Maquette72
       

Caudron 714

Montage Hugues Quintard

Heller, 1/72

Petit retour aux sources avec ce petit Caudron 714 de notre marque nationale.

N'étant pas un fana du pied à coulisse, je fais confiance et me dit qu'il est bon. Le moulage est assez fin mais comporte quelques défaut que nous allons rectidifer plus avant.

Tout d'abord, je décide de regraver tout ce qui doit lêtre et apparaissant en relief, et de détacher le gouvernail pour le recoller plus tard en position légèrement braquée.

Il faut supprimer le bossage gauche sur le dessus du capor moteur et ne conserver que le droit.

J'ai également refait le bossage en longueur situé au dessaus des échappements (cache flamme ?) en profil "toujours vert" pour le rendre plus épais et plus conforme. J'ai également percé les sorties d'échappement.

Il faut reprendre toute la partie inférieure du nez, qui présente un défaut de moulage et qu'il faut refaire avec du mastic ou du milliput, non sans avoir percé au préalable l'entrée d'air dans la partie inférieure.

Les logements de trains sont repris et habillés de traverses, cette apport sera fait aussi à la base du fuselage pour éviter un trou du plus mauvais effet.
Il y a lieu également de percer les sorties de douilles des armes et de prolonger sur les bords de fuite les capotage de celles-ci.

Maintenant, j'attaque l'habillage intérieur du cockpit.
Tout d'abord, avec un peu d'étiré, je structure les faces internes, refait une cloison pare-feu et, m'inspirant de N° 6 Hors Série de Air Mag consacré à cette avion (merci tjac), Je rajoute quelques volumes en carte plastique et des leviers en étiré.

Autre amélioration indispensable, il faut faire en carte plastique toute la partie arrière du cockpit, car toute cette partie est vitrée et laisse apparaitre un grand vide du plus mauvais effet.

Et dans la lancée, je confectionne un tableau de bord en carte plastique.

Je passe à la phase peinture du cockpit avec deux tons de gris, le plancher étant assez foncé.
Un petit jus d'ombre brulée dilué à l'essence F pour faire ressortir les structures, et on va pouvoir fermer le fuselage.

Aujourd'hui, j'ai continué à des petits travaux d'amélioration.

Ayant mis l'avion en croix, je m'attaque donc à refaire complètement la verrière.
Mis à par le pare brise, le tout sera refait en formage à frois à partir de blister d'emballage pas trop fin mais pas trop épais quand même, en un mot de bonne proportion !
Je commence par les parties latérales situées en arrière du pit en procédant de la façon suivante :

Je scie la pièce d'origine du kit et apppose sur un côté un morceau de bande cache de marque japonaise (pas obligé).

Ensuite, à l'aide d'une lame de scalpel je détoure la forme de la vitre.

Je décolle le gabarit ainsi réalisé pour le coller sur mon morceau de de blister d'emballage pas trop fin mais pas trop épais quand même, en un mot de bonne proportion !

Je découpe à l'aide de ciseaux fins la vitre en suivant les gabarit. Ensuite comme la surface est courbe, je la palce sur une tige ronde lisse d'un diamètre d'environ 5mm et je la déforme en appuyant jusqu'àce que j'atteigne la courbure souhaitée.

Cette opération étant faite, je met en place à blanc sur la maquette pour vérifier la forme et le positionnement et corrige les éventuels défaut.

Quand tout est OK, je la colle en place à l'aide de légère touches de cyano. L'étancheité finale sera réalisée ultérieurement à la colle blanche.

Comme je l'ai dit dans le post consacré au Simoun, je pense peindre au moins partiellement ce WE. Aussi j'ai mis en croix aujourd'hui et fait les dernières retouches mastic et Mister Surfacer.

Une fois fait, comme je vais utiliser les peintures Aeromaster, j'ai passé une couche de KLIR au pinceau pour éviter les craquelures qui apparaissent souvent avec cette marque si le support n'est pas bien lisse et brillant. Certains d'ente-vous l'ont surement constaté à leur dépend !

Compte-tenu d'une météo favorable à notre loisir, je reprends la suite d'hier pour la mise en peinture du Caudron 714.

On commence par le plus facile, à savoir l'intrados qui reçoit une couche de peinture acrylique Aeromaster (marque défunte hélas !) gris bleu clair réf : 1101. Pas de problème, ça passe tout seul !

Un peu de bande cache pour protéger l'intrados et on passe à la phase 2, l'extrados. Comme je n'ai plus de gris bleu foncé Aeromaster réf 1100, je fais un mélange de Gris neutre Gunze H53, légèrement foncé avec un peu de Noir Tamiya et un peu de bleu Gunze H328.
Après comparaison de ce mélange et celui d'Aeromaster déjà appliqué sur d'ancienne maquette, je le trouve très bien et je l'appliquer !

