Maquette72
       

Focke-Wulf Fw190S-8

Allemagne, 4.Staffel du I.Gruppe de l'Ergänzungskampfgeswader(J), Pilsen (Tchécoslovaquie), 1945

MPM, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

Dans l’introduction du montage du Mistel 2, j’ai évoqué la légère cannibalisation d’un kit de Fw.190 A-8 de Hasegawa, ainsi que moult pièces d’un A-8 Eduard mises de côté. Je me suis alors souvenu que ce kit Hasegawa avait servi de base à MPM pour sortir une boîte permettant de réaliser la version biplace du célèbre chasseur, construite à une cinquantaine d’exemplaires.

Le kit MPM (réf. 72030) sorti en 1994 :

Il ne m’en pas fallu plus pour me lancer dans le montage d’un Fw.190 S-8 en exploitant au maximum toutes les pièces qui se sont retrouvées étalées sur mon établi.

Au départ, j’ai envisagé d’utiliser l’aile Hasegawa et le fuselage MPM mais ce dernier, même si il en est fortement inspiré, n’a pas la même finesse de moulage et de gravure que le kit japonais. Par ailleurs, un montage du kit MPM par François Verdu dans Replic (n° 46 de juin 1995) m’a révélé qu’il y avait un problème de largeur de fuselage au niveau du capot-moteur. Quitte à bidouiller du plastique, j’ai décidé de trancher dans le vif.

J’ai commencé par prélever sur les demi-fuselages MPM les pièces spécifiques à la conversion en biplace pour les greffer sur les demi-fuselages Hasegawa qui se sont retrouvés un peu décalottés dans l’opération :

Pour la greffe, j’ai opté pour la solution du fuselage fermé provisoirement :

Et voilà :

Pour l’aménagement du double cockpit, je suis parti sur la base de la baignoire Hasegawa pour le poste avant, et d’une deuxième identique qui trainait dans la boîte à rabiot, avec son siège, pour le poste arrière. Avec l’ajout de quelques pièces Eduard inutilisées (consoles avant, tableau de bord arrière) et de photodécoupe MPM (consoles arrière, palonniers), je suis arrivé à ça :

Après une séance de RLM66 (Gunze H416), l’aménagement de l’habitacle s’est poursuivi :

Et comme je souhaite travailler sur le fuselage fermé sans endommager ces pièces, j’ai procédé à quelques découpes pour me permettre de tout glisser par en-dessous :

On feeerme ! :

J’ai déjà viré la roulette de queue, moulée avec un des demi-fuselages par Hasegawa.

Pour les capots supérieurs, j’ai évité de charcuter la pièce Hasegawa en la remplaçant par les pièces en option fournies dans le kit Eduard du A-8. Ainsi, j’ai pu représenter correctement cette zone avec un armement démonté :

La majorité des attache-capots ayant disparu dans l’opération, j’aurai à les refaire plus tard, juste avant la peinture.

Une fois tous les joints traités, j’ai peint toute la zone de l’habitacle en RLM66 (Gunze H416), et installé les deux postes de pilotage :

Est venu le moment de s’occuper de la longue verrière que MPM fournit en acétate en deux exemplaires. C’est vrai que c’est pratique en cas de loupé mais j’ai remarqué que leurs montants étaient représentés différemment au niveau des parties basculantes. Une est prévue pour le prototype dont les verrières étaient articulées sur le rebord droit du cockpit, comme un Bf.109, alors que l’autre est celle des appareils livrés aux unités, avec les articulations en haut des panneaux de droite qui du coup étaient fixes.

Le bon exemplaire a donc été découpé en conséquence, trempé dans du Klir, et masqué :

Inutile de préciser que la découpe des masques sur mesure fut très chronophage…

Le pare-brise (Hasegawa) est déjà en place définitivement. Seule la partie fixe du reste de la verrière va être collée sur le fuselage, afin de faciliter la peinture des montants.

Les panneaux basculants sont provisoirement installés pour donner une idée de leur futur aspect.

Premier gros travail à faire sur les ailes : dégager totalement les puits de train. Là, pas d’hésitation à avoir avec le plastique Hasegawa qui est très dur, on attaque à la disqueuse et à la meule.

