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Supermarine Spitfire LF.IX

France, Patrouille Tricolore de l'école de chasse, Base Ecole 708, Meknès, Décembre 1948

Eduard, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

La tentation était trop forte : il fallait que je m’attaque à un de ces superbes Spit’ de Eduard, surtout après l’avoir déjà monté au 1/48°.

J’ai donc retenu la référence "Profipack" 70121 intitulée "Spitfire Mk.IXc late version" pour en faire un LF.IX, son appellation correcte.

Pour la décoration, j’en parlerai plus tard. Disons que j’ai eu beaucoup de mal à déterminer sa date de fabrication, le serial n’apparaissant pas sur les photos. De cela aussi, j’en reparlerai. Je dirai seulement qu’il a été pris en compte neuf par la RAF le 26 avril 1944.

Néanmoins, même si il s’agit ici d’un kit Eduard, on a tout intérêt à savoir quelles pièces utiliser quand on ne fait pas une des décorations de la boîte. Le fait de posséder d’autres références de Spit’ Eduard (presque toutes, en fait) m’a bien aidé.

Classiquement, j’ai commencé par le cockpit où il n’y a rien à ajouter mais plutôt à omettre : le viseur dont je n’ai gardé que le support et sa protection en cuir (l’avion étant désarmé), et le rack pour les fusées de détresse qui normalement n’a rien à faire sur un siège en plastique.

Les ajustages sont précis. Tout se passe bien, comme indiqué sur la notice.

Pour les couleurs, de l’Alclad White Aluminium (ALC-106) pour la partie arrière du cockpit et les bouteilles d’oxygène, du British Grey-Green Xtracolor (X10) pour le vert, un petit brossage à sec du même vert un peu éclairci, du marron-rouge foncé (Gunze H47) pour le siège avec le dossier en cuir noir (Humbrol 85), le reste de la mise en couleurs conforme aux instructions de Eduard (et avec la photodécoupe pré-peinte fournie), et hop !

Grâce aux masques fournis, la préparation et la peinture des éléments vitrés n’a été qu’une formalité :

Pour l’instant, seule la couleur intérieure a été appliquée.

Le fuselage peut être fermé :

Juste un petit souci de joint au niveau du capot en avant du pare-brise, celui qui recouvre un réservoir de carburant.

Me souvenant des difficultés que j’avais rencontrées au niveau des demi-capot-moteurs supérieurs lors du montage du "grand frère" au 1/48°, j’ai décidé de les installer dés maintenant sur le fuselage en espérant pouvoir traiter le joint médian qui en résulte dans de meilleures conditions.
Dans le cas présent, j’ai utilisé les pièces H1 et H2 (capot dit "plat" ou du type "early").
Ne pas oublier de vérifier avant que les pipes d’échappement se positionnent correctement car elles ne seront installées qu’après les travaux de peinture, au moment des finitions.

Et c’est là que je me suis aperçu que j’avais dû y aller un peu trop fort lors du ponçage du capot du réservoir. J’ai donc délimité la zone incriminée puis rechargé avec du mastic, et poncé jusqu’à ce que je récupère un profil correct entre les capots du moteur et du réservoir :

Sont ensuite rapportées au fuselage les pièces à l’avant des raccords Karman (celles avec les bossages asymétriques, référencées H9 et H10) :

L’orifice de la ciné-mitrailleuse reste occulté, l’avion n’étant pas armé.

Puisque le bon modèle de pipes d’échappement (dites du type "fishtail") a été défini (pièces B31 et B32), autant les peindre dés à présent :

Il s’agit toujours de mon mélange habituel, à savoir Humbrol 33 + 70 + 16, que je finaliserai une fois posées par un brossage des extrémités de chaque pipe avec de la poudre de carbone.

 

Comme prévu, je me suis attaqué aux ailes, en commençant par supprimer à l’aide de Surfacer le rivetage sur les bords d’attaque jusqu’aux longerons :

Travail long et pénible, certes, mais certainement moins qu’il eut fallu si la maquette n’avait pas été rivetée d’origine et que j’aurais souhaité qu’elle le soit…

Pour me reposer un peu, je suis passé au montage des carénages des radiateurs, chacun constitué de 4 pièces sans compter les grilles. Je me suis servi de leurs emplacements sous l’aile comme gabarit pour leur assemblage :

Pour la peinture, Alclad White Aluminium pour l’intérieur des carénages, et noir (Gunze H77) brossé à sec avec du gris clair (Humbrol 64) pour les grilles des radiateurs.

