Maquette72
       

Caudron C.640 Typhon

France, 1935

Scratchbuild, 1/72

Montage Jean-Christian Houg 'JC Alpha' 'clubalpha'

Un Typhon, phon, phon, un petit tour et vis en rond.

Début.

découpage. Schlak Schlak Schlak Schlak Schlak , dans la joie, le bonheur et la vitalité de cette nouvelle année !

Mais d'abord passer la pointe d'une lame sur les principaux traits, endroits et lignes caractéristiques de l'appareil. Pointe ici brisée par l'élan de motivation et de vitalité précitée (l'hypothèse de la résultante d'un abus récent de substances psychotropes porteuse de la fonction hydroxyle et résultant de la fermentation de végétaux divers n'étant pas étudiée); et donc, schlak schlak crac, la pointe. niqué.

Pestant contre ce coup du sort, je m'obstine a découper avec la lame brisée, appuyant d'une force décuplée par la rage légitime devant pareille inanité, et, Dieu, dans son juste courroux, m'infligea l'idoine pénitence.

RRRRRAAAAAAAAHHHHH NOM DE ZEUS !!!!! Nan mais c'est tout l'outil qu'est niqué ! r'garde! Je ne connais pas ma force !

Pétard de pétard ! Et tous les magasins fermés le lundi ! C'est quand même pas de bol ! Palsambleu quelle malchance !

j'ai donc investi dans une nouvelle lame de fabrication plus robuste et convenant mieux à mes activités, (les lames ENTABLE : la meilleure pour y couper)

je fis trempette telle la mouillette, de mon Caudron profilé. plitch, dans l'eau , pas trop calcaire, légère mais peu pétillante. voyez ? plic plic plic, pas PAF PAF PAF.

Le papier décolleté, pardon , décollé, laisse apparaitre les fines marques que je soulignerai d'un trait discret.

Ou d'un jus léger.

Le tout étant de garder la main légère.

Au cas ou, par malchance, coup du sort, ou sabotage, le trait ait un rien débordé, un ponçage en surface vous rendra la peau lisse et douce.

Alors , j'ai commencé par le fuselage, mais je ne sais pas pourquoi vu que ce n'est pas par-là que je comptais attaquer.

Comment ? Par les Ardennes ? Mais non voyons, personne ne peut attaquer par là.

Non. Je comptais attaquer par là ou j'attaque d'habitude, car j'ai trouvé la voie. Et je vais vous la montrer. Mais je dois d'abord vous couper la tête.

Le noeud du problème de la question au coeur de la globalité de la problématique est d'assurer les lignes caractéristiques d'un appareil quel qu'il soit : Diedre, ligne de vol, calage de la voilure.

La voilure du Typhon a un diedre de 3 degrés et un calage de 2 degrés par rapport à l'axe du fuselage.

Je l'avais testé avec l'étendard II, conforté avec le IVB, je persiste donc dans cette voie, qui est de construire autour d'un "caisson" de base, comme illustré plus haut, dont la face superieure coincide avec l'axe du fuselage, la surface inférieure, celui de la voilure, les cotés assurant le calage, et les faces avant et arriere assurant le dièdre.

C'est pas clair ?

Démonstration :

1 : Je découpe les cotés. il y a un décalage de 2 degrés entre le haut et le bas des rectangles (les pieces 1 et 2), la piece 3 se collant ultérieurement sous la voilure

2 : Sur la vue de dessus je découpe ma voilure. La partie centrale sera la base de mon caisson. Le maitre couple en sera la face arriere, assurant le dièdre.

3. Début de l'assemblage, le longeron sur la demi voilure

4. Enchainement, la base est prete

5. On monte les cotés du cube, et le miracle s'accomplit, on retroube bien les differetns (dé)calages entre les référentiels de la voilure (en jaune) et du fuselage (en bleu)

Le fuselage viendra tout simplement se poser dessus :

VVVVvrvrrrrrrraaaaaaoooooooooooooooorrrrrrrrr Voici mon bon profil !!!!

la "voilure" toute plate représente bien la partie centrale de celle ci (le trait rouge sur le plan), donc au final ce sera sandwich dessus dessous.

Mais sur ce Typhon, comme on peut le voir le profil est loin d'etre symétrique. Il y aura un tout petit millimetre de balsa en dessous, contre 3,5 au dessus;)

Allez, apres le profil, on va prendre un peu de hauteur. Rajouter un peu d'épaisseur à tout cela.
Rappelez vous, l'idée, c'était de rapporter le fuselage sur le caisson de base.

Comme ça : Là je vous ai mis de la couleur pour matérialiser le "sandwich" triple épaisseur

Le but étant de s'approcher de ça :

Et hop, magie, il suffit de le poser sur le caisson pour retrouver les divers angles de calage. Comme ça, cadeau. Planet assistance bonjour, on a la clé, hop.

