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Junkers Ju352

Allemagne, Grossraum TransportStaffel, Tutöw, Avril 1945

Airmodel, 1/72

Montage Gilles Mazon

Destiné à renouveler les  groupes de transport Junker propose le Ju 252 un trimoteur ayant des superbes  performances.15 protos en sont réalisés avant que le RLM demande une version n’utilisant pas de matériaux stratégiques. Ainsi parait le Ju 352 dont la forme générale rappelle son prédécesseur. Par contre les performances sont revues à la baisse et est en fait très décevant. Il en sera néanmoins construit une cinquantaine qui serons utilisés opérationnellement.

Je devais à l’origine le réaliser en scratch ;mais au cours de vacances dans l’Est  Jean Christian Houg m’a fait cadeau d’une maquette Airmodel de la bête. J’avais donc les pièces principales en vacu. Au lieu d’utiliser la méthode par ponçage pour séparer les pièces je les ai découpées avec un »outil »genre trusquin. J’ai gagné de la sorte beaucoup de  temps . Histoire de raidir les pièces très fines j’ai commencé à représenter la structure interne en scratch.

Assemblage des demi fuselages qui se tortillent pire qu’une minette devant son idole de chanteur. Heureusement que la structure interne raidis un peu l’ensemble. Il n’empêche que ce fut très sportif comme assemblage.

Les ailes : c’est comme le fuselage mais en pire. C’est mou, fragile, approximatif. Mais bon je ne vais poas me laisser faire par un bout de plastoc quand même. A grand renfort de longerons, de colle, de pinces, de papier éméri à très gros grain(du 50 !!!!) je suis arrivé à assembler les bords d’attaque.

Laissant l’arrière des ailes ouvertes je me suis mis à préparer diverses pièces histoire de me changer les idées.

Bon là il faut y aller. Il faut coller les bords de fuite. Ben NON ils ne veulent pas…… Avant de transformer le travail déjà effectué en enduit  par plongeon dans un bocal de trichlo j’ai réussis à assembler ENFIN les bords de fuite en séparant les gouvernes. Celle-ci ont été traitées à part avec plein de renforts ajoutés, d’enduit et de ponçages laborieux.

La fabrication intégrale de certaines pièces à été plus facile (et plus propre)que l’utilisation des pièces prévues sur la maquette.

Tout le poste de pilotage est créé en scratch à npartir de photos trouvées sur le net .Le train d’atterrissage est bâti autour de tiges inox de 1,2 mm pour avoir quelque chose de rigide.La verrière proposée en thermoformée est écartée au profit de la fabrication des arceaux en étiré.

Enfin la peinture. Comme décidément ce montage est calamiteux, l’aérographe n’arrêtait pas de se boucher. Il m’a fallu plus d’une heure pour arriver à le nettoyer…je passe sous silence la recherche de la buse qui avait fait un tour sous la table, bref après force jurons et grincements de dents je suis arrivé à mes fins.

Dernières pièces à mettre en place la tourelle et les masselottes d’équilibrage d’ailerons.

Voici le modèle fini. Je pensais que le vacu m’aurait simplifié le travail mais en définitive ce fut le contraire.

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