Martin B-26 B Marauder, Matchbox, 1/72
Le B-26 Marauder fut développé à partir d’un cahier des charges de 1939 concernant un bombardier moyen rapide. En même temps que le B-25 Mitchell, le B-26 fut commandé en Août 1939 pour un premier lot de 201 appareils. Doté d’un train tricycle et d’une aile d’envergure limitée à 20m présentant une forte charge alaire, il avait une vitesse d’atterrissage de 166 km/h, une distance de décollage longue pour l’époque. Ces caractéristiques entrainèrent des difficultés de pilotage et des accidents pour les pilotes non habitués aux avions bi-moteurs. Par contre, il eut un taux de perte plutôt faible en combat du fait de sa robustesse. Des appareils furent livrés à la RAF (Marauder Mk.I, puis Mk.II avec une envergure portée à 20,75 m).Une tourelle arrière à commande mécanique Martin Bell fut ajoutée.
Envergure = 21,64 m, Longueur = 17,09 m, hauteur = 6,55 m. Propulsé par deux moteurs Pratt & Whitney R-2800-43 Double Wasp de 1920 hp au décollage, il pouvait atteindre une vitesse de 435 km/h à 4575 m d’altitude. Autonomie = 1800 km. Masse maximale = 17 304 kg. Armement = 12 mitrailleuses Colt Browning de 12,7 mm, et une charge maximale de bombes en soute de 2355 kg.
Le modèle Matchbox référence PK-407 est un de ceux ayant une gravure en creux exagérée, affectant surtout les intrados des ailes. Le plafond de la case de train avant est un peu détaillé. Le restant est plutôt sommaire, j’ai aménagé un peu en scratch la pointe avant, en m’inspirant du modèle Hasegawa. Les trains principaux ont des contrefiches ancrées trop en avant ; après collage, j’ai dû reculer ces points d’environ 10 mm, pour obtenir un angle de fût conforme aux dessins, ainsi qu’une stabilité au sol, car il faut placer au moins 30 g de plomb, le plus possible en avant, en fait sous forme d’une rondelle de plomb (gros plomb de pêche façonné au marteau) placée derrière la cloison du cockpit. Les trains sont trop fins et donc fragiles.
La grande planche de décals (la mienne était vieille et jaunie, l’avion ayant été acquis auprès d’un particulier sur Internet permet de réaliser soit un B-26 B aluminium avec bandes de débarquement du 599th Bomb Sqn, 397th Bomb Group de la 9th Air Force à Rivenhall en juin 1944 ou un B-26B olive drab / neutral grey du 544th Bomb Sqn, 386th Bomb Group à Boxted en 1943-1944 ou ce Marauder II olive drab / neutral grey, N°24 Sqn, Souh African Air Force, en Italie en 1943-1944.
Malgré les nombreux défauts de ce moule j’ai choisi de garder l’apparence extérieure de ces modèles qui ont marqué mon enfance et je n’ai donc pas repris la gravure ni ajouté de détails extérieurs.
Martin B-26 C Marauder, Hasegawa, 1/72
Lancé le 5 Janvier 1939, l’appel d’offre de l’U.S.Army Air Force pour un bombardier moyen rapide pouvant emporter au moins 907 kg de bombes reçut une offre de la société Glenn Martin sous la forme du projet Martin 179. Le prototype fut construit à l’usine de Baltimore et vola le 25 Novembre 1940, mu par des moteurs Pratt & Whitney R-2800-5 ; il pouvait emporter 2600 kg de bombes, soit près de 3 fois la spécification, à une vitesse maximale de 507 km/H.
La production en série commença avec le B-26 A fin 1941, puis B-26 B en mai 1942. De nombreuses améliorations furent introduites, des moteurs R-2800-41 Double Wasp plus puissants, des volets Fowler, de nouveaux capots moteurs, la suppression des casseroles d’hélice, une envergure accrue de 1,83 m, une hauteur de dérive augmentée de 0,76 m. Le B-26 C avait la même définition que le B-26B, mais il était produit à la nouvelle usine Martin d’Omaha. Ces versions furent suivies des B-26 F avec notamment un angle de dièdre de voilure accru, puis des B-26 G. Après la résolution des difficultés de pilotage, le Marauder devint un appareil robuste au combat. Le baptême du feu eut lieu dans le pacifique, puis sur les autres théâtres d’opérations.
Caractéristiques du B-26B-50-MA : équipage de 7, Envergure = 21,64 m, longueur = 17,75 m, hauteur = 6,55 m. Deux moteurs Pratt & Whitney R-2800-43 Double Wasp de 1492 kW (2000 hp) au décollage. Vitesse maximale = 450 km/h à 4600 m. Autonomie = 1800 km. Armement = 11 mitrailleuses de 12,7 mm.
Le modèle Hasagawa référence E26 est très détaillé, d’une grande qualité de moulage nécessitant très peu de mastic pour les joints de fuselage. Pour assurer le centrage au sol, il faut placer au moins 30 g de plomb, le plus possible en avant, en fait sous forme d’une rondelle de plomb (gros plomb de pêche façonné au marteau) placée derrière la cloison du cockpit.
Une série spéciale inclut les cocardes de l’Armée de l’Air pour ce B-26 C S/N 2107657 du GB I/22 opérant dans le cadre de la 1st Tactical Air Force entièrement aluminium, ou un B-26 B (S/N 118203 du GBM I/22, cours de transformation des équipages sur B-26 à Telergma en 1945 (avion olive drab / neutral grey).
La planche de décals de base offre 3 décorations, un B-26B-25-MA (olive drab / neutral grey du 449th Bomb Sqn, 322nd Bomb Group « Flak bait » en Belgique en 1945 , un B-25 B-50-MA (olive drab / neutral grey) du 441st Bomb Sqn, 320th Bomb Group « Miss Manchester en Italie en 1944, et un B-26 C-45-MO (aluminium avec bandes de débarquement) du 495th Bomb Sqn, 344th Bomb Group « Barracuda » en France en 1944.
Ce modèle dépasse en finesse l’ancien modèle Airfix qui était déjà de très bonne facture en son temps.
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