Maquette72
       
Maquette72 > Mes amis > Jean-Luc Dubert > Focke-Wulf Ta.152 C-0/R11

Focke-Wulf Ta.152 C-0/R11

Allemagne, 1945

Dragon, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

J'avais monté ce kit "from the box" à sa sortie, au début des années 90, tout confiant que j'étais en cette nouvelle marque à l'époque.

Le dièdre nul que j'avais obtenu, dû au longeron fourni, demeurait le seul défaut existant à mes yeux d'ignorant sur le sujet, sans parler des couleurs dont je n'avais qu'une vague idée.

Depuis, j'ai eu le temps de découvrir d'autres défauts de ce kit, comment les corriger et de mûrir une revanche.

Pour commencer, j'ai établi la liste des corrections à effectuer : hélice, pipes d'échappement, capots-moteurs, pare-brise, pied de dérive, roulette de queue, témoins de train, roues, feux de navigation et gravure de l'intrados (si je n'ai rien oublié).

J'ai déjà dégrappé les principaux éléments de la cellule et je suis actuellement en train d'étudier comment je vais rectifier tous ces défauts afin d'obtenir une reproduction la plus fidèle possible du Ta.152 C, et plus précisément d'un des appareils de développement de cette version qui n'a pas eu le temps d'être mise en service.

Des 3 prototypes construits (V6, V7 et V8), mon choix s'est porté de nouveau et naturellement sur le V7. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que cette machine est très bien documentée, que la décoration est fournie dans le kit Dragon, et qu'elle était celle qui s'approchait le plus de ce qu'aurait dû être les avions de la série C.

Cet avion, le WkNr 110007 codé CI+XM, a été construit à Sorau/Adelheide au standard C-0/R11, c'est-à-dire d'une machine de pré-série équipée de l'ensemble "Rüstsatz 11" lui conférant une capacité "mauvais temps". Le premier vol a eu lieu depuis Sorau le 08 janvier 1945. L'avion n'était armé que des deux canons MG.151 de 20mm à la racine des ailes, ceux prévus pour le capot n'ayant jamais été installés. On peut trouver étrange qu'un prototype soit armé dés ses premiers vols mais ce ne devait pas être du luxe lors des vols d'essais et de convoyage au-dessus de l'Allemagne à cette époque.

Le 27 janvier 1945, le V7 fut convoyé en vol à Langenhagen où il a effectué la majorité de ses essais. En mars, son moteur Daimler-Benz DB 603EC est remplacé par le nouveau DB 603LA qui permettait l'installation du canon MK.108 de 30mm prévu pour cette version, en plus des 4 MG.151/20. Il aurait servi ensuite aux essais d'emport d'une torpille sous le fuselage (projet C-1/R14). Ensuite, on perd sa trace et il ne figure à ma connaissance, sur aucune photo des avions retrouvés ou capturés par les troupes alliées.

Voilà pour la petite histoire de cette machine qui, à mes yeux, se doit de figurer dans une collection de chasseurs Focke-Wulf.

Si il y en a parmi vous qui disposent d'informations ou de documents qui pourraient me permettre de mieux cerner cette machine, qu'ils n'hésitent pas à m'en faire part.

Prochaine mise à jour : les premiers travaux.

 

Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas débuté le montage par l'habitacle. J'ai préféré m'attaquer aux différentes corrections à effectuer.

L'hélice d'abord :

Celle fournie dans le kit est une VS-9 de 3,50m. de diamètre (à gauche sur la photo) alors que le Ta.152 C était équipé d'une VDM-VP de 3,60m. Coup de bol, il m'en restait une dans ma boîte à rabiot (à droite), provenant du Fw.190 D-9 Hasegawa que j'avais transformé en D-11 (et donc changé l'hélice).
La casserole du kit Dragon est par contre parfaite.

Les pipes d'échappement du kit ne sont pas trop mal mais il aurait été dommage de ne pas profiter d'un jeu en métal Moskit :

Pour pouvoir les installer après la peinture de la maquette, j'ai opté pour un cloisonnement à la carte plastique de leurs logements dans les capots-moteurs latéraux :

Il ne faut pas oublier de dégager le petit carénage à l'avant afin que la première pipe y disparaisse à moitié. Comme point de repère, la quatrième pipe de la rangée de gauche doit se retrouver à la verticale de l'entrée de la prise d'air latérale. Il n'y aura plus qu'à aligner la rangée de droite.

Pour le capot-moteur frontal, ça ne va pas du tout avec la pièce Dragon (en haut sur la photo). Sa forme n'est pas bonne, notamment au niveau de la lèvre, et les volets sont représentés grossièrement.

Je me suis rabattu sur la pièce du D-9 Italeri (en bas, à gauche) dont j'ai réduit la longueur des volets à 3,5mm. Il me reste à modifier le haut pour dégager les trajectoires de tir des armes de capot, et à représenter le radiateur annulaire à l'intérieur.
Du capot-moteur Dragon, je n'ai conservé que la portion centrale (en bas, à droite) qui va me servir de base pour le petit radiateur frontal supérieur et de support pour installer l'hélice au moment des finitions.

