j’ai préparé la deuxième couronne de volets (à la sortie de la tuyère) à l’intérieur de laquelle il faut insérer et coller une pièce en photodécoupe qui représente les renforts intérieurs et les vérins des volets :

Les tiges qui dépassent sont les vérins qu’il faut replier vers l’intérieur afin qu’ils viennent se positionner autour de la première couronne de volets.

Et c’est lorsque j’ai eu fini le collage à la cyano que je me suis aperçu que j’ai par inattention placé les vérins en face des séparations des volets, et non au milieu… 

Heureusement que j’avais sous la main toutes les pièces en double dans la boîte du IIIEA/EBR Ni une, ni deux, je recommence :

L’ensemble sera peint en Alclad Aluminium (ALC-101) avec un jus gris foncé entre les volets et des pulvérisations dans le sens du flux de noir et de marron pour salir l’intérieur, le tout terni par un vernis bien mat (Gunze + Prince August Air). J’y reviendrai plus tard.

Pour mieux me guider lors de la fermeture du fuselage, j’ai collé l’empennage vertical bien contre le moignon de dérive moulé avec le demi-fuselage gauche, ce qui malgré tout a inévitablement généré un joint mal placé :

L’antenne UHF diélectrique dans le bord d’attaque a été supprimée, n’étant plus présente sur l’avion que je souhaite représenter. Tout a été traité au Tamiya White Putty + Surfacer.

Les demi-fuselages enfin assemblés, j’ai pu traiter au Surfacer les joints à l’intérieur du conduit du propulseur, du moins ce qu’il en restera visible :

Il y a eu aussi quelques retassures à corriger, et même quelques micro-rivets à reprendre sous le "croupion" et sur le dessus des entrées d’air, un comble pour un "rivetophobe" comme moi.

Pendant que le Surfacer séchait dans le fuselage, j’en ai profité pour mettre en place les pièces constituant les cloisons et les fonds des puits de train principaux :

L’ensemble a été peint à l’Alclad Aluminium et assombri avec un jus enamel (Panel Line Tamiya Brown).
J’en ai aussi passé à l’avant sur les parties protubérantes qui représentent l’intérieur du bas des entrées d’air (quelque chose me dit que le joint va être amusant à faire disparaître).

Pour les souris des entrées d’air, j’ai préféré utiliser celles du IIIEA/EBR car elles sont beaucoup moins constellées de rivets que celles du IIIE :

J’ai commencé par leur appliquer un voile d’Alclad Aluminium que j’ai ensuite masqué pour pouvoir peindre le rouge qui marquera le contour de chaque entrée d’air :

Une fois le rouge masqué, je n’aurai plus qu’à passer dessus les couleurs du camouflage, que je n’ai pas encore choisies d’ailleurs.

Comme prévu, j’ai mis en place le réacteur définitivement, en le glissant par en-dessous et en prenant bien soin de son centrage :

La deuxième couronne de volets a été peinte en Alclad Aluminium (ALC-101) et salie à l’intérieur par des pulvérisations de noir et de marron dans le sens du flux.

Pour la "mise en triangle", j’ai suivi les conseils des pros du Mirage en commençant par coller les extrados au fuselage :

On commence par des points de fixation à la colle extra-fluide Tamiya à l’extérieur…

... puis on renforce tout à la cyano à l’intérieur :

Ainsi, on s’assure que l’extrados suit bien la courbe du raccord d’emplanture.

Il ne restait plus qu’à installer l’intrados pour rigidifier le tout :

Là, tout a été scellé à l’extra-fluide. Mais malgré toutes ces précautions, il restait des défauts d’ajustement que j’ai entrepris d’éliminer sans abimer la fine gravure du kit.

Parallèlement, j’ai fermé le nez sans oublier de le lester. La notice indique 4 grammes mais j’en ai mis un peu plus (et j’aurai toujours la possibilité d’en rajouter dans le carénage du Doppler lorsque je l’installerai, au cas où) :

Par précaution, j’ai vaporisé le vert (Gunze H330) et le gris (Gunze H331) du camouflage sur les zones risquant de ne plus être accessibles au moment de la peinture.

Les joints à l’intérieur des entrées d’air ont été éliminés et j’ai pu les peindre en Alclad Aluminium :

Les souris ont aussi reçu du vert du camouflage ainsi que de l’Alclad Aluminium sur leur face interne.

