En ce premier jour de l'an de grâce 2010 je déclare ouvert ce post consacré au montage d'une gloire de l'industrie d'avant-guerre, du fleuron de nos escadres, de cet appareil fier défenseur de la nation française et du pays tout entier, dans sa pleine et entière territorialité.
Il ne s'agit nullement du voilier " le petit baigneur" mais bien du MB174 dont je vous ferai l'historique un autre jour.
Coté déco, rien n'est vraiment défini, mais parce que le bloch (de foie gras) se marie bien au produits de cette région, je pencherais bien pour un appareil basé à Cognac, fin 1944, pour vider les poches à coup d'explosifs bien placés. (3grammes dans chaque poche)
Ce post sera donc le récipiendaire des aventures rencontrées au fil de ce montage, une sorte de carnet de voyage, mieux, un bloch-note.
Mais pour aujourd'hui j'ai d'autres plans, tout occupé que je suis à la mise au point d'une nouvelle recette de pâtes d'amandes au rhum et raisins promises à un bel avenir. Point de montage donc, ce sera "silent-bloch".
@++
PS: Ah, si, un truc quand même, j'en profite pour passer un petit message: Si quelqu'un possède un bon plan 3 vues de l'appareil, par exemple celui paru dans l'ouvrage aujourd'hui aussi épuisé qu'introuvable, "le bloch 174 et ses dérivés", je suis preneur. Il aura droit à ma reconnaissance éternelle. Plus une bière.
Alors comme prévu en ce lundi de rentrée, j'ai ouvert la boite de pandore.
Et voici ce que j'y ai trouvé:
Une hélice cassée, l'intérieur au détail-pas-utilisable-en-l'état que je vous ai déjà montré, la fameuse verrière en demi coque, de noix, c'est de saison, (ben si, avec le vin chaud, les noix, c'est bon)
Il n'y a pas que des mauvais cotés à cette maquette, ici par exemple la gravure fort jolie vu son grand age
La planche de décals, d'époque, qui va partir a la poubelle.
Je dis d'époque car cette maquette provient du stock de quelqu'un qui avait l'age d'être mon grand-père, grand collectionneur, et qui, il y a une dizaine d'années de cela, malheureusement victime d'un AVC qui l'immobilisa, fit don de la totalité de sa collection de boites au club. Cette boite date de 1968 et il est donc normal que la planche de décal accuse les quarante et une années d'attente. A cette époque, Heller fournissait même un pied pour une présentation en vol
Le plastique Heller de cette époque était fort diffèrent, ou alors il a mal vieilli, comme moi. Le plastique en question est extrêmement dur et cassant, je sens que ça va être une plaie à travailler. Enfin, nous verrons à l'usage.
Il est temps désormais de confronter les pièces au plan délicatement fourni par Antoine. Je le fais par pure formalité, ayant lu son post, je sais bien à quoi m'attendre, mais bon, enfin, et puisque nous sommes en pleine rentrée des classes, je m'en vais rendre les copies que j'ai corrigé pendant les vacances.
Alors .... voyonsvoyonsvoyons..... qu'est-ce que nous avons là ....
Bien! 15/20
Tres bien! 20/20
Bien 15/20
Moyen, mais ça ira, 10/20
Passable, faudra réviser ! 8/20
Pas bien ! 6 !
Tres mauvais ! 4!
Nul! 0! A refaire !
A chier ! 0 pointé !
2 ! Pour le plastique!
Voila.
Cette formalité accomplie, nous allons reprendre le programme que nous a concocté notre ministre de l'éducation maquettiste, Maîstre Delta. Demain nous ferons la leçon 1: L'empennage.
En clair, je vais faire à cet appareil ce que j'aurais bien fait à miss décembre: je vais attaquer directement par l'arrière.
Solution de facilité, certes, j'admets, toutefois, vue l'étendue du désastre je m'en vais lui faire le cul à la hussarde, en scratch et en plasticard.
Note de l'auteur: Ceux qui voudront tenter l'aventure pourront télécharger le fichier en pleine résolution ici :
http://lh6.ggpht.com/_dGpnbfRoERc/S0NaB15bSkI/AAAAAAAAB8s/wmacIqAvTSs/Mb174-fullres.jpg
A imprimer en 300dpi
La méthode est désormais connue, découpe du plan précédent et collage sur de la plaque de polystyrène choc en épaisseur 1.5
Et hop, à grand coup de sabre ! en garde ! schlak! schlak! schlak!
Et après ça, un bon bain! Ohh, que monseigneur est grand, le plus grand de tous les grands d'Espagne...
Et tout ça c'est pour qui ? c'est pour le roi ? Non, c'est pour Salluste ! Voleur ! Non pas voleur !
Et voila.
A LA PUERTA DEL SOL !!!!
NDLR: Notez le sens de l'ellipse de l'auteur, qui pour accompagner le Bloch deux fois gras de Didier, vous propose ci-dessus un saumon fumé.
Demain, nous essaierons d'apporter un peu plus d'épaisseur à ce récit car il en manque autant que ces pièces désespérément plates.
Pour ce profil, commençons par coller un tube sur la plaque de plastique.
Voyez le concept ?
Pour le train arrière, l'arrière-train pardon, je gabarise l'épaisseur recherchée au profilé toujours-vert (galant)
Bon.
Il n'y a plus qu'à rembourrer.
Il faut de la pâte.
Pour une bonne pâte, mélanger 100g de poudre d'amande, 100g. de sucre, 2 œufs et 50g. de beurre pommade. Mélanger ensuite. Marier ce mélange dans les proportions de 2/3 pour 1/3 à une crème pâtissière pour obtenir une frangipane à se rouler par terre, et qui accompagnera bien un petit coteau du layon.
J'utilise du Magic-Sculpt.
Oui je sais que ça ressemble à du foie gras.
On fait un petit tas de foie gr.. de putty, voir ici à droite, on l'aplatis et l'égalise à l'eau, voir à gauche
On attend.
Tiens, en attendant...
Il est temps maintenant de planifier la suite des opérations, et notamment sur le fuselage. Je vous fais grâce des photos de l'intérieur original du fuselage, il y a des enfants dans la salle, je ne veux pas les traumatiser à jamais. N'ayant pas le courage d'améliorer la chose, vu l'état initial, j'ai opté une nouvelle fois pour les solutions tout en finesse: le dynamitage de tout ce plastique épais et de ces abjects appendices hideux! Los! Rahaus! Schnell ! comme disait Isabelle de Bavière.
Vous remarquerez que je ponce dans l'eau, c'est même le seul moment ou je tolère cet élément. Ceci d'une part pour évacuer copeaux et poussières dans le tout-à-l'égout plutôt que dans mes bronches, et d'autre part pour refroidir les outils.
Car mes amis ce fut épique. Je ne sais pas de quel plastique est sorti ce Bloch mais à mon avis c'est un brevet de l'organisation Todt, aussi indestructible que les bunkers de Normandie. Au début, bêtement, j'ai voulu attaquer au papier de verre. C'est la première fois que je vois une maquette qui ponce du papier de verre. Après avoir cassé une dizaine de lames de Xacto, j'ai sorti la perceuse-meuleuse-défonceuse. Avec une petite meule boule que m'avait donné, non pas mon boucher, mais mon dentiste (qui est aussi boucher à ses heures) (enfin, l'on reste dans les métiers de bouche). Peine perdue. 30 minutes après, j'ai du avancer d'un quart de millimètre. Schize. Jamais vu un plastique aussi dur.
Bien. Au grand maux les grand remèdes, disait la grosse Bertha. J'ai sorti la fraise carbure. Pas une fraise de guignol, j'aime autant vous le dire. Et cette fois ça va usiner sévère ! Dans un bruit immonde, hurlement de plastique torturé VVVrrrrgggrrriiiiiinnnnnnnnnnccrrrrrrrrrr, j'ai même un voisin qui a appelé police-secours. Moi quand on m'en fait trop je correctionne plus... je disperse! je ventile!
Je vous passe néanmoins l'épisode ou le demi fuselage m'a insidieusement échappé pour une séance de vol libre finissant par aller se loger derrière la machine à laver
, fait concomitant au fraisage de ma main droite et à un nouveau hurlement. Pas de la fraise de guignol... sniff ... j'ai mal. heureusement ça n'a usiné que du gras. Et encore pas beaucoup. Faut jamais manger de galette avant de fraiser un fuselage.
Toujours est il, Alpha, Vainqueur !
C'est moche hein?
Oui, mais ... c'est fin :
C'était le but recherché. Ça m'a couté une main, mais l'objectif est atteint.
Wellll notre putty étant sec, nous allons maintenant finir ces quelques pièces. d'abord on égalise avec l'outil magique. Ça fait deux trois copeaux mais bon .
L'outil magique en question est un ébavureur carbure de la Otto Waffenfabrik et qui me rend bien des services.
On finit au papier de verre. Easy. C'est vrai que ca ressemble à des toasts au foie gras. Demain, je passe aux escargots.
De même pour les volets
Voici le volet de courbure dans son bon profil
Ce MB174 est le dernier exemplaire à avoir volé, il s'agit du Numéro 20, capturé par les germains, utilisé par la luftwaffe, recapturé par les FFI et réutilisé au sein du GR 3/33 Périgord en décembre 1944 contre les poches de résistance allemande du sud-ouest. Quelle histoire, il résume toute la guerre à lui tout seul.
En revanche j'ai encore un doute sur les couleurs. Le profil d'Aero-Journal donne un schéma classique d'avant guerre , Kaki/marron/Gris-bleu, mais je m'interroge, dans le fana n° 16 (oulah, ca va rajeunir personne) , l'auteur d'un article sur l'évolution des camouflages et marques du MB174 écrit qu'en 1944, les Bloch recapturés ont d'abord été utilisés dans leur livrée teutonne, puis progressivement ont reçu une livrée bicolore gris/vert. sans plus de précisions. Pourtant sur la photo il me semble bien distinguer les trois teintes ....
donc;
Après le foie gras et le saumon fumé, je vous avais promis les escargots.
Il ne sera pas dit que j'ai failli.
Les voici:
Oui bon, il n'y en a qu'un, vouliez pas que je vous en prépare trois douzaines non plus non ? Avec ceci je vous porpose un riesling, cuvée du vieil armand grande reserve du vignoble de Soulz. J'ai ouvert un 2004 de toute beauté récemment.
Tandis que les petits gris disparaissent par douzaines, celui-la a fini dans le ventre du bloch. Mais reprenons dans l'ordre.
