Maquette72
       
Maquette72 > Mes amis > Jean-Luc Dubert > Messerchmitt Me262 B-1a

Messerchmitt Me262 B-1a

Allemagne, III./EJG.2, 1945

Hasegawa, 1/72

Montage Jean-Luc Dubert

Cette maquette trônait dans ma plus ancienne vitrine depuis près de 25 ans, peinte au pinceau avec des teintes Humbrol Authentic.
Le récent montage du B-1a/U1 par "pbaudru" m'a donné envie de lui donner une seconde jeunesse aussi ai-je commencé par un petit dépoussiérage.

Le constat n'est pas catastrophique car, hormis le tube Pitot, la maquette est complète.

On commence donc par décoller toutes les petites pièces fragiles (trains, vérins, trappes, antennes, verrières, sièges, manches à balai, tableaux de bord) ainsi que les empennages. Tous ces éléments ayant été collés à la cyano, le tube de Détach'Glue est d'un grand secours.
Il s'ensuit un décapage complet par un ponçage à l'eau qui me permet de repérer tous les petits défauts de surface et de joint, et de corriger tout cela.

J'ai même réussi à décoller le panneau recouvrant les bouches des canons, un travail rendu nécessaire pour pouvoir ajouter un peu de lest, tout juste suffisant lors du premier montage.

Le puits de train principal, un peu nu d'origine, est rapidement détaillé à l'aide de fin fil métallique, de chutes de photodécoupe, et de scotch chromé.

Hasegawa n'a pas représenté l'emplacement de la roue avant au fond du logement mais j'ai préféré ne pas y toucher, pour ce qu'il en restera de visible.

Les jambes de train sont équipées d'un petit câble (fin fil électrique) et toutes les trappes sont remplacées par leurs homologues en photodécoupe, issues d'un ancien kit MPM qui proposait la version A-1a/U3 de reconnaissance à partir du biplace Heller.

Hasegawa a moulé la roue avant solidaire de la demi-fourche, et l'a de plus affublée de sculptures alors qu'elle était lisse. J'ai donc coupé la pièce Hasegawa au bas du verin, et collé à la place la demi-fourche et la roue du biplace Heller. Les jantes viennent également de la planche de photodécoupe MPM.
Les roues principales ont juste reçu une petite canalisation sur le moyeu.

Les photoscopes m'ont permis de constater que Hasegawa a oublié que l'angle extérieur du volet interne était biseauté pour ne pas heurter, une fois en position "tout baissé", le carénage interne de la turbine.

J'avais déjà à l'époque fabriqué les feux à partir de morceaux de règles d'écolier. Un petit coup de Mirror puis de chiffon doux ont suffi à leur rendre tout leur éclat.

Quelques petits bouts de scotch aux dimensions adéquates les protègeront des vaporisations de peinture.

Sur les panneaux recouvrant les culasses des canons, j'ai supprimé les petits bossages en forme de goutte d'eau proposés par Hasegawa.

Ces bossages m'ont intrigué car, sur toutes les photos de 262 que j'ai pu examiner, ils n'apparaissent que sur 7 appareils, de différentes versions (A-1a, A-2a, B-1a/U1) sans aucune suite logique au niveau des "WerkNummern". Sur un de ces appareils (A-1a préservé à l'USAF Museum de Dayton), il est de forme rectangulaire aux angles arrondis, comme sur les Avia S.92 et CS.92 construits en Tchécoslovaquie après-guerre. Par contre, je n'ai pas encore trouvé d'explication à leur présence. Si quelqu'un en sait plus...

Je disais plus haut que j'avais enlevé le panneau des canons pour pouvoir ajouter du lest. Comme il avait subi un ponçage un peu trop vigoureux à l'époque, beaucoup de détails de surface avaient disparu. J'ai donc récupéré la même pièce dans un autre kit de biplace Hasegawa qui la propose en option.

Il m'a tout-de-même fallu quelques séances de ponçage pour l'ajuster correctement.