J’en ai profité pour en passer sur tous les joints que j’ai traités sur la cellule afin de détecter d’éventuelles pétouilles. Il y en a encore mais je peux désormais commencer à réfléchir à la jonction du nez au fuselage.

 

Après maintes reprises des joints à l’intrados, j’ai pu obtenir un résultat satisfaisant à mes yeux et passer à la suite.

Pour commencer, j’ai peint en rouge (MRP-311 Rosso) les lèvres des entrées d’air :

Conséquence d’un problème d’arrachage, j’ai dû entièrement repeindre les souris avant de pouvoir les mettre en place.

Voilà qui est chose faite :

J’ai pré-positionné quelques masques à l’intérieur, que je pourrai enlever après l’application du camouflage. D’autres viendront pour protéger les lèvres des entrées d’air.

Parallèlement, j’ai fixé le carénage du Doppler dans lequel j’ai ajouté quelques grammes de plomb car les essais m’ont révélé que cela risquait d’être un peu juste :

Un mot à propos des renforts situés entre les entrées d’air et les parois du fuselage : même si Modelsvit fournit deux minuscules pièces en photodécoupe, elles ne me convenaient pas. De plus, il en manque une car il y en avait trois par côté, une patte en haut et deux barres au milieu et en bas.

Autant les accès en haut et en bas resteront aisés après l’assemblage du nez, autant celui au milieu ne le sera plus du tout. Aussi ai-je fabriqué les barres du milieu avec du profilé rond Plastruct de 0,3mm, pour lesquelles j’ai repéré et percé les emplacements afin qu’elles viennent contre la plaque des souris lorsque je glisserai le nez entre les entrées d’air :

On aperçoit à l’arrière la carte plastique (0,25mm) que j’ai collée pour optimiser le joint avec le dessous du fuselage.

Après une ultime vérification pour voir si je n’ai rien oublié, j’ai mis en place le nez :

 

Il m’a fallu quand-même ajouter de la carte plastique fine (0,13mm) pour que le capot de la baie des radios et de l’électronique embarquée ne fasse plus qu’un.

 

Les premières heures de travail de 2024 ont porté sur la mise en place des carénages des bielles actionnant hydrauliquement les élevons :

J’ai utilisé ici ceux de la boîte du Mirage IIIEA/EBR qui permettent de positionner les élevons baissés de 3 degrés. Les carénages externes sont bien intégrés aux pylônes devant supporter les CME (PHIMAT à droite, BARAX à gauche).
Le long carénage ventral protégeant un réservoir de carburant a été mis en place dans la foulée, ainsi que les tubes des canons.

J’ai aussi terminé l’assemblage et le nettoyage des charges externes :

Bidons RP 30, missile AS-37 Martel, PHIMAT et BARAX sont désormais prêts pour la peinture.

Pour le pare-brise, je me suis moins amusé.

J’ai dû ajouter de la carte plastique de 0,25mm pour ajuster le déflecteur avec l’avant du pare-brise mais j’ai dû aussi découper ladite carte plastique à sa base car l’avant de la casquette du tableau de bord ne passait plus :

Après une petite séance de noir, la casquette a pu prendre sa place et s’est vue compléter par la glace réflectrice du collimateur :

On peut voir sur la photo que j’ai finalement utilisé les pièces en photodécoupe du kit pour les pattes de renfort supérieures des entrées d’air.

Pour finir, le pare-brise s’est bien ajusté à son emplacement :

Tout est bien qui finit bien pour cette zone.

Petit avertissement quand-même : bien vérifier que le siège se met facilement en place avant de coller le pare-brise.

J’ai poursuivi le montage en installant les élevons :

Les volets compensateurs viendront plus tard mais je ne sais pas encore quand.

Mais avant de penser à la peinture, il me restait encore quelques petits détails à préparer ou à ajouter.

A l’extrados, quelques petits perçages pour recevoir des antennes-lames (VHF et TACAN) sur le dos et deux sondes de pression devant le pare-brise pour les instruments :

Sur le dos, de part et d’autre de l’antenne TACAN, ont été collées les prises d’air jumelles du système de refroidissement.

A l’intrados, il n’en manque pas non plus :

Ici aussi, les barres de renfort inférieures des entrées d’air sont déjà en place (profilé rond Plastruct de 0,3mm).