Le premier jour Il créa la matière: Une cuillère de Farine, Une cuillère de sel fin, une cuillère de rhu...d'eau. J'ai rajouté un peu de Maïzena, mais c'est parce que j'avais mis trop d'eau, et l'eau , c'est pas bon.
Après avoir fait l'escargot, celui ci fut bourré dans le demi fuselage et dans le logement de train, comme suit,
Je sais que prendre des photos d'une matière blanche sur une table blanche n'est pas forcément la preuve d'une grande présence d'esprit, mais il est trop tard, alors vous ferez avec.
Un bon démoulage et un bon débouchage sont les deux mamelles du maquettiste satisfait. Voici ma dernière création, le Bloch en deux chocolats.
Trente minutes de cuisson plus tard ... (four à 100° max, sinon ca se rétracte et ca se craquelle) (il n'est pas nécessaire de faire cuire la pièce en plastique)
L'on démoule donc, et l'on tranche comme un vulgaire saucisson.
L'on scanne ensuite la pièce en patasel ainsi que les pièces Heller pour la dimension.
Avec l'OTTO-chope l'on replace ensuite les pièces les unes sur les autres en créant de nouveaux calques et en jouant sur l'opacité pour les placer correctement.
L'on détoure avec l'outil plume.
Et l'on supprime l'image originale, ne reste plus que la pièce.
Qu'il n'y a plus qu'à décomposer. Ça à l'air facile, mais il y a quand même 3 4 heures de boulot au final pour ces puits de train, on ne gagne pas forcément beaucoup de temps avec cette méthode, mais elle est précise. De plus les pièces en patasel sont comestibles, quoiqu'un rien salées peut-être... J'aurais bien mis de la levure pour faire une fougasse, mais le Bloch aurait un peu enflé du coup ...
Fichier à pleine résolution
http://lh3.ggpht.com/_dGpnbfRoERc/S0c5uK9f45I/AAAAAAAACB0/8uGS_tIOHM4/puitsdetrain.jpg
Pour le fuselage, je me suis fait un crobard à partir des carnets de saint-Antoine. C'est moche (ma prof de dessin me le disais déjà il y a vingt ans, et elle avait raison .. ) mais ça fixe les idées car au moment de sortir le sabre rituel il n'y a pas de place pour l'hésitation dans le Seppuku du bloch de pâte.
Banzai ! Gloire à l'empereur !
On scanne le sashimi .
On importe, détoure dédouble et dessine, toujours avec la plume (celle du canard dont on a fait du foie gras avant-hier).
Le petit crobard dégueu passé au gaufrier numérique:
Ah c'est tout de suite autre chose hein ... Ah si j'avais eu ça au collège ...
Bon après faut imprimer et tester, c'est rarement parfait du premier coup, exemple ici il me manque un bon demi-millimètre en largeur, hop on retourne à l'outil et on corrige son plan..
C'est long ..... deux jours que je suis la-dessus... j'ai fait les couples, maintenant je m'attaque aux planchers. c'est long c'est long c'est long ... mais on aime ça nous autres.. (car plus c'est long, vous connaissez la suite n'est-ce pas ?)
Et pis , pour me consoler , je pense que certains n'ont même pas encore reçu leurs boites
La suite sinon.
Par solidarité avec les ceusses qui sèchent à coté de leur boite au lettre dans l'espoir tours déçu de voir atterrir leur maquette, j'ai décidé de perdre un maximum de temps.
Oui diable, comme je me le disais à moi-même (ce qui m'évite d'être contredit), samedi alors que je m'apprêtais à coller les premières pièces Heller, est-ce bien là justice que de faire tel ouvrage alors que d'autres grelottent et pataugent dans le désespoir, et qui comme sœur Anne, ne voient rien venir que la neige qui neigeoie et le vent qui ventoie ? Est-ce bien là ta conception de la juste égalité que de prendre une scandaleuse et injuste avance en profitant lamentablement de l'inique absence de maquette de ton camarade? C'est l'esprit même de la chevalerie que tu piétines ainsi dans la fange ! N'as tu point honte vil faquin ? Au pilori !
Non, le vrai fair play, c'est de saboter moi-même mes propres pièces afin de rétablir la juste égalité. Pour ce faire j'ai commencé par faire des dérives trop fines.
Paf! déjà deux heures de perdue ! pas mal pour un début non ?
Ensuite j'ai perdu encore deux plombes à farfouiller partout dans mes boites à rabiot histoire de voir si des fois je ne trouverais pas quelques pièces qui puissent ne me servir à rien.
La en revanche , je dois admettre avoir échoué puisque j'ai trouvé deux moteurs Gnome-Rhone qui vont m'être fort utile..
Joli n'est ce pas ?
Après quoi j'ai perdu un maximum de temps à m'interroger sur le pourquoi du comment le bloch Heller me paraissait un peu empâté de l'avant , comme un gros chapon bien dodu, alors que les dimensions sont justes ..
J'ai bien entendu dépensé un long moment à mesurer des pièces du nez d'un autre appareil afin de me perdre encore un peu plus en conjectures, après quoi j'ai dilapidé de précieuses minutes à comparer les profils des verrières.
Ce nez ... ce nez .. eut dit Cyrano s'il avait existé a cette époque .. ce nez est ... fort gros.
Quant au pare-brise c'est un laideron, Heller ayant figuré des angles fort disgracieux là ou d'harmonieuses courbes tout en rondeur raviront l'œil de l'esthète averti.
Euréka m'écriais-je tel Colomb réveillé par l'oeuf lui tombant sur le crâne, voici comment perdre encore plus de temps. Jetons aux immondices ces abjectes contrefaçons hérétiques et laissons la lumineuse vérité guider nos pas vers des vitraux dignes de la grandeur de l'ouvrage.
Pour terminer un petit madrigal,
Ce qui devait arriver arrivoy, point comme chevalier d'Amiot,
Que longtemps espera le seigneur de la Roide Arrow,
Vainement l'astendit et chercha de partout,
Qui fust perdu en la neige tempestueuse et dévoré par les loups.
La verrière, tu comptes l'emplir de matière et thermoformer par dessus ? OUi, oui, oui et oui-oui :
J'ai fait en deux couleurs, c'est mon coté artiste .
Non, en réalité je teste une nouvelle matière: Le Duro, alias Green-stuff, bien connu des figurinistes et des blindeux. Les premiers en font des vêtements, les seconds des bâches. Le green stuff ou merdasse verte, est un bicomposant polyester classique, qui s'obtient en mélangeant deux composants, un bleu et un jaune. Un fana de foot en ferait une écharpe "allez Sochaux", mais pas moi car je le hais. Mais passons, ce n'est pas le sujet. Comme à la maternelle, donc, on mélange du jaune et du bleu pour faire du vert, que voulez-vous, je suis resté un grand enfant et j'aime bien mettre la main à la pâte. (et ailleurs, mais ce ne serait pas correct)
Cette bouse verte donc, à approximativement la consistance d'un étron d'éléphant, c'est à dire assez ferme, beaucoup plus ferme que le magic stuff. Si l'on fait un parallèle culinaire, la ou le magic stuff à la consistance d'une pate brisée, le grün-stoff à la consistance d'une pâte brisée. Mais cuite. Enfin non , quand même pas. Ah je sais. Le mastico verde à la même consistance qu'un vieux chewing-gum déjà mâché et oublié au fond d'une poche pendant trois mois. Assez dur, donc. Une autre comparaison me vient à l'esprit en matière de durcissement, mettant en jeu une photo de Simi et un corps caverno-spongieux. Mais ca ne serait pas correct, non plus.
Ce torchis à la confiture d'herbe se travaille donc avec les doigts humides, il ne colle pas à ce qui est mouillé, et sa relative dureté lui permet d'être abaissé à l'épaisseur d'une feuille de papier sans se déchirer. Je vous accorde que cela n'a aucun intérêt pour faire une verrière, mais c'est un essai, voila tout. intéressant tout de même puisqu'une lame de plastique permet de le former à niveau en s'appuyant sur les couples du squelettes.
La pointe avant a été faite avec le reste de magicstuff utilisé pour faire les saumons de voilure. faut pas gâcher, d'une part, et si je viens à thermoformer en deux parties , la délimitation est claire.
Les saumons, donc :
Sinon, j'ai fait l'empennage, aussi, avec la même recette. J'ai aussi enluminé les gouvernes de profondeur en passant. (Enluminure, n.m, pièce recouverte d'alumine)
Vérification-contrôle du dièdre: Gut!
Bon, alors, sinon, qu'est-ce-que vous pensez de mon "chamois" ?? ?
Comment ? il n'est pas bleu ? Eh non il n'est pas bleu, puisqu'il est chamois . hein? Bleu nuit ? De où c'est bleu nuit les intérieurs ? Y'a aut'chose qui va devenir bleu quand j'aurais fini de taper dessus ! Un intérieur bleu ! je t'en ficherais tiens, du bleu ... Alors là ça me ferait mal, allez donc voir le post de Delta02, lui, il l'a bien fait cham.. bleu nuit, ah tiens, oui, c'est juste, ah, bon, bizarre, je pensais que .. enfin oui, bon, bof bof bof, alors tiens donc, bleu , vouivouivoui.. d'accord...
Bleu nuit alors:
Là. Z'êtes content ?
Bon, comme le Général, vous m'aurez compris, (mais vous n'avez aucun mérites , ça vient du fait de votre intelligence supérieure), je travaille sur mes cloisons internes. Grâce à la fantastique doc à Delta, je fais les patrons sous illustratruc et je mets en couleur avec la chope à Otto. Comme ça, les prochains à faire dans le bloch auront qu'à pomper, comme les shadocks. C'est un peu longuet (deux heures de boulot sur une seule cloison), mais j'aime bien faire ça, alors .. .
Le prototype imprimé et en place.
grâce à ton nuancier (super ce nuancier, encore merci ! ) j'ai fait ça:
Et j'ai choisi le bleu (de) nuit qui me parait bien coller, et à la lecture et la lumière de ta réponse ce sera donc mon choix définitif. Je garde le chamois pour les puits de trains et éventuellement la soute à bombes si me décide. (quoique la soute à bombe, ce soit plutot l'Amiot fantôme de Red Arrow )
Bleu nuit, donc, ainsi soit-il.
Pour le reste et puisqu'il faut bien un jour passer du virtuel au monde réel j'ai encore découpé du plastique, ça devient une manie ..
