Si vous voulez éprouver votre sérénité, tester vos nerfs, je vous conseille le montage de cette Alouette II.
Je vous conseille même de faire un stage de broderie à Bayeux, ou à Gand pour nos amis belges.
C'est résine et photodécoupe, sauf la verrière en deux parties qui hélas est loin d'être transparente, plutôt translucide
et que même traitée au Klir n'apporte pas le résultat qu'on serait en droit d'attendre.
Enfin, j'ai fais de mon mieux pour la réaliser pour donner à un ami qui a eu le bonheur de voler dessus à l'Escadrille 20s.
En fait, pour encore mieux réussir cette maquette, il faudrait en faire une deuxième !
La difficulté principale vient du fait que le plan de montage n'est pas explicite et que les points de collage sont très imprécis. La carlingue
ne repose que sur la partie inférieure en photodécoupe sans autres points d'ancrage, ce qui fait que l'on doit créer deux petites équerres
en partie inférieure de la cloison, comme sur l'appareil en vrai.
Le réservoir n'a aucun point de fixation, il faut les créer. Le montage du treuil est très rock'n roll.
Ce qui veut dire que chaque manipulation ressemble à la traversée d'un champ de mines, on se demande toujours à quel moment et où ça va
péter. Très stressant.
En fait connaissant les difficultés, je crois que si j'en faisais une autre, je m'y prendrais mieux, pouvant anticiper sur toutes les chausses-trappes.
Pour l'intérieur, j'ai pris du Sea blue Tamiya XF-17 et pour l'extérieur, la même teinte éclaircie à 20% avec du Blanc H1 Gunze. c'est sombre à l'aplication mais la couche de vernis brillant éclaircit ce bleu et le rend très réaliste à l'échelle.
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