A ce stade, je n’ai fixé que les prises d’air, les autres petits appendices le seront bien sûr au moment des finitions.

On va pouvoir commencer à causer "peintures"…

 

 

Pour les premiers travaux de peinture, je me suis consacré aux petites zones dont certaines réclamaient la conception de masques spécifiques.

Après avoir masqué la sortie de tuyère, j’ai passé de l’Alclad Jet Exhaust (ALC-113) sur la zone située de part et d’autre de la quille :

Je l’ai ensuite travaillée et foncée un peu avec du Tire Black (Gunze H77).

J’ai estimé à ce moment-là qu’il était temps de protéger l’ouverture du cockpit et le rouge des entrées d’air :

Pour ces dernières, j’avoue qu’il y a quelques jurons qui se sont envolés dans l’éther…

Ensuite, j’ai peint le carénage du Doppler et celui de l’antenne UHF en haut de la dérive en blanc cassé (sous-couche de blanc MisterPaint MRP-004 puis blanc cassé Gunze H316) :

Après la pose de petits masques préparés à l’avance, j’ai peint l’arête de l’antenne UHF en noir (MRP-005) :

J’en ai profité pour mettre un coup de noir sur les antennes BU (passive omnidirectionnelle) et BZ (détecteur de poursuite), sans être convaincu toutefois de parvenir à fabriquer et à faire tenir d’aussi petits masques.

Sur les rares photos où l’on voit l’intrados, j’ai remarqué que la quille et le grand panneau qui se trouve en-dessous était d’un ton plus clair que l’intrados. J’ai donc peint ces deux éléments en Alclad Aluminium (ALC-101) :

L’ouverture de la caméra à l’arrière de la quille a aussi été peinte en noir. Modelsvit fournit un tout petit masque pour la protéger.

Et quand tout fut bien sec, j’ai tout protégé en prévision des peintures à venir :

J’ai abandonné l’idée de masquer l’antenne BZ, ce sera plus facile de la détourer et d’y mettre un coup de noir après la peinture du camouflage.

Les contours de la verrière sont fournis en masques et complétés par des bandelettes de scotch Tamiya. Tout comme pour le pare-brise, une première couche de noir a été appliquée pour représenter la couleur intérieure des montants.

A noter que Modelsvit fournit comme pour la verrière les contours du carénage du Doppler mais comme ils n’adhéraient pas correctement sur les côtés courbés, j’ai dû les redécouper dans du scotch Tamiya.
Pour les puits de train, c’est à la lecture du montage du Milan par Alain (RENAUD) que j’ai opté pour des protections en carton fin. Je n’ai pas dû les découper suffisamment précis car il m’a fallu remplir les puits avec du mouchoir en papier humidifié et combler quelques manques avec du Maskol.

Voilà, il est désormais prêt pour la peinture de l’intrados et du camouflage.

 

Pour reproduire cette couleur alu typique, j’ai choisi d’ajouter quelques gouttes de Dark Admiral Grey (Humbrol 5) dans de l’Alclad Aluminium (ALC-101) :

Mais… J’ai trouvé le résultat obtenu trop gris, et un peu trop foncé.

J’ai donc repassé par-dessus un voile d’Alclad Aluminium pur, en croisant les doigts pour qu’il reste suffisamment de contraste avec le panneau et la quille (j’aurais dû peindre ces derniers en White Aluminium, finalement) :

J’en ai profité pour en passer sur les zones où le camouflage pourrait s’écailler.

J’ai ensuite procédé au masquage fastidieux de l’intrados mais j’ai quand-même laissé les masques déjà en place au cas où des retouches seraient nécessaires au final :

Je pensais que ce serait une promenade de santé jusqu’au moment où je me suis aperçu sur des photos qu’au niveau des bords d’attaque, le camouflage mordait très légèrement sur l’intrados, selon une ligne bien parallèle à l’angle de flèche.

A l’aide d’un morceau de mousse trempé dans du Maskol, je vais tapoter localement certaines zones soumises à l’usure comme sur les bords d’attaque et les raccords Karman.