Tout ça pour faire donc cela :
Car même si je fais une déco en papier imprimé, je préfère fabriquer mes pièces en plasticard, puis imprimer sur de la décalque vierge et apposer la déco ensuite, plutôt que de tout faire en papier. Ce serait plus simple oui, mais c'est plus fragile et surtout ça ne supporte pas l'eau, comme moi.
(NDLR: Cette idée étant originalement suggérée par Fourneau, Il vous est accordée une licence restreinte en lecture uniquement. Il est interdit de dupliquer cette idée sur tout support sauf à en reverser bénéfice des droits patrimoniaux qu'il faut rendre à César puisqu'ils lui appartiennent)(y compris s'il ne se prénomme pas césar)
Voila, les puits de trains sont assemblés, je peux ainsi coller l'aile.
A ceux qui fort judicieusement me feront remarquer que l'aile était déjà collée dans le post d'hier je répondrai que oui, bon, ben, quoi, alors, et puis non, je ne répondrai rien.
Sinon, ben pas grand chose ma foi, la routine, un sermon de Monseigneur surfaceur qui en a remis une petite couche..
Ici en montage à blanc. Petit et sec. (si si, pour la soupe de légumes) (ça devient difficile à suivre ce fil ... )
Et puis bon ma foi, y'a plus qu'à passer à la ponsure. (ponsure, n.m. , tonsure réalisée au papier de verre)
Alors ponçaillons moussaillons !
Vraiment très dur ce plastique, il use le papier de verre ..
Il faut que je reprenne un peu le nez, il est juste mais il s'adapte mal au fuselage Heller, surtout en dessous, du coup soit je refais le fuselage aussi, soit je triche.
Bon, je triche. Faut pas pousser mémé aux orties... de toutes façons y'a 20cm. de neige, du coup plus moyen de trouver les orties ...
Sinon je continue à preparer la "tapisserie" sur ordi, pour l'imprimer sur de la décalque vierge et de poser cette decalque sur de la plasticard.
Par contre c'est long. ... Aujourd'hui j'ai préparé la plaque arrière et les quatre radios qui vont dessus
Les radios sont des bitmaps, merci glouglougle ... j'ai même trouvé l'image du poste SARAM originel, j'aurais pas cru ..
Ça va me prendre un moment tout ca .. quatre cloisons et autant de planchers ..
Enfin, quand j'en ai marre je vais me détendre en ponçant une aile ...
Alors l'avancement du jour vite fait.... pas facile aujourd'hui, j'ai un accès , disons, "restreint" ...
J'ai enluminé l'empennage et je l'ai riveté simplement en posant dessus le plan du fana et en rivetant là ou il faut.
Les ailes retrouvent progressivement leurs attributs, ici les ailerons ..
Une première pour moi, les feux de nav comme vu souvent sur le forum, ma foi oui, c'est bien ..
J'ai repris un peu le profil du nez, comme prévu
Test à blanc
Halt! Kontrol !
Voici quelques nouvelles du front.
Sur les lignes à l'avant, pour commencer, un esquimau praliné-pistache
La mise en forme, et surtout l'adaptation du nouveau nez se révèle plus problématique que prévue, je fais donc ce que j'aurais du faire dés le début, un manche pour tenir la pièce. . Je le saurais pour la prochaine fois ..
Sur le front des moteurs... L'ouverture desdits étant trop courte en diamètre d'un gros millimètre, j'ai découpé une bande de plasticard, ep=0.5, que j'ai enroulé autour d'un crayon. Le problème étant de calculer la longueur de la bandelette qui doit être égale à la circonférence de l'ouverture des capots Heller moins un millimètre au diamètre. Cherchez pas ça fait pile 40 mm.
J'ai fait comme Antoine il a dit, tu la mets en forme autour d'un crayon et tu la rentres dans le moteur. Oui, eh ben , on doit pas avoir le même plastique ou bien pas le même crayon .. j'ai bien mis en forme autour dudit crayon, et quand j'ai relâché, paf zzzzzz cloc, la bandelette à volé de l'autre coté du bureau, toujours raide et plate. Ne nous décourageons pas me suis-je dis, j'ai simplement omis de tenir assez longtemps. Reroulage sur le crayon, tenue deux bonnes minutes, et hop, Paf, zzzzzz .. ah, sous le bureau cette fois. Oooh y'en à de la poussière la dessous ... mais la bandelette désormais poussiéreuse est toujours rectilignement rigide. Toujours très calme à la troisième tentative, il me faut la plonger dans la chaude eau, comme les herbes de panoramix chez les bretons. Rereroulage, reretenage, la bouilloire, PPsschhhhh Aiiiaiaiaiaouillaille ça brule aie toc bzzzzz ploc dans l'évier au milieu de la vaisselle bien graisseuse. mais toujours rectimorphe (linéiforme,en d'autres termes) . Après avoir maitrisé une légère pointe d'énervement passager, j'ai finalement utilisé un crayon d'un diamètre légèrement inférieur pour placer la bande enroulée à force et encollée , et utilisé un bout cônique emmanché à force (sans lubrifiant) pour maintenir ledit anneau intromis dans l'orifice
Aaaah on fait moins la fiere là hein, tu rigoles moins maintenant, hein ?? (Dans la réalité j'ai ajouté un adjectif que je ne retranscris pas en égard au jeune public qui pourrait nous lire) (ça commence par un S )...
Arasés à niveau , poncés comme il se doit, j'ai ensuite fraisé l'intérieur afin de permettre le passage des moteurs GR14 en résine.
Après quoi j'ai étudié le dernier rapport de nos troupes d'hélice:
Heller à commis la douloureuse erreur (douloureuse pour nous j'entends) de fournir un cône évidé à l'arrière de chaque pale d'hélice, alors que sur l'avion il s'agit d'un cône plein. (j'entends par la, caréné derrière chaque pale).
A l'aide de magicsculpt j'ai donc joué au dentiste qui après avoir fraisé la carie la comble avec une petite boulette de composite au bout d'une fine aiguille. Ben moi j'ai fait pareil.
Pis comme il m'en restait j'ai jointé l'intérieur des puits de train. On voit rien , c'est normal, ca prouve que mes profils étaient justes. (mais bon faut pas gâcher)
Faut pas gâcher je vous dis, alors j'ai remis de niveau ce méchant escalier au niveau des cloisons derrière le moteur. des fois ou je trouve le courage de faire un capot ouvert mais ça n'en prend pas le chemin.
Du coté des ailes maintenant ...
Vous-ai je dit que je ne comptais pas le moins du monde regraver cette maquette ?
Eh non. Pourtant, depuis maintenant 23 années de maquettisme je m'applique à regraver chaque maquette qui me passe entre les mains. Mais celle ci fera exception.
Regardez cette photographie d'un contemporain du Bloch reprise dans un récent sujet sur la-gravure-ou-pas :
Y voyez-vous des tranchées "chemin des dames" ? non? moi de même non plus, alors, je vais tester un concept. Pour représenter le joint entre deux panneaux, affleurants ou chevauchants, je vais faire deux panneaux, affleurants ou chevauchants. Et je vais les faire en 50 microns, ce qui nous fait en gros de la tôle de 3 à échelle 1:1.
J'ai décidé, de dissoudre l'assemb.. .. non, de refaire intégralement le revêtement de surface de ce Bloch.
Oh je sais, nous autre maquettiste sommes souvent obligé d'exagérer la réalité pour la représenter, pour la suggérer plutôt que de la respecter trop scrupuleusement, ce qui donnerait un modèle fadasse. Et la gravure est pour ce faire un excellent support, je ne le nie point. C'est juste un test. j'ai envie d'essayer, alors j'essaye. Après tout, je ne risque au pire qu'un modèle fadasse (et ce sera bien fait pour ma g .. )
Ce qui m'a donné cette idée, c'est l'observation de la gravure Heller originale. très fine, très belle, pas vraiment en relief sans être en creux, comme un chevauchement de tôles, l'effet m'a beaucoup plu. Je soupçonne que le master a été fait comme cela. Oui mais, malheureusement cette gravure est fausse, elle doit donc disparaitre. Ajoutez à cela que la dureté du plastique et son grand âge me cause bien des frayeurs à l'idée de le graver, et que coté tôles d'alu j'e n'en suis pas à mon coup d'essai non plus, bref, allez, en avant, advienne que pourra et alea jacta est et tout ça, allez, hop, panzer march ! En plus, ça va me simplifier le rivetage (oui , promis, pas trop appuyé)
Report du plan sur de la feuille d'alu otto-collante
Et pis on colle. Faut toujours commencer du coté opposé à celui ou on pourra dépasser. Ici en l'occurrence, je commence au bord de presque-fuite (au volets près) car je sur-dimensionnerai les panneaux au bords d'attaque, que je replierai à l'intrados et que je couperai ensuite à la bonne dimension.
Voili voila
on ça va se faire progressivement, l'enluminure, c'est beau , mais c'est une œuvre de longue haleine comme disait un moine copiste de mes amis. Alors j'y vais petit à petit .. la suite un autre jour.. En plus tiens tant que je suis sur les ailes , faut que je fasse les deux petites sorties à l'arrière des fuseaux moteurs, tout juste esquissés par Heller. Hop, miniperceuse, deux temps trois mouvements, miniperçage, minifraisage et minimeulage. Y'a plus qu'à faire la pièce manquante, en alu d'emballage (j'ai gardé les assiettes d'escargots de Noël)
Un petit topo sur l'emboutissage. Découpe de deux triangles d'alu de 5 par 7, 5. Dans un bloc de balsa , on préemboutit avec un pinceau de diamètre idoine pour former un outil de presse à pas cher. On y place le petit triangle et on emboutit gaiement. Attention à ne pas laisser un doigt dans la presse
Et voila le travail. Reste à mastiquer au dessus.
J'ai aussi refait mes deux dérives en 1.5 mais c'est anecdotique.
Petite visite nocturne et rapide pour laisser deux trois chtites nouvelles, ça n'avance pas vite mais .
.. je suis encore et toujours sur mon intérieur, sur le dernier couple à l'avant, celui avec le tableau de bord. En fait la doc fournie par mon cher camarade est tellement précise que je me fait un devoir de la respecter à la lettre. Et puisqu'elle précise le modèle de chaque instrument de bord, je me suis fait un plaisir de rechercher et/ou de redessiner chacun d'eux. C'est un petit peu long , mais j'aime ça
Pour la doc, Glouglougle est mon ami.. c'est fou ce qu'on peut trouver en cherchant un minimum ... jusqu'à la notice technique du controleur de vol Pioneer-badin.. incredible
Ensuite, dessin avec un logiciel kivabien, par exemple ici le variometre AERAS ,
Bon, je ne vais pas vous les faire tous, hein... je vous mettrai tout ça au propre un peu plus tard.