Je sens que je vais bien m'amuser avec cette maquette...

Mais revenons au C. La préparation des petites pièces, c'est toujours long, surtout lorsqu'il faut en corriger quelques-unes.

J'ai d'ailleurs commencé par ça en me penchant sur le capot-moteur frontal (Italeri) dont j'ai creusé en haut le prolongement des goulottes des armes de capot.

Pour représenter le radiateur annulaire à l'intérieur, j'ai d'abord peint l'intérieur de ce dernier en RLM76 (Gunze H417) puis j'ai découpé une bandelette de papier aluminium gauffré (29 x 6mm) que j'ai peinte en noir-pneu (Gunze H77). J'ai appliqué cette bandelette à l'intérieur des flancs et de la partie inférieure du capot de manière à en tapisser les trois-quarts.
J'avais auparavant préparé 5 baguettes de 6mm de long (profilé Evergreen) que j'avais peintes en RLM76. Je les ai disposées de manière à représenter les cadres de fixation du radiateur.

La portion centrale récupérée du capot-moteur Dragon a été épaissie de 1mm à sa base. J'ai prolongé en hauteur le petit radiateur courbé supérieur, et représenté ses ailettes avec du profilé Plastruct de 3/10 de millimètre (au nombre de 6) et avec des chutes de photodécoupe pour les ailettes extérieures. L'ensemble a été peint en RLM02 (Gunze H70) avec un fond noir pour le radiateur.
Voilà qui ressemble beaucoup plus aux photos à ma disposition.

Pour les éléments du cockpit, la baignoire, le tableau de bord et le siège ont été peints en RLM66 (Gunze H416) suivi d'un brossage en gris clair (Humbrol 64).

Pour les petits détails : noir satiné (Humbrol 85) ) pour la poignée du manche, marron foncé (Humbrol 10) pour le coussin du siège, quelques touches de couleur au niveau des compteurs qui sont relevés d'une goutte de Klir, et quelques éraillures au niveau des palonniers et du plancher.
Le siège est équipé d'un jeu de harnais pré-peints Eduard. Ceux des épaules seront installés plus tard car ils étaient fixés sur la plaque de blindage dorsale et non sur le dossier.

Les demi-fuselages font partie de la grappe commune avec le kit du Ta.152 H-1 de la même marque. Malheureusement, les fuselages du C et du H présentaient quelques différences de panneaux et lignes de structure qu'il m'a fallu reprendre.

Il faut entre autres creuser un marche-pied en demi-lune à l'arrière du raccord Karman gauche, à l'aplomb du cockpit, et supprimer les lanceurs de signaux lumineux de reconnaissance car le Ta.152 C-0 en était dépourvu. Il ne faut pas oublier non plus de creuser les petites ouvertures oblongues sur les flancs de la casquette, qui servaient à éclairer le tableau de bord. J'en ai profité pour corriger le pied de dérive trop large afin de lui donner des courbes plus douces.
Pour les peintures intérieures, l'avant et le logement de la roulette de queue sont en RLM02, et la zone du cockpit en RLM66.

Pour la suite, un essai à blanc de mise en croix m'a montré qu'il y avait le risque d'un grand vide sidéral visible par les puits de roues et qu'il va me falloir détailler un peu cette zone.

Pour le fuselage, j'ai retenu l'option de le fermer dés à présent afin d'obtenir une base solide pour les essais à blanc des divers éléments à ajouter pour détailler la zone visible par les puits de roues. En plus, il est possible d'installer la baignoire du cockpit par en-dessous.

Une fois le fuselage fermé donc, j'ai dû affiner les rebords du cockpit et de la casquette du tableau de bord.

La plage arrière est une pièce en photodécoupe fourni par Dragon qui forme également la plaque blindée dorsale. Tout est peint ici en RLM66 (Gunze H416), brossé à sec en gris clair (Humbrol 64). Le rebord de la casquette est peint en marron foncé (Humbrol 10) pour représenter le bourrelet de protection en cuir.

D'une épave de Ta.152 H Dragon, j'ai récupéré un maximum de pièces qui simuleront la présence du moteur et de quelques renforts et supports, visibles par les puits de roues.

Le vilain joint visible à l'intérieur du capot des armes est occulté par un rectangle de carte plastique (15 x 10mm). Tout, y compris l'intérieur des capots-moteurs, a été peint en RLM02 (Gunze H70) brossé à sec avec un gris-vert clair (Airfix M24), sauf le bloc moteur qui a reçu une couche de noir satiné (Humbrol 85) brossé en gris-moyen (Humbrol 27).

Pendant que tout ça séchait, je me suis penché sur les éléments du train d'atterrissage.