Ensuite, je me suis référé aux notices des Spitfire VIII et XVI du même fabricant pour déterminer les numéros des pièces à utiliser pour les jambes de train et le cloisonnement de leurs logements.
En effet, le LF.IX que j’ai décidé de représenter avait des jambes de train avec compas, ce qui signifie qu’il lui faut aussi les trappes correspondantes et un contour des puits de train qui correspond. Heureusement, et comme chacun le sait désormais, Eduard a l’habitude de fournir une foultitude de pièces en option, à utiliser ou pas selon les décorations proposées.

Dans un premier temps, j’ai mis en place les différentes cloisons (pièces A42, A43, A47 et A48) puis j’ai arasé parallèlement au longeron le contour bas avant du logement de la jambe de train afin de dégager un espace pour laisser passer le compas :

Tant que c’était accessible, tout l’ensemble a reçu un passage d’Alclad White Aluminium, ainsi que l’intérieur des trappes (pièces B7 et B10) :

Pour le train d’atterrissage lui-même, il faut donc utiliser les jambes de train (pièces B27 et B28) avec leurs compas (pièces B20), les jantes à 4 alvéoles (pièces A24 et A26) et les pneus correspondants (pièces A3 et A4) :

En voulant percer les verrous des jambes de train avec un foret de 2/10ème, j’en ai cassé un qui a disparu sous le choc. J’ai donc remplacé les deux par des éléments en photodécoupe provenant d’une (très) ancienne planche Airwaves.
Tout ce petit monde est peint en alu sale (Alclad Dark Aluminium) sauf les pneus bien sûr qui sont peints en noir Gunze H77 (ne pas oublier la roulette de queue).
J’ai aussi ajouté les câbles de frein qui, au final, ne se verront quasiment pas. Déjà qu’ils sont pénibles à installer correctement, je me demande si je vais continuer à les mettre à l’avenir sur mes maquettes de Spit’…

 

Il s'agit de l'anneau de verrouillage dans lequel s'insère le verrou qui est fixé dans l'aile. La canalisation rigide (ce ne sont pas des câbles ), en rouge, était fixée sur le carénage de jambe, dans l'angle que forme
la tôle avec le profilé. En bleu, la canalisation flexible dans ses positions extrêmes. Tu auras plus de facilité, à l'avenir, de coller ton "câble" sur le carénage que le long de l'amortisseur

 

Avant de me pencher sur la voilure, j’ai eu envie de vérifier que je n’avais rien oublié au niveau du fuselage. Bien m’en a pris : il manquait la barre de renfort qui relie l’appuie-tête au cadre arrière du fuselage (pièce B21).
Le problème est que cette pièce est extrêmement difficile à dégrapper proprement. Je me suis empressé de la remplacer par une petite tige métallique que le régulateur de tension (pièce A29) en arrière de l’appuie-tête interdisait de mettre correctement en place. J’ai donc dû le décoller pour le replacer un peu plus bas et tout est rentré dans l’ordre :

Pour la mise en croix, j’ai opté pour la solution de fixer d’abord l’aile inférieure au fuselage :

Puis est venu le tour des demi-ailes supérieures :

Parvenir à obtenir des raccords Karman propres m’a pris pas mal de temps.

J'ai relevé un petit défaut sur le kit Eduard : je ne m'explique pas ce manque de matière à l'intrados entre les volets et les ailerons, défaut qui n'existe pas sur le kit au 1/48° :

J’y ai remédié à l’aide de profilé Evergreen.

La prise d’air du carburateur est venue sous le nez compléter le fuselage :

Là, on voit bien qu’il a fallu travailler un peu les joints.

Puis ce fut le tour des ailerons et des saumons :

J’ai constaté un décalage inattendu entre les bords de fuite de la voilure et ceux des ailerons, ces derniers dépassant légèrement. Pourtant, ils sont bien à leur place. Il m’a fallu rattraper le profil elliptique des bords de fuite, une fois les saumons fixés.