Si le plastique de l’intrados parait plus foncé, c’est parce que j’ai dû le prélever dans un autre kit Hasegawa et recommencer tout le travail de découpe. En effet, un de mes premiers coups de meule s’est révélé désastreux pour le bord de fuite :

Quand on ne fait pas attention…

Après l’évidement des orifices d’évacuation des étuis des MG.151/20 internes, un travail très générateur de copeaux de plastique, il a fallu moult essais à blanc des pièces Eduard pour vérifier que toutes peuvent se mettre en place correctement.

Comme ça ne se présentait pas trop mal, j’ai commencé par fixer le longeron principal, son renfort central en tubes, et les systèmes de verrouillage des jambes de train :

La pièce représentant le fond des logements des roues avec ses alvéoles caractéristiques a aussi été ajustée, et sera mise en place après peinture.

Il ne me restait plus qu’à ajouter quelques détails à l’intérieur des demi-ailes supérieures afin de compléter ces puits de train décidément très complexes sur le Fw.190 :

J’ai également dû fabriquer et fixer contre le longeron principal quatre nervures avec leurs dégagements pour recevoir les jambes en position rentrée, et aussi ajouter quelques menus détails en résine et profilés Plastruct et Evergreen.

Tant que j’étais au niveau du train d’atterrissage, j’ai préparé les jambes, les trappes, et les roues :

Et comme je n’avais plus de dispositif solide pour fixer les jambes de train, le longeron a été percé à 0,5mm à ses extrémités pour laisser passer un axe métallique sur lequel viendra s’articuler chaque jambe, comme sur le vrai en somme.

J’en profite pour ouvrir une parenthèse sur les jambes de train. La notice Eduard propose d’enlever les compas moulés avec les jambes pour les remplacer par des pièces en photodécoupe plus fines. Le souci est que le compas en plastique se révèle très difficile à séparer de ses fixations, notamment en bas de l’amortisseur, avec le risque d’endommager la jambe, ou même de briser certains de ses petits détails (ça m’est arrivé).

Voilà, tout est peint, sali, éclairci :

Pour la mise en croix, j’ai préféré commencer par fixer l’intrados sous le fuselage afin de m’assurer que tous les éléments ajoutés ne gênent pas la mise en place :

La documentation étant rare sur cette version, j’ai dû faire des choix pour définir de quelle manière les ateliers chargés de la conversion avaient travaillé lors du désarmement de cette cellule de A-8. En effet, même si seulement une cinquantaine de machines ont été produites, j’ai constaté sur les quelques photos disponibles des différences au niveau de l’armement alaire.

En tenant compte de la nécessité de l’époque d’économiser les heures de travail mais aussi de l’absence de recherche de performances pour une machine d’entraînement et de liaison, j’ai choisi de ne rien obturer du tout au niveau du bord d’attaque, et de laisser en place les bossages à l’extrados et les dispositifs d’évacuation des douilles à l’intrados.

Donc action de perçage pour les bossages puis collage des extrados (dont l’ajustage m’a posé quelques problèmes), et aménagement des orifices de sortie des armes démontées :

Tous ces petits travaux ont généré pas mal de séances de masticage et de ponçage, notamment aux bords d’attaque et au raccord inférieur avec le capot-moteur. J’ai dû refaire le petit carénage de l’objectif de la cinémitrailleuse BSK 16, même si celle-ci a été démontée.
La dernière touche a consisté à représenter les fermetures de chaque côté du capot supérieur avant et sous le moteur ainsi que les renforts à l’arrière du raccord d’emplanture à l’aide de scotch chromé pour leur donner un peu plus de relief.

Mais malgré toutes mes précautions, j’ai réussi à briser le mâtereau d’antenne en haut de la dérive :

Comme il était solidaire de cette dernière, un recollage n’aurait jamais été assez résistant à la fixation du câble aussi ai-je décidé de prélever tout le haut de la dérive sur un autre kit Hasegawa, celui-là même qui a déjà fait don de son intrados.

Quelques coups de scie et un peu de colle plus tard, la boulette est réparée :

Il ne me restait plus qu’à coller les bossages à l’extrados, l’anneau frontal du capot-moteur et les empennages horizontaux pour que la cellule soit prête pour la peinture :

 

Sous le fuselage, j’ai préparé les fixations du marche-pied, et les emplacements de l’antenne PR 16 (dite "Loop") pour le système FuG 16ZE de radio-navigation et de la petite antenne fouet de l’IFF (FuG 25A).