La demi-fourche moulée avec la jambe de la roulette de queue est à pivoter de 180° !!! Je n'arrive toujours pas à comprendre comment Dragon a pu se planter à ce point. Les jambes du train principal sont suffisamment détaillées à cette échelle et ne nécessitent que l'ajout des conduites du système de freinage. Rien à signaler au niveau des vérins de rétraction et des trappes principales. Pour les trappes occultant les roues, il me faudra détailler un peu leur système d'articulation mais j'aurais l'occasion d'y revenir lorsqu'elles seront en place. Pour la peinture, tout en RLM02 puis brossage à sec, vérins en Chrome (Humbrol 191) et durites en noir mat (Tamiya XF-1).

Pour les pneumatiques, celui du train auxiliaire à l'arrière est correct. Pour les roues principales, si les dimensions correspondent à peu près (740 x 210mm soit 10,2 x 2,9mm au 1/72°), les jantes conviennent pour un Ta.152 H mais pas du tout pour un C.

.

J'ai résolu le problème en y collant des jantes en photodécoupe Eduard destinées au Me.262, très similaires à celles que j'ai pu observer sur les photos du V7. Une petite canalisation courbée dans le moyeu des roues principales complètera parfaitement l'ensemble. Pour la peinture, que du classique : noir pneu (Gunze H77) pour les roues et noir satiné (Humbrol 85) pour les jantes.

Il me reste encore à m'occuper des parties vitrées et je devrais pouvoir commencer à ajouter quelques pièces à ce fuselage encore bien nu.

Il m'a fallu consacrer un peu de temps sur le pare-brise pour qu'il vienne en place proprement car il est légèrement plus étroit que les parois du fuselage.
Pour la partie coulissante, j'ai préféré utiliser la verrière et l'appuie-tête d'un D-9 Hasegawa, plus fine et au profil plus fidèle que la pièce Dragon.

Pour le masquage, il faut faire en sorte que les montants supérieurs obliques du pare-brise soient plus larges à cause de la partie frontale blindée. Ne pas oublier de percer à l'arrière de la verrière un petit trou qui recevra le fil d'antenne.

Les montants ont reçu un voile de RLM66 (Gunze H416) ainsi que la casquette du tableau de bord que j'ai dû reprendre car elle avait souffert des travaux d'ajustage du pare-brise. Ce dernier sera fixé avant les travaux de peinture afin d'obtenir un joint parfait.

Pour patienter durant les séances de séchage, je me suis penché sur l'hélice. J'ai commencé par poncer et affiner les pales puis les ai repeintes en RLM70 (Gunze H65). Elles seront laissées satinées car elles étaient recouvertes d'un vernis brillant en réalité (RLM00).

La casserole a été également poncée car le plastique Dragon est granuleux. J'en ai profité pour repositionner le joint plus bas et je l'ai également peinte en RLM70.

De retour sur le fuselage, j'ai d'abord installé le tableau de bord et la baignoire du poste de pilotage puis les quelques éléments qui vont faire illusion dans les puits de roue :

Bienvenue à l'usine Focke-Wulf…

Au tour du capot-moteur de rejoindre sa place. Malgré les précautions prises au préalable, l'ajustage ne s'est pas fait tout seul, bien au contraire, mais avec l'obligation de l'installer après la fermeture du fuselage, je m'en doutais un peu.

L'opération ne s'est pas trop mal passée quand-même. Il reste encore à améliorer le joint supérieur et ce sera parfait.

J'ai dû me résoudre à enlever les petits prolongements courbés à l'avant du raccord Karman car ils se sont révélés gênants. J'y reviendrai pour la mise en croix.

Il est temps désormais de se pencher sur la voilure principale.

 

De retour sur les éléments du train d'atterrissage, j'ai réalisé que j'avais oublié de représenter les durites courant le long des vérins ; un détail important car, contrairement au Fw.190 D, les Ta.152 C et H étaient équipés d'un train d'atterrissage à rétraction hydraulique et non pas électrique.

J'en ai profité pour peaufiner leur peinture. Pour revenir aux couleurs intérieures, j'ai finalement tranché : métal naturel pour toutes les trappes, et RLM02 pour le reste.

Ensuite, il a bien fallu se décider à s'attaquer à cette fameuse voilure. Premier défaut : la flèche est fausse. Vu en plan, le bord d'attaque devrait être beaucoup plus rectiligne, avec une cassure plus franche à l'extérieur du passage du canon. La somme de travail nécessaire pour corriger ce défaut m'a paru un peu démesurée pour un résultat pas forcément spectaculaire à cette échelle. Je pense que je vivrai avec.

Cette intrados moulé d'une seule pièce est affecté d'un défaut qui sera beaucoup plus flagrant à mon avis, et qu'il faut impérativement rectifié : le dièdre est quasiment nul. Avant de le redresser, il y a un gros travail de gravure à reprendre, à rectifier, et à boucher (repéré en noir sur la photo) car Dragon a tout simplement représenté l'intrados d'un D-9, très différent du Ta.152. De plus, il va falloir ouvrir les 5 orifices d'évacuation des douilles (Dragon n'a gravé que le contour de ceux des MG.151/20 de capot).

Bref, comme vous pouvez le constater, il y a quand-même du travail avant la mise en croix qui s'annonce prometteuse.

