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Mauboussin hémiptère

France, Prototype

Scratch, 1/72

Montage Jean-Christian Houg 'JC Alpha' 'clubalpha'

 

C'est la rentrée ! On y retourne ! Hop! Arbeit ! Schnell !

oooh je sais, c'est pas bien, commencer un aut'truc avant d'avoir fini les autres (oh mais y'en a pas beaucoup en même temps ... )

Alors voilà : C'est-y pas l'autre jour alors que je me rendais en deutschlandie, chercher au frankfurterflughafenankunftzwei ou un nom comme ça, une mienne belle-soeur venue d'un lointain pays, non pas en brabazon, ni même en D338, mais simplement en boeing classique normal blanc, quel manque de gout, bref, c'est y pas que croisant sur l'autobahn a bord de ma gross berline, enfi, ma modeste carriole enfumée chaque seconde par un troupeau d'Audi au galop, donc c'est y pas que qu'est ce que je vois pas écrit sur un panneau tout en germain : y'avait écrit : Darmstadt ausfahrt

Alors forcément, moi, bon, Darmstadt, tout de suite, j'ai pensé quoi ? J'ai pensé au D22. Eh si ! celui -la :
viewtopic.php?f=4&t=82327

Alors, crac, chemin faisant, dans le ronron monotone du diesel a 2500 tours pendant trois plombes (c'est loin, le frankfurt machin chose ...), je me suis mis à penser a ce truc que j'avais alors posté sur les mérites de l'aile en tandem et que y'en avait eu un autre , et qu'il était moche meme que tellement moche que Moi voulait le faire en scratch.

Et quand moi vouloir, moi faire. (notez l'absence de majuscules)

Le voici donc que voilà : le Mauboussin Dytique. non, diptère. non, hémiptère. enfin, une punaise quoi. non une libelulle. je sais plus. enfin ça :

Oui oui, je sais, c'est tout petit c'est moche et pis beurk, bon, mais c'est parce que je veux tester deux trois trucs, genre un nouveau materiau issu du patrimoine culinaire grec et un nouvel enduit à la suspension de mussolinite et que, tester sur un microbe ca va quand même plus vite que sur un Brabazon. J'ai dit Brabazon au hasard, hein. j'aurais pus dire.... euh.... j'sais pas, il n'y a que Brabazon qui me vienne à l'esprit.


Microbe donc. C'est pas gros. La preuve : ici avec une référence de taille, c'est un.... un.... ben j'avais pas de brabazon sous la main, alors j'ai mis un autre appreil qui commence à etre bien connu de tous ;)

Alors hophophop, c'est parti, petit résumé historique.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... ptere.lang


VOiiiiiiiiila, ca c'est fait.

Alors bon, pour le coté technique, je vous fait pas chier avec ces détails hein, bon, c'est comme d'hab

Je voudrais bien mettre le plan original en 300dpi, mais, je peux pas, soit-disant qu'il est trop gros. Je vais chercher un hébergeur.


Alors, comme d'hab, crac

Comme vous pouvez le voir, tout s'articule autour d'une vue de profil centrale. Sur icelle viennent se coller des demi couples, ce qui permet d'etre parfaitement symétrique. J'utilise toujours la technique du longeron de face, histoire de choper le bon diedre tout de suite.

Voilavoila. Je sais bien, ce n'est pas tres interessant, ca fait redite, mais patience. Ca va venir. Plus tard. vu que là je suis fatigué, on est vendredi, c'est l'heure de la sieste avant le week-end, alors bon, vous avez le week-end pour digerer tout ça.

Construction tout bois, ce moustique. Il y aura juste peut-etre deux plaques métalliques comme sur l'original, sur le capotage du moteur.

une petite suite, mais alors petite parce que bon, c'est dimanche..

Donc on reprends, d'avant vers l'arrière, toujours par demi couples bien symétriques sur un profil central,

Sur lequel viennent s'appuyer des demi-vues de dessus découpées en tranchettes, en rondelles, en morceaux, comme il vous siéra.

Et ainsi de suite, jusqu'aux ailes déjà assemblées sur le longeron lui-même solidaire du demi couple central

Puis le plancher

Et on continue, d'avant en arrière, c'est le mouvement à la base de toute vie,

Les ailerons. Les grands ailerons. A moins qu'il ne s'agisse des ailes.