Parce que, déjà, vouloir faire une maquette avec du n'importe quoi, c'est une erreur, mais sans panzerkolle spéciale, c'est un suicide !

Alors bien sur, dessous, c'est moins super. Mais ca va viendre.

Ce qui se conçoit bien se montant clairement, on continue,

Sur la base désormais constituée , il n'y a plus qu'à "rapporter" les divers couples, longes et traverses. rien de sorcier.

Vers l'arrière ;

et vers l'avant;

Tout colle parfaitement .

J'y trouve un air de Stourmovick. Il n'y a plus qu'a placer les longes entre chaque couple pour obtenir le profil.

Et voilà la celulle terminée. Je n'ai pas mis les longes au niveau des habitacles, projetant de détailler ceux ci. La forme ne présentera aucune difficulté, c'est plat sur les cotés, semicirculaire au dessus. En revanche il y a des vitrages dessus, et ça, ça m'ennuie... On verra en temps voulu.

L'empenage est d'une seule pièce, juste "posée" sur la vue de dessus, et sur icelle est posée la dérive, d'un bloc elle aussi. Les parties mobiles n'y sont plus, puisqu'elles le sont. Mobiles.

Car a présent j'entrevois se rapprocher l'épisode ennuyeux des fuseaux, non lorrains, mais de Boulogne billancourt, iceux hébergeant des moteurs de chez Louis Renault.

J'ai essayé tant bien que mal d'imaginer une construction permettant d'obtenir des puits de trains, et de reproduire la géométrie des berceaux. Car l'entrée d'air béante à l'avant permet "normalement" de voir l'avant du moteur...qu'il faut donc en partie faire, et donc integrer à la construction...

On le voit bien hein ? Eh oui, ça m'arrange pas ...

je veux en plus assurer le calage semi automatique des pipes d'échappementen perçant une plaque "intermédaire" ou appuyer les microtubes

Bref.

Comme d'habitude, je vais m'appuyer sur une plaque maitresse, qui va ici faire en même temps, le fond du puit de train, l'axe du moteur, et la partie haute du bloc moteur. C'est "approximatif", mais l'illusion fera le reste. en gros, cette plaque se place au niveau des deux gros tubes de l'armature principale.

Cette plaque étant dans l'axe de vol, est donc (dé)calée par rapport à l'axe de la voilure, qui lui n'est pas dans l'axe de vol, mais sur un calage de 3 degrés. Il faut donc assurer un calage de -3 degrés par rapport à la voilure, soit une cale de 1mm au bord d'attaque.

Voici les cales en place, ainsi que la quille sous voilure. (ce n'est pas une quille, mais la longe représentant le fuselage, pour caler l'épaisseur à ajouter.

Et la plaque sur les cales;

Les Athéniens s'atteignant, le calage est bien rattrappé, l'axe de vol correspond à l'axe du berceau moteur, alleluia. C'est là que l'on ne regrette pas le temps passé en conception.

Bon, voilà quoi, y'a plus qu'à faire les deux trois petits bouts qui manquent..

Alors, je continue, n'est ce pas. ... Je suis un peu brouillon en ce moment, un rien désorganisé, limite à l'arrache... un p'tit bout de moteur, un petit bout de fuselae, un petit bout d'aile, une petite mousse, enfin bref, ne soyez pas étonné si ca parait un rien désordonné. J'ai essayé de remettre les photos dans l'ordre, mais du coup y'a des morceaux qui aparaissent ou disparaissent ;)

bref.
Moteur.

Comme on l'a vu , le noeud du probleme est de "voir" les cylindres à travers l'entrée d'air.

Donc je commence par là. L'air. Dans l'entrée. Là, juste au milieu des trois épaisseur de plasticarte :

Je découpe ce sandwich et le place sur l'avant, puis appuie la longe dessus :

Sur lesquels j'appuie le second couple et la seconde longe, et ainsi va la vie,

Pareil derriere. meme philosophie.

Voyez dans le premier fuseau un cylindre moche et grossier.

Ensuite, je...je ... je fais autre chose.

Le fuselage, tiens !

Ou nan. l'aile, plutôt ! c'est mieux l'aile !

Quoique non. C'est mieux que je finisse l'arriere des fuseaux.

Alles, place à la tronçonneuse, l'outil des vrais barbares. Quoiqu'ici lui préfere-je le tranchant de l'école Okuto (d'cuisine). (je suis le 65e héritier du Poing divin du gros ours)

Alors bien sur, copeaux, tout ça, schlak-schlak-schlak-schlak-schlak-schlak-schlak- en hurlant d'une voie suraigüe, ça fait ça.

