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Maquettes Avril 2015

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Montage Canard72

 

Macchi C.202 Folgore


Fruit du montage d’un moteur Daimler-Benz DB 601 sur une cellule de Macchi C.200 Saetta, le Macchi C.202 Folgore devint l’un des meilleurs chasseurs italiens du second conflit mondial. Il entra en service en Italie et en Afrique du Nord en 1941 et fut produit à 1150 exemplaires en 15 versions différentes ne présentant pas de modifications majeures de la configuration externe.
Longueur 8,9m, envergure 10,6m, hauteur 3,0m. Moteur DB 601a (ou sa licence Alfa Romeo RA100 RC41) de 1175 ch, vitesse maximale de 595 km/h à 5000 m,  Armement = 1 mitrailleuse de 12,7 mm et 2 de 7,7 mm.
La maquette Hasegawa est une série « Combo » achetée sur une bourse d’échanges au salon d’Albi, et partagée avec mon collègue Yves.  Le montage ne pose aucun souci particulier. La planche sélectionnée offre 3 décorations, cet appareil du Capitaine Franco Lucchini, 84° Squadriglia, 10° Gruppo,4° Stormo, en Septembre 1942 dont le camouflage asymétrique a retenu mon attention, celui du Sergent major Teresio Martiloni, 73° Squadriglia, 9° Gruppo, 4° Stormo en Juillet 1942, et enfin celui du Lieutenant Giorgio Solaroli, 74° Squadriglia, 23° Gruppo, 3° Stormo en janvier 1943.

 

 

Grumman F-14 A Tomcat

Cet appareil de légende, désormais retiré du service, fit son premier vol le 21 Décembre 1970 et entra en service opérationnel en 1974. C’était à cette époque le plus gros chasseur embarqué mis en service par l’U.S.Navy, avec une longueur de 19,10m, une envergure de 11,65m (ailes déployées en flèche minimale), une hauteur de 4,88m. Propulsé par deux turboréacteurs Pratt & Whitney TF 36-P 412 A, il pouvait atteindre 2515 km/h.
La maquette Heller (moule Airfix) est dotée d’un mécanisme interne faisant sortir les moustaches situées dans l’apex lorsque la voilure passe en flèche maximale. J’ai modifié le contour des pièces de commande afin de pouvoir cloisonner les cases de trains principales. Ce dispositif a été utilisé sur les premiers appareils fabriqués puis neutralisé. La case de train avant est inexistante,  j’ai découpé le fuselage sur le contour juste suggéré de cette case, puis j’ai utilisé des pièces de la boîte à rabiot venant d’un moule Italeri, soit la case de train avant, le train avant et ses roues, ses trappes, les trains principaux et leur roues, mieux détaillés que ceux d’Airfix. Je souhaitais réaliser un appareil « Aggressor » de l’école de chasse « Top Gun ». J’ai trouvé sur le site russe  Wings Palette un profil couleurs qui a retenu mon attention, les limites courbes des 3 teintes de bleu et gris bleu m’ont conduit à imaginer le camouflage supérieur. C’est donc un « what if » total ou partiel, que les historiens me pardonnent !

 

Douglas A3D-2 Skywarrior « Early version »