Pas très motivé à l'idée de devoir passer plusieurs heures à poncer du plastique, j'ai mis un peu de temps à me remettre au travail sur l'intrados de ce Ta.152, mais c'est reparti.

Tout a commencé par la reprise des quelques lignes de structure que je pouvais conserver. Ensuite, il m'a fallu boucher toute la gravure fausse pour enfin graver celle qui manquait. Et pour finir, j'ai redressé la pièce sous l'eau chaude pour lui donner un dièdre correct.

La pièce la plus claire est celle avec une gravure d'origine.

Pour les orifices d'éjection des étuis, j'ai finalement opté pour un découpage uniquement pour celui du canon axial de 30mm, la même opération pour ceux des canons de 20mm aurait fragilisé la pièce et leurs emplacements se seraient télescoper avec le longeron censé consolider le dièdre. J'envisage de découper leurs formes dans du décal noir, une sorte de "trompe-couillon" comme on dit chez nous.

Je me suis ensuite penché sur les demi-ailes supérieures. Là aussi, il y a un peu de gravure à reprendre et à corriger.
Il faut aussi repositionner les témoins de sortie du train et les feux de navigation, tous moulés au mauvais endroit, et remplacer le tube Pitot par un morceau d'aiguille hypodermique qui sera plus tard prolongé par un autre petit morceau d'un diamètre plus petit.

A noter sur la pièce la plus claire que l'aileron est complètement lisse (édition 1992), contrairement à l'autre où un semblant de structure est représenté (édition 1997).

Bon, bin il va falloir s'occuper de la mise en croix maintenant.

Allez, c'est parti pour la préparation à la mise en croix.

Tout d'abord, il m'a fallu mettre en forme du profilé Evergreen pour combler la base des capots-moteurs latéraux.

Avec mille précautions, j'ai pu mettre en place les pièces représentant l'avant des raccords Karman, moulées originellement avec les demi-fuselages, et que j'avais pris soin de séparer.

Parallèlement, j'ai installé le longeron principal à l'intérieur de l'aile inférieure.

Ensuite, j'ai procédé à un essai à blanc de la mise en croix qui m'a montré que les vrais ennuis allaient commencer à partir de là…

Et je n'ai pas encore installé les nervures à l'intérieur des puits de train…

Pas de doute, c'est bien un kit Dragon.

Mais revenons à ce Ta.152 avec le début des préparatifs pour la mise en croix.

Pour les raccords Karman, j'ai préféré au mastic l'ajout de carte plastique jointée à la cyano pour obtenir un raccord convenable.

Mon but était surtout d'éviter à devoir poncer tout près des bossages de roues.

J'ai dû également poser du profilé Evergreen à l'intérieur des demi-ailes supérieures afin de mettre à niveau les surfaces de l'intrados avec celles des volets et des ailerons.

Encore des heures de ponçage économisées.

L'installation des nervures dans les puits de train n'a demandé qu'un peu d'adaptation.

J'en ai profité pour ajouter une cloison et un peu plus de fouillis dans les puits de roues.

Plus qu'à passer un petit coup de RLM02 avant de fermer les ailes.

Commencer par l'assemblage des demi-ailes supérieures avec l'aile inférieure m'a paru être l'option la plus adaptée.

Pour assurer l'exactitude des collages, j'y suis allé demi-aile par demi-aile, et point par point pour chacune.

Pour l'installation sous le fuselage, de la carte plastique a été nécessaire à la jointure capot-moteur / intrados

J'en terminerai l'ajustage une fois la voilure mise en place sous le fuselage.

Bref, peu de photos (même pas spectaculaires) mais des heures d'essais à blanc et de ponçage.

La mise en croix va s'en doute s'avérer laborieuse mais je pense que tous ces préparatifs étaient nécessaires pour l'optimiser.

Pour la mise en croix, je n'ai utilisé que de la colle extra-fluide Tamiya (bouchon vert) qui résiste mieux aux collages en force que la cyano.

J'ai d'abord fixé la voilure à l'avant et à l'arrière du fuselage et j'ai laissé sécher 24 heures.

Ensuite, j'ai commencé par l'aile droite en déposant la colle par capillarité le long du raccord d'emplanture puis en la maintenant au bon angle à l'aide de scotch Tamiya.

Pourquoi l'aile droite ? Tout simplement parce qu'elle venait quasiment en position presque naturellement.

Pour finir, après une nouvelle séance de séchage de 24 heures, j'ai procédé de la même manière avec l'aile gauche.

L'empennage horizontal n'est pas fixé. Il est juste mis en place à blanc pour aider au calage.

Lorsque tout sera bien sec, il ne me restera plus qu'à parfaire les joints sous le fuselage.

Rien de bien spectaculaire depuis la dernière fois si ce n'est qu'obtenir des raccords Karman satisfaisants n'a pas été de tout repos.

Certains reliefs des surfaces ayant souffert des opérations de ponçage malgré mes précautions, j'ai utilisé du scotch chromé pour rattraper le coup et j'en ai profité pour représenter certains renforts de la voilure. Dragon en fournit bien une partie en photodécoupe mais trop épaisses pour l'échelle à mon goût.