Et par application en va-et-vient du papier vert de la légendaire mégrathmoila (la planète qui fabrique des planètes) :

Ceci n'est pas un Bloch.

La pointe, à l'avant, enfin, le dôme, est en panzer talc. Le panzer talc, c'est du talc avec de la panzer kolle.

Depuis que j'ai découvert ce mélange, à la faveur d'un post récent genre "les techniques de base pour les gros nullos qui connaissent rien à rien", je ne m'en lasse pas.

Ouiouioui, bien sur, ca a l'air bizarre, mais je vous l'assure, jusqu'à un passé fort récent, j'étais totalement incapable de comprendre l'interet du pourtant tres connu mélange cyano talc, persuadé que j'étais que le susdit se solidifiant instantanément. Mes laborieuses tentatives se soldant par de la cyano dégoulinant sur mes doigts jusqu'a terre avant d'etre pétrifiée sous une montagne de talc . (Car c'est bien entendu, lorsque la main est collée sur le bocal, que le couvercle se détache. Sinon, c'est pas drôle).

Je n'avais juste pas compris qu'il fallait faire le mélange A COTE de la maquette, et non pas SUR la maquette. C'est con hein ? si si si , c'est con. Mais une simple photo donc, m'ayant détrompé, je l'utilise désormais à grand flots, n'y trouvant que des avantages.

Voici l'état de surface, vu au maquereauscope. Je veut dire, avant que la couche de moutarde ne l'aveugle. Mon dieu suis je cruel.

Comme c'est moche, j'ai sorti ma crème de talc. Un tiers humbrol , deux tiers talc.

Ca marchouille, mais ca encrasse un peu le papier vert. et puis ca reste un tout petit peu ... malléable. Un peu comme de la parafine. Et comme je préfere la fine, j'ai modifié la formule.

Je suis vraiment incorrigible. Pourtant, je me l'étais juré: Pour ce typhon, QUE de l'éprouvé, PAS DE TESTS foireux à la mord moi le noeud ! Verboten !

Pourtant ... je sais pas... j'y arrive pas.

Donc, "crèmeux de talc sur lie de Humbrol à l'espuma de klir" . C'est sympa, je trouve, ça sonne bien, un peu cuisine moléculaire, dans le moov, quoi . Et puis, la couleur est jolie, gaie, un avant gout de printemps.

Psychédélique.

Hein c'est rigolo. ?

Et pis en plus, au ponçage, ça va super bien et ca donne e-xac-te-ment ce que je voulais. Le gros coup de bol quoi. Quand je pense que la veille, j'ai voulu faire du platre-résine en remplaçant l'eau par du klir et que... que .. non, je ne vous raconte pas, vous allez vous foutre de ma gueule.

OK. Donc ça a bien merdé. la piece sortie du moule était superbe, lisse, belle, jusqu'à ce que je la touche. à peine un petit effleurage de la pointe de ma XActo , et la parole de Dieu s'est accomplie. "tu es poussiere et ta piece redeviendra poussiere pas plus tard que tout de suite. "

Déjà ça m'a un peu énervé, mais finalement moins que celle qui a constaté que la poussiere de platre s'était répandue, entre les lames du parquet, dans les poils du tapis, tout ça, paf, blâme, verboten.

Mais là, non. c'est bien. lisse comme un cul.

Tiens, j'ai acheté un peu d'aftermarket pour le typhaudron :

Ca permet de faire la structure interne des nacelles

Et on continue ... remplissage .... monotone remplissage ....

Petit entremet, ce soir. Juste pour patienter, le temps de mettre Chambolle-Musigny à température.

Le raccord aile-fuseau , façon mimosa :

L'on demandera à son menuisier de dénerver une belle piece de Balsa label rouge, et de la débiter en planchette de 3. ou de 6, suivant que l'on ait 72 ou 32 invités.

Dans icelle tranchera-t-on plusieurs pieces, façon brunoise tendrissimme, elles-même taillées à la forme voulue, avec précision, et délicatesse.

Que l'on dressera directement sur le plat de service :

Pour la garniture, prendre une pierre de Talc de Trimouns, (près de Luzenac dans l’Ariège), et donner trois tours de moulin dans laquelle vous l'aurez placée. Lentement, ajoutez y quelques gouttes de cette huile vierge de Cyanoacrylate premiere pression à frois, et mixer le tout à la cuilllère, lentement mais fermement.

Lorsque l'appareil commence à prendre, le placer dans les moules précédement formés, en plusieurs couches, fines, et successives,

Et terminer par un glaçage à la gélatocrylatine pure,

Laissez reposer une demi-heure à température ambiante avant de servir.