Le tube Pitot reste encore à fabriquer et à fixer à l’extrémité de l’aile droite mais je peux commencer à réfléchir à la peinture.

Les camouflages allemands du deuxième conflit mondial n’ayant pas fini de nous surprendre, j’avoue que tenter de définir les couleurs portées par ce Fw.190 biplace n’a pas été chose aisée.

Tout d’abord, une photo de l’avion réel prise à Pilsen (Tchécoslovaquie) juste après la fin des combats :

Et l’interprétation proposée par Christer Bergström et Martin Pegg dans un des volumes sur la Jagdwaffe dans la série Classic Colours :

Ce profil m’a séduit mais sa légende dans l’ouvrage reste vague à propos des couleurs. En comparant avec la photo, j’y ai détecté quelques corrections à apporter.

Les machines converties en biplace étaient des cellules déclassées des unités de première ligne, et leur grande majorité portaient encore un camouflage segmenté Dunkelgrau RLM74 / Mittelgrau RLM75 avec les intrados et les flancs du fuselage en Lichtblau RLM76.
La voilure et les empennages horizontaux seront donc ainsi, avec des croix de type B6 (équerres blanches fines) à l’extrados, et B3 (croix noire avec équerres blanches épaisses) à l’intrados.

Par simplification, j'utilise ici pour la désignation des marques de nationalité la codification Monogram Publications que je poste ci-dessous :

Pour le fuselage qui a subi d’importants travaux de conversion, ce n’est pas si simple.

Du RLM75, il doit bien y en avoir quelques tâches diffuses sur la dérive et peut-être sur le capot-moteur. Je dis "peut-être" car le ton très clair des flancs du capot amène à envisager la possibilité que le moteur ait été remplacé.
Comme les GMP étaient livrés aux usines d’assemblage avec tous les capots déjà peints en RLM76, le ton légèrement plus foncé que l’on distingue sur la photo ne pourrait être que l’ombre de la goulotte droite, et non du RLM75 dont la limite avec le 76 serait d’ailleurs vraiment très haute.

Du RLM74, il y en a sur le capot d’armement et sous le pare-brise, celui-ci inclus, avec une limite nette ; il y en a aussi à l’arrière du cockpit et il semblerait bien que les peintres de Blohm-und-Voss l’aient prolongé sur tout le bord d’attaque de la dérive.
Les côtés de la dérive affichent des tâches en RLM74 mêlées à celles en 75 mais la svastika de type H2a (noire liserée de blanc) n’ayant pas été remplacée par une H3 (uniquement noire) plus tardive me fait dire que ces tâches étaient là avant la conversion.
Le gouvernail parait plus clair mais je pense que c’est un éclairage différent dû certainement à un léger braquage à gauche. On y distingue néanmoins quelques trainées floues qui pourraient bien être aussi du RLM74.

Pour finir, on dirait que les peintres de Blohm-und-Voss ont passé une teinte très foncée en haut des flancs du fuselage, longeant le double habitacle. Je pense qu’il s’agit là de RLM82 Dunkelgrün, sans doute appliqué en guise de finition des travaux de conversion, les montants de la nouvelle verrière étant laissés en Schwarzgrau RLM66.

Quand à la croix de fuselage, celle d’origine a disparu, sans doute sous les retouches de peinture, et a été remplacée par la nouvelle B4 (équerres noires épaisses) en vigueur vers la fin du conflit. A noter que l’intérieur est entièrement RLM76.

Muni de toutes ces informations, j’ai donc entamé les travaux de peinture par du Lichtblau RLM76 (Gunze H417) sur le fuselage et l’empennage vertical :

Ce premier passage m’a déjà révélé quelques mauvais joints au niveau du capot-moteur que je vais m’empresser de faire disparaître.

 l'unité de mon S-8 n'avait que deux Gruppen.
Aussi, voici comment je vois la chose : l'avion appartenait à la 4.Staffel du I.Gruppe de l'Ergänzungskampfgeswader(J), une unité chargée de convertir les pilotes de bombardiers sur monoplace Me.262 devant équiper les futures KG(J). Relevant de la Jagdwaffe, la couleur règlementaire pour les codes d'une 4ème Staffel était le bleu. Donc, pour moi, les codes bleus sont parfaitement plausibles.