Le dièdre obtenu en force ayant résisté à toutes ces manipulations sans broncher, il ne me reste que quelques petits détails à reprendre avant de songer à entreprendre la phase de la peinture.

Encore quelques menus détails sous le capot-moteur et dans les puits de roue :

Un voile de RLM02 brossé à sec et il n'y paraîtra plus.

Profitant de devoir faire également quelques retouches en RLM66, j'ai passé cette teinte le long des articulations des ailerons et des volets :

Quelques joints me paraissant encore douteux par endroits, j'ai fait ce que l'on appelle dans notre jargon la chasse aux "pétouilles" en y vaporisant le reste de peinture.

Une fois les "pétouilles" chassées, j'ai débuté les travaux de peinture par de l'Alclad White Aluminium (#106) à l'intrados dont toute la zone centrale de l'aile en avant des ailerons et des volets n'était pas peinte, conformément aux directives d'économie de peinture de juin 1944.

 

J'en ai profité pour en passer sous le capot-moteur et sur les raccords Karman comme base du futur travail d'usure de la peinture, ces zones semblant avoir beaucoup souffert d'après les photos de l'avion réel.

Tout ça va bien sécher tranquillement pendant quelques jours car il est temps de préparer les valises pour partir en vacances.

Voici donc la suite du montage de ce Ta.152 C qui attendait patiemment sa peinture.

En étudiant les photos dans ce but, je suis tombé sur un gros plan du bord d'attaque de l'aile gauche qui m'a rappelé que je devais représenter l'orifice obturé de la ciné-mitrailleuse BSK-16 à l'extérieur du canon. Un petit cercle gravé en creux a vite fait l'affaire, bien suffisant à cette échelle.

J'ai commencé par masquer sous les ailes les zones devant rester aluminium et j'ai peint en RLM65 (Gunze H67) les volets, la grosse trappe circulaire sous le fuselage et celle triangulaire sur le côté gauche de la dérive qui étaient en bois.

Après masquage de ces éléments, j'ai passé le RLM76 (Gunze H417) à l'intrados et sur les trappes de train :

J'ai dû m'y reprendre par deux fois, ayant oublié de mettre en place les attaches du réservoir ventral et le carénage de l'antenne annulaire (FuG 16ZY). Voilà ce qui arrive lorsque on laisse un montage trop longtemps en souffrance.

L'intrados bien sec, on retourne la bête et on reprend le RLM76 pour recouvrir l'empennage vertical, les flancs du fuselage et le dessous des empennages horizontaux que j'ai failli aussi oublier (décidément…) :

La prochaine étape devrait être beaucoup moins aisée : le camouflage du fuselage.

Déjà, il me faut définir les couleurs. En comparant les différentes sources et les photos que j'ai pu rassembler, voici ce à quoi je suis parvenu, en me basant sur les contrastes :

A savoir que je prévoie d'utiliser :
- Gunze H69 pour le RLM75 "Mittelgrau"
- Gunze H423 pour le RLM82 "Dunkelgrûn" (que j'appelle RLM82D pour "dunkel")

Evidemment, je suis preneur de tout avis sur la question.

Mais avant d'aller plus loin dans la réalisation de ce camouflage, j'ai enlevé les masques qui protégeaient les parties en RLM65 pour voir le résultat :

Je sais qu'une photo ne retranscrit pas exactement la perception de l’œil mais j'ai tendance à penser que le contraste est un peu trop fort entre les deux teintes. Du coup, je n'arrive pas à décider si je laisse comme ça ou si j'atténue un peu en passant quelques voiles de RLM76 sur le RLM65.

Étape suivante de la réalisation de ce fameux camouflage, les couleurs de base sur le dos du fuselage.

J'ai tout d'abord délimité la surface à peindre avec des petits boudins de Patafix pour obtenir une limite franche mais pas vraiment nette, puis j'ai protégé les flancs avec des bouts de Post-It, histoire d'éviter une projection intempestive.

Seule une petite zone à l'arrière a reçu du RLM75 (Gunze H69). Le reste a été peint en RLM82D (Gunze H423).

Une fois les protections enlevées, le résultat me convient mais il va me falloir travailler tout ça si je veux arriver à restituer au plus près le même effet que sur la photo en noir et blanc postée plus haut.

En parlant d'interprétation, je reviens à la mienne avec la suite des opérations qui a consisté à terminer la peinture du fuselage.

J'ai commencé par réaliser quelques tâches sur la dérive et le gouvernail, d'abord en RLM75 (Gunze H69) puis en RLM82D (Gunze H423). Pour cela, la peinture est diluée à 80/85 % avec du diluant Tamiya et appliquée avec une pression de 0,5 bar maximum. Tout le reste se joue avec le principe "double action" de l'aérographe (un Aztec équipé d'une buse de 0,3mm).