Et surtout, pas d'Estragon. Dans le mimosa, du persil et des oignons. Sinon c'est pas bon. https://www.youtube.com/watch?v=f5QIPkA0FLc

 

Revenons aux alambics. (un chaudron, avec des pipes)

Souvenez vous, j'avais échafaudé des plans abracadadantesques pour assurrer un calage , disons, semi-automatique, desdites. Pipes.

Et c'est maintenant, que les Athéniens s'atteignent... que le verdict en est jeté. Qu' Héléna jacte à l'est !

J'ai dabord empli de poudre blanche cyanolée, la partie arriere des moteurs, (oui je sais, y'en a qu'un cylindre, et gningningnin normalement c'est 6  gningningnin blabla c'est nul tout ça ). Bon.

Puis apposé sur icelle le capotage requis découpé sur une réduction authentique du plan à l'échelle. En papier. En papier d'arbre. Normal.

Nickel. Ou niqué, c'est selon votre appréciation.

Comment ? Poinct de pipages n'apercevois-je ? j'y vienct donc.

L'alignement et le calage angulaire 3D (dans un référentiel cartésien), fonctionne à merveille. Les seringues devant, c'est pour la petite prise d'air.

Donc, repoudre blanche cyanolée, bis répétita placent.  (In french : Marc, remarque et bismark)

Et je peux vous dire que coté solidité, c'est solide. Hannibal le ferait piétiner par son éléphant que celui ci repartirait les sabots piercing-ready.

Une bandelette débitée à la dimension idoine servant de repaire (de brigand) (fine allusion à un autre bimoteur célebre) (d'un constructeur britannique non moins célebre) (qui a fait aussi des octomoteurs) (Là franchement, j'ai galeré pour trouver comment faire le lien),

l'on passe donc à la phase, "tronçonnage, meulage et oxycoupage"

J'adore quand un plan se déroule sans accroc. (Hannibal, Agence tout risque, verset 43-4 )

Pour ceuxsses qui n'auraient pas suivi. J'ai craqué et acheté une trancheuse infernale.

bzzzzzzschlakschlakschlakschlakschlakschlakschlakbzzzzzzzz fini

Alors là c'était le premier test. Vous remarquerez que ce n'est pas du tout les bonnes dimensions, mais la machine n'y est pour rien.

En même temps, maintenant que c'est découpé, autant s'en servir .. pour tester.

Entoilage "plaqué" sur balsa

Entoilage sur rien. Papier japon sur nervures

Et au centre, remplissage au talclir

Apres peinture, ça c'est le petit farci au talc

Ca, c'est le contreplacollé

Ca c'est le tout vide dedans

C'est le troisième qui a ma préférence, car sur un support lumineux, on devine la structure

Et en pleine lumière, on la devine toujours.

Emballé, c'est pesé !

Bon. Maintenant, faut tout retracer à la bonne dimension ..... et avec des nervures un peu moins épaisses.

Ah, sinon : C'est du carton bristol de 22/100eme. Lame 4, epaisseur 22. Les v'la.

Abracadacoupemoiça

et hop :

Pour un fénégnant de mon accabit, s'pas top. On se sent obligé de faire tout un tas de trucs qu'on aurait juste oublié sinon.

Démonstrature :

C'est biau hein ? ouais. Ca fait genre, super, t'as vu comme c'est précis, fin, impec quoi.

Sauf qu'il faut une matinée pour tout dessiner, un apres midi pour tout détacher et monter,

et 15 secondes pour tout jeter a cause que comme qui dirait on s'est gaufré dans la prise de cotes.

Nan, mais sinon, c'est bien hein, y'a pas a dire... c'est super.

Donc on recommence.

super.

Ah je suis vraiment content.

si.

Et donc, spéciale dédicace pour Pierre qui voulait me faire usiner des cure-dents, c'est chose faite, afin de façonner l'axe des ailerons et gouvernails. gouvernaux. non, de toutes façons il n'y en a qu'un.

Entoilés à partir d'une matière secrète, faite de fibre de bois ou d’autres matières ligno-cellulosiques.

A priori, en terme de carton, la limite basse de résolution de la machine est autour de 4 à 5 dixièmes(en largeur)

Ca peut paraitre élevé, mais au final , si on compare ma trappe maison avec celle du Goeland RS, c'est pas si déconnant...

Bon, c'est pas tout ça, va falloir songer à l'interieur ....

 

La suite des techniques débiles et inattendues. Au lieu de tranquillement vacuformer de la plasticard comme tout le monde, j'ai découvert et étrenné la technique du klir'O'Forming, sorte de forgeage à froid par précontrainte sous humectation capillaire de résine en phase liquide. Ce n'est pas précisément révolutionnaire, je faisais déjà comme ça mes moultes fusées en papercraft, en un temps ou Apple désignait encore un fruit. c'est dire si la technique est ancienne.