Après avoir protégé les emplacements des croix de fuselage, j’ai appliqué des petites tâches plus ou moins diffuses de Mittelgrau RLM75 (Gunze H67) sur l’empennage vertical :

Il fallait trancher pour le capot-moteur. J’ai finalement décidé de faire une bande de RLM75 sur le dessus, avec une limite haute et floue.

Ensuite, j'ai délimité les surfaces à peindre en Dunkelgrau RLM74 (Gunze H68) avec du scotch Tamiya à l’avant, et avec des petits boudins de Patafix à l’arrière, selon les limites souhaitées (franches ou pas vraiment nettes).

Le dessus du fuselage a donc reçu du RLM74 entre le capot-moteur et l’habitacle, ainsi que sur le dos du fuselage en remontant haut sur le bord d’attaque de la dérive :

L’empennage vertical démasqué dans la foulée, du RLM74 y a été appliqué, en tâches plus denses sur la dérive et même sous forme de trainées sur le gouvernail.

Pour en finir avec le camouflage du fuselage, pose de nouveaux masques autour du poste de pilotage pour peindre cette zone en Dunkelgrün RLM82D (Gunze H423) :

Enfin, les zones d’échappements sur les flancs ont été détourées pour être peintes en noir (MisterPaint MRP-005). Le contour supérieur est inhabituel, comme si des retouches de Lichtblau RLM76 étaient venues le mordre. C’est ce que j’ai essayé de reproduire :

La touche finale s’est concrétisée par une bande Gelb RLM04 (MisterPaint MRP-051) cerclant le fuselage juste en arrière de la croix.

Je suis revenu ensuite sur l’intrados pour le peindre en RLM76 :

Après un travail de masquage et de protection presque identique à celui réalisé sur le A-8, les contours des extrados de la voilure et des empennages horizontaux étaient prêts pour l’application du camouflage.

J’ai commencé par la teinte la plus claire, à savoir le Mittelgrau RLM75 (Gunze H67) :

J’ai ensuite scanné, mis à l’échelle et imprimé un schéma 74/75 issu du Model Art consacré aux camouflages des chasseurs de la Luftwaffe dont j’ai découpé les parties devant rester RLM75 pour en faire des masques flottants :

Le but est d’obtenir une limite légèrement floue entre le RLM75 et le Dunkelgrau RLM74 (Gunze H68).

Voilà qui est fait :

Une partie des masques enlevés, j’ai effectué quelques retouches sur le fuselage avec le RLM74 qui restait dans le godet.

Par contre, les raccords au niveau des emplantures ne me plaisaient pas aussi les ai-je repris avec du Lichtblau RLM76 soigneusement pulvérisé le long de quelques fins boudins de Patafix, puis à main levée pour les RLM75 et 74, comme pour les vrais.

Heureusement que j’avais volontairement laissé quelques masques à l’intrados pour exécuter ces corrections car j’ai remarqué sur la photo qu’il y avait comme une zone très foncée à l’arrière du raccord d’emplanture, d’un ton très proche du Dunkelgrün RLM82D qui longe l’habitacle :

Les contours de cette zone semblant correspondre à une des tôles constituant le raccord d’emplanture, j’ai procédé à une petite séance de rattrapage en RLM82D.

Et une fois les derniers masques enlevés :

 

Après peinture en Rot RLM23 (Gunze H414) des compensateurs des gouvernes, la maquette a été vernie en brillant (Gunze H30) pour recevoir sa décoration :

J’ai commencé classiquement par l’intrados avec des croix de type B3 (noires avec équerres épaisses blanches) de 12,5mm de provenance Hasegawa :

Pour la suite, j’ai dû piocher dans mon stock de décals.

Pour l’extrados, rien de surprenant avec des croix de type B6 (équerres fines blanches) de 12,5mm également :

Celles du kit Hasegawa étant trop épaisses, c’est une planche Experten Decals qui m’a dépanné.