Ensuite, j'ai moucheté la zone grise devant l'empennage avec du RLM82D puis, profitant d'avoir cette teinte très diluée dans le godet, j'ai flouté un peu plus la limite avec le RLM76 tout au long du fuselage, en créant quelques irrégularités.

Pour finir, j'ai peint en RLM82D les aplats servant de fond aux croix de fuselage et aux croix gammées en m'aidant de masques flottants découpés dans une photocopie des décals.

Voilà le résultat :

Hormis une ou deux petites retouches par-ci par-là, la peinture du fuselage est terminée, et je vais donc pouvoir passer à celle des ailes et de l'empennage horizontal.

Pour les ailes, la seule vraie difficulté rencontrée s'est située aux bords d'attaque. De ce que j'ai pu observer, il semblerait que la limite entre les teintes supérieures et inférieure était légèrement floue et recouverte de petites tâches, vraisemblablement des deux teintes supérieures.

Par ailleurs, au niveau des raccords d'emplanture, la limite floue entre le camouflage et le RLM76 des flancs ne reprenait pas les raccords des tôles mais les suivait un peu en dessous.

Pour tenter de reproduire tout cela, j'ai commencé par délimiter les bords d'attaque et les raccords d'emplanture avec des petits boudins de Patafix, sans oublier de protéger les flancs du fuselage de toute projection intempestive, puis j'ai passé le RLM75 (Gunze H69) sur toute la surface des ailes, sans oublier les empennages horizontaux :

Si je me suis bien appliqué à suivre la courbe du raccord d'emplanture gauche qui doit être gris, j'ai volontairement évité d'insister sur celui de droite pour ne pas obtenir une superposition décalée des couleurs après l'application du vert.

Sur cette base de travail, j'ai apposé des masques flottants en papier découpés dans un schéma de camouflage au 1/72° :

J'ai ainsi pu passer le RLM82D (Gunze H423) de manière bien perpendiculaire à la surface tout en prenant garde à suivre la courbe du raccord d'emplanture droit, comme avec le gris. Ensuite, j'ai enlevé tous les masques :

A part 1 ou 2 retouches au niveau des ailerons, le résultat me convient.

Il me reste encore à travailler sur les bords d'attaque pour parvenir à reproduire les tâches qui les parsèment.

Mais revenons à la suite des opérations. Une fois les retouches d'usage effectuées, il faut désormais reprendre à main levée certaines limites de teintes avec des couleurs très diluées.

Tout d'abord, du RLM75 (Gunze H69) pour le raccord d'emplanture gauche :

Puis du RLM82D (Gunze H423) pour le raccord d'emplanture droit :

Ensuite vient l'étape de ces quelques tâches foncées et irrégulières sur les bords d'attaque. Les photos dont je dispose semblent montrer qu'elles restent plus ou moins cantonnées aux zones en RLM82D du camouflage, avec cependant quelques particularités (les lignes en pointillés matérialisent les limites des couleurs du camouflage).

Sur l'aile droite

elles semblent couvrir tout le bord d'attaque, de l'emplanture jusqu'au tube Pitot alors que ce dernier se trouve dans une zone en RLM75.

Sur l'aile gauche :

elles ne couvrent pas toute la longueur du bord d'attaque, s'arrêtant à peu près à un point entre la croix d'intrados et la dernière lettre de l'immatriculation, où du RLM75 du camouflage vient finir en pointe sur le bord d'attaque. Mais elles ne reprennent pas vers le saumon, une zone en RLM82D.
Par contre, elles viennent jusqu'à l'emplanture, une zone camouflée en RLM75. Peut-être des reprises réalisées en même temps que sur le capot-moteur et vers la prise d'air, comme on le verra plus loin.
Et en était-il de même à droite ? Aucune idée car c'est une des rares zones de la machine qui ne soit visible sur aucune photo.

Quoi qu'il en soit, armé de toutes ces conclusions, j'ai ressorti mon pot de RLM82D, et voilà le résultat :

Désirant reproduire à peu près la disposition des tâches, j'ai opté pour des masques en papier issus d'une vue de face au 1/72° où j'ai dessiné puis découpé chaque tâche en m'inspirant des photos.

Il restait quelques petites retouches à faire par endroits (notamment celles au niveau des ailerons que j'avais oubliées) mais je pense que je m'approche de ce que je souhaitais reproduire.

A force de regarder les photos, et notamment celle-ci :

je me suis dit qu'il devait y avoir sous le fuselage d'autres panneaux laissés en métal naturel comme sous les ailes.

Comme je n'en étais pas à une séance de masquage près, j'ai ressorti l'Alclad White Aluminium (#106) :

Le petit bossage devant supporter l'antenne annulaire était en bois et sera peint en conséquence plus tard.

Les derniers masques à l'intrados ont été enlevés et du coup, j'ai bien envie de recouvrir les lignes de jonction de certains panneaux métalliques avec cet espèce de mastic gris-vert jaunâtre appliqué en usine et appelé "Teggo", souvent observé en pareil cas.

Je vais y réfléchir mais pendant que je m'occuperai du nez.

