Le Mirage F1 est le résultat d’une initiative privée de Dassault dans le cadre de la recherche d’un successeur au Mirage III pour l’Armée de l’Air. Il fit son premier vol le 23 Décembre 1966, puis fut produit en service dans les versions monoplace F1C et biplace d’entrainement F1B. Une version améliorée dotée de sondes IFR fut le F1-200, puis des versions spéciales pour la reconnaissance F1CR et pour l’attaque au sol F1CT, ces derniers étant des F1-200 convertis.
Ces différentes versions totalisèrent 246 avions pour l’Armée de l’Air, auquel il faut ajouter les commandes de la Grèce (F.1CG) et l’Espagne (F.1CE, EE et BE), de l’Equateur (F.1JA et JE), du Gabon, de l ‘Afrique du Sud, du Maroc, de la Lybie, de l’Iran, de l’Iraq, de la Jordanie, du Qatar et du Koweit.
Envergure = 8,40 m, longueur = 15,30 m, Vitesse maximale = Mach 2,2. Autonomie = 3300 km. Plafond opérationnel = 20 000 m. Armement = 2 canons DEFA 553 de 30 mm et diverses combinaisons de bombes, missiles, pots de reconnaissance et bidons.
Le modèle Spécial Hobby référence SH 72291 permet de réaliser au choix le Mirage F.1B immatriculé 118-SW, N°502 de l’Escadron de Reconnaissance 2/33 Savoie basé à la BA 118 de Mont-de-Marsan en Juin 2014, avec une décoration spéciale de fin de carrière, ou le Mirage F.1B immatriculé 30-FH, N°515 de l’Escadron de Chasse 3/30 Lorraine, basé à la BA 112 de Reims en Septembre 1991 à l’occasion du 50 ème anniversaire de l’EC3/30, une décoration surtout visible à l’intrados des ailes peint en jaune-orangé et avec un grand emblème sous le fuselage, objet de mon choix, et en fin un Mirage F.1 BE immatriculé 14-70, Matricula Militar C.14-27 de l’Ala de Caza N°14, Escuadron 142, basé à Albacete, Los Llanos AB en 1988, dans les couleurs qu’il portait à l’occasion du Tiger Meet 1988 tenu à Cameri en Italie.
Le moulage est de bonne qualité, mais la mise en place des aménagements du cockpit m’a paru assez imprécise. Au final, je trouve que le siège avant est trop en avant par rapport au pare-brise, et j’ai dû faire une importante découpe dans le partie inférieure de la vitre de protection du poste arrière afin qu’elle passe au-dessus des instruments de bord et puis les sièges sont trop hauts, nécessitant de laisser les verrières couvertes. Les décals sont bien imprimés, mais cassants sur les reliefs, malgré l’emploi d’assouplisseur, des retouches de peintures furent nécessaires, notamment sur l’emblème situé sous le fuselage.
A priori, il ne faut pas de lest, j’ai tout de même mis environ 3g dans le radome. Ayant choisi une décoration portée par un avion lise, il me reste tout l’ensemble des charges externes pour la boîte à rabiot, ainsi que deux sièges éjectables d’un modèle différent, ce qui est peu visible de prime abord.
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