Donc.

Feu.

Non justement, pas de feu !

A froid j'ai dit.

Comprenez ... Une hypothèse comme ça que les allemands reculent .... CRAC ! On est là.

La t'naille !

Et une fois en t'naille, on humectifie (ou humecturise) légerement le bristol au coton tige legerement humecté de klir. Mais leger hein ? plic plic plic, pas ploc ploc ploc ..

Et on tient en forme par deux languettes d'un materiau disparu depuis quelques lurettes. Du papier photo argentique. si. Car il se courbe sans plier et n'attache pas sur le klir.

Et après, ben, on démoule.

Un petit coup de primer par la dessus,

maintenant , c'est là qu'est l'os : faut faire les hélices hélas.

étrennage de la méthode dite du tronçocissonage bétonné, alias syndrome de Gilles le maçon. (oui oui, mon dieu mon dieu, c'est mauvais c'est dégradant, je sais )

N'empeche, les hélices à la Gilou, ça marche. Démonstration.

1 : Décomposition en éléments d'épaisseur 2 dixièmes, et coupe idoine.

2 : Empilage sur l'axe.

2bis : Stratification sédimentaire

3 : compression axio-cônique

4 : Fossilisation par coulée de stéatite en phase cyanoliquide

5 : Erosion par tournage-sablage au corindon

6: Peinture

Tout ça pour deux pauvres pieces de 3 millimetres ! ... pfffffff... faut vraiment aimer perdre du temps hein !

N'empeche que je sais comment refaire mes hélices moches de D338 moche.

Mes amis cette machine pour infernale qu'elle soit, ouvre de nouveaux horizons, y'a pas à dire. Par contre, c'est un peu plus lent...

En tout cas, merci Gilles: Méthode impeccable !

 

Bon allez, va bien falloir finir par s'y mettre ....

Et donc or donc : Souvenez vous, le petit découpage

Donc, dedans, y'avait, les sièges :

Le boitier de commande des manettes de gaz et de richesse , (là c'est pour rire ...)

La structure interne

On peint la base, un petit test à blanc

Comme d'habitude, je me suis bricolé sous Otto Chope , les tableaux, cadrans et instruments. Et tutti quanti.

Que j'ai contrecollé sur du bristol de 22, et enduit de vernis marin.

Le poste du radio, avec des radios.

C'est un poste SARAM, plus ou moins inspiré de cette illustration

Un dernier coup de zoeil avant fermeture définitive.

On voit plus grand chose, mais un rien quand même .

Je ne vous cache pas que j'abordais cette étape avec un brin d'appréhension, le ponçage de papier étant rarement un grand succès ....

M'enfin, ca passe ...

Rose promise, rose due.

Procédons. Tutorial pas appât, du forgeage à froid au kliroforme.

De gauche à droite, un flacon de Klir, un chassis en Légo, deux planchettes de balsa, deux bandelettes de papier photo, un gabarit de diametre idoine. Au premier plan la piece en bristol découpé, un coton tige

Pour commencer, un leger roulage pour imprimer le mouvement

on humecte légèrement au klir, la piece en papier. Légeremnt, un seul passage. juste pour ramollir un peu, pas pour imbiber. C'est pas un baba au rhum non plus.

on le place sur le gabarit


Roulage lent, plusieurs fois,

Mise en place du gabarit sur le chassis

On place la pieece

On place les deux bandelettes protectrice. La surface glacée du papier photo protège du collage

Devant et derriere

Mise en place des presses en balsa


Apres deux ou trois heures de séchage, la forme est acquise

on ré-humecte au klir, léééééééégerement

Et ainsi de suite, belote rebelote, Mark et Bismark.

Apres quelques boucles, genre trois ou quatre, on obtient une piece à "mémoire de forme" ;)

Et voilà .... Cette techno permeet dee faire des papercrafts étanches et résistants aux projectiions d'eau. Example ici avec ce Delta II au 1/96 de mes années papercrafts

Et sinon, coté Typhon, suite du jointoponçage, leger , leger, grain 800

Finito :

J'ai le plaisir de vous annoncer que le gros oeuvre est terminé.

Ennnn avaaaaant, vers l'infini et au del.... à la tôlerie !!!!

l fut un temps ou me lassant du plastoc, je me suis tourné vers les maquettes papier. Oh, pas bien longtemps, un an ou deux, le temps de saboter quelques kits, mais aussi de développer quelques trucs liés à cette activité.... J'avait fait pas mal de fusées, entre autres. C'est facile les fusées, c'est rond. Et je m'y remet en ce moment, mon gamin ayant découvert mon vieux carton au fond du garage, se passionne pour la chose astronautique et nous avons entrepris récement la réalisation de Gemini/Titan, ce qui m'a fait ressortir les vieilles techniques, ce qui m'a fait penser à l'utiliser pour ce typhesque cockpit.