 

 

 

Pour me guider lors de la réalisation du camouflage, je l’ai reporté sur un plan 3 vues à l’échelle en partant du schéma typique des Mirage III français, que j’ai modifié ensuite en me référant aux photos de l’appareil que je souhaite représenter :

 

Avec ce schéma sous les yeux, j’ai appliqué à main levée la teinte de base la plus claire, en l’occurrence le gris OTAN (Gunze H331) :

J’ai volontairement fait dépasser la teinte pour éviter tout manque lors de l’application à venir du vert (il y a eu un faux départ sur l’entrée d’air gauche…).

J’ai ensuite repris le centre de certains panneaux avec la même teinte bien éclaircie :

Puis j’ai repassé, de manière aléatoire mais en respectant le dessin des tâches, un voile de la teinte de base, et repris quelques lignes de structure pour les foncer un peu :

Concernant les tâches en haut de la dérive, je les ai réalisées avec le gris de base légèrement assombri pour représenter une retouche récente observée sur les photos (sans doute l’effacement de l’insigne de l’unité précédente, l’EC 3/2 Alsace).

Toujours en me référant au schéma que j’ai reporté, j’ai posé de fins boudins de Patafix pour obtenir une limite de teinte nette, mais pas tout-à-fait :

J’ai commencé par éclaircir de deux gouttes de blanc le vert de base (vert OTAN Gunze H330) pour les deux faces de la dérive qui ont visiblement subi des retouches, conséquentes en majeure partie de l’effacement de l’ancien insigne :

 

Si le cône du parachute est peint en blanc, il s’agit juste d’une sous-couche pour d’autres couleurs à venir.

Ensuite, j’ai posé un dernier boudin de Patafix (et quelques bouts de scotch de masquage) pour marquer la limite des retouches puis j’ai appliqué le vert de base en veillant à toujours être à la verticale lorsque je suivais les boudins :

Inutile de préciser que la dilution était un peu élevée et que la pression était plutôt basse (0,5 bar).

Puis même travaux que pour le gris, à savoir la reprise du centre de certains panneaux avec la teinte de base éclaircie :

Et pour finir, j’ai repassé un voile de la teinte de base, toujours de manière aléatoire, et repris les mêmes lignes de structure que j’avais foncées avec le gris :

J’ai enlevé les boudins de Patafix, et… :

 

Bin, c’est pas terrible, comme on dit. Le rendu d’une peinture un peu fatiguée est bien là mais c’est au niveau des limites entre les deux teintes qu’il y a des soucis (sur-pulvérisations, manques de peinture grise, et même arrachages à deux/trois endroits). J’ai même trouvé le moyen de me planter sur la disposition de certains boudins…

Je ne sais pas pourquoi mais j’avais un pressentiment que ça n’irait pas comme je le voulais.

Bon, résolution : ne pas démasquer l’intrados et entreprendre les retouches du camouflage qui s’annoncent longues et fastidieuses.

J’ai commencé par le vert, à main levée :

J’ai fondu la teinte sur les deux faces de la dérive car je trouvais le contraste trop fort.

Puis le gris :

J’ai rendu plus neuves les vraies retouches en haut de la dérive.

Pour les deux teintes, j’ai corrigé par endroits le dessin de certaines tâches.

Il ne me restait plus qu’à protéger à nouveau le vert avec des masques en papier et des boudins de Patafix :

… et repasser du gris pour retrouver une limite nette entre les teintes :

Après avoir éclairci quelques panneaux avec du gris clair (USN Light Gray – Gunze H338), j’ai repassé un voile final du gris de base et j’ai procédé au démasquage de l’extrados :

Bon… La photo parle d’elle-même, il y a quelque chose qui a merdé…

Constat : la technique de masquage a bien fonctionné, la limite entre les teintes et les raccords entre le fuselage et la voilure sont parfaits mais la Patafix a arraché la peinture par endroits, notamment où j’avais passé de l’Alclad, créant des marches que je dois absolument éliminer avant de reprendre tout ça.

Je ne sais pas exactement ce qui n’a pas marché mais je sais que je vais sans doute poncer entièrement les deux ailes et y reprendre à zéro tout le travail.

 

Après trois jours de rattrapages et de séances de ponçage, mon IIIE est de nouveau prêt à affronter l’aérographe :

J’ai commencé par vérifier la résistance de la peinture en tapotant vigoureusement une boule de Patafix sur tout l’extrados.
Ensuite, j’ai chassé la moindre pétouille (laine d'acier N° 00000, papier à l'eau 2000 puis Micromesh 4000) et au final, il n’y a que l’empennage vertical qui a été épargné.