Conçu pour emporter l’arme nucléaire, cet appareil fut le plus gros et le plus lourd mis en service sur un porte-avions. Surnommé « la baleine » (the whale), il fit son premier vol le 28 Octobre 1952 mu par des moteurs Pratt & Whitney J-40 d’une poussée insuffisante, aussitôt remplacés par des J-57 P-6 de 9700 lbs  (4400 daN) de poussée. Ce premier A-3A fut modifié en A-3B avec de nombreuses modifications structurales pour recevoir des armements plus grands et plus variés. La motorisation était désormais assurée par des moteurs Pratt & Whitney J-57 P-10 de 12400 lbs (5630 dN) de poussée. A partir du 124ème appareil produit, l’A-3B devint ravitaillable et ravitailleur, le carburant du ravitailleur étant stocké dans un réservoir fixé dans la soute à bombes. Certains appareils de la première version furent « rétrofités », et 164 nouveaux furent produits de 1953 à 1958.
L’A-3B fut désigné A3D-2. Equipage de 3 hommes, longueur = 22,8m, envergure= 22,1 m (14,7 m avec ailes repliées), hauteur= 6,95m (5,06 m avec dérive repliée). Masse à vide = 17870kg. Armement fixe= 2 canons de 20mm dans une tourelle arrière (sauf es 21 derniers avions).
La maquette Hasegawa « special version » comporte une nez et une pointe arrière en résine, et deux canons en métal blanc (très fins et facilement déformables), ces accessoires étant destiné à remplacer localement le moulage original adapté aux dernières versions du Skywarrior, et objet d’autres boîtes. C’est une maquette de grande qualité que j’ai assemblée telle quelle, les pièces en résine étant fixées avec un gel cyano-acrylate, après avoir été allégées en leur centre avec un jeu de forêts montés dans un mandrin à main, les copeaux de résine se forment très bien e cette façon sans risque de chauffe ou de dérapage. Le nez ainsi creusé a ensuite été farci de plomb pour garantir le centrage.
Deux décorations sont proposées, celle de la VAH-1 de l’USS Independence (606 – AG), et celle de la VAH-9 (548- AC). J’ai monté en dernier les potences de volets à l’intrados, le Pitot avant et les moteurs peints et décorés de leur marquage d’entrée d’air (deux points de colles Humbrol dans les trous de positionnement et un film de colle à bois en périphérie afin de ne pas dégrader la peinture). Il resterait à faire une patine opérationnelle, mais j’aime bien les avions neufs sortis de chaine…

 

Bell P-39 Q Airacobra


Cet appareil à moteur central et train tricycle fut unique en son genre au cours du second conflit mondial, mais  il n’enthousiasma guère ses pilotes.
La maquette Heller comporte les pièces pour deux versions , une avec hélice tripale, et l’autre avec hélice quadripale, mais seulement une décoration, avec des décals de bonne qualité. C’est donc un montage « from the box » avec l’ajout de 4 grammes de plomb dans le nez, au plus près de l’axe d’hélice, afin d’assurer l’assiette au sol sur un train assez fragile. Le Tube Pitot et les canons de gondole sont réalisés en fil électrique gainé de noir.

 

Douglas AD5 / A-1 E Skyraider

Ce camion à bombes fut produit à  3180 exemplaires de 1945 à 1956, essentiellement en version monoplace, et fut largement utilisé au Vietnam par l’U.S.Navy et l’USAF pour des missions d’appui rapproché et de sauvetage. L’AD-5 est une version biplace côte-à-côte, avec un fuselage et des ailes allongées, l’arrière de la cabine possédant de quoi abriter plusieurs personnes sous une verrière teintée en bleu translucide. Le modèle Revell N° 4327 nous propose cette version, achetée sur la bourse d’échanges Rétrojouets à Tournefeuille (31), pour un prix modique… peut-être destiné à compenser l’absence de planche de décals, mais j’avais une planche ESCI comportant de quoi décorer a minima cette version assez rare du Skyraider, dont le moule d’origine est probablement Monogram.

 

Curtiss H-75 A-3

Dénomination française du Curtiss P-36, le H-75 fut le chasseur le plus populaire parmi les pilotes de l’Armée de l’Air engagés dans la batille de France en 1939-1940. Son moteur Pratt & Whitney SC3G de 910ch lui permettait d’atteindre 492 km/h, performance plus modeste que celle du Me 109, mais c’était un avion robuste et bien assez bien armé avec 6 mitrailleuses de 7,62 mm dont deux tiraient au travers du disque d’hélice.
La maquette d’occasion est une Heller-Musée  référence L094 que j’ai assemblée telle quelle, les volets d’intrados étaient moulés braqués d’origine. J’ai seulement un peu aménagé le cockpit en scratch à partir de photos. Les décals  contenus dans la boîte étaient incomplets, il manque les  « 2» blancs sur cercles noirs et les marquages du constructeur sur la dérive pour compléter cet appareil sur lequel le Lieutenant Marin-la-Meslée du groupe de chasse I/5 remporta 15 victoires en 6 semaines de combat.