Sur l'arête dorsale, j'ai collé et adapté un petit bossage de Spitfire pour représenter le carénage de l'antenne circulaire.

La verrière étant destinée à être fermée, je ne me suis pas trop éternisé sur l'intérieur.

Les tableaux de bord viennent d'une planche de décals. J'ai ajouté un peu de couleurs pour faire illusion. Les sièges reçoivent un coussin dorsal en papier-mouchoir et un brelage réalisé en bandelettes de scotch peintes en gris verdâtre. Le viseur Revi 16B en résine vient d'un set d'amélioration CMK.

Tous les éléments du cockpit sont remis en place, après avoir repeint le cockpit en RLM66.

Les détails des consoles sont également extraits d'une planche de décals. En m'inspirant des photoscopes, j'ai fabriqué un petit support à l'avant du poste de pilotage pour pouvoir fixer le viseur.

Le kit Hasegawa du biplace évoqué plus haut m'a fourni une nouvelle verrière que j'ai masquée et collée en place au Kristal Klear.

Voilà où j'en suis aujourd'hui. La prochaine étape devrait concerner les premiers travaux de peinture (montants de la verrière, éléments du train, entrée et sortie des tuyères).

Sinon, rien de spécial aujourd'hui. Comme prévu, travaux de peinture :
- RLM66 (Xtracolor) pour les montants de la verrière, les puits et les trappes du train principal.
- RLM02 (Aeromaster) pour les jambes de train et leurs vérins, le logement et les trappes du train avant.
- Noir pneu (Gunze H77) pour les roues.

Même traitement que le A-1a : puits des jambes et trappes du train principal en RLM02, puits des roues et dessous de la baignoire en Alclad Aluminium (101).

Tout d'abord du RLM02 (Aeromaster 9020) pour le puits du train avant et les logements des jambes du train principal :

Les puits des roues principales et le dessous de la baignoire, moulés d'un seul tenant par Hasegawa, ont reçu une couche d'aluminium (Alclad 101). J'en ai profité pour peindre l'intérieur des entrées des turbines. Les ailettes ont été brossées à sec avec de la poudre de graphite pour leur donner un peu de relief.
Pour les cônes à l'arrière des turbines, j'ai suivi l'exemple de "pbaudru" en les peignant en gris-beige clair (Humbrol 28).

Du RLM02 encore pour toutes les jambes et trappes du train d'atterrissage :

Un gris-vert clair brossé à sec est venu donner un peu de vie à tout cela. Pour les roues, du Gunze H77 pour les pneus et du noir satiné (Humbrol 85) pour les jantes ont fait l'affaire.

Pour finir, j'ai peint les montants de la verrière en RLM66 :

A ce stade, il ne me reste plus qu'à m'occuper de quelques petits détails de préparation et je devrais pouvoir passer bientôt à l'étape de l'application du camouflage.

J'ai choisi de représenter le S blanc (WkNr inconnu), appartenant au III./EJG.2 et vraisemblablement "prêté" à la JV.44 pour la transfo machine des pilotes.
Je n'ai trouvé que deux photos de cette machine, dans l'ouvrage consacré à la JV.44 par Classic Publications (page 149 pour ceux qui le possèdent). La première, un peu floue , le montre en opérations au III./EJG.2 sur un parking à Lechfeld, en arrière plan d'un monoplace. L'autre le montre (partiellement malheureusement) dans un parc à ferrailles en face des hangars principaux de Münich-Riem, d'où opérait la JV.44.

De tout ce que j'ai pu réunir comme informations, j'en ai déduit qu'il portait un camouflage classique fait de RLM81 "Braunviolett" et de RLM82 "Hellgrün" avec les surfaces inférieures, les flancs du fuselage et l'empennage vertical en RLM76 "Lichtblau".
La première photo montre un empennage vertical assez clair, comparé à celui du monoplace au premier plan, ce qui pourrait faire penser à un mouchetage 81/82 très léger.
La deuxième photo semble indiquer que les limites des teintes 81/82 étaient légèrement floues et que les flancs du fuselage présentaient aussi un mouchetage très léger, presque inexistant par endroits.