Je me suis ensuite penché sur l’obturation des emplacements des canons :

Pour les canons externes, pas de problème, Eduard fournissant les pièces nécessaires. Pour les externes, j’ai prélevé des cabochons plus longs sur un kit AZ Model de Mk.IX que j’ai dû adapter.

A l’intrados, les photos à ma disposition ne m’indiquant rien, j’ai décidé de n’occulter que les orifices d’évacuation des étuis :

J’ai volontairement laissé en l’état ceux des mitrailleuses, sachant que c’était une pratique courante dans la RAF lorsque par exemple une aile universelle voyait son armement de type C remplacé par un armement de type E.
Par ailleurs, une photo me montre bien que les bossages destinés à dévier les trajectoires des douilles ont été conservés, ce qui peut signifier qu’il n’y a pas eu de remplacement des trappes d’accès.

Une fois l’empennage horizontal fixé, il ne me restait plus qu’à mettre en place les derniers éléments avant peinture comme le pare-brise, la vitre arrière, le bouchon du réservoir, la base du mât d’antenne, et à l’intrados le petit mât de l’IFF, refait en métal :

Le gouvernail est mis de côté car il sera peint à part.

Après mûres réflexions (mais pas trop quand-même), j’ai opté uniquement pour l’obturation des orifices des tubes des mitrailleuses, ceci à l’aide de petits carrés de 2mm de côté découpés dans du décal blanc :

Posés directement sur le plastique nu, dégraissé au préalable, je pense qu’ils devraient faire illusion, une fois recouverts de peinture, pour représenter les bouts de toile évoqués par waroff.

 

Je pense qu’il est temps désormais d’aborder la décoration que j’ai choisie pour cette maquette. Comme certains d’entre vous s’en doutent peut-être, ne serait-ce que vis-à-vis du post de Jean-Marc (araman) sur ses trois Spitfire de la Patrouille Tricolore de Meknès (viewtopic.php?f=4&t=100466), mon choix s’est porté sur l’avion blanc de cette patrouille.

Comme Jean-Marc, c’est lorsque j’ai eu en mains les photos de la collection de Monsieur Louis Souchet (merci Patrick), et notamment les quatre représentant cet avion blanc entièrement ou partiellement, que j’ai eu envie de l’ajouter dans ma vitrine.

J’ai décidé de représenter ce Mk.IX blanc au moment où a été prise la photo le montrant entièrement du côté droit :

Elle m’a permis de définir ses différentes caractéristiques techniques que j’ai ensuite recoupées à la fois avec la liste des Mk.IX passés par Meknès et les carnets de vol de Monsieur Souchet.
Ce faisant, j’ai pu isoler le serial de cet appareil, en l’occurrence le ML270, en conservant toutefois une petite réserve car je ne le certifie pas à 100%. Le seul détail qui ne collerait pas serait le modèle des jantes. L’avion ayant été construit avant l’introduction des jantes à 4 alvéoles, il devrait être équipé de celles à 5 alors qu’on voit très bien qu’il n’y en a que 4 sur la photo. Mais les deux modèles étant interchangeables, peut-être y-a-t’il eu un remplacement à un moment de la carrière de l’avion ?

Il s’agirait donc d’un LF.IX, livré à la RAF le 26 avril 1944, qui après être passé respectivement aux squadrons 1, 602, 328 et 327, fut transféré à l’Armée de l’air le 27 novembre 1945 et livré à la BE 708 de Meknès dans la foulée, d’où il fut radié le 20 janvier 1949 suite à un accident.
Son transfert dans une RS&U (Repair & Salvage Unit) et un essai en vol à la SNCAN des Mureaux le 22 mars 1949 nous indiquent qu’il fut réparé, et on retrouve sa trace au GC I/6 "Corse" en novembre 1950, où il aurait reçu le code "S".

