Le Letov S. 328 fit son premier vol en 1934, il fut l’un des derniers biplans opérationnels en service durant la seconde guerre mondiale, héritier d’une famille comprenant les S.28, S.128, S.228. En 1940, 406 exemplaires avaient été produits lorsque les troupes allemandes envahirent la Bohême et la Moravie. Les 4 premiers S.328 mis en service en 1935 furent des versions hydravions équipées de flotteurs Short et utilisés comme remorqueurs de cible. Durant la seconde guerre mondiale, les S.328 servirent dans la Luftwaffe dès l’occupation de la république Tchécoslovaque, ainsi que dans les armées de l’air slovaque récemment créée et bulgare, comme avion de reconnaissance, bombardier léger, avion de harcèlement nocturne et d’ entrainement. Ils terminèrent leur carrière dans l’armée slovaque en insurrection à partir du 29 Août 1944.
Le Letov 328 était un biplan à ailes égales, construit en aluminium, dont les bords d’attaque des ailes, le reste des ailes étant entoilé. Il était mû par un moteur Walter à 9 cylindres, licence du Bristol Pegasus II-M-2 de 610 hp au niveau de la mer et 580 hp à 1800 m. L’armement pouvait comprendre 2 mitrailleuses Zbrojovka Mk.30 de 7,92 mm placées à l’emplanture des ailes inférieures (400 coups par arme), une paire de mitrailleuses de défense sur bâti Skoda en place arrière, alimentées par 12 chargeurs tambours de 70 coups. Six pylônes sous voilure et 3 sous fuselage pouvaient emporter des bombes pour un total maxi de 500 kg.
Envergure = 13,71 m, longueur = 9,7 m, surface alaire = 39,4 m2,. Masse à vide = 1670 kg, masse maximale = 2750 kg. Vitesse maxi au niveau de la mer = 280km/h. Montée à 5000 m en 17 mn. Plafond opérationnel = 7200 m. Autonomie= 700 à 1200 km selon chargement.
Les modèles K.P. N°5 permettent de réaliser soit une version terrestre à train fixe, soit une version hydravion, aux couleurs tchécoslovaques ou slovaques. Ayant acquis deux boites sur des bourses d’échange, j’ai pu réaliser un exemplaire de chaque version.
Les pièces sont finement moulées avec une légère gravure en relief (réaliste pour l’échelle). Le montage nécessite très peu de mastic. Le plus difficile est le montage de l’aile supérieure, notamment sur les mâts liés au fuselage.
J’ai réalisé un haubanage des ailes en fil de nylon de 0,06 mm. Quelques écarts de position des trous destinés à recevoir les fils se sont traduits par un contact intempestif entre deux directions croisées de câbles doubles. Les décals sont imprimés sur un support très brillant. Quoiqu’un peu rigides, ceux du fuselage se placent très bien sans silvering. Si ce ne sont mes propres erreurs, ce sont des modèles intéressants.
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