A propos du nez, voici les photos qui m'ont servi de base de réflexion :

Sur la première, on voit que le RLM75 est moucheté, laissant même transparaître le RLM76, et qu'il est recouvert de RLM82D sur sa majeure partie jusqu'au capot annulaire. On note aussi des tâches sur le capot-moteur latéral qui descendent jusqu'aux pipes d'échappement, et qui pourraient bien être du RLM75.
Sur la deuxième, on voit que le RLM75 est moucheté sur la prise d'air et également recouvert de RLM82D, ce dernier descendant même plus bas au niveau du capot annulaire (était-ce le cas du côté droit ?).
Enfin, sur la dernière, on voit très bien le RLM82D descendre jusqu'à l'emplacement de la prise d'air, avec ce qui semble être des traces de masquage à sa base qui laissent apparaître une couleur claire (RLM76 ?). Cette zone plus brillante que le capot des armes me fait penser à une retouche récente.

Bon, puisque je vois à peu près vers quoi je me dirige, il n'y a plus qu'à s'y atteler.

Dernière étape de la peinture, le nez qui m'a été bien utile jusque là pour tenir et manipuler la maquette en toute tranquillité.

Les contours du capot-moteur sont délimités au scotch Tamiya avec une bordure nette pour protéger le fuselage et les ailes, et le capot-moteur inférieur est maculé de Maskol qui, une fois retiré, laissera apparaître la couleur de fond aluminium afin de représenter son aspect très écaillé.

Les capots-moteurs et l'anneau frontal sont peints en RLM76 (Gunze H417) :

Pour obtenir un ton différent de celui du fuselage, j'ai tout simplement changé de pot.

Est venu le moment d'installer l'anneau frontal afin d'assurer la continuité des teintes à venir.

Et pour préserver un peu de RLM76 à la base de la prise d'air, rien de tel qu'un petit masque découpé dans du scotch Tamiya.

La partie supérieure du capot-moteur est vaporisée en RLM75 (Gunze H69) en suivant des limites marquées à la Patafix :

La moitié supérieure de la prise d'air est aussi vaporisée de RLM75 mais très diffus et avec quelques tâches par-ci, par-là, et même mordant en dessous :

Ensuite, le RLM82D (Gunze H423) est appliqué, partiellement ou complètement selon les zones (un peu comme à l'arrière du fuselage), en descendant un peu plus sur les flancs de l'anneau frontal, de manière à peu près symétrique :

Une petite vue du dessous, avec les capots inférieurs bien abimés :

J'ai animé un peu tout ça en passant au pinceau un mélange jaune-vert, en fait du RLM02 (Xtracolor X201) additionné de quelques gouttes de Chromate Yellow Primer (Xtracolor X408), sur les joints de certains panneaux pour représenter le mastic "Teggo". J'ai aussi surligné quelques trappes de visite en marron-rouge (Humbrol 20), sans oublier le support caréné de l'antenne annulaire traité "aspect bois" (Humbrol 62 brossé à sec avec du Humbrol 98 puis verni avec du Clear Orange Tamiya X-26).

Il semble qu'il n'y ait plus rien à peindre sur cette maquette. Je vais donc pouvoir passer à la pose des décals.

Mais avant, j'aimerais vous soumettre une petite question qui me tracasse, à savoir les couleurs de l'antenne type Morane située à l'intrados : rouge et blanc, ou noir et blanc ?

Idem pour le marche-pied d'ailleurs.

Certes, je n'en suis pas encore au stade des finitions mais je n'ai pas envie de bloquer dessus le moment venu.

 

Et comme j'ai failli oublier de peindre en rouge les compensateurs des ailerons, des profondeurs et du gouvernail, j'ai sorti le pot de RLM23 (Gunze H414) et j'en ai profité finalement pour peindre le marche-pied et l'antenne Morane, cette dernière refaite car celle fournie en photodécoupe ne me convenait vraiment pas :

Bien sûr, tous ces éléments ont reçu une sous-couche de blanc (Tamiya) au préalable. Pour l'antenne, il m'a juste fallu une petite séance de masquage. Le marche-pied sera agrémenté d'aluminium, le temps pour moi de définir les limites du rouge, pas vraiment évidentes sur les photos.

Pour le coup, plus je scrute la photo, plus je me demande si ce marche-pied était rouge et aluminium, comme sur le V-6.

J'ai plutôt l'impression que la moitié supérieure est foncée (RLM02 ?) et que l'autre moitié est aluminium.

'ai repris ta photo en y ajoutant les couleurs que j'ai l'intention d'appliquer :

Comme je te le disais ce matin, il arrive un moment où il faut trancher. Et si je trouve plus d'infos plus tard, il sera toujours accessible pour être corrigé.