 

Boeing P-26 A Peashooter


Le Y1-P26, prototype du Boeing P-26 fit son premier vol le 20 Mars 1932. Lorsqu’il entra en service en 1934, il était déjà désuet avec son aile haubanée et sa vitesse maxi de 377 km/ faisant de lui le plus rapide des chasseurs de l’USAAC jusqu’en 1938,  des bombardiers tels que le Martin B-10 étant plus rapides, sans parler de l’arrivée du Messerschmitt 109 et du Hurricane qui allaient bientôt entrer en service. Livré à plusieurs pays comme les Philippines (une colonie américaine jusqu’en 1946), la Chine, le Guatemala, certains exemplaires restèrent en service  jusqu’en 1956 !
Envergure= 8,52m, longueur= 7,26m, hauteur = 3,17m, moteur Pratt & Whitney R-1340-27 de 500hp (373 kW), masse à vide= 996 kg, masse maxi au décollage= 1524 kg,  vitesse maxi = 377 km/h à 1830m, vitesse de croisière = 254 km/h, vitesse d’atterrissage= 104 km/h, plafond opérationnel = 8350m, autonomie normale= 579 km. Armement = 2 mitrailleuses Browning de 7,62 mm, 1 de chaque côté du fuselage, 2 bombes de 45 kg ou 5 de 13,6 kg.
La maquette Revell référence 03990 fournit une réplique rustique de ce petit appareil. Les décals sont de bonne qualité et, bien opaques, ils sont utiles pour réaliser les ondulations des bords d’attaque des empennages. De l’assouplissant est toutefois nécessaire pour faire épouser la forme du capot moteur et des pantalons de roue, mais ils sont fins et ne se déchirent pas facilement. J’avais réalisé un bleu foncé (avec une couleur Revell passée au pinceau sur un ensemble peint au préalable en jaune de chrome à l’aérographe) qui s’est révélé trop foncé. J’ai donc refait un mélange plus clair, mais ma vue de près déclinante et le travail à la lumière artificielle ne m’ont pas révélé les nombreux  manques de peinture que je ne découvre qu’avec horreur sur la photo du modèle terminé. J’ai en outre eu un problème de symétrie des grands parements rouge et blanc sur les flancs. Bref, une grosse déception pour le résultat obtenu sur ce modèle que j’avais enfin réussi à trouver l’an dernier chez Kits-Discount.

 

P.Z.L. P11c

Le prototype du PZL P11 vola début 1934, avec une production en série qui débuta fin 1934 au rythme d’ un avion par jour à l’usine de Okecie-Paluch. L’entrée en service eut lieu en 1935 et 1936. En septembre 1939, l’Armée de l’Air Polonaise avait 159 PZL P-7 e, P-11a et P-11c en service, avec lesquels elle affronta courageusement la Luftwaffe. Les avions survivants furent utilisés comme chasseurs de nuit ou avion d’entraînement par la Luftwaffe. Envergure= 10,72m, longueur= 7,55m, hauteur = 2,85m, Moteur Bristol Mercury V1, vitesse maximale = 390 km/h à 5000m, autonomie= 700 km. Armement = 4 mitrailleuses de 7,9 mm.
La maquette Heller référence 161 est très fine, les haubans et jambes de train en sont rendus très fragiles, je les ai tous cassés au moins une fois, malgré les précautions de manipulation. Moyennant de détourer les décals au plus près des motifs pour enlever le vernis jauni de cette vieille boîte d’occasion, j’aurai pu obtenir une réplique sympathique , hormis les  défauts de la bande blanche de fuselage, malheureusement réalisée a postériori avec des soucis de parallélisme entre les bandes d’adhésif de masquage. J’aurais bien dû peindre le fuselage en blanc puis le masquer pour peindre le vert olive, lequel m’a d’ailleurs fait de belles projections de boue sous l’empennage horizontal  lors d’une reprise de peinture après démasquage, des fautes de débutant impardonnables après plus de 45 ans de pratique.