Je pense partir là-dessus et j'aviserai ensuite pour les petits détails. Je me suis dit qu'il serait intéressant de partager mes réflexions sur le sujet, et si des "spécialistes" du sujet passent par là, qu'ils n'hésitent pas à intervenir.

C'est bien de cette planche Eagle Strike dont il s'agit. Pour l'intrados, je pensais laisser quelques panneaux en métal naturel, comme ceux qui se trouvent à l'arrière des puits de train AV et principal par exemple.

Pour en revenir au biplace, un examen plus approfondi de la photo prise dans le parc à ferrailles m'a amené à quelques réflexions :
- On dirait que certaines trappes sur les flancs du fuselage ont été retouchées avec une teinte foncée (RLM81 peut-être ?).
- On y voit également que le volet intérieur gauche n'était pas peint (remplacement lors d'une réparation ?), et que la plaque entourant la bouche du canon inférieur gauche était de couleur claire. Là, il peut s'agir aussi d'un remplacement de cette plaque et, dans ce cas, je penserais à de l'aluminium. Mais il peut aussi s'agir d'une aide à l'identification des canons qui étaient habituellement armés (en général les canons inférieurs), comme c'était le cas sur les appareils du KG.51 qui les peignait de la couleur de la Staffel d'appartenance (voir le 9K+BH de la 1./KG.51). La JV.44, utilisatrice de cette machine, n'était pas structurée en Staffeln mais le III./EJG.2 auquel appartient la machine, oui et, en admettant que le blanc de la lettre individuelle nous oriente vers la 9. Staffel de ce Gruppe, il est possible que ces plaques fussent blanches également.

Il n'est jamais inutile de procéder à d'ultimes vérifications avant d'entreprendre les travaux de peinture, un principe qui se vérifie à chacun de mes montages.

Ici, il s'agit d'un petit détail au niveau des volets qui m'avait échappé, en partie seulement. En effet, j'avais évoqué plus haut que Hasegawa avait oublié que l'angle extérieur des volets internes était biseauté pour ne pas heurter le carénage des turbines. Il se trouve que c'est également vrai pour l'angle intérieur des volets externes, ce qui est un peu logique, quelque part. Un petit coup de lame de rasoir aura résolu le problème.

Une petite photo du côté gauche pour illustrer mes propos.

On voit également que les cônes de sortie des tuyères ont reçu un voile d'Alclad Jet Exhaust (106) pour les encrasser un peu.

Ce coup-ci, c'est bon, je vais pouvoir procéder à la pose des derniers masques afin d'aborder l'application du camouflage.

J'y ai bien vu que les cônes des tuyères restaient clairs malgré le flux du réacteur, contrairement à ce que je pensais. Un coup de Humbrol 28 a rattrapé tout ça.

Comme quoi, patiner une maquette doit s'étudier aussi sérieusement que le camouflage.

Pendant que le monoplace séchait, j'ai terminé de préparer celui-ci pour la peinture.

J'ai finalement décidé de coller les empennages horizontaux avant la peinture car cela me paraissait délicat de la faire après.

Il ne me reste plus qu'à dégraisser les surfaces et je pourrai appliquer le Maskol aux endroits ad hoc.

Avant d'appliquer le Maskol, j'ai installé la maquette sur des cure-dents qui vont me permettre de la poser sans risque lors des divers travaux de peinture.

Et c'est parti pour le RLM82 "Hellgrün" (Xtracolor X212) dont j'ai recouvert les extrados de la voilure principale, de l'empennage horizontal et du dos du fuselage, en mordant un peu sur la base de la dérive.

Pour les flancs du fuselage et des turbines, j'ai volontairement débordé au-delà des surfaces nécessaires ; le rattrapage se fera avec le RLM76.

Avant de passer le RLM81 "Braunviolett" (Xtracolor X210), j'ai tenté une reconstitution à l'échelle du camouflage à partir du schéma officiel élaboré par le RLM pour le monoplace, et en m'appuyant sur le peu de documentation disponible à ce sujet (2 photos et un profil chez Classic Publications).