Comme nouvelle approche, j’envisage de commencer par traiter le fuselage (en protégeant la queue) puis la voilure et enfin, le nez.

Par acquis de conscience, j’ai démasqué l’intrados et j’ai bien fait :

Comme on peut le voir sur la photo, il n’y a pas trop de dégâts, essentiellement à l’avant (entrées d’air, nez) et un tout petit peu aux extrémités des élevons. A noter que même le rouge des entrées d’air a subi de l’arrachage alors qu’il s’agissait d’une peinture MRP.

J’ai donc nettoyé les zones touchées en suivant des limites de panneaux et je reprendrai l’alu après les reprises du camouflage.

En croisant les doigts pour tout se passe bien…

 

Pour la suite, j’ai débuté mon travail de rattrapage par la confection d’une protection de l’empennage vertical :

Hélas, de nouveaux arrachages survenus sur le fuselage m’ont convaincu que les teintes Gunze n’étaient pas suffisamment stables sur le plastique pourtant dégraissé. J’ai donc entièrement décapé le fuselage comme je l’ai fait pour les ailes :

Il ne m’a pas été possible non plus de préserver l’empennage vertical comme je l’escomptais, sa protection ayant trop souffert des manipulations et lorsque j’ai voulu l’enlever, j’ai eu de nouveaux arrachages :

Au moins, j’ai été fixé.

On notera que la peinture sur le nez a parfaitement résisté jusqu’à présent. Comme il ne provient pas du même kit (IIIEA/BE), on peut penser que ce phénomène d’arrachages pourrait s’expliquer par la relative qualité du plastique du IIIE, hypothèse avancée plus haut par Pascal Frey.

Malheureusement, un nouveau phénomène a surgi :

Et oui, il m’a échappé des mains lors des derniers nettoyages de la dérive et la pointe du nez, alourdie par le lest qu’elle contient, a rapidement heurté mon plan de travail.

 

J’ai donc mené une petite réflexion alimentée par le contenu des interventions de nombre d’entre vous et j’ai défini un nouveau procédé.

J’ai commencé par confectionner dans du scotch Tamiya des développés des tâches vertes. Pour cela, j’ai travaillé sur les pièces du IIIEA/BE issus du même moule.

Je les ai ensuite tous disposés sur mon IIIE pour valider le travail :

 

 

 

 

 

 

Après validation, je les ai enlevés pour les déposer sur un support en plastique lisse puis j’ai bien nettoyé la maquette à l’alcool pour la dégraisser.

J’ai commencé par refaire la peinture du carénage du Doppler sous le nez et de l’antenne UHF en haut de la dérive (sous-couche de blanc MRP-004 puis blanc cassé Gunze H316), et j’ai peint le cône de queue en jaune (Giallo Cromo MRP-309) :

Le blanc cassé étant une teinte Gunze brillante, je laisse passer une bonne nuit de séchage pour le masquer afin d’éviter le phénomène des traces de scotch.

 

Après la pose de masques préparés à l’avance, j’ai peint le haut de l’antenne UHF en noir (MRP-005) :

La peinture du cône du parachute a été complétée à l’arrière par du bleu (Humbrol 48) et du chrome (Humbrol 191) appliqués au pinceau. Ces deux éléments ainsi que le carénage du Doppler sont entièrement masqués afin de les protéger de la suite des travaux.

Pour la suite, j’ai scindé en deux ma séance d’application de l’apprêt car le nez sera remis en place à un point bien précis de l’avancée des travaux de peinture.

J’ai donc d’abord apprêté le nez tout entier (sauf la baie électronique), les faces internes des souris, et l’avant des entrées d’air avec un gris clair Humbrol (Hu.166) :

J’en ai profité pour en passer sur les cales de roues et l’échelle. Les lèvres des entrées d’air sont déjà isolées pour être peintes en rouge (Rosso MRP-311).

Voilà qui est fait :

Échelle et cales de roues sont aussi peintes en rouge, couleur de l’escadron dans ce cas.

Le rouge des entrées d’air est masqué pour le protéger de l’Alclad Aluminium (ALC-101) appliqué sur les faces internes des souris, sous les entrées d’air, et sous le nez :

Le raccord avec l’aluminium de l’intrados s’est bien passé..