La boucle est bouclée. La caudrature du cercle, en quelque sorte.

le Typhon est de retour.

Avec un petit frère.

Bah oui, je sais, le stock tout ça, mais bon, que voulez vous, certaines personnes sont impitoyables.

Voici ce qu'ils osent mettre juste sous mon nez.

Ils étaient cinq, j'ai rien pu faire !

Et sinon, pour le coté avancement... ça a pas été ça... faut reconnaitre...

Mais en revenant, j'ai fait, non pas peau de zob, mais peau d'alu :

J'ai hésité à faire les raidisseur, car on ne les voit pas vraiment, sur les photos, qui sont de mauvaise qualité du reste.

Mais ils y sont, indiscutablement, sur les croquis

J'ai donc décidé en mon âme et conscience, de les y mettre, aussi. J'ai pris l'alu le plus fin dont je dispose, 8 microns, ce qui nous fait du CTP de 5/10eme a échelle réelle. Ca me parait cohérent. .. Qu'en pensez vous ..? je peux encore les enlever

La bois-lza, kliro-talco-vitrifienduit, est un matériau, compact, leger, et lisse. Spéculaire. Plat.  Sans relief.

Et le plat, c'est moche. Ca ne vas pas du tout, cette platitude. Donc nous sommes d'accord que nous ne le sommes pas. Je ne veux pas de spéculaire, mais du Simi-laire ;

Et attendu d'autre part que ce susdit matériau, susnomément précité et nonobstant sa désignation barbare, et malgré sa bonne composition, est réfractaire à toute tentative de création de lignes de structure. Il ne se grave pas.

Et , ça, moi, j'aime.

J'ai fait quelques éssais, mais la honte l'emporte. Je ne vous montre pas. ca déchire, non pas sa race, mais tout court. façon,.... tiens, avez vous déjà testé le tranchage de fines tranchettes de pata negra avec un couteau émoussé ? Pareil. Ignoble. scandaleux. Inacceptable.

Je n'ai trouvé que deux moyens, ou trois, de les faire :

1./ La microscie. Aussi micro fut-elle, ca fait des tranchées de 2 dixièmes, soit 1.5cm  entre deux toles. Pour un racer, c'est moyen moyen hein ...
2./ S'en passer. Simi ne veut pas.
3./ Simuler les tôles, une par une, panneau par panneau, avec de l'alu, ce qui permet de les jointer parfaitement pour que ca ne se voie pas. Mais sauf que ca se voit quand même. Un peu. Pas trop . Voyez ?

On verra après la peinture, ce que ça donne. Mais, testé sur le Minerve, ça me convient bien comme ça. C'est un rien fastidieux, toutefois. Fatiguant, même.

 

J'ai continuer mon recouvremant, ou ma recouvrance suivant que l'on ait l'esprit marin ou pas, d'un bon alu, découpé à la main artisanale et au scalpx-acto. Autant la silhouette est suprème dans le bristol, autant je suis moins convaincu pour l'alu. J'ai de l'arrachement, même à vitesse minimale. Et puis, difficile de faire le développé de ce genre de pièce par calcul, aussi me suis je rabattu sur le kabuki. Pas le théatre, le scotch. Japonais, lui aussi.

Voici du scotch japonais:

Et voici maintenant du scotch japonais :

Elle est simple, mais je n'ai pas pu m'en empecher, c'est ainsi.

Je dois vous conter une autre aventure suite à l'utilisation du scotch japonais.

Vous n'etes pas dans l'absence de ne pas ignorer, ou si, que le typhesque Caudron possède un revetement partiellement entoilé sur des lisses de CTP, pourquoi , c'est un mystère, mais baste, le fait est.

donc.

Entoilage.

Ca je connais. Et avec le coup du peigne mazonnesque, c'est un jeu d'enfant. (je ne met pas de majuscule à mazonnesque, considerant qu'il s'agit d'un adjectif passé dans le langage courant.

Toutefois, je fit face, (d'ou le kabuki), à une déconvenue indéniable, lorsque la premiere feuille de papier sortit moultement déchirée et nullement découpée.

Vous conviendrez sans peigne, pardon, sans peine, que la chose est contrariante. Du papier. Du papier bête. crac. niqué.