Évidement, une fois réduit au 72, sur un cercle d'à peine un ou deux millimètres.. il y a des jours, je me dit que j'abuse peut-être. Mais ca me fait plaisir
Le fichier taille réelle à 1200dpi est la:
http://lh3.ggpht.com/_dGpnbfRoERc/S1drrxuUozI/AAAAAAAACMM/9VA-_rui2Cc/plakavant (2).jpg
Oui oui, vous pouvez vérifier, les instruments sont à leurs places Je vous ferai un beau fichier au propre quand j'arriverai au bout .
Je me suis aussi fait des placards pour les parois: de haut en bas, le récepteur radio, un bloc d'instruments pour l'observateur, l'inhalateur oxygène (paroi droite), encore des cadrans pour l'observateur et un récepteur IR53.
Bon, reste à voir ce que ça donne à l'impression...
Les couples sont terminés, restent les planchers et les parois. Mais je vais faire une pause pour gratter un peu de plastique
Mais à chaque jour suffit sa peine, j'ai fini mon intérieur !
Je vous mettrai le fichier original a télécharger, mais une page A4 en 1200 dpi, ça fait une image de 70 mégapixels alors il faut que je trouve un hébergeur sympathique .
Pis comme ça j'aurais le temps de faire les puits de trains
La soupe chauffe toujours , mais coté imprimante, je dis, Yahooooooo :.
Mes amis, je vous le dis tout net: Si les enlumineurs sisterciens eussent eu vent de ce que la technologie japonaise permettrait quelques siecles après eux, ils se seraient fait Taoîste et l'on parlerait aujourd'hui de pagode du mont-saint-michel.
Banzai, vive l'empereur , tout ça !
Alors par contre juste un truc en passant: Il faut éviter d'imprimer des décals en mangeant des pistaches.
Bon, j'ai commencé par imprimer une deuxième planche sans traces de gras..
Après ça, ponçage de l'interieur du fuselage, MrSurfacer et apprêt blanc,
Apres, ben , on met les décalques
Puis on passe au montage .. c'est la que l'on sait si les calculs étaient justes .. ils l'étaient , ouf ..
Bon, j'ai eu un souci imprévu .. le décal ne "colle" pas super sur la plasticard, et a une texture un peu élastique qui complique énormément sa découpe. Scalpel et lame neuve obligatoire ...
L'est pas sympa cette planche de bord ?
Pas mal de petites imperfections toutefois, et les lignes de rivets ne se voient pas du tout sur le bleu nuit ...
Et une fois fermé (à blanc) , ça s'arrange pas coté visi..
Mais l'essentiel reste bien visible, ce qui justifie le travail fait en amont.
Conclusion de cette expérience.. un peu mitigée.. c'est pas si mal, mais ca manque de relief. Il y a un gros boulot de conception quand même, l'effet trompe l'œil est bon, tres bon même, mais ne s'adapte pas pour tout. Pour la structure des flancs, c'est pas mal, pour la planche de bord, c'est nickel. En revanche , pour les planchers , ça ne vaut pas la peine, vaut mieux faire à l'evergreen. Enfin, bon, globalement c'est pas si mal, je ne regrette pas d'avoir essayé.
Du coup , je vais m'employer à faire le relief manquant maintenant, les boitiers radios, les sieges, enfin tout ça quoi...
Bon alors sinon a part ça aujourd'hui, sur le bloch , R A S . j'ai rien branlé. Eh non. La feignasse de base quoi.
Mais attention .. j'ai fait aut'chose ... j'ai fait des moules, ni marinières ni à cake, mais de gnôme et de rhône :
Après quoi j'ai testé la G26 !
G26: Résine PUR de coulée à prise rapide, qu'est écrit sur l'étiquette.
A prise rapide.
Tu m'étonnes.
A prise tellement rapide que t'as même pas le temps de couler:
Non, ce n'est pas de la fondue au saint-nectaire.
Alors forcément, coté coulage, bon, faut admettre, c'est... comment dire .. non , y'a rien à dire....
Comment ? je rêve ou j'en entends qui rigolent ???
Bon, c'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en coulant que l'on devient Bismark, alors je persiste.
Tiens le temps que ça prenne, je vous propose le jeu des sept différences :
Alors ? z'avez trouvé ???
Bon.
Prise rapide c'est prise rapide, hop , aussitôt coulé aussitôt démoulé :
Alors, ça c'est le moule plastiline:
Et ça c'est le moule RTV. Bon, y'a pas photo, comme quoi, avec le bon matos, c'est tout de suite mieux...
Aaaaaahhhh , ça rigole déjà moins là ..... Ah ah , je pense que ces essais pourraient intéresser un monteur d'Amiot 351 tiens ....
Bon, en revanche , y'a qu'une face, comme les crèpes bretonnes. prochain niveau, le moule en deux parties, mais ça sera pour plus tard...
Du travail de l'aluminium adhésif.
Qu'est-ce-que c'est donc que c'te truc ? ??
L'aluminium adhésif est à la base un genre de scotch en alu un peu épais. Il se présente sous la forme de rouleau filmé ou non, pour une utilisation notamment en isolation et autre raccords de chaudières. Bien sur pour notre utilisation maquettiste l'on veillera à n'utiliser que de l'adhésif filmé, c'est-à-dire avec un film protecteur pour éviter que chaque tour colle sur le précédent... Son épaisseur varie de 40 à 50 microns selon les fabricants.
Ou c'est-y-donc qu'on en trouve ?
Vous pouvez toujours tenter votre chance au brico du coin, mais ceux ci commercialisent le plus souvent la version non filmée de la chose donc inutilisable. Mais il arrive quelquefois que l'on aie une bonne surprise. Deux sociétés commercialisent la chose, Plasto (ref. P622), et 3M. Je me fournis dans une société grossiste pour chauffagiste. (pages jaunes)
Une petite glouglou-search, vous en trouverai chez Castor-malin
http://www.castorama.fr/store/Ruban-adhésif-pur-aluminium--PRDm123059.html
J'en ai vu une fois au bricotruc, mais je n'en ai pas retrouvé depuis.
Est-ce que ça se mange ?
Non. L'aluminium n'est pas comestible, mais l'on peut en entourer les boites de mont-d'or avant de les mettre au four.
Ben à quoi ça sert alors ?
L'usage principal de ce ruban est de reproduire de petites plaques en relief. L'on peut egalement s'en servir pour faire des brelages, sangles diverses, ceintures et bretelles. Peint, il se révèle extra pour découper dedans des montants de verrières. L'on peut l'utiliser pour faire les éléments de structures en léger relief, longerons, renforts, et trappes, carrées, rondes, trapézoïdale, croixdelorrainéiforme, voir même en lemniscate de Bernouilli. On peut toujours s'en servir comme du scotch de base, pour emballer les cadeaux de Noël (du scotch qui brille, ça le fait , ) pour sceller les colis postaux, voir bâillonner son voisin (ou sa voisine). Je ne parle pas des hamsters à cause du jeune public.
Mais par extension et c'est la la chose qui nous intéresse, puisque l'on peut en réaliser un panneau, qui peut le moins peut le plus, on peut réaliser deux panneaux, voire trois panneaux, ou même la totalité des panneaux. Ce qui permet de représente finement la jonction entre les panneaux, par une gravure qui ne soit ni en creux ni en relief, mais une gravure à plat (fallait oser celle-là). En plus, joie suprême, ce matériau permet un rivetage fin et rapide, c'est la cerise sur le rouleau.
Ben comment qu'on s'en sert y alors ?
Facile, tu coupes, tu colles, le truc que l'on apprend en maternelle petite section et que le dernier des benêts (c'est moi) parvient même à faire. Il n'y a pas de secrets, mais il y a quelques précautions à prendre et quelques rêgles à respecter. Tiens, allez, que pourrait-on faire en exemple.....voyonsvoyonsvoyons... . Tiens, un B29. Non? trop gros ? bon ... ah, un P51 ! qu'entends-je ? vous n'aimez pas ? bon ... une aile de Bloch 174 vous serait-elle agréable ? oui? Banco. Ça m'arrange....
Alors on attaque.
On va attaquer par le plus difficile, la partie bombée du fuseau moteur. Tout le problème est de faire coller un truc plat sur un truc pas plat . En termes technico-techniques ça s'appelle faire un développé. Si vous travaillez dans votre lit ce sera même un développé couché. Mais baste. Voici ma méthode. Il faut du scotch tamya. on en met sur la forme à reproduire à plat:
L'on en détoure au crayon le contour plus ou moins précisément
Bis repetita a destra
Détourée au scalpel
Que l'on prélève avec doigté, avec douceur, comme l'on décollerais un bifton de 500 euros malencontreusement collé sur une liste de courses à cause d'un vieux chewing-gum
Que l'on colle sur un bout d'alu
On détoure en laissant du rab sur un coté, le coté que l'on pourra découper par la suite. (ici l'avant)
L'on prélève l'alu en commençant par prélever l'extérieur (la chute)
On place sur la pièce en essayant de trouver un point d'appui pour commencer. On laisse le scotch tamya qui rigidifie l'ensemble et qui évite a la feuille d'alu de s'enrouler sur elle même.
On procède comme les doreurs de cloches, quoi.
L'on commence à repousser doucement avec un coton tige par dessus le scotch, pour coller les 4 coins.
Après avoir retiré le scotch l'on peut brunir avec un coton-tige coupé en biseau. Une tige de tige quoi.
Lorsque le plan est juste l'on peut l'utiliser directement:
Il faut utiliser une lame neuve. Quand elle est plus neuve, ça fait ça. ça accroche et ach schize ! Pas la peine d'insister, faut changer de lame.
Voici pourquoi il faut commencer par prélever les chutes. Lorsque la découpe est imparfaite , on déchire la chute (c'est toujours mieux que de déchirer la pièce)
Comme ca , pas de risque, l'on est sur du coup:
Voici pourquoi il faut toujours laisser du rab: l'on découpe à la juste taille après la pose. (apres la pause pour les corses)
Pour les formes délicates, revenir à la prise de patron au scotch, y'a rien de plus sur.
Et ainsi de suite. Vous veillerez à protéger le travail précédemment accompli avec du papier chiffon, l'alu étant particulièrement sensible aux marques.
Lorsque la structure est faite, l'on rajoute les renforts, ici les longerons, en alu un peu plus épais.
