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Mikoyan MiG-21 'Fishbed'

Heller - Condor - Fujimi - Revell, 1/72

Montage Canard72

 

Mikoyan MiG-21 « Fishbed », Heller, 1/72

Le MiG-21 a été conçu comme un intercepteur léger de défense rapprochée, et il a constitué un adversaire parfois redoutable contre Mirage III et Phantom au Moyen-Orient ou au Vietnam. Selon les désignations OTAN, on distinguait initialement les Fishbed A et B (prototypes et pré-série), le Fishbed C (première version de série, intercepteur de jour armé de 2 canons de 30 mm et de deux missiles Atoll), le Fishbed D (aérodynamique améliorée, capacité tout temps limitée, armé seulement de missiles air-air), le Fiishbed J (intercepteur tout temps, armé de 2 canons et de 4 points d’emport sous voilure pour missiles air-air ou paniers de roquettes), les Mongol A et B (biplaces d’entrainement). Cette nomenclature s’arrête à l’époque où la maquette Heller référence L 352 (ou L252 selon le côté de la boîte…) fut mise  sur le marché , illustrée d’un dessin de Paul Lengellé daté de 1971. Comme pour le MiG-19 de Heller, ce modèle est pour moi un collector trouvé sur une bourse de jouets et miniatures.
Envergure = 7,62 m, longueur = 16,76 m, hauteur = 4,41 m. Poids normal au décollage = 7710 kg. Turboréacteur type TDR MK R37F de 5670 daN avec post-combustion. Vitesse maximale = 2450 km/h à 11000 m. rayon d’action = 690 km.

L’envergure  de la maquette est supérieure à celle des autres modèles (le récent Revell dont on peut penser qu’il est juste de formes, ou bien les Matchbox, K.P. ou Fujimi (MiG-21 bis et MiG-21 MF) par exemple).

Je l’ai donc monté « from the box » en aménageant un peu le cockpit, complété par une figurine Airfix. A noter que le boîte renfermait un pin’s Heller en plus de la gélule de colle toute desséchée. La planche de décals avait jauni,  elle comportait seulement les deux numéros tactiques et 6 étoiles rouges.

 

Mikoyan MiG-21 R, Condor, 1/72

C’est la version de reconnaissance du MiG-21, caractérisée par un pod ventral pour les caméras et des équipements en bout de voilure.

La maquette Condor  « made in Ukraine » a le mérite d’exister, je l’ai rachetée  pour une somme très modique à Pedro 81 qui m’avait bien alerté sur la relative médiocrité du contenu. C’est vrai que c’est moins bien que du KP qui n’était pas si mal à sa sortie, mais ce modèle se monte sans mastic, la gravure en relief est très très fine (c’est réaliste à cette échelle), elle ne supporterait pas le moindre ponçage. La verrière est fine également, ce qui m’a valu de briser la partie frontale en la manipulant pour la masquer. Comme la notice est entièrement en cyrillique, avec  toutefois un beau plan 6 vues pour compenser, je me suis inspiré du dessin d’artiste de la boîte pour choisir des couleurs (gris moyen dessus, gris-bleu plus clair dessous). Les décals sont très fins, mais aussi très fragiles.

 

Mikoyan MiG-21 F-13 Fishbed C, Revell, 1/72

 Le MiG-21 F-13 « Fishbed C » fut produit d’abord en Union Soviétique, à partir de 1960, puis sa licence de fabrication fut exportée en Chine, en Inde et en République Tchèque. Il fut exporté en Finlande en 1963 et entra en service en 1964 dans l’Armée de l’Air de l’ex-Allemagne de l’Est. Il en restait une quinzaine lors de la réunification de l’Allemagne en 1989.
Envergure= 7,15 m, longueur = 15,76 m, hauteur = 4,10 m. Motorisation = 1 réacteur R-11 F-300 (avec post-combustion) de 5640 daN de poussée. Masse nomimale au décollage = 7110 kg, maximale = 8386 kg. Vitesse maximale sans charges externes = 2150 km/h, Mach 1,6 avec charges externes. Plafond opérationnel = 21500  m. Autonomie maxi = 1290 km. Capacité en carburant = 2480 l en interne et 480 l en réservoir externe. Longueur de décollage = 1850 m. Vitesse d’atterrissage = 270 km/h. Distance d’atterrissage avec parachute-frein = 1100 m. Armement = 1 canon NR-30 et 2 missiles K-13 ou R-35 à guidage infra-rouge (copies de Sidewinder), ou 2 lance –roquettes UB-16/57 (avec 16 roquettes S-16-57 chacun) ou 1000 kg de bombes.

La maquette Revell  référence 04346 est très finement moulée. Elle propose pas moins de 6 décorations ; un appareil de l4allemagne de l’Est, le 737 tout alu piloté par le cosmonaute Sigmund Jähn de 1963 à 1965, ce 645 du TAFS-47 à Preschen en 1978, 1 avion « 53 » d’un régiment de la Garde Soviétique en 1965 et 3 avions Finlandais tout aluminium (le MG-32 en 1983, le MG-47 en 1971 et le MG-76 en 1974. La notice comporte un historique  de la carrière du pilote et cosmonaute  Sigmund Jähn.

 

Mikoyan MiG-21 MF, Fujimi, 1/72

La maquette Fujimi référence 27024, propose, avec quasiment les mêmes pièces que celles du MiG-21 bis, (maquette référence 27021) cinq décorations, 2 de l’Armée de l’Air Irakienne lors du conflit Iran-Irak, dont celui-ci, qui abattit un F-14 Iranien, 1 de l’Armée de l’Air Syrienne engagé dans les combats de la vallée de Bekaa en 1982, 1 de l’Armée de l’Air de l’Afghanistan et 1 de l’Armée de l’Air du Bangladesh.

Les deux boites comprennent un pilote assis bien proportionné avec les bras séparés et un choix de charges externes. Lorsqu’on choisit de braquer l’aérofrein ventral, le bidon de fuselage ne peut pas être installé.

 

Mikoyan MiG-21 bis « Black Lynx », Fujimi, 1/72

Avec plus de 10 000 exemplaires fabriqués en différentes versions à partir de 1955, le MiG-21 restera un des meilleurs appareils de combat u 20ème siècle. Le MiG-21 bis est le dernier modèle de série, doté d’une avionique moderne.

La maquette Fujimi référence 27021 nous propose soit un avion de l’Armée de l’Air Soviétique, entièrement aluminium, soit cet appareil de l’Armée de l’Air Finlandaise camouflé en deux tons de vert, avec un lynx noir stylisé sur la dérive. J’ai lu que cette maquette n’était pas précise de forme. Je n’ai pas vérifié, je l’ai rachetée à un sympathique membre du forum master194.com pour un prix raisonnable.

Les pièces sont finement moulées, les décals de bonne qualité, y compris de petits marquages de servitude dont je crains que certains n’aient migré en passant une couche de  Klir de protection au pinceau quelques jours après leur pose.  A noter une bonne initiative de Fujimi : les décals avec fond blanc sont en deux parties  à superposer, avec un premier aplat blanc suivi du décal définitif (nuage blanc autour du lynx, cocarde blanche et bleue). Sans donner un ensemble trop épais, c’est intéressant, car souvent les décals blancs sont transparents et laissent deviner les couleurs de camouflage, surtout sil y a une jonction de deux couleurs juste sous le décal.

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