Le Loire 130 répond à un cahier des charges émis par l’Aéronautique Navale en 1933. Il s’agissait d’équiper les bâtiments lourds d’un hydravion de surveillance catapultable. Le prototype fit son premier vol le 19 Novembre 1934. Avec un équipage de 3, voire 4 hommes, il fut mis en compétition avec 5 autres projets et fut sélectionné le 01-08-1936. Une première commande de 40 Loire 130 M (Métropole) plus 5 Loire 130C (Colonies) est passée.
Les Loire 130C ont des radiateurs plus grands, et sont équipés pour le bombardement en piqué. D’autres commandes suivent, dont une douzaine pour l’Armée de l’Air d’outre-mer.
En Août 1940, la marine française compte 62 Loire 130 en service. Quelques-uns seront capturés et utilisés par les allemands. Après la guerre, certains Loire 130 sont toujours en service.
Le modèle Azur référence 00, un avion capturé aux couleurs de la Luftwaffe en 1941 ou un avion aux couleurs de Vichy de l’Escadrille 3HS basé sur le croiseur « La marseillaise ».
Le montage des nombreux mâts est compliqué par l’absence de marquages précis, il faut se fier eux dessins de la notice. Le moteur est piqueur vers l’arrière, les mâts en N fournis tendent à accentuer cet angle de piqué, ce qui se traduit par une hélice qui touche le toit du fuselage quand on place une pale à six heures. J’ai raccourci un peu les pales, ce n’est pas suffisant. J’ai laissé tel quel in fine.
Dans ma boîte, pourtant bien conservée, les parties transparentes thermoformées étaient toutes jaunes, voire orange. Pour le cockpit inférieur, j’ai réalisé des montants en Evergreen carré de 0,5 mm, placés en léger retrait. Après peinture, l’ai collé à la colle à bois blanche des filles de rhodoïd d’épaisseur environ 0,3 mm sans chercher à reprendre les montants en peinture. Quant au pare-brise supérieur constitué de formes planes, j’ai tracé le développé sur une feuille de papier placée sous le rhodoïd afin de tracer le contour avec le scalpel, puis de le découper et de le plier.
En bref, encore n montage limite « prise de tête » pour l’éternel débutant que je suis, mais un avion intéressant d’un point de vue historique. Azur a le grand mérite d’avoir fourni beaucoup de modèles qui ne sortirent jamais dans la collection Heller Musée.
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