Une vue de dessous pour bien comprendre comment les choses s'articulent.

et hop, les parois du poste de pilotage, et les plaques du capot moteur, toutes aussi plates que la Belgique :

Ensuitre, fini de rigoler avec du simple, du carré, du tout plat, il faut penser à la partie avant, toute en rondeurs, en courbes sensuelles, Mmmmmmh, euh pardon. bref.

J'ai décidé de partir du cylindre d'un diamètre équivalent au cone d'hélice. en alu, pour avoir un cercle bien résistant, il ne faut pas qu'un ponçage malheureux en entame la parfaite circularitude.

Seulement voila. Je n'ai qu'un tube d'alu de 3, et il me faut du 3.8.

Schize.

Petite question mathématiques niveau CM2. Eh oui les gars c'est la rentrée. Faut s'y remettre !

Sachant qu'un paquet de 500 feuilles A4 fait 5cm. d'épaisseur

Combien faut-il enrouler de tours de papier un tube de 3 pour avoir un tube de 3.8 ?

Réponse : ( ((3.8 -3 ) *10) / ((5*10)/500) ) /2 = 4 tours

Je vous l'avais promis, la voici, la fameuse mousse d' Accroche à Konformation Abrasée, plus connue sous son acronyme de mousse AKA, raison principale de l'existence de ce scratch que j'ai commencé en vue de tester l'usage.

c'est ça en fait :
http://www.sculptureblock.eu/fr/

Donc qu'est ce que ça vaut, pour nous les scratchmen ?

Bon, en vrac :
C'est tres leger et rigide, mais fragile.
Ca se découpe facilement au cutter
C'est facile à usiner. Un peu trop même quelquefois. Laisser l'outillage lourd au placard et usiner au grain 400 maximum. Pas de grosse batarde, de rape a fromage, de taille haie ni de fléau d'armes.
Ca marque facilement. Ne pas appuyer une forme finie sur un coin de table. sinon dommage.
C'est chimiquement inerte, ca ne réagit pas aux solvants, putty, essenceF, sulfocradinque, ni même le fameux rhum arrangé "destructor", pourtant capable de dissoudre le cuirassé Bismark en deux heures.
On peux coller dessus, meme du papier, à la colle blanche (c'est légerement poreux)
Ce n'est a priori pas comestible, même gratiné au four.

Donc c'est pas mal pour "remplir" un fuselage, mais pas adapté pour des détails finement ciselés (entrées d'air, capots percés) ni pour des pieces trop fine. Ca se limite vraiment au gros-oeuvre. Ca s'usine bien, facilement, mais pas en finesse. Les surfaces doivent obligatoirement etre traitées (enduite ou encollées).

Pour ma part, je les ai déglacées au klir et nappées de sauce Mussolinite, (un genre de béchamel au talc) , puis soigneusement poncées. Enfin, poncées.

Voici en gross macro (la plaque centrale fait 1mm)

Pour la voilure, donc, trop fin, exit la moussaka, je reviens à ma technique précédente, dite .du "Franfurter Sandwich" (une tranche d'Evergreen entre deux tranches de Balsa)

Pour le dessert : une fraise. (une grosse)

Quelques vermicelles de Balsa,

Et ainsi de suite jusqu'à donner aus ailes l'épaisseur d'un palet fin tuilé aux amandes de la maison Burnouf à Sortosville-en-baumont (50)

J'ai testé un autre truc, l'entoilage avec le plan, vitrifié au klir. ca marche.

Donc.

Nous sommes en présence d'une suite arithmétique de raison 0.2
ou Un= PIx((Un-1)+r) ou r=0.2 puisqu'a chaque tour le diametre augmente de deux épaisseurs
et telle que U0=0 et Up=3.8
donc pour p=1mm, alors n=5
p=3.8 -> n=19 tours

Or toute somme de termes consécutifs est égale au nombre de ces termes multiplié par la moyenne des deux termes extrêmes, soit

Sigma = (n+1) x ((U0+Un)/2) soit ....

Je me suis fait une regle graduée en tours que je compare a celle graduée en centimetres :
Ici avec un test sur 25 tours ce qui devrait me donner 5mm. faut un peu forcer mais ca rentre !

Du coup, je n'ai plus qu'a dessinner par tranche de 5 dixiemes, chaque "cylindre" composant mon cone, et à interpoler tout ça en courbes de bezier avec Inkscape.

On rigole ?

Allez : Tournicoti, tournicoton :

On noie ca de colle blanche lissé au petit doigt moillé :

Aujourd'hui on passe à l'interieur. Au programme, le papier peint :

La suite de ce petit scratch de rentrée. Ça serait bien qu'il soit fini avant les vacances de la toussaint, vu le titre ...