Erreur de réglage pensais je, glissant une seconde feuille et relançant l'operation. Scrictch, scratch, scrotch, se moqua l'infernale machine en me crachant à la gueule la même merdasse déchirée de partout. Ma zenitude consécutive à l'abus de scotch fléchit alors légerement, alors que je vérifiais que ledit papier était tout a fait fait entierement de fibre de papier normalement et parfaitement pleine de normalitude.

Rebelote. Bis repetita. On verra bien qui lachera en premier. non mais alors. hop. Fichier. Découper. Schnell.

Scritch , scratch, scrrrrrrrraaaaaautch pfffffft pareil ah ah ah tu l'as dans le ... baba.

Ma légendaire placiditude de marbre s'est alors fissurée totalement. Saleté de bondieuserie de mes deux ! Il me revint alors que l'ami Gilles, m'avait il y a quelques temps, fait don d'un rouleau de son papier magique, le Gillouglu'o'matic, qui ferait sans doute l'affaire. Je me souvenais parfaitement l'avoir précieusement rangé dans le garage, entre deux caisses de cheval blanc 1978, ou je descendit le chercher, et ou je ne le trouvis nullement.

Légerement contrarié par la démoniaque émanation du malin je m'acharnais et retournais toute la piece, délogeant mille années de poussière sagement accumulée, suffoquant tel qu' en la tombe de toutencarton, et rage de rage, ne le trouvis pas plus.

Que tchi. Nada. Peau de balle.

Remontant à mon atelier, je m'apercut alors, que le rouleau était là, déjà pret, juste à coté de la machine, ou il me revint alors, que je l'avais déposé justement lors de la livraison de ladite.

L'alcool, c'est mal.

Oh joie, oh, félicité, oh, gloire au tres haut, sic transit gloria découpatus ! Alleluiiiaaa !

Et le reste, de source, coula.

Le plus clubby : Utiliser du scotch pour proteger les surfaces à ne pas maroufler :

Ca parait exageré, mais non, le résultat est tres fin, j'ai essayé d'en rendre compte avec cette vue de pleine face :

Et ainsi de suite pour tutti surfaci

Effectivement, ce nouveau réglage améliore grandement la chose. Ce n'est pas encore parfait, mais au moins c'est utilisable !

Au moins cette trancheuse mutante aura-t-elle relancé l'industrie bretonne.

J'ai quand même encore un peu d'arrachement par endroit. Je me demande si ça n'use pas un peu beaucoup la lame. Dans le doute je viens d'en commander une autre, mais bon a 10 cacahuètes la pièce, le babazon va vite revenir cher

Alors, j'ai pas mal pataugé avec les panneaux moteurs, lees ouïes, tout ça ...

Au début, vu les accrocs dans l'alu, je me suis rabattu vers de l'étiquette autocollante, mais bon ..

... Ca me plait pas .

Du coup j'ai changé mon fusil d'épaule, et je suis revenu vers l'alu. J'ai fini par trouver un truc, c'est  qu'en fait, dans l'alu, ça accroche moins quand on coupe plus vite. à 1cm/sec, ca accroche, à 10, ça coupe net.  

Du coup, j'ai tout arraché, et tout recomencé.

C'est mieux non ?

Si si , c'est mieux !

Ah, et aussi, j'ai fait la porte de fuselage, pour charger la soute courier.

Et de l'autre coté aussi, c'est bon. Comme la crêpe Gigi, c'est saisi dessus-dessous

Bonjour , je vais prendre un spitfire, avec une biere.
Ah je regrette monsieur, tous nos projets sont sur la carte.
Vous avez du plastique ? Vous avez de la peinture ? Ben, avec le plastique vous faites un spit, pis vous mettez d'la peinture dessus !

Tiens au passage, le sachet de billes 6mm, c'est vachement pratique pour poser les encours.. façon matelas coquille, ca tient pile comme on a envie.

 

Je suis à temps plein sur le coup de la passoire huileuse ... mais comme qui dirait que oui mais non....

Voici ce que sort la machine, avec un crayon marqueur à la place de la lame, en lui demandant des point tous les 3 dixiemes de mm.

C'est ça, mais ça fait "brouillon"

Sinon, la méthode à Denis , c'est encore ce qui fait le mieux illusion pour le moment...

La photodec, c'est ce que propose nos amis de FSC sur leurs kits. Mais l'utiliser comme gabarit, c'est hard.... beaucoup trop fin :

L'alu, même le plus fin, ne "marque" pas assez. Finalement, le mieux est encore d'utiliser la plaque elle même. Dans leur infinie mansuétude, la plaque fournie est assez grande pour découper 3 ou quatre radiateurs, donc pour le typhon, ça ira. (les deux autocollants sont le gabarit des deux radiateurs)

Et donc or donc mais a chaque jour suffit sa peine, les radiateurs, ce sera pour plus tard.