C’est en mettant les toutes premières protections sur l’aluminium que j’ai eu un nouvel arrachage (si, si !)… L’apprêt Humbrol, lui, n’a pas bougé.

Hop ! On répare et changement de stratégie : faire en sorte que je puisse peindre et travailler l’Alclad Aluminium en fin de procédé. Ainsi, je n’aurai pas à le masquer.

Du coup, après un peu de pré-ombrage (Gunze H77), je suis passé au camouflage du nez en peignant d’abord la section en avant du cockpit en gris H331, légèrement foncé et bleuté avec deux gouttes de H54 (Non-specular Sea Blue) :

On enlève des masques, on en remet et on s’attaque au vert OTAN (Gunze H330) sur le nez et l’avant des entrées d’air seulement :

Un peu de post-ombrage en vert-noir (Gunze H65) et un nouveau voile de vert H330 ont parachevé cette étape.

Je vais pouvoir poser mes premiers "développés maison" sur le nez.

 

Les premiers "développés" posés, j’ai appliqué le gris OTAN (Gunze H331) selon le même principe que le vert :

Le post-ombrage a été fait avec du Non-specular Sea Blue (Gunze H54) suivi d’un nouveau voile de gris H331.

Avant d’enlever le masque à l’avant du nez, j’ai peint le cône en noir (MRP-005), en sachant que j’aurai forcément une retouche à faire une fois la perche Chaffois installée.

Après la pose de protections sur le cône et les flancs, le dessous du nez a été peint en Alclad Aluminium (ALC-101) teinté de deux gouttes de gris moyen (Humbrol 5).

Je démasque tout (sauf la verrière et le pare-brise), et le nez est prêt à rejoindre la cellule :

Mais avant de coller le nez sur le fuselage, il faut remettre les barres de rigidité centrales et reposer une partie des masques pour préserver le vert aux coins inférieurs de la verrière des peintures à venir :

Les barres ont été refaites en profilé rond Plastruct de 0,3mm et peintes en vert au préalable.

Et voilà ! Je me retrouve avec un seul joint à traiter au milieu de la baie électronique :

Le joint sur la baie électronique éliminé, j’ai appliqué le gris clair Humbrol 166 en guise d’apprêt sur le reste de la cellule :

Après un pré-ombrage en noir (Gunze H77) des zones d’articulation des gouvernes est venu le tour du vert OTAN (Gunze H330) avec une première couche fine, suivie d’un post-ombrage en vert sombre (Gunze H65) puis d’un nouveau passage de vert OTAN :

Par ailleurs, j’ai pris le temps de m’occuper de la peinture des charges qui vont constituer la configuration de mon Mirage :

Comme prévu, j’ai mis en place mes "développés maison" pour protéger le vert :

Et comme je l’ai fait pour le vert, j’ai d’abord passé une couche fine de gris OTAN (Gunze H331), suivie d’une reprise du post-ombrage en bleu nuit (Gunze H54) et d’un deuxième passage de gris OTAN :

Instant crucial, le démasquage :

On dirait bien que j’y suis enfin arrivé. Il me reste désormais à reprendre la peinture de l’intrados.

 

Après un bon après-midi de masquage, j’ai repris comme prévu la peinture de l’intrados avec de l’Alclad Aluminium (ALC-101) teinté de deux gouttes de gris moyen (Humbrol 5).

Et après démasquage :

 

L’ensemble m’a paru satisfaisant, à part une retouche sur le Doppler et une autre tout à l’arrière de la sortie de la tuyère.

Lesdites retouches faites, j’ai mis en place les pattes et tiges de renfort des entrées d’air, et je me suis consacré à l’intégration au nez de la perche Chaffois de chez Master (AM-72 022) :

Une retouche de noir (MRP-005), un coup d’Alclad Aluminium puis un autre de Jet Exhaust (ALC-113) sur la perche, et le nez est terminé.

Tout a été verni en brillant pour l’application des jus et des décalques :

Pendant que le vernis séchait tranquillement, je me suis consacré au train d’atterrissage, en commençant par peindre en Alclad Aluminium les jambes auxquelles je n’ai eu à ajouter que les conduites de frein sur les principales, et l’alimentation du double phare sur la jambe avant :

Ont suivi le passage d’un jus Panel Line Tamiya Dark Grey sur les jambes et les vérins de rétraction, et la peinture en noir des durits, câbles et phares d’atterrissage. Le Chrome Molotov a été appliqué sur les pièces hydrauliques une fois tout verni.