Armé de toutes ces informations et surtout du carnet de vol de Monsieur Souchet, j’ai pu situer cet avion au sein du 2ème Groupe de la Division Instruction Vol de l’Ecole de Chasse de Meknès en décembre 1948. Selon les souvenirs de Monsieur Souchet, et une de ses photos, il était piloté par le Lieutenant Des Courtis, commandant l’Escadrille C2, lors des démonstrations aériennes de la Patrouille Tricolore :

… et par les élèves durant les semaines d’instruction :

Voilà pour la petite histoire.

Venons-en maintenant à la décoration proprement dite de cette maquette Eduard, en commençant par ces fameuses zones de marche pour lesquelles Jean-Marc et moi ne sommes pas parvenus, je le cite, "à un consensus entres photos partielles et déduction".

Sur cette photo où l’avion s’apprête à toucher le sol, on distingue bien qu’il y a une zone noire sur l’aile droite qui vient mourir au bord d’attaque :

A mon humble avis, on peut en déduire qu’il en est de même du côté gauche, celui par lequel le pilote accédait au cockpit.
Et comme le dit Jean-Marc "… on a une photo de profile qui montre une zone de marche noire qui s'arrête à quelques centimètres devant le bord de fuite, au dessus des volets."

Je pense personnellement que les zones de marche s’étendaient tout au long du raccord Karman. Je ne vois aucune autre explication à la présence de noir se terminant au bord d’attaque.

Je vais donc m’atteler à les représenter ainsi :

Première étape donc des travaux de peinture, la réalisation des zones de marche dont était équipé cet avion.

D’abord, comme déjà vu sur les photos précédentes, un voile d’Alclad White Aluminium sur l’ensemble des raccords aile/fuselage :

J’en ai profité pour en vaporiser un peu partout, d’une part là où la peinture pourrait s’être écaillée, et d’autre part pour vérifier certains joints.

Puis, je détoure les zones de marche au scotch Tamiya :

Je protège grossièrement la partie fuselage et je passe du noir mat (Tamiya XF-1) :

Lorsque le noir est bien sec, je l’humidifie un peu et je disperse quelques grains de sel fin par-ci, par-là :

Une fois les zones bien sèches, vient le tour du voile de beige (Gunze H318) :

Et dans la foulée, celui du gris-noir (Gunze H77) :

En frottant doucement avec un pinceau-brosse humidifié, j’enlève les grains de sel :

Si l’effet est trop fort, ce qui fut le cas, on peut l’atténuer par des passages légers de gris-noir, en insistant un peu sur les zones les moins touchées (plus à droite qu’à gauche par exemple).

Une fois que tout est bien sec, je démasque puis je retravaille les zones les plus sollicitées avec du Micromesh

Je n’ai plus qu’à protéger tout ça de la suite des travaux, à savoir l’application du blanc.

 

Vous vous souvenez des cabochons supplémentaires que j’avais mis à la place des canons internes ? Et bien, ils se sont avérés trop courts finalement.
A l’observation d’une nouvelle photo de cet avion que l’on m’a procuré récemment (encore merci Jean-Marc), je me suis rendu compte du problème, que j’ai corrigé immédiatement en bricolant des cabochons plus longs à partir des canons fournis par Eduard (pièces A8) dont je n’avais pas besoin pour ce montage.
Voilà le résultat :

Cette nouvelle photo m’a également révélé qu’au moins les jambes du train, l’intérieur de leurs trappes, la jambe de la roulette de queue et les jantes étaient de la même couleur que la cellule.

Du coup, tout est passé en blanc :

Ainsi que la cellule :

Pour les puits de train, je suis moins catégorique aussi les ai-je laissés métal naturel, mais cela n’engage que moi.

J’ai testé pour l’occasion une teinte acrylique MisterPaint (MRP-4), qui ne nécessite aucune dilution. Pour du blanc, elle couvre très bien, quelques passages suffisent pour obtenir un beau blanc satiné, elle sèche vite et se tend bien.

Tant que j’y étais, j’ai également peint le gouvernail aux couleurs nationales :

Humbrol 48 pour le bleu, 130 pour le blanc, et 19 pour le rouge.

Et puisque l’hélice semble toute neuve et toute propre sur la photo, et surtout sans extrémités jaunes, un petit coup de noir satiné (Humbrol 85) et elle est terminée :

On ne peut pas vraiment intituler cela une mise à jour car mon retour à la tâche sur cette maquette ne s’est pas tout-à-fait passé comme je l’espérais.

