Airbus A-400 M Atlas, Revell, 1/72.
L’Airbus A400M été conçu en réponse à un cahier des charges complexe des Armées de l’Air Européennes. Son partage industriel est fait de façon proportionnelle aux commandes des principaux pays participant à sa définition et à sa fabrication, France, Turquie, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne. Il a aussi été commandé en petites quantités par la Belgique, le Luxembourg, l’Afrique du Sud et la Malaisie.
Il doit succéder aux C-160 et C-130 en opérations en Europe, avec un volume de soute agrandi, une charge utile augmentée et des performances accrues.
L’aile complète et les empennages sont en matériaux composites à base de fibre de carbone; le fuselage est en alliages d’aluminium.
Envergure = 42,40 m, longueur = 45,10 m, hauteur = 14, 70 m.
Volume du cargo = L= 17,71 m (rampe non comprise) x l = 4,00 m x h = 3,85 m.
Surface alaire = 221,5 m2.
Mu par 4 turbopropulseurs EuroProp International TP400-D6 de 11 000 ch entrainant des hélices octopales de 5,3 m de diamètre.
Masse à vide = 78 600 kg, masse maximale au décollage = 141 000 kg.
Masse maximale à l’atterrissage = 122 000 kg.
Charge utile = 37 000 kg. Carburant maxi = 50 500 kg.
Vitesse de croisière maximale = 750 km/h à 10 000 m d’altitude.
Plafond opérationnel = 11 300 m.
Distance de décollage = 940 m, distance d’atterrissage = 625 m.
Equipage nominal: 3 (1 pilote, 1 co-pilote et un soutier)
Le modèle Revell référence 04800-0389 , sorti avant la mise en service de l’appareil, permet de réaliser au choix un appareil « présumé » de l’ET 64, immatriculé 64-BB, ou bien un appareil « présumé » du Lufttransportkommado der Bundeswehr.
J’ai pu obtenir sur Internet ou par l’Armée de l’Air, les immatriculations réelles, qui sont en fait une immatriculation civile dans la série F-RBxx. J’ai choisi le F-RBAD correspondant à mes initiales, une façon discrète de signer ce modèle objet d’une commande particulière.
Ce modèle n’est pas à offrir à un débutant et comporte de mon point de vue des erreurs de conceptions:
Revell a voulu fournir des détails des trains de voilure à l’échelle, par exemple les disques de freins, invisibles après montage, l’ensemble de chaque roue doit se monter « en force » sur un axe en plastique de 0,8 mm de diamètre. J’en ai cassé deux sur 12. Je ma suis aussi rendu compte que les 6 diabolos de roues n’étaient pas tous en contact avec la piste. J’ai démonté (et cassé la plupart des axes) toutes les roues, et remplacé les axes par des segments d’aiguilles de couturière de 0,8 mm fixés à la cyanoacrylate. Revell aurait du fournir des axes d’au moins 1,6 mm de diamètre et renoncer à ces détails invisibles au final.
Les hélices moulées d’un seul tenant sont délicates à dégager et à ébavurer. J’ai cassé un pied de pale… qui s’est cassé à nouveau le jour de la livraison du modèle. Là aussi, un peu de sur-dimensionnement aurait été le bienvenu, ou bien carrément un montage incluant des aves métalliques et un gabarit de positionnement.
L’aile complète qui manque de rigidité au centre (seulement un extrados) est censée être collée sur des nervures verticales fassent partie de carénage de liaison voilure-fuselage, flexible, car non relié au moulage interne qui constitue la soute (et qui aurait dû être renflé localement pour reproduite le diamètre extérieur du fuselage) et ceci sans moyen d’assurer une pression pour garantir le bon collage. Revell aurait dû reconstituer le caisson central de voilure, ce que j’ai dû faire pour ma part puisque l’avion doit être exposé voilure démontée dans une vitrine dont la profondeur interne est de 39 cm (il eût fallu 60 cm pour exposer l’avion complet…).
En résumé, un modèle important au 1/72, avec les qualités des moules Revell du 21ème siècle, mais aussi avec des erreurs de conception qui rendent son montage inutilement délicat, et qu’il ne faut surtout pas offrir à un débutant !
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