Pour les roues, je n’ai pas hésité à remplacer celles du kit (jantes mal moulées, pneus lisses) par celles imprimées en 3D par Sparkit (Réf. 72R0002). Les jantes principales sont fournies séparément et tous les pneus sont rainurés longitudinalement avec précision :

Sans surprise, j’ai passé un jus (Panel Line Tamiya Black) sur toutes les surfaces mais en restant léger car je ne voulais pas que tous les rivets ressortent :

 

J’ai enlevé les masques des puits de train qui ne m’étaient plus utiles.

Puis j’ai débuté la pose des décalques, en commençant par les stencils, nombreux sur un jet :

Codes, n° de série et insigne de la SPA67 proviennent des planches Syhart (72-906 et 72-907). Alors oui, les codes paraissent un peu petits mais ils sont bien ainsi sur les photos du vrai 534 qui m’ont servi de référence, tout comme leur disposition, très aérée.

Ici, l’insigne de la SPA75 vient de la planche Modeldecal n° 88. Sur l’antenne BZ au-dessus du gouvernail, j’ai pu poser un décalque noir qui fait le job. Par contre, l’antenne BU à l’avant de la dérive a été peinte au pinceau (Humbrol 85).

Les cocardes et les lignes des zones de marche viennent du kit Modelsvit du Mirage IIIB. Pour les contours des AF, j’ai dû utiliser un jeu prélevé sur une planche MADS car ceux du Mirage IIIB sont mal imprimés (il y a deux côtés droit d’extrados et deux côtés gauches d’intrados).
Tous les autres petits stencils viennent de la planche du Mirage IIIE.

Après un nouveau passage de vernis brillant pour protéger les décalques, j’ai repris le jus où c’était nécessaire puis j’ai un peu sali l’avion, notamment à l’intrados :

La maquette ne devant plus subir de grosses manipulations, les compensateurs des élevons ont été positionnés légèrement baissés :

Le vernis mat final viendra fixer tout cela.

 

Par prudence, j’ai préféré installer toutes les antennes avant de vernir. Si je ne me suis pas trompé, nous avons à l’intrados :

J’ai aussi mis la sonde inconnue (je cherche toujours son rôle).

Et à l’extrados :

Je mettrai plus tard les deux petites sondes de pression devant le pare-brise car leurs emplacements sont encore trop exposés.

Le vernis mat final étant appliqué, je suis passé à l’installation des éléments du train d’atterrissage, en commençant par les jambes et les roues :

L’antenne VHF sur le dos a disparu lors des opérations mais elle va revenir.

La mise en place des trappes (7 en tout) fut laborieuse, surtout pour leur faire prendre le bon angle :

Modelsvit a eu la bonne idée d’inclure dans la notice une vue de face à l’échelle, qui permet notamment de connaître l’angle à donner aux trappes des roues principales, à savoir 55° environ lorsqu'il y a une charge ventrale.

Et pour en finir momentanément avec l’intrados, j’ai mis en place le pylône du missile air-sol AS-37 :

Contrairement au missile lui-même, ce pylône PJ est de très bonne qualité.

Mais je ne vais pas mettre les charges tout-de-suite car j’ai encore quelques travaux de finition à effectuer, comme la réalisation des feux par exemple, et je ne veux pas les exposer aux nombreuses manipulations que ces finitions vont entraîner.

 

Une fois tous les feux peints, j’ai procédé à la mise en place successive de la sortie de tuyère, du siège, du missile Martel, de l’échelle d’accès, des CME, des cales de roue, des bidons, de la verrière avec ses rétroviseurs, des deux petites sondes anémométriques devant le pare-brise, et… il est fini !

Voici donc le Mirage IIIe n° 534, codé 3-JL, de l’Escadron de chasse 02.003 "Champagne" lorsqu’il opérait depuis la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey en avril 1987.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne dirai qu’une chose : je ne suis pas mécontent d’être venu à bout de ce montage, constellé d’embûches. Même le collage de la verrière, dernier élément posé, m’a causé quelques soucis. Mais restons positif : j’ai enfin un Mirage IIIE dans ma collection de jets français. Le précédent fut le kit Heller, acheté et monté à sa sortie en… 1980.

 

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