Puis les tôles de jointure
Je sais pas vous, mais moi je trouve que l'effet est sympa
L'on peut alors marquer les trappes
Que l'on prendra soin d'atténuer conformément à l'échelle, en les appuyant avec le brunissoir-coton-tige
Rivetées à la riveteuse. (ben oui , à la trancheuse à jambon ça le fait pas )
Rivetage atténué de même ainsi que le recommande Super-maquettiste.
Rivetage de la voilure..
Fin du mode Tutorial
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Voili voila, bon, je ne vous cache pas que c'est un peu longuet, d'une part, (8 heures de taff pour les ailes), et ça coute cher en scotch tamya, quand même. Après, l'effet, on aime ou on aime pas, et puis , faut voir ce qui reste après la peinture .... les jointures étant très fines, de l'ordre du dixième de millimètres, il risque d'être comblé par une peinture trop pâteuse. Quand au rivetage, il n'est pas plus épais que la feuille d'alu, 50 microns. A voir à la peinture ce que cela donnera , donc..
Allez hop, bonne soirée m'sieur-dames !
Allez tiens en parlant de pipes , ça m'a rappelé qu' heller les avait particulièrement bien non-représenté sur ce Bloch 174. (cf. le post de Delta02 que je suis à la lettre). Il s'agit de pipes plates, comme celles des castors, (eh oui, les castors ont la queue plate tout le monde sait ça), bref , il me faut découper 28 pipes aplaties à insérer entre le capotage et le fuseau. Puis en zieutant le post de Waroff sur le D520 et les ouïes en alu de boites de café m'est venue une idée moyennement intelligente mais une idée tout de même. Ce qu'un maistre peut faire , un benêt comme moi peut s'en inspirer, je me suis dit que je pourrais de même, peut être faire des pipes, plates et creuses, comme les huitres de Cancale que j'ai dégusté hier soir et fortement appréciées. (comme quoi j'aime les Bretonnes, )
Et que plutôt que de tenter le trou carré au foret de 5 dixiemes, je pourrais éventuellement former la pipe autour du trou, comme les suisses fabriquent leur gruyère. Et d'utiliser pour ce faire le fameux opercule de boite de café que je n'ai jamais trouvé, alors j'ai acheté un cake napolitain qui est tres mauvais et que j'ai donc offert à mes collègues pour en récupérer la barquette en aluminium.
Ainsi fut-il:
Désolé pour la pièce , j'avais pas de ferraille ... La première pipe m'ayant bien plu je m'en suis enquillé vingt-sept autres ce qui m'a passablement mis les nerfs à vif. (quoi ... Essayez donc 28 pipes d'affilées, vous verrez si c'est facile ... )
Mais après moultes heures de passable énervement voici mes vingt-huit pipes plates
J'offre une petite pipe à celui qui devinera quel est le contenant de ces pipes là et c'est pas du pipo. (ce jeu est pipé)
Et parce que je suis gentil je me suis fendu d'un petit tutorial sur la façon d'en faire de bonnes :
Comment faire de bonnes et belles pipes, tuto à télécharger
(Soyez patient, 1,5Mo quand même)
J'ai tenté un truc, de faire mon tutorial au format PDF comme ça je pourrai le poster dans la rubrique technique tout en pouvant toujours modifier le fichier original malgré que le post soit verrouillé. Vous me direz ce que vous pensez de ce format, si je fais comme ça ou si je fait en Html..
Tiens , pour pas dire que je fais rien , non plus hein, a défaut de coller du plastique je colle des pixels pour vous me faire un plan au 72 en m'inspirant de ceux du fana et de celui de l'ouvrage "profil avion". En mixant les deux on devrait faire un truc sympa..
Bon, bref. Après m'être réchauffé les phalanges au dessus d'un bon brasero, j'ai donc attaqué les choses sérieuses et tac la preuve :
Ça n'a pas l'air comme ca mais ca avance.. allez on s'approche. Attention, ça glisse, hein,
Le poste pilote
Quand je dis le poste pilote je veux dire le début hein, le gros œuvre, les fondations, tout ça.
Le poste avant
J'ai une interprétation un peu différente de l'ami Antoine dans ma méthode de fabrication, j'espère qu'il me pardonnera. Je travaille par inserts en fait. Vous vous souvenez (sinon, faut manger des sardines, c'est plein de bosphore, pardon de phosphore), vous vous souvenez disais-je que j'avais cloisonné mon blok en papier décalcomanié et que cela ne m'avait que moyennement enchanté, comme la flute. Si, la flute..., enchantée.. Bon, enfin bref. Je m'emploie désormais à greffer la dessus des inserts en relief. Et finalement c'est un mal pour un bien car ça permet de travailler bien plus facilement, on n'est pas emmerdifié par les cloisons tiens. En fait c'est royal et je suis bien content.
Voila, on colle des cloisons fines (deux dixièmes) et on a de la place pour bosser.
Le poste arrière
Le siège du boss, enfin le début, estampé en opercule de cake napolitain plein de graisses trans et saturée beurk
A sa place, provisoirement, le poste avant cloisonné,
Mes petits montages à blanc, c'est de saison le blanc, blanc comme neige..
Comme ça on voit si ça colle, comme la neige aux semelles et sprotch sprotch plein le salon,
Tiens , un truc rigolo, pour me rattraper d'avoir gâché 25 euros de RTV pour peau de zob (vous savez pas encore mais chhht ca va viendre), dans la rubrique maquettisme en temps de crise, j'ai trouvé par hasard comment économiser une pochette de profilés evergreen,
Outre la soupe de courge muscade curry noix de coco, (étonnant, mais excellent) aux nouilles, j'ai fait le plancher du mitrailleur
Une petite vue de l'atelier, vous pouvez constater que j'ai toujours l'évangile selon Saint-Antoine a portée de main, en bon prêcheur de bonne parole,
L'état des travaux pour ce soir.
Voila, il n'y a plus qu'a détailler tout cela et glisser quelques ornamento deci dela.
Ce week-end j'ai également continué mes petites expériences dans l'exploration des voies de la transparence.. Pas très concluant, mais je vous en livrerai un résumé dans quelques jours...
Bref, Ma première idée pour éviter l'épreuve du thermo formage tant redoutée fut de surmouler en résine transparente. Mais qu'il est bête me direz vous, et vous aurez raison. Persistant dans ma bêtise j'ai donc pris une empreinte de mon master en RTV, me disant aussi qu'au cas ou je le ruine je pourrais toujours m'en tirer un nouveau, ce qui fut fait. Et bien fait ajouterais-je modestement. Le fait de vouloir essayer le RTV fraichement livré n'est peut-être pas étranger à cet errement.
De ce négatif en silicone j'en ai tiré un positif , toujours en silicone, que je comptais enduire d'une fine couche de résine comme un ours plongeant sa patte dans un pot de miel, réminiscence inconsciente de ma période "winnie l'ourson".
Hélas mal m'en prit car je découvris dépité que la résine n'accroche pas au silicone. Mais qu'il est bête, derechef vous esclafferai vous devant tant de naïveté, c'est justement le principe du silicone de ne pas accrocher la résine. Oui mais peut-être vous répondrai-je, que dans un moment d'égarement sur un malentendu on peut tout de même essayer.. Vous plaisantez me rétorquerez vous la larme à l'œil , personne n'est bête à ce point. Eh bien .. non rien..
Toutefois je peux vous confirmer expérimentalement que la chose est exacte. Voix sans issue, donc. eh oui. Si quelqu'un est intéresse par un nez de bloch en RTV qu'il me contacte,.Une fois encore et par égards envers notre jeune public, je tairais sagement l'usage que j'entrevois à la chose. Tu sais ou tu peux le mettre ton nez en silicone ? Oui, je sais ..
Puis je me suis dit, tiens, comme c'est une résine d'inclusion, elle sert à incluser, c'est logique. Ayant un gobelet de résine déjà mélangée sur les bras, cf. chapitre précédent, j'ai pensé plutôt que de la laisser sécher bêtement, la verser dans l'empreinte en négatif, pour faire un nez plein, donc, et transparent, donc aussi. Et pour faire le test, avant de partir, j'y ai inclus le plancher Heller.
Le lendemain ouvrant la boite de pandore ou je l'avait placé pour la nuit, j'en ai retiré un nez plein, solide, transparent, et avec un plancher en biais, il est remonté pendant la nuit et s'et foutu de traviole, enfin bon je m'en fout c'était un essai.
Transparent, donc. Bof, c'est pas franc hein..
Poncé, polishé, c'est déja mieux.
En tout cas j'ai pas menti, c'est bien transparent, l'on peut lire un texte au travers. Ayant momentanément égaré mon exemplaire des essais sur la pensée parallèle des moines contestataires du Bélouchistan lors du grand schisme de 1207, j'ai mis un autre truc qu'a oublié un ami lors d'une récente visite, vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Néanmoins on ne peut pas nier un certain effet loupe. Ici avec les montatnts en scotchalu comme d'hab. Ils sont fait à l'arrache donc mal , mais c'est un simple essai n'est-ce-pas.
Bon, conclusion, c'est plein, c'est transparent. Bon, avantage, c'est la forme irréprochablement exacte, sans limite de taille, facile à coller, facile à ajuster , ça se ponce se perce et se met en forme à volonté. C'est pas mal, donc, mais le problème comme on peut s'en douter facilement, à la seule mais nécessaire condition de réfléchir un rien de plus que moi, est cet effet loupe. En fait, je dirais que ça fait un style particulier, voila. Je me souviens d'avoir vu dans un fana un article sur un mec qui sculptait des avions dans des blocs de plexi et qui peignait par dessus, c'est tout à fait ce style. On aime ou on aime pas.
Bon, cette technique, je la garde en plan B pour les grosses bulles ou les formes informes, difformes et inthermoformables d'un futur hypothétique, mais quand même.... Cette seconde voix sent plutot la voix de garage ...
Il m'a donc bien fallu me résoudre à l'irresolvable. Décapeur thermique, transparex, tout ça. Suivant un conseil de Gaet le monstre, lui-même le tenant de JPD, qui lui-même le savait de la nourrice de son grand-père (celle qui a connu Vercingetorix), j'ai fabriqué un contre moule en plastiline.
Selon la technique désormais communément admise , on chauffe le transparex bien coincé dans un cader en bois, on se crame les deux mains au dernier degré, on hurle de douleur mais on tiens car c'est pour la cause, on place la plaque fumante au dessus de l'orifice du contre moule que l'on défonce avec un hurlement de bête et à l'aide du master précité.