La limite floue des teintes devant paraître très légère à cette échelle, j'ai opté pour la Patafix pour délimiter le camouflage, cette solution me paraissant plus sûre pour coller le plus fidèlement possible au schéma.

Afin de me faciliter la tâche, j'ai commencé par le dos du fuselage :


Ensuite, j'ai repris la Patafix pour le schéma de la voilure et de l'empennage horizontal :

J'ai aussi masqué tout le dos du fuselage, ne serait-ce que pour le protéger d'un jet de peinture intempestif ; et ce sera déjà ça de gagner sur la préparation de l'application du RLM 76.

Les températures étant redevenues plus clémentes, j'ai pu enfin procéder à l'application du RLM81 sur la voilure et l'empennage horizontal :

Prochaine étape : masquage des ailes et empennages, et application du RLM76.

le travail de masquage n'est pas mon préféré et je cherche toujours à le simplifier au maximum. Du coup, après avoir réfléchi sur les deux solutions, je me suis décidé à prendre le problème à l'envers.

J'ai donc poursuivi les opérations de peinture en préparant la maquette à recevoir le RLM76 "Lichtblau" (Xtracolor X208).

La limite entre les couleurs supérieures et inférieure a été réalisée avec des petits boudins de Patafix, le reste des surfaces étant recouvert de Maskol, et le tube Pitot protégé par un morceau de coton-tige.

Voici le résultat, une fois la majorité des protection enlevée. Tout d'abord, les surfaces inférieures :

Le RLM76 parait un peu trop gris sur les photos mais en vrai, il est bon.

Et pour le fuselage :

On peut apercevoir sur les photos le léger écaillage de la peinture sur les entrées d'air des réacteurs.

J'ai conservé les protections au niveau de l'empennage horizontal en prévision de la réalisation des tâches sur l'empennage vertical.

Et ça continue avec la phase à mon avis la plus délicate, la peinture des tâches sur la dérive et le gouvernail.

J'ai commencé par le RLM82 en diluant fortement la peinture et en l'appliquant avec une pression inférieure à 0,5 bar et une buse Aztek neuve pour travaux fins (0,3mm).

Mon aérographe n'étant pas au mieux de sa forme (une commande est en cours), ça a crachoté un peu mais j'ai pu récupérer ça à l'aide d'un pinceau légèrement imbibé de White Spirit.

J'ai également passé quelques voiles sur les flancs, en insistant un peu au niveau des emplantures.

Après un petit séchage en profondeur de 3 ou 4 jours, j'ai ajouté quelques tâches en RLM81, toujours sur l'empennage vertical.

Au final, j'ai trouvé que les tâches étaient trop volumineuses et le RLM82 un peu trop soutenu sur les flancs du fuselage. J'ai donc appliqué sur chaque tâche une boule de Patafix mise en forme :

C'est marrant : on dirait qu'il a chopé une maladie…

J'ai aussi protégé provisoirement le dos du fuselage ainsi que la zone intérieure de l'aile :

J'ai ensuite appliqué un voile de RLM76 en tenant l'aérographe bien perpendiculaire aux surfaces :

On enlève tous les masques (roulement de tambour) :

Là, ça me convient beaucoup mieux.

Ouf ! Je peux dire désormais que les opérations de camouflage sont terminées. Encore quelques petits détails de peinture et la maquette sera prête pour la pose des décals.

J'évoquais au début de ce montage le fait que le volet intérieur gauche semblait être métal naturel (sans doute suite à son remplacement et un manque de temps pour le repeindre).