Pour l'instant, je m'apprette à faire l'appret.

Je trouve que l'entoilage est modestement parfaitement réussi, ce qui me remplit d'aise et me comble de joie.

La symétrie n'est pas si ratée que ça. J'ai toujours la hantise du vrillage avec le multimatière..

Pssssccchhhhhhiiiiittttttt

Nan j'déconne, c'est du photochope

J'ai commencé à meubler un peu les trous tout vides

6 cylindres et la structure tubulaire

Les cylindres, c'est fait au mètre... (normal, un mètre cylindre )

et débité à la demande

Ca avance bien lentement c't'affaire ... faut dire que je me suis mis en tête de détailler un peu le fuseau gauche, moteur, puit dee train, tout ça, façon Dakota. (Le breton, pas le C47)

Je dis Façon Dakota, c'est un peu vous savez, comme les sous produits ... savon à la façon d'Alep.... tarte façon Tatin... Flan saveur vanille... Moi c'est pareil, c'est Typhon saveur Dakota.

En gros, c'est moins bien, mais c'est moins cher. Enfin, surtout moins bien.

Allez, je vous montre quand même.

Donc, six faux cylindres, ca vous le saviez, des caches misère en papier, un carter imprimé en trompe l'oeil, deux trois bout d'evergrün, de la filasse en pagaille, et l'arceau tubulaire par dessus.

Il commence à prendre des couleurs. Dorure à l'or fin, siou plait ! (le vrai aussi était parait-il, doré à la feuille)

Ben oui je commence à penser déco... Je ne suis pas certaiin de partir sur la bonne voie, c'est ça qui m'ennuie. Le truc c'est de faire les marquages dorés liseré noir sur fond rouge. Je pense donc imprimé les liserés noirs sur du calque transparent, et peindre le rouge autour, une fois posé sur le fond doré.

Je crois que Gaet a raison. C'est mort.

Et sinon je vous ai parlé de ma planche de décalques ? sept mois de boulot !!! Enfin, avec une pause de six mois toutes les deux heures, évidement.

j'ai contacté les messieurs de chez Decalprint.de comme tu me l'avais judicieusement conseillé. Des gens charmants mais je galère avec le logiciel de dessin et les formats de fichier. Il y a des règles a respecter pour l'impression que j'ai du mal a comprendre. Du coup il passent beaucoup de temps à m'expliquer, et moi encore plus a essayer de m'en sortir.

 

Il y a des jours comme ça, l'on se dit que l'on bute sur pas grand-chose..

Cela fait des mois que je me demande comment obtenir ce rouge. Un rouge " Lie de vin, sombre et vif"

Empetré que j'étais dans la recherche de l'alchimie subtile et des mérites comparés du mélange A et du mélange B, lesquels diffèrent par le nombre de demi gouttes d'une référence absconse d'un fabriquant anecdotique et néanmoins disparu, je n'aperçut que tardivement l'intrusion dans le périmètre de sécurité du trublion redouté.

"PAPA QU'EST CE TU FAIS"

Ahhhh .. je... eh bien je.... vois tu, c'est au niveau de la vibrance de la teinte en terme de réflexivité, j'hésites sur les caractéristiques de diffraction de luminance et je...

"MOI JE SAIS ! "

Ah? bien.. eh bien je suis curieux de connaitre ta méthode au niveau du ..

"A-LI--BA-BA--A-DIS-CASSES-TOI! CE-NE-SERA-PAS-TOI! PLOUF-PLOUF-UN-DEUX-TROIS. Tiens, t'as qu'à prendre celle là. "

Vive l'école de la république :

Rouge, Lie de vin, sombre mais vif, Sélection de notre sommelier :

 

Alors, celui là; comment dire. .. voyons. C'est une sorte d'aboutissement; voyez vous, une conclusion, un chef d'oeuvre, au sens litteral. Une sorte d'apothéose de la bracassitude .

J'ai perdu des pièces.

Si , si.

Je suis le seul mec qui en partant d'une boite entièrement vide, réussit à perdre des pièces.

La classe internationale.

Alors voilà :

Il n'y a pas d'hélices; pas de canopée; pas de volet, pas de trains ni de trappes.

Ce n'est pas une plaisanterie, j'ai réellement réussi à perdre ces pièces.

Bien sur je pourrais les refaire, mais ca ne va pas être le cas. eh non. Ce n'est pas la seule déconvenue sur ce rouget barbant. La peinture marbrée qui n'aurait pas du l'être; les décals dorés qui ne le sont pas tant que ça; et les aplats de chrome trop a plat...

Et puis c'est bien connu; tous les grands maquettistes ont dans leur histoire; un caudron inachevé...

Alors je vais plutôt ouvrir une autre boite.

 

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