Et on obtient ça.
Je vous met une photo, c'est juste pour rigoler un coup hein, ca sert à rien sinon.
On pleure un coup, on se saoule , on décuite et on recommence, et on obtient ça:
C'est mieux sans l'être suffisamment. Il manquait pas grand chose, hein, à peine 2 ou 3 millimètres, mais le problème, comme la vérité est ailleurs.
Le plastique tant étiré devient si fin qu'il se comporte comme un sachet du rayon fruits et légume ou une vulgaire cellophane, il se plisse irrémédiablement. cette voix est comme celle du destin, impénétrable. Je situe approximativement la limite raisonnable du thermotrucage à une profondeur de 20mm. Plus, faut couper en deux, et pis c'est tout.
On se tartine les deux mains de biafine et de tulle gras et l'on admet en pleurant qu'on y arrivera jamais que c'est peine perdue et que y'a plus qu'a faire comme le maître l'avais dit au début , que si on l'avait écouté on aurait pas perdu deux semaines et un litre de RTV pour des queues de ce fruit qui est meilleur distillé.
Vous pouvez me huer , je le mérite, et c'est sous vos quolibets justifiés que je scie mon master en deux. Je vous prie de croire que ca m'a fait chier, et que j'en ai eu gros sur la patate, mais c'est ainsi. scritch scritch scritch.
Bon le reste c'est comme d'hab, ca fait presque rire de thermoformer une petite bulle comme ça quand on a passé trois jours a faire des maxibulles. 5 minutes chrono et c'est torché. (méthode avec contre moule et défonçage en chou-fleur)
Le problème majeur est maintenant de recoller les morceaux. Pour cela j'ai commencé a coller les montants sur chaque demi-coquille. Pour rigidifier un peu.
Puis en laissant les coquilles sur leur master, je les ai arasées à niveau, et fait interprété casse-noisettes et casse bonbons , ballet de patinage sur papier abrasif.
Puis recoller les deux masters avec un point de panzerglue
C'est la qu'est le truc: Je n'ai pas collé les morceaux, j'ai collé les masters. Puis assemblé les demicoquilles uniquement avec leurs montants.
Pour placer les montants, j'ai pris le gabarit des parties transparentes au scotch tam et placé les montants autour.
Une fois ceci fait, j'ai retiré délicatement les masters , et plongé le tout dans un bain de klir. Ainsi le klir s'infiltrant sous les montants et dans le microespace entre les demi-coquilles, les colle ensemble sans heurts ni traces
Les montants sont faits en scotchalu et écrasés à la tige, photo spécial gaetan.
La voix de saint-Antoine était donc la bonne. (oui je sais, deux pages de post pour proférer une évidence, j'abuse). Relapse que je suis de m'être égaré sur des chemins de traverses.
Voici donc mes trois options. Le premier qui me dit que c'est la bulle Heller la mieux sera jeté aux lions. (ça c'est pour la voix romaine)
Bon voila sinon, j'ai bossé un peu sur les moulins, rien de transcendant, mais faut le faire. Les pièces Engine&things sont très belles, une bonne peinture est suffisante pour faire ressortir les détails, tout au moins ceux que l'on verra apres la fermeture, je les ai collés et capotés comme il se doit,
Vue arrière, il y a tout ce qu'il faut pour extra détailler, mais, je ne le ferai pas, car je suis une feignasse et que les capots seront fermés .. De toute façons je ne suis pas un grand fana des avions tout ouverts.. (trop de boulot )
Pas fait grand-chose ces jours ci, après la bulle finie, je décompresse.. j'ai tout de même avancé un rien le poste mitrailleur, dossier du siège, cloison radio, 4 chargeurs de rab pour les MAC jumelées,
Le poste pilote, juste les compas de manettes des gaz et de richesse, sans les manettes
Alors , voyons voyons voyons, qu'est ce que nous avons la... vouivouivoui... aahhhh... ah oui... bon.... alors, à l'échelle, il faut que je colle parallèlement 6 tiges de laiton de 2 dixièmes sur un espace de 2 millimètres... ca nous fait 8/10eme divisé par 6 donc ça fait ... ça fait .... ça fait chier. (les plateaux classe éco, sans doute .. )
bref, faut pas avoir des trop gros doigts, alors voilivoila comment j'ai procédé. J'ai placé une bande d'alu , une bandelette tout au moins, face otto-collante vers le ciel, et y ai placé, très précisément grâce à une cale pifométrique de 1.5 dixièmes les 6 tiges de fil de laiton.
Pour les manettes de richesse je les ai articulées sur un axe en laiton, toujours en 2/10
En situation, d'avant en arrière, robinet d'essence droit, essence gauche, conjugaison, mélange, robinet huile droit et gauche. ouf.
Le flanc gauche, d'avant en arrière, les manettes des gazs, de mélanges, à l'arrière, les trains et les volets. Sur le flanc, réchauffage carbu et radiateur d'huile. Coté trains et volets, j'ignore la position des manettes, j'ai fait comme sur les DR400, manette en haut, volets en bas. Si jamais c'est pas ça, eh ben, savez quoi ? non ? vraiment pas? Je m'en tape. (OH ! )
Tiens allez, tant que je suis assis, je vais faire , enfin finir, le siège avec a confection du brelage. J'ai copié sur Delta, comme d'hab. (Le support est d'ailleurs un discret hommage) Sur la photo je m'aperçois que les boucles sont un peu grosses, ma foi tant pis.
La suite au prochain épisode.. demain, je compte m'y prendre comme un manche:
J'ai recadré et redressé une photo de presque-face en la regardant de travers d'un regard biaiseux pour la faire coller à mon tableau de bord, alors voila, ça fait ça (300 dpi)
Laborieuse cette suite, j'arrive a rien cette semaine.. pas vu le jour a rattraper le boulot (le vrai) en retard, samedi ce petit tour en fizz fazer, rien qui n'arrange mes affaires quoi .. pis aujourd'hui j'ai voulu m'y remettre, j'ai fait un manche à balai tellement moche que je m'y suis mis (au balai) pour nettoyer le garage (aouto-flagellation en quelque sorte). Enfin bon ce soir je me suis remis au travail... j'ai mis en place ma couronne de pipes, collées directement sur l'arriere des cylindres, avec un rien de mastic histoire de couper court à toute vélléité de promenade crapuleuse de leur part, rapport que le collage de l'inox sur la résine, même avec la panzer, c'est limite...
j'ai arasé le mastic en trop, après coup..
Puis surmontant ma déprime, j'ai refait un second manche. pour celui ci, j'ai imprimé, puis vitrifié le papier avec une goutte de cyano, puis photodécoupé au bistouri et à la mano. En arriere plan, le manche moche. beurk.
Après ça , un petit fil de cuivre, on lui fait un nez-plat , comme on dit en chine,
Trois bandelettes d'alu, un fil de cuivre finement tréfilé pour la câblerie, et voila un manche plus présentable, que je vous présente donc,
L'épaisseur sera donnée par un filet de colle, la peinture brillante fera le reste
Bon....
Un moment faut savoir s'arrêter comme on dit ... j'ai fait les palonniers, aussi, les ceintures et brelages, la tablette rabattable, et puis je me dit qu'il est temps de mettre un terme à cet interieur.
En situation, de l'arriere,
Le poste mitrailleur
Le poste pilote
Le poste avant
Il manque ça et la radio plaques et cadrans , mais ce sera fait en décal, après peinture donc.
Sprotch. Le bleu nuit, c'est bleu, et c'est nuit.
Voila, la suite, j'ai rajouté comme prévu deux trois détails et cadrans en décals. Très franchement, je pense que le jeu n'en valait pas la chandelle, en macro encore à la limite on distingue quelque chose, mais à l'oeil nu, on ne voit plus grand chose, ou alors il faut une loupe.. j'imagine une fois fermé ... J'ai retouché les photos pour essayer de baisser la saturation et la luminosité, pour tenter de retranscrire ce que l'on voit à l'oeil nu, car du bleu nuit brillant éclairé au spot à 5 cm. ca flashe un peu beaucoup ...
Vue de dessous , avec le tableau d'armement
Poste pilote
Le poste arrière. C'est peut-etre encore a ce niveau que ça se verra le plus
Allez, une petite couche de vernis mat, ça arrange bien les choses...
Du coup , j'ai décidé de m'arretter là. De toutes façons je suis bien incapable d'aller plus loin .. Je ne suis pas encore au niveau Delta mais ça fait rien, je suis content quand même. Niveau Charlie on va dire
Allez, basta! On ferme !
La fixation de la pointe avant, avec beaucoup d'appréhension, finalement injustifiées. L'idée de coller du transparex ultrafin avec montants en scotch aluminium sur du plastique me donnait quelques cheveux blanchâtres...
Finalement, la colle panzer et son additif auront rempli leur mission en plus des trous. J'ai préfixé la verrière avec deux languettes de scotch, puis déposé une gouttelette de panzerglu suivi d'un léger saupoudrage d'additif, façon bruine printanière, avant de répéter l'opération gouttelette à gouttelette, la main tremblante et le visage blanc, craignant chaque instant de voir un filet non de cabillaud mais de colle s'infiltrer insidieusement à l'intérieur de la bulle, ce qui aurait ruiné à la fois et successivement le collage, la verrière, la maquette, mes chances de survie, etc etc .. en fait je pense même que je n'aurais pas survécu à pareille infamie. Fort heureusement rien n'en fut (de bière), la panzer poudre solidifiant la panzer glue avant que celle ci ne puisse bouger. "Oh, Merci panzerkolle", comme s'exclamait le Général au petit-clamart (c'est un fait peu connu, mais la DS du général était assemblée à la panzer colle, elle aussi)
Bon, en revanche et par contre, ça fait des gros pâtés, comme on dit chez Olida.
Mais techniquement, l'objectif est comme la tarte. (eh oui, l'objectif est tatin). Un coup de meuleuse pour égaliser tout ça (léger hein la meuleuse .. léger .. ) , et on repasse une fine couche de pzglue sans additif pour égaliser tout ceci. Je finirai au putty tam pour avoir un joint qui soit parfait.
mouais ... ça a beau etre transparent, c'est pas encore ça ... enfin, on va dire que c'est la macro. (et c'est vrai, c'est la macro, à l'œil c'est mieux )
Le chef, il a dit, on veut du a l'ail ! il faut lui mettre du gras sur le dos. Alors, je me plie à sa sainte volonté et le fait enfler de 0.5mm. (ce n'est pas une barde de lard paysan, c'est de la carte plastique)
En passant on fait une ch'tite boulette de magicsculpt et on bourre bien l'espace interposte pour cacher le grand patatchoum vert (ou sacréboudiou) et préparer le terrain à la plaque qu'il me faut fabriquer.