J'ai donc protégé les zones autour du volet :

Puis j'ai passé un petit coup d'Alclad White Aluminium :

Pour les retouches de peinture observées autour de certaines trappes, j'ai finalement opté pour le RLM81 que j'ai appliqué avec un pinceau coupé droit et légèrement imbibé de peinture :

La maquette sur une des deux photos qui m'ont servi de références :

Pour les plaques entourant les bouches des canons inférieurs, que je pensais peintes en blanc, j'ai finalement décidé de ne pas y toucher car la présence d'un mouchetage plus dense sur les flancs du nez m'ont amené à penser que cet élément appartenait peut-être à un autre appareil.
En effet, sur l'autre photo de cet avion (floue malheureusement) où il est en arrière plan, on n'aperçoit aucune variation à ce niveau. De plus, si les bouches des canons avaient été entourées de blanc comme je le supposais, elles se distingueraient, ce qui n'est pas le cas.
Encore une fois , il est difficile d'être catégorique dés qu'il s'agit d'avions allemands de cette période mais il m'a bien fallu prendre une décision. Et si la preuve photographique irréfutable apparait un jour, j'aurais toujours la possibilité de rattraper le coup.

Avantage des teintes Xtracolor : elles ont un fini brillant qui permet de s'affranchir du passage d'un vernis brillant. J'ai donc pu entamer l'étape de la pose des décals mais avant, voici deux principes que j'applique systématiquement pour cette opération :
- Je me munis toujours de plusieurs planches où je pourrai prélever les motifs les plus fins et les plus adaptés.
- Je commence toujours par l'intrados car on ne connait jamais à l'avance la qualité des décals prévus. Si la pose du premier motif n'est pas parfaite, ça se verra moins si c'est dessous. Ensuite, je passe à l'extrados puis au fuselage.

Pour identifier plus aisément les marques de nationalité, j'ai repris la codification proposée par Monogram Aviation Publications, utilisée d'ailleurs par une majeure partie des publications anglo-saxonnes.

La décoration vient essentiellement d'une planche Eagle Strike consacrée au 262 biplaces (Réf. 72007). Les motifs sont brillants et un peu épais mais réagissent bien à l'assouplissant. La planche du kit MPM, imprimée par Propagteam, m'a fourni la majorité des stencils car beaucoup plus fins.

Une vue de l'intrados terminé :

Très peu de stencils hormis des petits rectangles évidés (planche MPM) que je suppose matérialiser les emplacements des verrous amovibles des gouvernes installés lorsque l'avion est parqué. Les lignes en pointillés noirs à l'avant et à l'arrière du fuselage viennent de la planche Eagle Strike.
Les croix sont du type B2 (croix noires avec équerres blanches liserées de noir). J'ajouterai que les orifices d'évacuation des obus sont représentés par des petits rectangles de décals noirs. J'ai renoncé à les creuser lors du montage, une opération un peu trop risquée à mon goût sur une maquette déjà assemblée.

Eagle Strike a oublié de fournir le petit S dont plusieurs sources écrites mentionnent la présence quasi-certaine sur la trappe du train avant. A l'observation de nombreuses photos de 262, les lettres et numéros individuels étaient souvent répétés ainsi, généralement en noir mais parfois en blanc. J'ai pensé que ce petit S devait être de la même couleur que celui du fuselage et je me suis donc mis en quête d'un petit S blanc de 3mm de haut. J'en ai trouvé un sur la planche Syhart consacrée aux Spitfire belges mais on peut utiliser celui d'une des deux décos de la planche du kit Revell.

C'est d'ailleurs à ce moment-là que je me suis aperçu que la trappe était trop longue et trop large et il m'a fallu la ramener à des dimensions plus adéquates .

Ensuite, une vue de l'extrados :

Les croix sont du type B6 (fines équerres blanches). Je les ai positionnées légèrement plus vers l'intérieur de l'aile par rapport à l'emplacement habituel, comme j'ai pu le constater sur la photo de l'appareil dans le parc à ferrailles :

Et enfin, une vue de chaque côté du fuselage :

Les croix sont du type B5 (larges équerres blanches). Tout comme pour l'extrados, je me suis inspiré de la photo un peu floue où l'appareil est en arrière-plan pour les positionner :

D'après la même photo, le S blanc liseré de noir est légèrement surélevé par rapport à la ligne médiane de la croix.