Les svastikas de type H2a (noires liserées de blanc) viennent d’une planche Eduard de Fw.190 A-8 (6,25mm de côté), tout comme les croix du fuselage, de type B4 (équerres épaisses noires) de 11mm :

Ce devait être normalement des B3 comme à l’intrados. Mais leur positionnement assez bas avec l’intérieur en Lichtblau RLM76 observé sur la photo me fait dire qu’elles ont sans doute été apposées après le travail de conversion.

Il ne manquait plus que le numéro individuel bleu liseré de blanc qui vient d’une planche générique Cutting-Edge (avec un motif bleu à poser sur le fond blanc) :

 

Pour les jus, très simple : Dark Admiral Grey (Humbrol 5) pour l’intrados, gris bleu foncé OTAN (Xtracolor X376) pour l’extrados.

Ensuite, quelques traces d’usures, vernis mat Prince August (59) sur les gouvernes (qui étaient entoilées), vernis mat final (Gunze H20) pour le reste, et j’ai pu enlever les derniers masques :

 

J’ai eu la main légère pour les trainées d’échappements car je n’en ai vu aucune trace sur la photo du vrai. Je me suis inspiré de photos d’autres S-8.

La mise en place de la longue verrière n’a pas été de tout repos. Des ajustages de dernière minute ont été nécessaires et j’ai dû réaliser une fixation point-à-point. Heureusement que j’avais de l’Ultra-Glue de Mig sous la main.

Mais si ça s’est bien passé à bâbord :

Ce ne fut pas le cas à tribord :

Malgré mes précautions, l’Ultra-Glue s’est infiltrée derrière le scotch qui maintenait provisoirement la verrière en place et, contrairement au Kristal Klear ou autre colle à bois, elle s’accroche à la peinture.
J’ai déjà commencé à poncer pour nettoyer et reprendre toute la zone à la peinture.

La reprise s’est très bien passée, sauf qu’au moment d’enlever le dernier bout de scotch qui détourait la zone :

Là, ça va être chaud pour rattraper ça. J’ai encore des "1" cette couleur sur la même planche Cutting-Edge, mais des "4"… Je peux tenter de fines découpes pour extraire le morceau manquant et le positionner au quart de poil mais il va falloir jouer fin.

J’ai donc tenté de rattraper cet arrachage en commençant par vernir la zone en brillant.

Ensuite, j’ai découpé la planche Cutting-Edge pour extraire les morceaux dont j’avais besoin (sur un "7" et un "1", pour être plus précis), puis je les ai ajustés du mieux possible. Un coup de vernis mat, et voilà :

Et hop ! Il est sur ses pattes :

Toujours délicate, la pose du train d’un chasseur Focke-Wulf…

Est venu ensuite le tour des appendices sous le fuselage avec, de gauche à droite, le marche-pied rétractable, l’antenne PR 16 (dite "Loop") pour le système de radio-navigation (FuG 16ZE), dont le petit carénage en bois a été peint en Gunze H47, et la petite antenne fouet de l’IFF (FuG 25A) :

 

Pour en finir avec les aériens, j’ai représenté le câble d’antenne avec un cheveu noir, comme à mon habitude :

J’ai oublié de représenter le feu arrière, en bas du gouvernail. A rattraper…

Là, il est prêt pour recevoir les deux verrières basculantes mais je sens que je vais rigoler pour les coller en place, celles-là.

Comme je le pressentais, j’en ai un peu bavé pour que ces satanées verrières basculantes veuillent bien se positionner comme je le voulais :

Je pensais les coller l’Ultra-Glue mais les surfaces de collage étaient si réduites que j’ai dû me résoudre à utiliser la cyano, avec toutes les précautions d’usage, bien sûr.

La pose de l’hélice a mis un point final à ce montage :

Les pales sont peintes en RLM70 (Gunze H65) et sont laissées satinées car elles étaient recouvertes d'un vernis brillant en réalité (RLM00). La casserole est en noir MRP-005.

Et voilà ! Il est fini !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Même déformé en biplace, je trouve que le kit Hasegawa tient encore bien la route pour son âge, et ce malgré le kit Eduard, bien supérieur mais plus complexe à assembler. Ses seuls défauts restent néanmoins le cockpit un peu basique et les puits de trains cloisonnés individuellement.

 

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