Et pour boucher le trou d'en dessous, ce qui participera au collage de la verrière.
Allez, on continue dans le gros œuvre. On fait dans le lourd, et pas dans la dentelle. Et en parlant de dentelle, je vais en faire avec la queue de l'appareil. Je commence à connaitre la matière à travailler alors je ne perd plus de temps a faire du sentiment. Fraise carbure direct, modele breveté pour percer les bunkers du mur de l'atlantique. La ou ça passe, tout y passe! Vrrrrrrr hop, 12000 tours minutes, sous le robinet pour éviter la surchauffe, et cestpartimonkiki, et vrrr vazy que ça usine. Bref, je perce (-neige, c'est de saison) donc l'emplacement de l'empennage, placé trop en arrière par Heller.
Sur les photos je vous ai passé l'épisode amusant ou toute la partie arrière a volé en éclat à force de fraiser, les deux demi fuselage étant partis aux fraises, justement. Tout au moins la partie arrière. Après les avoir patiemment récupérés, l'un dans le couloir (à droite), l'autre dans la baignoire (à gauche), et recollés en place, une boulette de magicsculpt est intromise dans l'interstice pour, d'une part boucher le trou, d'autre part maintenir en place les deux demi coquillettes égarées, et de troisième part être légèrement mais suffisamment malléable ainsi qu'adhésive pour prépositionner l'empennage. Une fois ceci fait, une très légère pression, (une Hoegaerden par exemple), une très légère pression, du doigt, disais-je, la fixe définitivement, et le trop-perçu de magicsculpt débordant dans un bruit ignoble (un genre de Sprotch, mais plus baveux), bref le trop plein de mastic vient former deux collerettes qui une fois sèches-archi-sèches seront arasées et formeront le joint de fait. Mot compte double et pierre deux coup.
Comme je vous l'avais dit, j'aime les white-montage, je me fait donc un petit plaisir solitaire.
Après quoi j'attaque le gros morceau , le joint de la verrière.
Ah tiens, vous ai-je dit qu'appuyant le fuselage sur le rebord de la table pour poncer l'arrière, j'avais totalement entièrement et définitivement ruiné la verrière ? non? C'est normal car sur le coup j'ai bien cru que cet incident mettrait un terme définitif à l'aventure. Et puis finalement l'élasticité, toute relative certes, du transparex associée à deux couches de klir supplémentaires à plus ou moins rattrapé le coup et je suis sur que si je ne vous avais rien dit, vous n'auriez rien vu, et que d'ailleurs vous ne verrez rien. Mais ca m'a bien mis les jetons quand même, sur le coup. Bref. Une fois cet incident clos, protection des parties, vitrées, en scotch tamya, puttyfiage à gogo, et puis ponçage léger et soigné, suivi de l'enluminure habituelle. Pour finir, un montant supplémentaire à la base, non pas riveté, mais boulonné, comme sur le vrai.
Ceci fait, j'ai pu recommencer à respirer et de ce fait pousser un grand ouf de soulagement que l'on a du entendre de Belfast à Vladivostok, je suis bien content que cette bondieuserie de bulle soit fixée, et cette fois définitivement je l'espère.....
Euuh, oui ... Comme à ma déplorable habitude, technique qui commence à se roder tout doucettement, je recouvre d'une peau jaunâtre, (ingrédients: Scotch tamya 99,9%, encre 0.1%, Excipient: Bière, QSP 1Bloch), la celulle de l'appareil, que je découpe selon le plan en panneaux élémentaires. Ce n'est pas très difficile, ni même très long d'ailleurs pour peu que l'on soit un rien méthodique.
En passant j'ai jointé l'empennage au fuselage, juste avec un p'tit boudin de Magicsculpt, simplement lissé avec mon gros doigt mouillé, même pas de ponçage, vite fait bien fait. Pourtant il y avait facilement un jour de 2 mm. Quand je pense à des temps pas si lointains ou pour pareil joint j'aurais sorti la carte plastique, le thrichlo, le putty, et tout un armada de papier à poncer, de pate compound et autre Mirror .. ou ca n'aurait pas seché, puis vrillé, redécoupé, rejointé, déchiré l'alu, refait, rayé, repoli, etc .. .... Autre temps... Quand je pense que j'ai acheté ce truc par hasard ...
J'ai tenté de faire des tôles soyées, comme si bien expliqué par l'ami Waroff que nous remercions au passage. Je dis, "nous remercions", non pas que je me prenne pour louis XIV, ( Nous, Clubalpha, lui faisons valoir notre distinguée reconnaissance.. ) ,non, c'est juste que je m'exprime au nom de la communauté car je pense ne pas etre le seul à avoir appris ici ce qu'était une tôle soyée. Bref.
Tant que j'avais de la matière, je lui ai refait le cul en passant...
Voila, Le chef ClubA vous présente son Bloch 174 en papillotte sauce panzerkolle,
Eh ben ......
Eh M........ Schize ich bin dans le gross cacaboudin ....
Alors ça, je n'avais pas trop prévu ça au programme .....
Ca fait quand même un sacré manque ...
A la lumiere de vos réponses elle m'est apparu (la lumière..) Au debut je me suis dit que la meilleure était celle de JB, mais apres reflexion et craignant d'etre lapidé à coup de tomates (d'importation en plus)(vu que c'est pas trop la saison ici), je me range a vos lumineux conseils. Il y aura donc rabotage, remise a plat, plasticardage et recollage, sacré programme. Enfin je me console en regardant les grandes avancées de mes concurrents et néanmoins camarades, que de belles choses....
En revanche pour les grands travaux il va falloir sortir l'artillerie lourde, et donc attendre mardi. Bah tant pis, de toutes façons j'avais justement envie de faire un autre truc....
Ah vindiou .. déjà une semaine ?? Bah oui , je suis comme ça moi, si personne me botte la masse graisseuse sise en deça du dos, je n'avance pas. De toutes façons j'ai fait que des merdouilles cette semaine...
PAF aie bon d'accord. la suite.
Alors bon comme convenu, j'ai sorti la rape à fromage. Skritch skritch, mon dieu, jamais vu un plastique aussi dur... UNE HEURE que j'ai gratté bêtement !!!
Enfin, vérifié avec la chope à photo, le calage correspond désormais à la vraie bonne valeur (aimablement fournie par Tichot, qu'il en soit publiquement remercié ici même)
PAF aïe. ( Ça c'est la mouche )
Apres je me suis souvenu que j'avais oublié, dans la joie de la bulle achevée, que le Bloch ici présenté comporte non pas une, mais deux baies vitrées. J'ai donc ressorti le décapeur et le rododomachin, Pschhhhhhh hop,
Tiens , je vous ai fait un petit avant-après qui justifie la refacture (le refaisage ? la refaction ? ) , bref, la construction d'un nouveau master pour le pare-brise. La verrière Heller est quand même très fausse en section. finalement ça se voit, quand même ...
Allez , dans la même veine, une vue d'ensemble. Là, ça se voit déjà moins les modifs.....
Bon... par contre la mauvaise nouvelle, c'est que dans un dernier sursaut d'espoir (ou d'orgueil ? ), je me suis décidé à rapatrier à la maison mon petit compresseur, histoire de voir si dés fois, sur un malentendu, je pourrais pas quand même espérer peindre un petit coup histoire de finir avant la date fatidique ...
Hélas le sort s'acharne.. lors du transport un véhicule félon me grilla la priorité, qui m'obligea a freiner fortement, et le compresseur bascula sur le coté. Rien de très grave pensais-je et pensez-vous... Erreur..
Je dispose désormais d'un compresseur à bain d'huile sans huile, ainsi que d'une énorme tache d'huile sur la garniture de coffre de la voiture (que je dois justement vendre cette semaine, mais c'est un épiphénomène)
Bref me voila fort marri car il me faut trouver de cette huile (spéciale comme de bien entendu) , avant d'espérer remettre en route ce merveilleux compresseur ... Ach schize ....
TAA TAA TAA TA TADAAA TA TADAAA TA TADAAA ... (air connu) Wwwwowuucchhhhhh bziiiii pang pang pang pang ... fizzzzzzzzzzz Attention fizzzz on approche de l'étoile noire... pang pang wouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Je suis désolé .......
Bon allez je vous rassure (quoique, est-ce que ça vous rassure vraiment .. pas sur hein ... ) , enfin bref j'ai quand même travaillé sur le vrai bloch en parallèle du MB-WING interceptor.
Donc. Qu'est ce que j'ai fait déjà plus.. ah oui. J'ai peint les drapeaux de dérives. Du bleu et du rouge. En parlant de rouge tiens, en attendant que ça sèche, je suis allé faire du vin de framboise. C'est des framboises de chez mes parents qui macéraient dans la cave depuis le mois de juin dans du schnaps, et je les avait oubliées ! honte ! Enfin, c'est jamais trop tard n'est ce pas..
Le problème du vin de framboise voyez-vous, c'est le dosage. Faut pas mettre trop de sucre, mais faut quand même en mettre. Enfin ca dépend du vin. J'ai fait deux versions, un bocal avec un coteau du layon, c'est plus moelleux, plus gouleyant, pour ces dames, bien frais ça descend tout seul. Et un autre avec un rosé corse. Je préfère cette version, plus... corsée, ben oui forcément ... Évidement, faut pas sucrer pareil.
Donc du coup on est obligé d'y aller petit a petit, goutte à goutte, et pis , comme j'ai pas de dosimètre , ben, faut gouter. Oh , c'est pas désagréable hein , de gouter , le vin de framboise , c'est bon. mais.. a force de gouter .. forcément ....