Les croix gammées sont du type H3a (blanches) :

Prochaine étape : la patine (à ma façon).

Pour en revenir au montage, la patine est faite comme je l'avais annoncé : jus acrylique au niveau des gouvernes et volets (gris moyen à l'intrados, gris noir à l'extrados), et lignes de structure passées à la pointe graphite fine taillée en biseau.
Dans un premier temps, j'ai trouvé que j'y étais peut-être allé un peu fort pour un 262 mais après réflexion, je me suis dit que, cet avion ayant quand-même été utilisé intensivement durant plus de 6 mois par la 9./EJG.2 puis par la JV.44, ça pouvait passer. A vous de juger…

Quite à repasser un voile de vernis, j'ai décidé contrairement à mon habitude de mettre en place dés maintenant les différentes petites antennes que j'avais fabriquées auparavant. Ainsi, si un peu de colle avait débordé, le vernis aurait tout fait disparaître.
Donc, pour les antennes, nous avons, si je ne me suis pas trompé dans les désignations :

A l'arrière du train : l'antenne Morane FuG.16zy (fin fil électrique et sa gaine) :

A l'arrière du fuselage : l'antenne IFF FuG.25a (fin fil électrique) :

Sur le dos du fuselage : l'antenne "loop" d'aide à la navigation (chute photodécoupe) et le mât radio en bois avec son antenne filaire (cheveu teinté au feutre noir) :

Avec un bon vernis, tout se passe comme prévu : sec en moins de 24 heures. On démasque et hop !

Je reste quand-même déçu par les décals Eagle Strike. Malgré toutes mes tentatives pour faire disparaître le "silvering" à l'aide de Klir, il en reste encore. J'aurais dû me méfier, vu leur épaisseur. Conclusion : avec cette marque, le fini brillant des peintures Xtracolor ne suffit pas et la couche préalable de vernis brillant est obligatoire.

Le vernis mat Xtracolor

Sinon, il est sur ses pattes depuis hier. Voici tous les éléments du train qui restaient à installer :

22 pièces au total !

J'ai commencé par les jambes du train principal et les vérins. Ainsi, je ne risquais plus d'écraser l'antenne Morane par inadvertance :

Il est important que les jambes principales soient un peu inclinées vers l'intérieur, comme j'ai pu l'observer sur les photos.

Ensuite je me suis concentré sur le train avant avec, dans l'ordre, la trappe principale maintenue par ses axes de rotation et son petit vérin de rétraction, la jambe de train elle-même et enfin la petite trappe avant dont on note la largeur excessive malgré mes efforts :

Retour sur le train principal avec l'installation des trappes auxiliaires couvrant les roues et leurs petits vérins de rétraction, normalement fixés à un chassis ajouré absent ici :

Au tour des roues elles-mêmes qui, du même coup, vont donner l'assiette au sol :

Elles doivent être parfaitement perpendiculaires au sol.

J'en suis venu ensuite aux trappes des roues dont l'extrémité inférieure doit se rapprocher des roues, tout en étant légèrement inclinées vers l'avant. Les pantalons de train viennent par-dessus le haut des trappes des roues, sans toutefois les toucher, et de ce fait, leur extrémité supérieure doit venir contre l'implantation de la jambe :

Une vue du train dans son ensemble :

Un peu de pastel gris-noir sur les bandes de roulement des pneux et il sera terminé... et à temps pour Cholet, hein Serge ?

Les duels avec mes mécréants étant terminés, voici quelques photos du modèle terminé :

Le premier de ma série de 262 est enfin terminé et va rejoindre ses comparses de la Luftwaffe dans une de mes vitrines. Je ne suis pas mécontent d'avoir pu récupérer ce kit Hasegawa, d'autant plus qu'il tient encore bien la route par rapport au plus récent kit Revell, par exemple.
De plus, cette restauration m'aura permis de faire le tri au niveau des pièces utilisables du kit MPM pour améliorer mes autres 262 en projet.

haut de page

ACCUEIL | ME CONTACTER | LIENS