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Republic XP-47H

MPM, 1/72

Montage Canard72

Le Republic P-47 Thunderbolt fut le chasseur américain le plus produit, à raison de plus de 15 500 exemplaires dont 12 602 de la version P-47 D entre Mai 1941 et Décembre 1945, construits à Farmingdale, Long Island et Evansville, Indiana .
Le prototype XP-47H était radicalement différent car construit autour du moteur expérimental Chrysler XIV-2220-1 de 16 cylindres en V inversé refroidi par liquide, dans le but de tester ce moteur et pas spécialement pour améliorer les performances du P-47. Ce moteur de 2500 hp renfermait plusieurs innovations visant notamment à fournir une puissance élevée avec le minimum de vibrations. Deux cellules de P-47D-15-RA, les MSN 42-23297 et 42-23298 furent extraits de la chaîne d’Evansville pour être fournis à Chrysler en sous-traitance.

Tout le fuselage en avant de la cloison pare-feu, et la partie ventrale jusqu’en arrière du réservoir arrière fut re-défini.
Un turbo-compresseur General Electric CH 5 fut installé dans le fuselage arrière et une hélice Curtiss Electric de 3,963 m de diamètre équipée d’une casserole conique fut installée. Ceci eut pour effet d’allonger le fuselage jusqu’à une longueur de 11,95 m. Les armes de voilure ne furent pas installées. Le moteur posa de telles difficultés que l’avion ne prit l’air que le 26 Juillet 1945 et effectua au total 27 vols jusqu’en Novembre. Il put atteindre la vitesse de 788 km/h à 9144 m d’altitude. Envergure = 12,43m, longueur = 11,95 m.

Le modèle MPM en édition limitée est un vrai « short run » très rustique avec une verrière thermoformée et un décal pour la planche de bord. J’ai seulement ajouté des harnais de siège en feuille d’alu (il n’y a plus de plomb sur les bouteilles de vin) et un cloisonnement du pourtour des cases de train en carte plastique de récupération.
 Il faut beaucoup limer, mastiquer, poncer pour assembler les pièces du fuselage et celles de la voilure. J’ai aussi revu le montage de l’hélice pour avoir un axe plus long (un morceau de coton-tige de 2,5 mm de diamètre glissant dans un morceau de grappe percé au même diamètre) afin que celle-ci puisse être montée en fin de peinture et ne pende pas lamentablement à cause de l’axe fourni beaucoup trop court. Les décals sont très fins mais très fragiles, se déchirant et se retournant à la pose, j’ai fait des retouches au pinceau sur les cocardes de fuselage qui ont mal vécu de chevaucher les prises d’air latérales.

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