Maintenant, le plus facile étant fait, nous passons à des opérations plus scabreuses.

J'avoue que n'étant pas un virtuose de la peinture, j'hésite un moment pour savois comment j'allais réaliser le kaki et le marron sans rater mon coup et être obligé de tout refaire !
J'ai envisagé un instant d'utiliser du Maskol, mais n'étant pas sur du tout d'obtenir du dégradé, j'éloignais cette possibilité pour envisager alors de faire des boudins de patafix ou produit similaire. Mais là encore, s'il n'y avait qu'une seule teinte à appliquer, c'était faisable. Mais avec deux teintes, ça m'a paru beaucoup trop lourd.

Donc dernière solution, on se jette à l'eau, et on y va à main levée avec le Badger 150, pas vraiment adapté à ce genre accrobatie par rapport à un aéro à gravité !

Je commence par le Kaki Aéromaster réf 1102, pression règlée à 0.5 bar, et distance d'application inférieure à 1cm. Allez Hugues, tu vas y arriver !

Eh oui ! j'essaie au mieux de respecter un schéma cohérent et me contente du résultat, plutôt inespéré.

Comme je me sens en confiance, un coup de sèche-cheveux, nettoyage de l'aérographe et je poursuit avec le teinte terre d'ombre calcinée, toujours Aeromaster réf 1103, toujours assez diluée et appliquée comme la teinte précedente. J'essaie d'équilibrer le dessin avec la teinte kaki, toujours en m'aidant du schéma, et voici le résultat.

C'est surement pas parfait pour des puristes (et encore !), mais je pense qu'à cette échelle, le résultat est acceptable.

J'avais envisagé de faire la verrière aujourd'hui, mais comme l'opération va s'averer délicate, j'ai préféré poser les décals comme ça j'aurai moins de manipulation à faire àprès la pose de la verrière

J'ai utilisé la planche Model Art Réf : 72.15 Bataille de France Part.1 qui donne la possibilté de 2 appareils du GC 1/145 où ils étaient pilotés par des pilotes polonais.
Comme c'est souvent le cas chez Model Art, le blanc manque un peu de densité sur la superposition des cocardes françaises d'origine sur lesquelles les polonaises ont été rajoutées mais, bon, ça passe vu la petitesse de celles-ci.

Comme promis, on attaque la partie avant de la verrière.

Après avoir découpé la pièce d'origine, j'exécute un thermoformage classique avec du blister d'emballage chauffé au dessus du camping gaz et embouti à chaud sur la dite pièce d'origine.

Le 1er essai est le bon. Ca s'annonce bien !

Je passe les lignes des montants avec un petit procède ensuite au camouflage des parties devant rester transparentes avec du ruban TAMIYA coupé en forme et collé de place en place.

Il suffit ensuite de passer un petit coup de pinceau avec la teinte souhaitée et on enlève le ruban adhésif.
Les éventuelles petites bavures sont enlevées en grattant doucement avec un cure-dent en bois (d'arbre, c'est mieux !)

Les jambes de trains étant du genre fluettes (donc fragiles !), je décide de les refaires en ne conservant que la partie inférieure prélevée sur les jambes du kit. A l'aide d'un photoscope paru dans REPLIC N° 21, je reconfectionne l'ensemble pour plus de conformité.
Sur la lancée, je refais les verins de rentrée (et de sortie!) tout ça avec du profilé " toujours blanc ! " et un peu d'étiré.

Je viens de terminer la maquettesans trop de difficultés, si ce n'est peut-être la va verrière qui, étant entièrement refaite, à quelques points d'ajustage un peu limite, mais (comme dirait Jean !) c'est jouable !

J'avais refait les jambes de trains et affiné en épaisseur les éléments des trappes.
J'ai posé les durits des freins pour faire encore un p'tit plus.

J'ai aussi fait le manche à balai (inexistant dans la boite HELLER) en confectionnant la poignée genre poignée de frein de vélo et posé les 3 flexibles hydrauliques attenants.
Le siège est récupéré dans les rabios de photodéc avec un jeu de brélage de D520. Tout ça donnant beaucoup de réalisme !.

Le viseur est refait en étiré plus fin que la pièce moulée du kit sur laquelle je vais rajouter un colimateur en photodécoupe et qui n'est pas sur les photos.

Pour conclure, j'ai pris beaucoup de plaisir à faire ce kit de notre fabricant français qui, malgré les défauts que nous connaissons, permet d'obtenir, avec un peu de travail pas difficile, d'obtenir une très jolie maquette de nos avions cocardiers.

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