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Avril 2013

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Montage Canard72

01 Fiat G-91 Frecce Tricolori
Vainqueur en 1957 d’un concours OTAN pour un avion léger d’appui tactique, le Fiat G-91 enta en service en 1958, d’abord dans l’Armée de l’Air italienne, dans sa version d’appui, puis dans une version de reconnaissance, le G-91 R. Mu par un turboréacteur Bristol Siddeley Orpheus de 2227 daN de poussée, il pouvait atteindre 1075 k/h au niveau de la mer, et avait un rayon d’action de 320 km. Envergure = 8,56 m, longueur = 10,30 m, hauteur = 4 m. Armement = 4 mitrailleuses Colt-Browning de 12,7 mm, ou 2 canons DEFA de 30 mm (version R/3) ; 4 pylônes sous voilure pour 2 bombes de 227 kg et 2 de 113 kg, ou des réservoirs supplémentaires et divers types de paniers lance-roquettes. Il fut également sélectionné pour équiper en 10 exemplaires, la patrouille acrobatique des Frecce Tricolori.

 

Fiat G-91  détail cases
C’est une ré-édition de la maquette Airfix datée de 1958 qui a été achetée juste avant le passage à l’Euro. Une maquette rustique qui ne m’a pas permis de faire beaucoup mieux que la première fois dans les années 1970, bien que j’aie ici refait en scratch toute les cases de train principale et avant, les trappes de roues (bien trop épaisses sur le moule Airfix), le cockpit et le siège éjectable. La verrière, moulée d’un bloc, semble trop étroite, il est impossible d’introduire le joli pilote une fois le fuselage assemblé. J’avais donc refait un siège simplifié en scratch, une baignoire, un tableau de bord et un manche, j’ai dû m’en contenter pour occuper ce cockpit totalement vide. Pour le nez, j’ai utilisé un nez pointu pris dans un moule Revell, les photos d’archive montrent que la patrouille a utilisé des avions d’appui et des avions de reconnaissance G-91 R dont le nez à facettes abritait les caméras. Les décals manquent de densité, j’ai même du récupérer le marquage « Frecce Tricolori » et le numéro individuel  sur une vieille planche ESCI (dont les décals n’ont aucune adhérence et doivent être collés au vernis brillant). Bref, une grosse déception au terme de ce montage.

 

 02 Fiat G-91 Portugal
C’est une seconde boîte de la ré-édition d’Airfix, avec les mêmes caractéristiques que celle des Frecce Tricolori. A partir d’une photo trouvée sur Internet, j’ai choisi ce Fiat G-91 R de l ‘Armée de l’Air du Portugal, les cocardes  et rares marquages provenant de la planche ESCI consacrée au Fiat G-91, tous ces motifs devant être collés au vernis brillant, avant de passer un vernis général mat ou satiné.

 

03 Fiat G-91 Allemagne
C’est Revell qui a sorti cette version G-91 R3 aux couleurs de la Luftwaffe, avec un niveau de détail bien meilleur que le vieux moule Airfix, un cockpit et une verrière (moulée en 2 parties ) plus larges et un peu détaillés. Les aéro-freins ventraux peuvent être représentés ouverts, avec leur timonerie de commande. Les décals nécessitent de l’assouplisseur, surtout les dents de requin à l’avant. J’ai par ailleurs omis de peindre le centre des bidons en orange fluo. Les vitrages des caméras sont réalisés en trompe-l’œil avec des carrés d’adhésif électrique noir. Une couche de Klir est passée avant et après la pose des décals, puis l’ensemble des  surfaces latérales et supérieures est passé en vernis mat Humbrol. J’aurais dû plutôt  prendre un vernis satiné.

 

04 Fiat G-91 Italie
C’est à partir d’un deuxième moule Revell acheté d’occasion à mon ami Yves que j’ai réalisé cette version d’appui au nez pointu. Les décals proviennent de la planche ESCI consacré au Fiat G-91

 

05 Fiat G-91 Y
Le Fiat G-91 Y fut lancé en 1966 à la demande de l’Armée de l’Air italienne. Il comporte un fuselage entièrement nouveau construit autour de 2 turboréacteurs General Electric J85-13 A de 1210 daN à sec et 1815 daN avec réchauffe. Le fuselage ainsi élargi pouvait contenir davantage de carburant interne. Les ailes étaient également légèrement agrandies. Il pouvait emporter davantage de charges militaires, possédait une avionique plus moderne, et nécessitait des pistes plus courtes. Il ne connut cependant pas le succès à ‘export, au contraire du Fiat G-91 initial, et les 67 unités fabriquées furent utilisées dans l’Armée de l’Air italienne au sein des 8° et 32° Stormo, jusqu’en 1994 où ils furent remplacés par l’avion italo-brésilien AMX. Envergure = 9,01 m, longueur = 11,67 m, hauteur = 4,43 m. Vitesse maximale au niveau de la mer = 1111 km/h.