On va rester dans le papier. C'est bien le papier. C'est pas cher. Et biodégradable. Lorsque j'aurais trop honte de l'absence de terminaison du projet, je pourrai juste le balancer au compost.

Plus prosaïquement. Il s'agit de refermer le poste de pilotage. J'avais prévu de thermoformer le truc en carte pastique de 0.3. (il n'y a pas de faute d'orthographe, je parle bien de lasagne à la bolognaise)

Je vous passe sous silence, bien que le terme ne soit peut-être pas le plus approprié, puisque les images n'émettent pas d'autre son que les cris d'orfraie et autre ricanements lugubres de ceux qui les contemplent (A moins qu'il ne s'agisse de hurlements de douleur devant la contemplation de l'innomable) , les photos de la... comment dire... je n'aime pas parler d'échec lorsque j'aborde le sujet des résultats de mes expérimentations, toutefois il faut le reconnaitre, vouloir former à chaud une plaque de plastique ou l'on a percé un orifice n'est pas une entreprise offrant une heureuse perspective.

En fait ça ne marche pas mais alors pas du tout du tout du tout. C’est vaguement déformé du genre tout pourri dégueu sur les bords et pareil au milieu. Et alors, sur les côtés, ça fait un peu comme un chewing-gum laissé sur une planche de bord un jour d’été. (pas à Belfort évidement). Ou comme une fondue savoyarde avec du gruyère périmé depuis 3 ans.

En clair, c’est la merde. ( Non c’est Kloug ! )

J’ai donc changé mon fusil d’épaule. Et pour plus d’efficacité, je l’ai remplacé par une MG42.

Je vais donc vous exposer la technique dite du kliroformage.

On découpe la même forme que celle en carte plastique, mais dans une simple feuille de papier. De papier fort quand même, plus dans le style bristol de réception chez Rotschild que de l’assignat de cinquante sols. Du bon papier quoi. Robuste. Un peu épais mais pas trop. Souple tout en restant rigide voyez-vous, qui ploie sous le doigté sans plier sous la pression. Tout est dans l’équilibre.

Il s’agira ensuite de le préformer délicatement sur un gabarit de forme approximativement approchante (avec une imprécision restant dans la tolérance acceptable), ici le stylo gracieusement offert par un fournisseur défunt. Ce pot-de-vin ne lui aura pas porté chance.

A la suite de quoi l’opération suivante qui s’ensuit sera de s'imbiber pardon, de l'imbiber, progressivement de klir, en couches légères mais successives. Il conviendra de garder la main légère pour ne point déformer la pièce. Il s’agit de former, non de déformer.

Apres une trentaine de couche, on obtiendra… un immonde tas dégueulasse, c’est pourquoi on se limitera a 4 ou 5. Comme cela :

Qu’il n’y aura plus qu’a greffer sur le fuselage avec une goutelette de panzerkolle.

Pour le pif à l’avant, je n’ai pas de recette à vous proposer. Eh non. C’est sculpture dans la masse. C’est le côté impro, laissez libre cours à vos sens artistiques, libérez le Rodin qui est en vous, laissez-vous gagner par la sensualité des formes, tout est dans le toucher, la délicatesse dans le tripotage de Magic-Sculpt, pour obtenir la formes, les formes, les plus proches possibles de celles que l’on veut obtenir.

Ensuite, Talc, Klir, et Mauboussin Cremoso

Voici le bébé, changé, langé, talqué, et poncé :

La même en couleurs. Bien que la précédente eut également été en couleurs ;

Alors. J'ai voulu essayer un truc. Une idée pourrie. Je me suis dit: Cet avion était fabriqué en bois. Alors j'ai peint en bois. D'abord une sous couche.

Après j'ai vu que j'avais oublié de percer le capot. Action.

Ensuite, peinture bois, donc.

L'idée voyez vous, était de laisser subtilement transparaitre un très leger veinage au travers d'une peinture légerement transparente.

En vrai, c'est juste tout pourri.

Voilà. Du coup, j'ai tout reponcé et maintenant faut tout repeindre bêtement en Hu107 à l'aero. Et ça ..... ça me motive pas ...

Bon , pas motivé, pas motivé, mais j'ai tout repeint quand même.

J'ai aussi attaqué les accessoires. Oh, y'en a pas lourd des accessoires. Oh non. Mais faut les faire. Et c'est fatiguant.

apres , faut encore coller. C'est fatiguant aussi. du coup je suis fatigué. Enfin bon.