 

De Havilland DHC-3 Otter


Cet avion de brousse solide continue de servir depuis son premier vol en 1951. Cet appareil puissant à décollage et atterrissage courts (STOL) peut emporter de grosses charges sur terrains sommaires ou enneigés (avec skis) ou sur lacs (avec flotteurs).
Le modèle Hobbycraft référence HC1396 permet de réaliser au choix cet appareil de l’U.S.Army en Arctique ou bien un autre du 411° Escadron des forces de réserve canadiennes stationné à la base de Downsview, les deux en version sur roues, avec ou sans skis.
La maquette est simple et s’assemble bien, j’ai omis volontairement la porte de cockpit, des photos sur Internet montrant qu’elle n’est pas toujours montée. La soute est vide, mais on voit peu de chose au travers des hublots latéraux. J’ai laissé les deux portes ouvertes. Le fuselage a eu le mauvais goût de se décoller au niveau du cockpit alors que la peinture était terminée, d’où ce « pétasse » très visible, la peinture Humbrol 130 étant mois blanche que le blanc Tamiya qui m’avait servi à peindre l’ensemble de la cellule.

 

Hawker Tempest V

Mis en vol en 1942, et entré en service début 1944, le Hawker Tempest Mk.V fut un remarquable chasseur-bombardier utilisé aussi bien pour  intercepter les bombes volantes V1, qu’en support des troupes débarquées en Normandie ou bien comme chasseur pur. Son moteur Napier Sabre de 2180 ch lui permettait une vitesse maximale de 700km/h à 5600 m. Envergure = 12,49m, longueur= 10,26m. Armement = 4 canons Hispano de 20mm approvisionnés à 200 obus chacun.
La maquette Academy est finement moulée, le découpage des éléments fait beaucoup penser à la maquette Heller (seul le collimateur est moulé sur la grappe transparente chez Academy, alors qu’il l’est sur la grappe verte du modèle Heller)… je ne dis nullement qu’il y a eu copie, mais une ressemblance troublante…
Deux décorations sont proposées par Academy, celle du célèbre JFoE de Pierre Clostermann, N°3 Squadron de la RAF en Juillet 1945, et qui fut une de mes 4 premières maquettes achetées, des sachets Frog en 1969… L’autre est celle du Wing Commander Evan D. Mackie du N°122 Wing en Mai 1955 (code EDM). Les décals sont bien imprimés, mais rétifs à poser, même avec de l’assouplissant, et se décollent ensuite facilement. J’ai ainsi perdu la croix de Lorraine droite que j’ai du prélever sur une très vieille planche de Heller, référence 274…
Ladite maquette Heller (boîte noire N° 274), permet de réaliser soit le JFoE de Pierre Clostermann, soit le RPoB du Wing basé à Newchurch en 1944, et porteur des bandes de débarquement. C’est donc ce second appareil que j’ai choisi de réaliser. Les très vieux décals avaient jauni, mais adhèrent mieux que ceux d’Academy, un comble !

 

