Douglas A-24 Banshee
Dérivé terrestre du SBD Dauntless, l’ A24 était basé sur un SBD-4 ou un SBD-5. Le SBD fut utilisé par l’Aéronavale, et l’A24 par les forces aériennes françaises libres à la fin de la seconde guerre mondiale. Je souhaitais réaliser un modèle des FAFL, je suis parti de la boîte Airfix du SBD-3 / SBD-5, complétée des intérieurs que je n’avais pas utilisés sur la maquette Hasagawa, et qui avaient été remplacés par un set de conversion Jaguar. Il m’a fallu refaire le fuselage en carte plastique fine au droit de la planche de bord Hasagawa, trop haute par rapport au fuselage Airfix, au plastique assez épais
J’ai refait tous les volets et freins de piqué à partir des pièces d’origine complétées en carte plastique perforée au foret de 1 mm. J’ai également découpé l‘arrière de la verrière pour laisser passer l’armement. La croix de Lorraine de fuselage provient d’un reste de décals de Glenn-Martin 167. En réalité, les extrémités des branches étaient festonnées, il me manque aussi l’insigne « Pique Hardiment » situé sous le cockpit.
Leo C.30
L’autogire C-30 vola en Grande Bretagne en 1934, commandé par le RAF en tant qu’Avro Rota, puis exporté en petites quantités dans plusieurs pays d’Europe. La France acquit la licence de production en 1935 et la SNCASE fabriqua 56 Leo C-30 à moteur Salmson pour l’Armée de l’Air et 8 pour l’Aéronautique Navale, avant de produire une version améliorée C-301 dotée d’un rotor repliable et de quelques modifications aux empennage, aux atterrisseurs et aux commandes.
Cette maquette est une édition en série limitée « Azur + TMA » référence 015 , c’était un cadeau associé à un abonnement à la revue Air magazine.
La tête de rotor en résine n’est pas la meilleure idée pour y fixer les pales en bout à bout, j’ai bricolé des éclisses supérieures et inférieures en carte plastique fine pour tenter de renforcer l’ensemble, et remplacé l’arbre rotor par une aiguille de couturière en acier. L’ensemble reste néanmoins très fragile. Ce tout petit modèle n’est pas une maquette pour débutants malgré le petit nombre de pièces.
Azur propose 3 décorations, deux pour l’Armée de l’Air dont celle-ci avec camouflage 3 tons à bords nets, une autre à bords flous et une décoration monochrome pour l’Aéronavale.
Grumman JRF Goose
L’amphibie Goose est dérivé du Grumman Model G-21 A civil qui fit son premier vol en 1937, équipé de 8 sièges passagers. L’U.S.Army Air Corps commanda 36 appareils en 1936, désignés OA-9, dotés de 6 sièges passagers et propulsés par 2 moteurs Pratt & Whitney R-985-17 de 450 hp. Puis 10 appareils furent livrés à l’U.S. Navy (JRF-1) et aux Coast Guards (JRF-2). Les appareils utilisés comme avion des secours sur l’Atlantique Nord furent désignés JRF-3. Le JRF-4 était une version anti sous-marine pouvant emporter 2 bombes de 250 lbs sous les ailes à l’extérieur des moteurs. Le JRF-5 fut la principale version produite, avec moteurs R-985-AN-6 de 450 hp, une demi-douzaine fut livrée à la RAF (Goose I) puis 31 Goose I et II furent livrés à la RCAF, auxquels s’ajoutèrent 50 JRF-6B pour la RAF dans le cadre du « prêt-bail ».
Envergure = 14,95 m, longueur =11,70m, hauteur sur roues = 4,57 m. Vitesse maximale = 323 km/h à 1525 m d’altitude. Autonomie = 1030 km. Plafond opérationnel = 6405 m.
Le modèle SWORD référence SW72011 s’assemble bien, il comporte quelques pièces en résine dont les sièges et les moteurs et leurs échappements. La verrière en rhodoïd thermoformé est fournie en deux exemplaires, elle plaque plutôt mal en sa partie arrière, j’ai du ajouter pas mal de colle à bois pour complet l’interstice persistant.
Sword propose 3 décorations, un Goose I de la RAF en 1944, ce JRS-6A de l’Aéronavale, escadrille 8S, et un avion contemporain d’une escadrille du souvenir, aux couleurs de l’U.S. Navy.
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