Donc après mes deux barriques de framboise, j'ai collé les dérives en place avec un montage improbable, a base de boite de biscuit et de carte fidélité d'une grande marque de cosmétiques qui trainait sur la table. Ne me demandez pas de vous expliquer plus précisément , j'étais beurré comme un coing et je ne me souviens vaguement de rien. C'est a ce moment là que j'ai attaqué la fabrication du MB-WING du post précédent d'ailleurs ...
donc:
Notez bien, la photo n'est pas floue. Et les dérives sont bien alignées. (si si )
J'ai collé les flaps, aussi
Quel bel avion .. RRRaraaaaaaaaoooooorrrr ra-ta-ta-ta-ta-ta pang pang (c'est la flak) (ca y est ça me reprend ... )
Tiens ah oui , un truc que j'avais oublié de mettre en ligne, la suite-et-fin de l'aménagement interne:
Voila. Bon, ça c'est fait,
Je vous passe le masquage au cure-dent des innombrables carreaux de la véranda que si j'aurais su j'aurais choisi un MS230 ou un Spad510, y'a moins de vitres, mais passons. Ce qui devait être fait le fut et c'est ainsi que pschiit pschiit peinture:
J'ai pris du gris-bleu foncé Xtracolor, parce que je le trouve beau, d'une part, et que comme toutes les peintures de cette marque sa pigmentation est extrêmement fine. Quand je dis, extrêmement fine, je veux dire, cela passe même les filtres du masque que je mets pour peindre. (Pas un masque de rigolo genre stock pour la grippe A, non , le vrai beau masque façon Douaumont 1916 ), bref, pigment extra fin et liant extra solide , inconvénient c'est TRÈS long à sécher (3-4 jours), mais c'est vraiment fin et vraiment solide. Qui plus est la gamme comporte toutes les teintes françaises, de 1914 à nos jours, même le bleu CAFDA ou les teintes mirage 2000 tant de fois débattues, bref, c'était la page pub de ce fil, Xtracolor, c'est trop fort !
Pour ceux qui ont bonne mémoire et qui ont suivi depuis le début, et dieu sait qu'il est loin le début, on en perd le fil a force de digresser, ceux là donc se souviendront que ce Bloch le fut pour être une sorte de souris blanche de laboratoire, sujet témoin d'un premier essai de ma part pour représenter une gravure ni en creux ni en relief, dont j'ai appris par la suite, merci Waroff, que le juste mot était , "les tôles soyées" . Et soyées rassurés, (bof , facile celle là ), l'essai est réussi. Tout au moins à mon sens, ce qui suffit à mon bon plaisir.
Etant piètre èsthète néanmoins et possédant par ailleurs des goûts discutables, je vous laisse juger à votre tour.
La voilure,
Le fuselage, on voit mieux,
L'empennage, avec le rivetage que j'espere pas trop voyant.
La peinture étant brillante, cela ne facilite pas la photo, et l'effet parait un peu surfait, il faudra attendre la matification pour juger du résultat, mais cet avant-goût parait ma foi prometteur. Par contre c'est point sec. Si je fais les 4 couleurs à la Xtracolor ça fait déjà 12 jours de séchage, je vais ressortir la Humbrol ....
Coté teinte, c'est vrai qu'elle à l'air claire sur ces photos, mais ce n'est pas lié au flash, que je n'utilise jamais ... je pense que c'est plutot lié à l'appareil, tiens , j'ai fait deux trois variations sur un thème commun ...
Celui ci représente mieux la réalité je pense, quoiqu'un peu trop rouge, pas assez de bleu...
Quoique ça dépende des yeux de chacun .... en voici un pour amateur éclairé,
Un autre pour un public ébloui
Pour les latins, au regard sombre
Pour les nyctalopes et les vampires:
Pour les vicelards au regard en biais
bon bon bon ... alorss , j'ai changé d'appareil photo, mon appareil habituel est parti une quinzaine de jour, j'ai ressorti une antiquité, mon vieux Coolpix de 1997.. le flash est kaputt mais bon, pour cet usage.......
Apres un dépoussiérage en règle le voici reparti comme en 40, c'est le cas de le dire,
Allez hop,
Donc, passé ce petit contretemps, passons aux choses sérieuses, alors nous disons, dessin des masques,
Je teste encore un truc tiens, d'habitude je fais à main levée, mais il faut admettre que les camos de cette époque sont à bords sinon francs, du moins pas si flous que ça. J'ai vu que d'aucun masquaient à la patafix, alors je tente le coup. Enfin, moitié caches papier comme d'hab, moitié patafix, allez, qui vivra verra,
allez hop, maskure, pschitture, verdure ,
Ben justement, au démasquage, pas très bonne surprise .. Ca pour y voir plus clair on y voit plus clair ... On y voit même C'est meme tellement plus blanc que blanc que c'est transparent par endroit vu que les pièces qui devraient y etre n'y sont plus ...
Oh , c'est pas trop du coté de la peinture le problème, j'ai des belles grosses taches que même le nouvel Omo ne pourrait rien faire, et la peinture tiens effectivement mieux au plastique que la patafix. Le problème, c'est plutôt dans l'adhésion des pièces entre elles... Le bloch est en quasi pièces détachées, il manque un volet, un compensateur, une dérive, et même un moteur... les collages sur feuille d'alu ne tiennent pas tip-top, c'est un doux euphémisme.. Bon rien de gravissime, je passe ma matinée à recoller les morceaux ... Plus emmerdant quand même, le pare-brise s'est fait la malle, aussi ...
Allez, hop, je retourne à mon puzzle 3D ...
bah c'est pas trop grave, finalement, avec deux trois points de cyano ça s'arrange, du coup je peux vous montrer deux trois photos :
Alors, j'ai passé le gris clair en dessous, bon la ça se voit pas..
J'ai démasqué les vitrages avec une précaution infinie, ouf, rien cassé,
J'ai commencé une prépatine, façon empoussierage général. C'est facile l'empoussierage, c'est comme le dépoussiérage, mais dans l'autre sens. En l'occurrence, un jus léger de gris clair extra dilué et enlevé au coton tige, brossé au pinceau fin imbibé d'essence, voila, ça fait ça.
On voit pas forcement grand chose mais ça donne un petit aspect un peu passé à la peinture , j'aime bien. Ce Bloch doit être vieilli sans être usé, car il n'a pas du voler beaucoup pendant 4 années d'occupation, avant d'être remis en service en 44. Sur les photos il n'a pas l'air d'être écaillé comme un Betty, j'imagine, donc, qu'il est resté au soleil pendant 4 ans sans trop bouger, d'où des couleurs un peu passées, l'aspect un peu balayé par les intempéries, le ruissellement , tout ça.
Allez, un coup de klir pour fixer tout ça, et ensuite les bandes d'invasion ..
J-3 ... il va falloir enclencher l'overboost ! Emergency power ! injection de méthanol ! full power ! kit nitrous ! gaaaaaz !
Trois jours, j'y crois toujours . Ca continue, masquage des bandes de vichy mais pas de la même couleur.
Et deux coups d'ero plus tard,
Ici j'admets tout de même une certaine supériorité de l'aerographe. peindre des bandes nettes et sans accroc, rapidement, faut admettre, l'aero s'impose, pour une fois.
Nombre d'entre vous penseront que ce sont des photos truquées, photoshop et tout ça, eh bien non, je vous le jure sur l'honneur, c'est la vraie vérité , il fait beau à Belfort.
Les pré-traînées d'échappement. Du noir tres tres dilué passé à l'aero tangentiel à la ligne de vol, frottées énergiquement à l'eau savonneuse avant que ce ne soit tout à fait sec.
Et je laisse sécher tout cela au soleil sur le balcon. Je reste à coté, j'ai un funeste souvenir d'un Loire 50 qui séchait au même endroit, pulvérisé par le ballon de foot de deux gamins qui jouaient en bas. ... Bon, là y'a personne, mais ... on n'est jamais trop prudent ... et pis une bière au soleil, ça se refuse pas, non plus ...
Bon, J-2 !
Programme du jour, les cocardes, la patine, et deux trois accessoires
J'ai essayé de faire une patine légère mais présente, ressentie plus que visible, enfin, un truc comme ça quoi.
Jus noir dans les parties mobiles, puis brossage au pinceau imbibé d'essence. Ensuite, le reste aux huiles d'artiste, terre de sienne brulée principalement, un peu de gris, une pointe de blanc.
J'ai repeint le compo arrière droit en passant;
Et on devine encore le tableau de bord.. J'aime bien cette vue, tiens,
Patine sur les volets.. J'ai fait les hélices aussi,
Vue arrière ... J'ai frauduleusement accouplé deux darnes Aeroclub, pour la défense arrière.
Bon, J-1, H-27, la suite et bientôt la fin, j'espère,
Malgré la grêve, j'ai quand même trouvé un train,
pour le monter dessus,
Le reste de la journée a été consacrée à divers détails, tiens, voila, c'est tous ces petits trucs insignifiants dont l'accumulation fait néanmoins la différence ... Je me suis aperçu que j'avais oublié le phare sur le bord d'attaque, super, ressortir la mini perceuse et le milliput après peinture ça fait toujours plaisir tiens ...
Ah oui je me suis gouré dans mon texte hier, tiens, ce ne sont pas des Darnes , mais bien des MAC qui se sont accouplés dans le poste arrière..
Tiens, un autre truc en passant, vous savez le papier sur lequel est collé le scotch alu, le scotch double face, enfin les adhésifs en général, eh bien ce papier ne colle à rien, du coup c'est pratique , pour coller deux fils d'acier on pose les deux fils, une goutte de cyano, et la cyano colle les deux pieces sans coller au papier,
Ah tiens , comme j'ai lu que certains d'entre vous avait un bloch à monter, si jamais, j'ai un peu de rab niveau pièces d'origine ...
Bon, j'ai copié l'idée de Delta02, mais bon, de toutes façons j'ai tout copié sur lui alors, une de plus une de moins ...
Bon, eh bien, ça commence à sentir la fin on dirait ... deux trois retouches de peinture ce soir, et demain le vernis et les photos ...
Voila ...... c'est fini ......
Aujourd'hui vernissage, c'est le cas de le dire,
Passage de pastels secs et doux, pour les dernières traînées, d'échappement, de poudre, de je ne sais quoi,
Quelques touches d'alu, presque invisibles,
Pour les dernieres salissures , que j'ai voulu discrètes et limitées à l'arrière des fuseaux moteurs
Quelques traçounettes d'alu sur les emplantures d'aile, mais discrètes, légeres, on les voit même pas..
Finalement, les instruments, on les voit toujours, et même que c'est plutot pas mal.
Le marchepied, lance fusée tout ça
Bon, faut que je vous montre le dessous aussi, allez, vraaaoor, courte finale,
Au final une maquette sympathique, mais qui m'a quand même fait bosser ...
Finalement j'ai l'impression que cela a été plus difficile que le Latécoere ... Est ce dù au 'multimateriaux', à la dureté du plastique, aux divers essais que j'ai voulu faire ...
Source : http://fighters.forumactif.com/t32352p510-marcel-bloch-mb-174-heller-musee-1-72
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