Pour l'intrados, il me fallait des B4 (équerres noires larges) de 900mm (soit 12,5mm au 1/72°). Celles de Dragon étaient un peu grandes aussi en ai-je prélevé un jeu sur une planche Eagle Cals :

Pour l'extrados, de nouveau un remplacement pour les croix car encore une fois, celles de Dragon étaient un peu surdimensionnées. Il me fallait des B6 (équerres blanches fines) de 600mm (8,3mm au 1/72°) que j'ai récupérées sur une planche Cutting-Edge :

Pour le fuselage, les croix sont particulières. Ce sont des B5 (équerres blanches larges) de 600mm, pas courantes de par leur dimension. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'utiliser celles de la planche Dragon

Pour la dérive, Dragon ne fournit pas les croix gammées. Il me fallait des H3 de 300mm (4,16mm au 1/72°) que j'ai trouvées sur une planche Almark.

Tout le reste (codes, n° de série, stencils) vient de la planche Dragon dont les motifs, même si un peu épais, ont bien réagi au produit assouplissant (Micro-Sol de Microscale). Elle est très riche en stencils qui correspondent assez à la réalité, et sont presque lisibles (avec une loupe quand-même). Il faut faire attention cependant pour certains. En effet, pour les indices d'octane du carburant, Dragon n'en fournit aucun pour le C3 utilisé par le DB.603EC qui équipait originellement le V-7.

Par ailleurs, seuls les réservoirs de fuselage furent installés et je me suis donc abstenu d'en poser sur les trappes de remplissage des ailes.

Place au vieillissement de la bête désormais.

près avoir mis en place les empennages horizontaux, je me suis consacré à quelques petits travaux d'usure et d'animation des surfaces.

Pour commencer, j'ai déposé sur les zones souvent sollicitées (emplantures, capots et diverses trappes) un peu d'aluminium avec un petit morceau de mousse.
Ce petit travail peut paraître excessif pour un appareil de développement mais notre V-7 a tout-de-même servi de banc d'essai durant au moins trois mois à un rythme assez élevé, sans parler des quelques vols de convoyage. J'imagine que tous les capots et panneaux d'accès ont dû être manipulés maintes fois.

Ensuite, j'ai surligné certains panneaux avec une fine pointe de graphite taillée en biseau puis j'ai passé des jus aux couleurs appropriées au niveau des articulations des gouvernes (Xtracolor RLM70 pour le vert foncé, RLM74 pour le gris moyen et RLM78 pour le gris-bleu clair).

Pour finir, un peu de poudre de graphite délicatement frottée pour représenter quelques légères traces de graisse à la sortie des éjecteurs d'étuis des canons MG.151/20, les seules armes de bord qui furent installées. On peut supposer qu'elles aient un peu servi, ne serait-ce que pour leur réglage.

Après avoir installé à gauche le petit déviateur d'échappement et la prise d'air, j'ai fixé tout cela avec un voile de vernis mat Gunze additionné de quelques gouttes de brillant pour casser un peu son aspect trop terne.

Une fois les derniers masques et protections enlevés :

 

Bon, il n'y a plus qu'à mettre en place les derniers petits éléments (train, verrière, hélice, antennes diverses, etc.), sachant qu'il me reste encore à fabriquer les tubes des canons de 20mm.

Le premier objectif a été l'installation du train d'atterrissage afin de pouvoir le poser sur ses roues. La roulette de queue s'est mise en place presque toute seule, ce qui n'a pas été le cas pour les éléments du train principal, malgré les précautions prises au préalable.
Au niveau du train droit, le câble commandant la rétraction de la roulette de queue n'a pas été oublié, ni non plus les témoins de sortie du train à l'extrados.

Les tubes des canons ont été fabriqués comme d'habitude à partir d'aiguilles hypodermiques et fixés contre le longeron principal, à l'arrière des puits de train.

Au niveau du nez, j'ai d'abord installé les pipes d'échappements afin de pouvoir réaliser les traînées aux pastels secs. M'inspirant des photos, j'ai beaucoup insisté à ce niveau très marqué en raison sans doute de la qualité du carburant, mais un peu plus à gauche qu'à droite.

Ensuite, je suis passé à la pose des différentes petits appendices, à savoir :
- une antenne fouet type Morane sous l'aile gauche et une antenne gonio Mle PR 16 sous le fuselage pour le système radio FuG 16ZY,
- un petit mât pour l'IFF FuG 25a Erstling,
- l'extrémité du tube Pitot,
- les feux de navigation, de la marque Premiere (rouge à gauche, vert à droite, et blanc en bas du gouvernail).

La verrière et son appuie-tête blindé se sont mis en place presque naturellement et j'ai pu installer le câble d'antenne pour la réception VHF dont la configuration détendue a du se faire point par point jusqu'à ce que je sois satisfait de son aspect.

Comme à mon habitude, le collage de l'hélice est venu clore ce montage qui, chose étrange, tombe quasiment 70 ans après le premier vol du véritable appareil… C'est tout ce que j'ai trouvé pour justifier ma lenteur… :oops:

Allez, place aux photos :

Une petite comparaison avec celui fait il y a plus de 20 ans :

Et des petits trucs que j'adore faire :

Pour conclure, un grand merci à tous ceux qui m'ont aidé tout au long de ce montage.

haut de page

ACCUEIL | ME CONTACTER | LIENS