Le développement du X-15 commença en 1954, sous l’égide du NACA (future NASA), de l’U.S.Air Force, de l’U.S. Navy et de North American, après une compétition l’ayant opposé à Bell, Douglas et Republic.
Le X-15 était destiné à la recherche sur l’échauffement cinétique aux hautes vitesses supersoniques, le contrôle et la stabilité à ces vitesses et la rentrée dans l’atmosphère, des études qui furent in fine utiles pour la navette spatiale.
Après son premier vol le 8 Juin 1959, le X-15 fut le premier avion à atteindre Mach 4, puis Mach 5 et Mach 6. Afin de résister à des températures atteignant 1200 °F (soit près de 650 °C), le revêtement du X-15 était réalisé en alliage de nickel désigné Inconel X.
Il fut construit à 3 exemplaires, le second étant reconstruit en X-15 A-2 après un crash réparable. C’est cet avion qui est exposé au musée de l’USAF à Wright-Patterson AFB. Une capacité de carburant accrue lui permit d’atteindre Mach 6,72, un record toujours inégalé pour un avion.
Le X-15 était emporté sous un pylône accroché sous l’aile modifiée d’un Boeing B-52 et largué à 45 000 pieds (13 725 m) à une vitesse initiale de 500 mph (804,5 km/h). L’USAF et la NACA établiront un corridor de vol de 780 km de Wendover à Edwards pour permettre les essais. Ce corridor longeait plusieurs lacs salés qui pouvaient servir de terrain d’atterrissage d’urgence. Dans la phase finale du vol, le X-15 était accompagné par un F-104 et venait se poser à Muroc (Rogers) Dry Lake. Juste avant l’atterrissage, la partie inférieure de la dérive inférieure était larguée et deux patins déployés, de même que le train avant conventionnel à 2 roues.
Les pilotes revêtaient un scaphandre de vol pressurisé en cas de perte de pression du cockpit. De nombreux pilotes reçurent ainsi leur décoration « Astronaute Wings » après avoir volé aux limites de l’atmosphère. Une altitude maximale de 67,08 miles ( 354 200 pieds soit 107, 970 km) fut atteinte, et le X-15 A-2 atteignait Mach 6,72 ( 4 534 mph soit 7 295 km/h).
Envergure = 6,70 m, longue = 15,98 m.
Motorisation = une fusée Réaction Motors (Thiokol) XLR99-RM-2 fonctionnant à l’hydrogène liquide et à l’ammoniaque anhydride de 57 000 livres de poussée ( 25 855 kgf).
Le modèle MPM est plutôt bien moulé, il comporte les deux réservoirs auxiliaires largables. La principale difficulté est la mise en place des patins d’atterrissage, assez fragiles et pour lesquels il faut rechercher un angle de calage permettant d’assurer une garde au sol minimale. J’ai positionné les deux réservoirs sur un segment de coton-tige, (des restes des anciennes versions en plastique souple) après avoir repéré sur les réservoirs et sur la pièce support un point commun et percé chaque partie d’un trou de 2,5 mm, ce qui m’a évité des risques de bavure de colle, car il est préférable de placer tous les décals avant la pose des réservoirs. Il en résulte un montage « arbre serré » qui tient tout seul, on peut toutefois mettre un peu de colle à bois entre les pièces. Ces décals sont de bonne qualité, une peinture noire brillante permet d’éviter le silvering.
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