Alors voilà. Maintenant va falloir peindre le rouge. Ah là là m'en parlez pas tiens ...

Alors là je suis bien embèté tiens.

J'ai une question à soumettre à la docte assemblée car je m'interroge. voila voila que je vous explique. Cet appareil sur toutes les photos que l'on lui connait, n'est point immatriculé, prototype, tout ça, rien d'écrit.

Mais je sais de source disons pas loin d'etre sure (Gallica, "l'aeronautique" ) que cet avion a participé au "rallye des vins de Touraine" sous l'immatriculation F-AOYZ, portant le numero "3"

et moi, les vins de Touraine, ca me parle. J'ai donc sorti un Anjou villages, un Saint-nicolas de Bourgueuil et un coteau du layon vieilles vignes, afin de me documenter sur ce fameux rallye des vins de Touraine.

Ca , ça va, je vais m'en sortir.

Pour la déco elle-même, l'ami Gilles Mazon, dans sa désormais légendaire générosité m'a fort aimablement (et fort rapidement aussi, mais c'est un pléonasme concernant Gilles) fourni une planche de caches prédécoupés avec sa guillotine à etiquettes (de bordeaux, certes, on s'éloigne de la Touraine mais on reste dans le vignoble, l'honneur est sauf). Qu'il en soit ici publiquement remercié.

Donc ca aussi, ça va aller.

Non le probleme est autre : J'ai une photo ou l'on voit, enfin, l'on distingue l'emplacement du numero 3 et de l'immat sur les flancs.

Oui mais.

Et sur les ailes ?

J'avais prévu une immat sur l'extrados, et une à l'intrados, mais je m'interroge finalement. Les DR400 de l'aeroclub n'ont pas d'immatriculation sur l'extrados.

Alors, a votre avis ? Un avion de tourisme, en 1936, c'est immatriculé comment ? Sur le net, on trouve tout et (surtout) n'importe quoi, du coup si l'un d'entre vous peut me filer un tuyeau...

merci bien les amis ! :beer:

Oh. En plus y'a le changement d'heure. Oh là là pfffff, oh j'ai une de ces envie de sieste .....

 

j'ai donc statué sur une immatriculation intrados-extrados.

Par contre les masques, c'est super, c'est beau, ca colle bien, mais alors, pour l'interieur du "A" sur le coté, c'est mission impossible ! Je ne le vois même pas tellement c'est petit !

Soit Gilles à des yeux bioniques (en plus de ses 12 bras), soit il fait autrement..... Gilles ? Help ? ou alors j'y vais comme ca et je reprend au pinceau monopoil ?

La couleur !

Belle robe vermeille, un peu violette, bel éclat. C'est un Caudron, un grand Caudron. Un peu de pourriture noble en suspension, les impuretés descendent lentement. Ce vin a 77 ans, c'est un 1937, une très grande année. Le vin, c'est la terre. Celle-ci est légèrement graveleuse, c'est un médoc ! Le vin, c'est aussi le soleil. Ce vin a profité d'une belle exposition sud-ouest, sur un coteau de bonne pente.

C'est un Caudron, C-640, Château Typhoon 1937 !

Je vous le carafe pour 2015

Bon.

la suite. suite et fin.

Alors. Les masques.

J'ai commencé par l'intrados, vu que c'est une premiere pour moi. Eh ben, c'est pas mal. C'est chiant à poser, mais faut admettre : Ca "fait le job".

Enfin, ca, c'était avant le drame.

Donc j'ai continué, et c'est vraiment pas mal.

Enfin, jusqu'au drame.

Nan, ca s'est plutot bien passé, pas trop de débordement ni d'imperfections.

Et là, c'e fut le drame

Je ne sais pas si j'ai été envouté, ou si dieu m'a puni pour avoir douté du joint-peinture de Gaet .... En tout cas, c'est bien la merdasse.

C'est même catastrophiquement irratrapable.... j'ai arraché au moins 10 couches d'un coup..... Donc, je note, le papier kliré, c'est a proscrire. Verboten.

Tres honnetement, je ne sais pas du tout comment récuperer ça.... ça sent les oubliettes pour ce Mauboussin. La seule solution que j'ai trouvé, c'est de ...... regarder d'assez loin....

La réparation en trois images,

Collure,

Ponçure

Peinture

La réparation est terminée. Ca vaut ce que ca vaut, c'est pas parfait, mais je ne ferai pas mieux ...

