Maquette72
       

Sukhoi Su-7 BKL

Tchécoslovaquie

KP, 1/72

Montage Canard72

                Au début des années 1950, le bureau d’études de Pavel Osipovich Sukhoi créa à la demande des Forces aériennes Soviétiques, un avion supersonique dont le but était de remplacer les avions d’attaque Ilyushin 10 vieillissants.
                Les spécifications furent établies à partir des études du TCCAGI (Institut de recherche aéronautique et hydromécanique). Les bureaux d’étude de mitoyen et de Sukhoi répondirent à l’appel d’offre.
                Le Sukhoi S-1 fut choisi de préférence au Mikoyan I-3U, fut construit en 1954 et fit son premier vol en 1955. C’était un avion massif, avec un fuselage cylindrique et une voilure et des empennages en forte flèche, présenté pour la première fois à la parade de Tushino en 1956.
                A partir du modèle S-2 de pré-série, probablement désigné alors Su-7, des développements furent conduits jusqu’au modèle S-22, mis en production en tant que Su-7 B.
                Afin d’améliorer les performances à partir de terrains non préparés, la version Su-7 BKL fut développée avec des patins spéciaux aux côtés des roues. Ces patins à commande hydrauliques permettaient, en augmentant la surface de contact avec le sol, de réduire l’enfoncement des roues dans le sol. Ces patins nécessitèrent de nouvelles trappes avec un bossage; de même, une roue de train avant plus grosse entraina la création de trappes avec bossage.
                Grâce à ces dispositifs et à des fusées JATO, le Su-7 BKL était capable de décoller à partir de petits terrains non revêtus.
                Le Su-7B servit dans les VVS (Forces Aériennes Soviétiques), mais aussi en Tchécoslovaquie, dans des pays du pacte de Varsovie et du Moyen et Extrême Orient.
                Le cockpit pressurisé était équipé d’un siège éjectable KS-4. Le fuselage arrière portait 4 aérofreins en pétales à commande hydraulique. L’empennage vertical avait une flèche de 60°, et l’empennage horizontal avait des masses d’équilibrage profilées en extrémités.
                Le train avant se rétractait vers l’avant, et les trains principaux vers l’axe fuselage. Les roues principales étaient montées sur un bras tiré, et les patins sur bras et amortisseurs.
                La propulsion était assurée par un turboréacteur à flux axial Lyulka AL-7F-1 (TRD-31) de 66,48 kN de poussée à sec et 94,08 kN avec post-combustion.
                Les décollages courts étaient obtenus par des fusées JATO SPRD-110 fournissant 29,4 kN supplémentaires.
                L’armement fixe comprenait 2 canons NR-30 de 30 mm approvisionnés avec 70 obus chacun. Deux à six paniers de roquettes contenant chacun 16 roquettes non guidées S5 de 57 mm et jusqu’à 1000 kg de bombes pouvaient être emportés sous les deux pods de fuselage et les 4 de voilure. Le Su-7 pouvait aussi emporter des missiles air-air et air-sol.
                Le camouflage n’était pas standardisé, chaque avion était unique, d’autres appareils restant en métal naturel, en majorité jusqu’au début des années 1970.
                Envergure = 9,309 m, longueur = 18,555 m, hauteur = 4,993 m. Vitesse maximale = 1700 km/h à l’altitude de 12200 m. Vitesse de croisière = 850 km/h. Plafond opérationnel = 15150 m. Autonomie maximale = 1450 km.

                Le modèle K.P. référence 25 est d’assez bonne facture. Néanmoins, l’aménagement du cockpit est bien trop bas dans le fuselage, j’ai tenté de le remonter en enlevant un peu de matière, mais je n’ai pas réussi à remonter l’auvent des instruments et la plage arrière qui restent en dessous du toit de fuselage. La verrière injectée est très fine, donc fragile. La notice n’est pas claire sur la position des trappes de train principales, le plan fourni et de rares photos de profil sur Internet mont permis, je l’espère, de trouver une position logique sinon exacte.
                La planche de décals, de qualité moyenne, permet de réaliser au choix un avion polonais métal naturel codé 817 ou un avion soviétique métal naturel codé 28 ou cet avion tchécoslovaque camouflé, codé 6425; les couleurs proposés sont dans la gamme Humbrol.

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