Dassault Mirage G8.01, Anigrand, 1/72
En 1964, le ministère de la Défense français demanda un programme de développement pour un avion à géométrie variable devant opérer de bases terrestres et de porte-avions. Une commande fut passée à Dassault en 1965, dont il résulta d’abord le biplace Mirage G4, essentiellement une version à aile à flèche variable basée sur le Mirage F2.
Alors que l’appareil était en construction, les exigences du ministère changèrent pour un avion dédié à l’interception. Le Mirage G4 fut alors renommé Mirage G8.01. Cet appareil biplace fit son premier vol en 1971, suivi d’un second, le Mirage G8.02 devenant monoplace et effectuant son premier vol en 1972. Les Mirage G8 étaient équipés d’un radar Thomson-CSF et d’un système de navigation et d’attaque à basse altitude déjà utilisé sur le Dassault Mirage Milan.
Après qu’aucun budget de défense ne fut alloué à ce programme pour la période 1971-1976, l’appareil n’entra jamais en production.
Je me souviens des publicités de Jours de France de cette époque « il décolle et vole comme une flèche et se pose comme une fleur ».
Le modèle Anigrand Craftswork référence AA-2095 est entièrement en résine, y compris les verrières en résine transparente. Les pièces permettent de construire au choix le Mirage G8.01 ou le Mirage G8.02 (différentes pointes avant, dérive et quilles). Le moulage est assez correct, j’ai eu toutefois une différence de hauteur des deux-demi-fuselages à l’arrière, compensée par un masticage assez épais, et une difficulté à positionner les trains principaux, qui au final ne sont d’ailleurs pas bien parallèles.
Les sièges fournis sont simplifiés avec une embase mince, ce qui au final est nécessaire compte-tenu de l’épaisseur des verrières. J’avais récupéré des pièces excédentaires de Mirage F-1B de Special Hobby, dont deux sièges et deux tableaux de bord, je n’ai pu installer que ces deux derniers, n’ayant pas trouvé de photos de cockpit de Mirage 2000, je me suis dit qu’ils devaient être proches de ceux Mirage F2, donc du futur Mirage F1, et c’est peu visible au travers des verrières, qu’on me pardonne cette approximation.
Les décals sont de bonne qualité.
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