Focke Achgelis Fa 223
Héritier d’un démonstrateur fa 61 présenté en 1937, le Fa 223, après 80 heures de vol d’essais entravé, fit son premier vol libre le 8 Mars 1940. Il pouvait transporter 1200 kg soit dans son fuselage, soit au treuil et proposait une grande polyvalence de missions : transport, reconnaissance, sauvetage, lutte anti sous-marine, école. La production ne fut lancée qu’en 1944, et la plupart des appareils de pré-série V4 à V17 furent détruits dans des bombardements des sites d’assemblage successifs. Après la guerre, le V14 fut récupéré par la France, puis par l’Angleterre et réalisa la première traversée de la Manche par un hélicoptère le 6 Septembre 1945.
De formule bi-rotors commandés par des arbres de transmission articulés, il était mû par un moteur Bramo 323 Q-3 de 1000CV à 9 cylindres en étoile.
Après la guerre, deux exemplaires furent mis au point en Tchécoslovaquie, et 1 en France sous la désignation SE 3000.
La maquette Huma-Modell comporte une grappe de petites pièces très fines pour l ‘aménagement intérieur du cockpit et des têtes de rotors. C’est en polystyrène injecté , pas trop fragile, je n’ai rien cassé au dégrappage réalisé au scalpel, et c’est mieux que de la photo-découpe car ce n’est pas plat, mais plutôt de section semi-circulaire (il n’y a pas de plan de joint). Le montage des treillis supportant les rotors est un peu acrobatique, il faut ajuster une longueur de barre parfois, et tout au plus ajouter 4 haubans visibles sur la documentation Huma-Modell ; je les ai réalisés en corde à piano de 0,3 mm, c’est trop ros pour l’échelle, mais je ne m’imaginais pas tendre du fil de nylon au milieu de ce treillis qui reste fragile et difficile à manipuler.
Il faut pas mal lester l’avant, j’ai dû placer un plomb de pêche de 20g aplati en parallélépipède rectangle et placé à droite, à côté du siège du pilote.
Deux décorations ont proposées, une vert RLM 71 dessus et bleu RLM 65 dessous, objet de mon choix, et une entièrement gris RLM 02.
Merci à Blochmorane du forum Master194 pour m’avoir vendu ce modèle qui vient compléter ma collection d’hélicoptères.
Breda Ba 65
Conçu comme chasseur d’assaut, le ba.65, dérivé du Ba.64, fit son premier vol en Septembre 1935. Un premier lot de 81 appareils équipés du moteur Gnome-Rhône K.14 fut commandé en 1936. IL entra an service au cours de Laguerre civile espagnole au sein de la 65° escadrille de l’Aviazione Legionaria. Un deuxième lot, de 137, équipés soit du Gnome-Rhône K.14 soit du Fiat A.80 fut livré avant 1939. Le Breda 65 fut utilisé contre les armées britanniques en Lybie en 1940-1941. Il exista en plusieurs versions, monoplace, en biplace avec ou sans tourelle, et fut exporté en Irak, au Chili et au Portugal, et resta en service en Espagne après la fin de la guerre civile.
La maquette Azur comporte les pièces pour faire l’une des 3 versions, notamment les diverses verrières en rhodoïd thermoformé. L’assemblage des pièces en polystyrène et des accessoires en photo-découpe n’est pas des plus facile, le plancher cockpit a tendance à la pas rester horizontal lors de l’assemblage des deux demi-fuselages, c’est du moins le déboire auquel j’ai été confronté. La réparation a consisté à percer un trou de 2,5 mm sous le demi-fuselage correspondant au côté trop bas du plancher, et à y insérer une rond de grappe, collé sous presse, ce qui m’a permis de redresser le plancher, il a ensuite suffi d ‘araser l’extrémité de grappe qui dépassait.
Les décorations proposées sont pour un avion de l’Aviazione Legionaria à Tuleda en 1938, ou un biplace italien du 8°Gruppo, 2° Stormo Caccia Terrestre en 1938, ou un appareil du 5° Gruppo, 94° Squadriglia en 1938, objet de mon choix.
Focke-Wulf FW 200 A Condor
Conçu par Kurt tank en 1936, le prototype V-1 (D-AERE) fit son premier vol le 27-07-1937, avant d’entrer en service chez Lufthansa an 1938, et au Danemark (2 exemplaires). Cet élégant quadrimoteur réalisa des vols record sans escale entre Berlin et New York et entre Berlin et Tokyo. Propulsé par 4 moteurs BMW 132 G de 720 CH DIN entrainant des hélices bipales, il pouvait croiser à 330 km/h avec 26 passagers à son bord.