Les plus observateurs d'entre vous remarqueront l'apparition soudaine d'une hélice. En papier. C'est bien, le papier, c'est pas cher, ca se coupe facilement, ca se colle bien, l et ca s'imprime . Vive le papier. J'aurais juste du l'imprimer en couleur bois plutot qu'en gris moche. je vais donc la peindre. Je suis une andouille.

Alors bien sur, comme j'ai ruiné les caches que mavait fait Gilles, j'ai du repasser en mode décals. C'est bien moins joli, effectivement. Gilles me dira que je suis un crétin et que vu mon rythme j'aurais largement pu attendre de faire d'autre caches, et il aura raison. Mais j'ai promis pour la toussaint, et la toussaint, c'est comme qui dirait pas loin.

De toutes façons, je devais faire du décalque pour la gouverne de direction. Ce qui fut fait.

J'ai entrepris de faire les trains trains. Les roues sont en rondelles empilées collées tournées, axes en tube de 8/10 et vu la taille des "fourches" qui tiennent la roue, j'ai grugé en enfichant la gambette dans la roue, peinte en noir, et je placerai la fourche en trompe l'oeil sur l'axe.

Allez, suite et quasi fin que c'est le bout du presque fini :

Voici ma fourche, ou plutot ma fourchette, voir ma fourchettine. En trompe l'oeil. Je suis moins doué que Gaet en la matiere, c'est sur.

J'ai aussi fait le..le .. le truc en dessous , l'espece de ... de .. de machin, là, un genre de béquille ou de jambe de bois. de cuivre. peint en bois. oui, je sais j'aurais pu le faire en bois. Seulement voila, je n'ai plus de file de bois, alors, j'ai pris du fil de cuivre.

Et sinon, y'a aussi ça, là, les .... les ...

Comment ça, guignol ? Qui ça qu'est un guignol ?

Et hop, un socle.

Oui, je n'ai pas en terme de figurines, autant de compétences qu'en terme de .... de ..... de ... tiens, bizarre, j'aurais juré en avoir . Enfin tant pis.

Nous voici donc une fin d'apres midi de 1936, sur le terrain d'Angers ou se sont posés les concurrents du 3eme rallye international des vins et chateaux d'Anjou. Quelques badaux curieux approche cet engin un rien bizarrement étrangement pas comme d'habitude ...

Je précise que lesdits précités ne marchent pas dans une bouse de vache pas plus que dans une vesse de loup, mais bien dans une boulette de patafix géante, ce qui augure de joyeux moments à nettoyer les grolles une fois rentrés.

C'est préventif, au cas que que quelqu'un dirait que tiens il serait mieux un peu plus droite, un peu plus à gauche, un peu plus au milieu ou un peu plus a la meme place. Ou plus probablement qu'il faille retoucher la hideuse peinture.

un gros gros mais alors vraiment gros plan sur la lie que représente mon hélice en papier pourvue de son cône en papier. Quoique le gros plan, ce soit carrément à l'ouest, comme moi.

Un autre gros plan sur l'interieur , pour une fois qu'on le voit encore à la fin, j'en profite.

Voilà voilà, c'est presque fini. Il reste encore à souligner légerement, délicatement, presque subrepticement, les lignes de structures au demeurant peu nombreuses, pour suggerer, à peine, l'emplacement des gouvernes. Je ne sais pas trop comment d'ailleurs, la délicatesse, la légereté, c'est pas trop ma tasse de t....de coteaux du layon. Voyez vous. J'hésite. peut etre un leger trait de crayon de couleur ? Il faudra aussi faire les quelques ( cinq ) rivets sur le coté du capotage. Et ce sera fini.

Je vous l'avais promi pour la toussaint. C'est jouable ! Finalement, ce pou sans envergure (quoique) commencé juste pour tester un truc que je pensais torcher en une semaine m'aura pris plus de temps. Mais quand même : C'est la premiere fois depuis longtemps que je finis une maquette la même année que celle ou je l'ai commencé !

En avant première demain, à l'espo de Pont de Roide ! Capitale de la.. du... de ... ca fait rien, ce sera super quand même ! Plein de maquettes, pleins de copaings, et un week-end à rien fout... à maquetter sans relache !

 

Voilà voilà, c'est fini.

Comme prévu, j'ai légerement, délicatement, subrepticement, surligné les lignes de structures, pour suggerer, à peine, l'emplacement des gouvernes. Au crayon HB.


Avec une petite base. La petite base en question représente le terrain d'Angers, une fin d'apres midi de 1936, lors du IIIeme rallye aerien des vins de Touraine.

 

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