 

Fiat G-91Y détail cockpit
La maquette Matchbox est à ma connaissance la seule à avoir produit cette version G-91 Y. J’ai repris entièrement le cockpit dont le siège n’était figuré que par une sorte de marche d’escalier dans une pièce monobloc. C’est en voulant coller la verrière que j’ai dû scier celle-ci en deux, l’épaisseur du cristal ne permettant pas de s’accomoder du haut du siège. Les décals pour 2 versions , 8° Stormo (objet de mon choix, l’éclair rouge donnant un peu de vie au camouflage sombre), ou bien 32° Stormo, sont de bonne qualité et adhèrent très bien sur une sous-couche de Klir, sans faire de « silvering » (tâches dues à des micro-bulles dair emprisonnées)

 06 Famille Fiat G-91
Photo de famille des 5 maquettes de Fiat G-91,dans le sens des aiguilles d’une montre en partant de 12 h, le Fiat G-91 Y (Matchbox), le Fiat G-91 R3 allemand (Revell), le Fiat G-91 italien (Revell),le Fiat G-91 des Frecce Tricolori (Airfix),  le Fiat G-91 R portugais (Airfix)

 

 

Voici une paire de Fokker 27, réalisés à partir du vieux moule Airfix

Le Fokker F-27 fit son premier vol le  24 Novembre 1955, et fut construit à environ 660 exemplaires mis en service dans 146 compagnies ou armées de 58 pays. Mu par deux turbo-propulseurs Rolls Royce Dart R.Da.7 de 1910 hp équivalents, il pouvait atteindre  488 km/h à 6000 m. Envergure = 29 m, Longueur = 23 m.


La première maquette Airfix acquise ans les années 1980 était celle d’une version militaire aux couleurs de l’Armée Hollandaise. J’avais repéré une décoration civile intéressante dans l’Encyclopédie visuelle des avions civils (Elsevier –Bordas). J’ai alors décidé de la réaliser « à la mano ». Les hublots s’ajustaient mal, je les ai remplacés par un film translucide adhésif collé à l’extérieur en suivant les lignes de séparation de panneaux de fuselage. J’ai réalisé un pochoir ovale en forme me servant de trace-lettres pour une plume tubulaire dans quelle l’encre était remplacée par la peintre verte du décor choisi.


Je voulais représenter a porte cargo ouverte, mais ne sachant pas si elle s’ouvrait vers l’extérieur ou vers l’intérieur (Je n’avais ni photo ni Internet), je décidais de la placer « en maintenance sur un petit chariot élévateur (un modèle pour modélisme ferroviaire, en réalité au 1/87, mais il y  a des « Fenwick » de toutes les tailles).

La décoration "maison", entièrement au pinceau, représente un avion d'Air Polynésie, avec une fleur d' ibiscus stylisée sur la dérive, peinte au pinceau et à l’aiguille.

Ayant acquis une seconde maquette Airfix sur une bourse d’échange en 2011, j’ai décidé d’en faire un bombardier d’eau utilisé par la Sécurité Civile. Ayant trouvé plusieurs photos sur Internet, j’ai retenu celle de « Pélican 72 »,  immatriculé F-ZBFG, entré en service en 1988, auparavant Conair 628 (C-FBDY) au Canada.


 La soute externe a été réalisée d’après photos dans un morceau de tasseau de pin limé et poncé, puis collé sous le fuselage à la colle Scotch en gel. La première mauvaise surprise a été un gonflement du bois, mettant en relief les veines tendres, juste après un lavage des poussières pourtant immédiatement essuyé. Malgré un séchage de plusieurs jours, il m’a fallu abondamment mastiquer pour faire disparaître ces ondulations incongrues.
Il faut également ajouter un dixième hublot en avant des 9 existants de chaque côté du fuselage, et remplacer la porte cargo avant par une porte équipage plus haute et plus étroite (masticage et re-gravure sur la porte d’origine collée en place).
Quand tout fut peint et assemblé, j’eus une la deuxième mauvaise surprise de voir l’avion posé sur son nouveau ventre. En fait, les trains principaux sont trop courts de 3 mm, donnant une assiette au sol cabrée alors qu’elle devrait être légèrement à piquer. J’ai donc allongé les trains à leur extrémité inférieure, après avoir décollé les roues.
Je n’ai pas réussi à découper des filets noirs réguliers dans le décalque vierge, malgré l’emploi d’un cutter double lame. J’ai donc eu recours à la découpe, avec ce même outil et une règle métallique rigide, de bandes d’adhésif électrique noir de largeur 1 mm. Ces bandes sont collées en place contre les lignes de structure en relief. Ainsi, la surépaisseur de l’ordre de 0,1 mm se voit peu. L’ensemble est fixé avec du Klir passé au pinceau plat.


Les immatriculations de dérive et « SECURITE CIVILE » sont imprimées sur papier en blanc sur fond rouge. Les immatriculations d’aile sont réalisées en lettres-transferts à sec. Il manque encore des cocardes tricolores sur le fuselage, mais les photos diverses trouvées sur Internet montrent qu’elles n’ont pas toujours été présentes.

Jamais deux sans trois ? J’ai trouvé à la bourse d’échange du salon d’Albi 2011 une boîte ESCI que je destine à un appareil aux couleurs d’AIR FRANCE - La Poste. Affaire à suivre…

 

 

Dans la même catégorie que le Fokker F-27, voici un De Havilland Canada DHC-8 « Dash 8 ».

Mis en vol pour la première fois le 20 juin 1983, cet avion de 30 à 40 places s'est taillé une bonne part du marché des turbopropulseurs modernes.


La maquette Hobbycraft est simple, mais s’assemble bien, avec des décals très corrects pour la version Air Ontario, C-GJIG. C’est un montage « from the box ».


Il reste au moins à améliorer le canal d’éjection des gaz du turbopropulseur, moulé avec chaque demi-coquille de nacelle, et qui présente donc un joint disgracieux , quoique la vraie pièce est probablement réalisée en deux parties, avec un joint soudé ou assemblé, dont il reste à savoir où il est situé.

 

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