Le nombre de photos étant très conséquent je vais t’envoyer celui-ci en plusieurs étapes.
Le petit historique comme d’ab en premier.
En 1935 Latécoére produit un hydravion hexa moteur pour les traversées commerciale de l’atlantique liaison France/USA et retour. Ce sera le Laté 521 « Lieutenant de vaisseau Paris ».Devant le succès de ce dernier la toute jeune compagnie Air France commande un dérivé Laté 522 »Ville de St Pierre » et la marine une version militarisée : 3 patrouilleurs à long rayon d’action Laté 523.En 1939 las laté 521 et 522 serons à leur tour militarisés.
C’est le modèle 523 « Altair » que je compte réaliser. A partir d’un plan trouvé sur un site dédié aux hydravions, il sera réalisé en scratch intégral.
Fabrication de la coque et des parties marines.
C’est le plancher ce la cabine qui va servir de base. Il recevra par-dessus et dessous des couples sur lesquels viendrons s’appuyer les flancs et le dessous de coque. Tout est réalisé sur plan et monté au fur et à mesure sur le squelette formé du plancher et des couples.
La coque vue sa gradeur à été quelque peu délicate à façonner et j’ai dût faire appel à une quantité conséquente de mastic(plastique rendu pâteux par du solvant) qui sera mis en forme comme de la pate à modeler. Le travail de ponçage à ensuite débuté pour obtenir les formes extérieures , la grosseur de l’engin 50cmx12cm à produit une très grosse quantité de poussière.
Suite du fuselage avec les nageoires et les parties hautes de la coque. Le joint latéral en très léger biais à été très délicat à réaliser surtout sur la partie avant, les plans en ma possession n’étant pas très précis sur cet endroit.
Nous abordons ici toutes les parties planeur. Houlà c’est que ça fait grand l’envergure est environ de 60 cm et pour contrer le poids et la déformation du plastique j’ai utilisé comme pour le fuselage une flèche en carbone pour rigidifier le tout. Le poids de tout ce tas de plastique est assez conséquent puisque il sera de 2,6Kg une fois terminé.
Etant donné la taille les collages doivent être renforcés par infiltration de solvant qui par capillarité viendra souder l’ensemble. Ici aussi le tas de copeaus et poussières de ponçage à atteint des quantité consequentes.
Voici enfin l’assemblage de toutes ces pièces. Assemblage très délicat car il n’a pas été facile d’aligner tout correctement, en effet du fait de la longueur des différents éléments le moindre décalage prenait des proportions catastrophiques. Une fois tout bien sec le montage et le ponçage des fuseaux moteurs n’a pas posé de problèmes majeurs hormis encore une fois de l’emploi d’une grosse quantité mastic.
Les divers mats obtenus par tréfilage ont été ajustés et collés solidement en insérant des bouts de tige métallique aux extrémités.
Après une dernière revue de tous les différents joints et de leur affinage éventuel, l’entoilage à été figuré par des lisses en étiré recouvertes de papier imbibe de plastique dissous dans du solvant. Le solvant une fois évaporé il ne reste plus qu’un couche très fine de plastique parfaitement lisse.
Nous arrivons maintenant à l’étape peinture et décoration.
La peinture donc, elle à été à l’échelle du monstre et s’est étalée sur plusieurs jours. En premier les cocardes ont été réalisées par pochoir et masquées avant le passage de la couleur générale. La couche de fond appliquée à été vieillie par des voiles de blanc, beige et jaune. Une dernière séance de masquages pour les zones de marche sur les ailes et la réalisation d’un socle en plâtre devant représenter la mer ont terminés le montage de ce brontosaure marin.
Je me suis programmé pour chaque début d’année la fabrication d’un hydravion Français, et celui-ci est particulièrement imposant.
Modèle terminé.
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