Pourtant, au début, tout allait bien. J’avais commencé par mettre en place les masques des éclairs en me référant le plus possible à la photo du profil droit :

Lors de mes manipulations, j’ai quand-même trouvé le moyen de faire sauter un des cabochons... que j’ai retrouvé, heureusement.

Ensuite, cela s’est gâté lors de la mise en place des pochoirs. Lors de leurs ajustages, j’ai réussi à arracher la peinture, principalement sous le portillon d’accès :

L’arrière du fuselage est également touché, en-dessous des empennages.

Et comme si cela ne suffisait pas, le dernier de nos pensionnaires, un Maine Coon âgé de 11 mois, a trouvé que l’hélice pouvait faire un joli jouet. Résultat :

Bien entendu, je n’ai pas retrouvé la pale manquante.

Que dire…. Et bien, rien…

Je n’ai plus qu’à m’atteler au rattrapage de la peinture blanche, ce qui va m’obliger à retirer les masques, et à cannibaliser un autre Spit’ Eduard pour récupérer une autre belle hélice.

 

Après le rattrapage de la peinture blanche et la pose des pochoirs, les masques sont retirés.
A la suite d’un ultime passage de blanc pour éliminer le risque de bavure, le jaune est passé :

A défaut de référence précise, j’ai opté pour du H329 de Gunze.

Après le démaillotage :

Là, tout va bien. J’aperçois à peine le rattrapage.

Mais là :

Ça-y-est ! Les pétouilles du blanc sont rattrapées :

Maintenant, il va s’agir de casser un peu cette uniformité.

Tout d’abord, un surlignage à l’aide d’une mine de graphite taillée en biseau. Certains endroits comme les lignes d’articulation des profondeurs ont reçu un jus de gris-bleu foncé (Xtracolor X388).

Ensuite, les radiateurs sont installés et tout est verni en brillant (Gunze H30) :

Je tiens à préciser que les radiateurs ne sont pas collés car, une fois leurs grilles en photodécoupe bien ajustées, ils se sont positionnés tout naturellement.

On laisse bien tout sécher et on passe aux salissures diverses, en commençant par l’intrados :

J’ai travaillé par étapes, en déplaçant progressivement vers l’avant des petits caches en Post-It.

Ici non plus, point de colle pour les pipes d’échappement, et les jambes de train (sans les roues) ont pris le bon angle toutes seules. La pose du gouvernail n’a pas non plus posé de problème.

Je me suis ensuite occupé des traces d’échappement, assez conséquentes sur cette machine, en m’attachant à reproduire le plus fidèlement possible la trainée telle qu’elle est sur la photo du profil droit postée plus haut :

Pour le côté gauche, je m’en suis simplement inspiré :

Mais je me demande si je n’y suis pas allé un peu fort.
De plus, j’ai voulu représenter le capot devant le pare-brise comme si il avait été nettoyé vite fait après un trop-plein de carburant mais je ne suis pas totalement convaincu du résultat obtenu.

J’ai l’impression d’un effet un peu trop contrasté, à moins que ce ne soit celui du blanc… Puis, j’ai fini par me dire que cet excès de contraste allait certainement être atténué une fois tous les masques enlevés, en particulier ceux protégeant les zones de marche.

Allez, hop ! Un voile de vernis mat (Gunze H20) pour fixer tout ça, et on va passer aux finitions.

 

Il ne reste plus qu’à mettre en place tous ces éléments :

 

La pose des derniers éléments s’est extrêmement bien passée, ce qui mérite d’être souligné.

En guise de conclusion, je dirais que ce kit Eduard, malgré la multitude de pièces pour certains sous-ensembles comme le cockpit par exemple, est actuellement le meilleur Mk.IX à cette échelle. Grâce à sa finesse et la profusion des pièces en option, je le classerais un peu au-dessus du kit AZ Model, dont les carénages des radiateurs notamment sont moins bien réussis.

Place aux photos :

 

Et une dernière, en noir et blanc, que j’ai essayé de prendre sous le même angle que celle du vrai qui m’a inspiré ce montage :

 

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