J’avais précédemment converti un FW200 A de transport militaire aux couleurs d’un avion civil Danois. J’avais acquis cette seconde boîte proposant directement les versions civiles danoise et allemande dans le but de compléter les petits marquages du « JUTLANDIA » danois et de réaliser ce « WESTFALEN » de Lufthansa. J’avais acquis cette seconde boîte Revell, référence 4387, sur une bourse d’échanges à un vendeur très sérieux mais… j’ai eu affaire à un moulage quelque peu vrillé, les deux ailes ne sont pas à la même hauteur, les deux demi-fuselages étaient décalés à l’intrados, les trains ont un carrossage négatif. Craignant que les hublots ne se décollent et ne tombent à l’intérieur lors de manipulations ultérieures, j’ai réalisé une bande de carte plastique avec des encochés en U inversé venant s’appuyer sur les hublots par l’intérieur, ladite bande étant complétée de mouchoir en papier imbibé de colle blanche diluée pour figurer des rideaux, afin de cacher l’intérieur du fuselage complètement vide. Et bien disons-le tout de suite, ce n’est pas la meilleure idée que j’ai eue, les hublots étant très transparents le trucage se voit trop !
Et pour finir la grande planche de décals est inutilisable globalement, ils partent en lambeaux dans l’eau tout en refusant de se séparer de leur papier-support. Après l’échec de la pose du premier aplat de noir sous le cockpit, j’ai entièrement passé au pinceau la planche au vernis brillant Humbrol. D’habitude, cela permet de remplacer un vernis oublié à l’impression et de récupérer les décals… et bien pas dans ce cas, j’ai eu un mal fou à les décoller à la pointe du scalpel, les poser en plusieurs parties sur le fuselage, à l’exclusion des bandes noires que j’ai peintes au pinceau avec du Humbrol 21. Malgré une couche de Klir de protection, lors des manipulations ultérieures, les petits « WESTFALEN » situés sous le cockpit ont migré sous mes doigts… irrécupérables ! J’ai écrit ce nom avec un cure-dent sur du décal vierge pour remplacer les décals détruits, mais c’est évidemment bien moins net. Les immatriculations sur les ailes ont été faites au pinceau avec un pochoir tracé à plat sur un tapis de découpe puis découpé sur place dans de la bande cache de largeur 40 mm. De même pour celles de l’intrados, oubliées par Revell, mais visibles sur les photos d’archives.
Au final, beaucoup de mal pour un résultat médiocre du point de vue modèle réduit de ce qui fut en son temps un très bel appareil civil.
Douglas DC-2
Issu d’une spécification émise en 1932 par la compagnie TWA, le DC-1 fit son premier vol le 1er Juillet 1933. Suite à quoi, TWA commande 20 exemplaires, désignés DC-2 (1er vol le 11 mai 1934) motorisés par 2Wright Cyclone SGR-1820-F3. Le fuselage était un peu allongé vers l’avant par rapport au DC-1 et était aménagé pour 14 passagers. Il fut mis en service le 18 mai 1934. Les usines Douglas et Nakajima (sous licence) ont construits environ 200DC-2 utilisés à des fins civiles ou militaires. En 1942, l’USAAF a réquisitionné 24 exemplaires, dont certains équipés de moteurs R-1820-33 de 740 cv, ils furent désignés C-32A ‘USAAF) ou R2D (U.S.Navy et U.S.M.C.). Envergure = 25,91 m, longueur = 18,89 m. Vitesse maximale = 338 km/h à 2440 m d’altitude. Plafond opérationnel 6845 m. Distance franchissable = 1609 km.
La maquette MPM référence 72091 propose quatre décorations militaires :un DC-2 (REoA) du N°36 Sqn de la RAAF (c /n A30-12) en 1943 , un R2D-1 c/n 1326 de l’U.S.M.C. en 1940, un R2D-1 c/n 9621 de l’U.S. Navy en 1934 et un DC-2 c/n 1330 (ex PH-AKF) camouflé vert et sable, intrados bleu ciel , immatriculé EC-XAX aux couleurs des Républicains Espagnols en 1936.
Pour ma part, j’ai choisi une décoration civile aux couleurs de Lufthansa d’avant-guerre, à partir d’un profil trouvé sur Internet, immatriculé D-AAIB (lettres obtenues en modifiant les marquages D-AANE qui me restaient d’un Dornier 18 de mémoire).
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