Couzinet Arc-en-Ciel

Ce fut l’un des avions pilotés par Jean Mermoz.
Cette maquette Heller référence 335 est un vrai « collector » déniché sur une bourse d’échange. Certes, l’échelle est le 1/75, ce modèle serait 4% plus grand au 1/72, mais il a bien sa place dans une collection d’avions civils au 1/72. Par contre, les retassures de moulage sur un revêtement représentant un entoilage en fin relief, les hublots et vitres de cockpit peu transparents et s’ajustant mal (surtout les vitres de cockpit,… je me demande bien pourquoi je l’ai détaillé en fonction de la seule photo trouvée sur Internet), les radiateurs qui se positionnent comme ils veulent, les axes d’hélice flottants malgré un support arrière ajouté, et des trains principaux se présentant avec un fort carrossage négatif et un pincement vers l’avant (possible en vol , mais peu probable ay sol), sans parler du millimètre de différence de hauteur des demi-fuselages côté intrados voilure qui ont nécessité force mastic et une reprise à la lime plate de 200mm avant de finir aux abrasifs fins… tous ces gros détails me font presque regretter d’avoir assemblé cette pièce de collection. Quant aux décals … j’ai détouré chaque lettre des immatriculations de voilure, les rubans tricolores (qui refusaient obstinément d’épouser le contour des bords d’attaque, il m’a fallu les coller au vernis brillant Humbrol), mais je n’ai rien pu faire pour les textes de fuselage et de dérive…Il n’y avait que notre marque nationale pour se lancer dans ce genre d’aventure… et un naïf comme moi pour tenter d’en obtenir un montage.

 

Republic F-84 G Thunderjet

Version améliorée du F-84 D, le F-84 E sortit de chaine en Juillet 1951, mu par un réacteur Allison J35-A-17D, avec un cockpit allongé de 0,3 m pour un meilleur confort du pilote, une capacité de carburant interne accrue, et des pylônes lance-bombes modifiés pour recevoir des réservoirs supplémentaires largables de 800 l. Vint ensuite le F-84G, mu par un réacteur Allison J35-A-29 lui permettant d’atteindre 1000 km/h. l’autonomie était portée à 3200 km. Ce fut le premier chasseur à pouvoir transporter l’arme nucléaire. Le F-84G fut également le premier appareil utilisé par la patrouille acrobatique des Thunderbirds lorsqu’elle se forma en Mai1953.
La maquette Academy est très finement moulée, quasiment du niveau de celle de Tamiya, avec pour une fois des décals qui acceptent de se poser normalement.
Trois décorations sont proposées, un F-84 E piloté par le Lt Dolph Overton III, du 8th FBS, 49th FBG en Corée en 1951, un F-84 G du 8th FBS, 49th FBG à Misawa, Japon, en été 1955, et ce F-84 G de l’Armée de l’Air. Hormis les sangles de siège en feuille de plomb et la peinture des bandes noires (plutôt que le décal fourni, très brillant), c’est un montage « sorti de boîte », un très bon rapport qualité prix (10,5 €).

 

Armstrong Whitworth Whitley Mk  VII

 Le Whitley Mk.V fut la principale version de ce bombardier surnommé « la porte de grange volante » à cause de son aile de très grande surface. Il fut conçu comme bombardier de nuit. En effet, sa vitesse maximale, inférieure à 310 km/h limitait son utilisation diurne, mais il possédait une grande distance franchissable et de bonnes qualités de vol. Il était mû par 2 moteurs Rolls Royce Merlin, possédait des tourelles motorisées et un dégivrage de voilure. Il pouvait transporter  3600 kg de bombes à  1045 km, et pouvait théoriquement en porter  1590 kg en n’importe quel point de l’Allemagne ou de l’Autriche. Rendu désuet par l’arrivée des quadrimoteurs lourds, guère plus grands que lui en dimensions générales,  il fut  utilisé intensivement comme patrouilleur maritime.
La maquette Modelcraft N° 72-030 (Printed in Canada, molded in Russia) est une reprise du vieux moule Frog (il y a même le support) qui accuse son âge. Mais la gravure en très fin relief est satisfaisante pour l’échelle (c’est toujours plus réaliste que les tranchées de certains modèles Matchbox), les bavures sont nombreuses, il faut pas mal de mastic à la jonction nacelles-voilure, les vitrages des tourelles épais et déformants épousent mal les contours du fuselage local (j’ai comblé les fentes à la colle à bois).  J’ai percé tous les hublots latéraux simplement suggérés par une gravure, rebouchés en Clearfix de Humbol, et découpé la porte d’accès pour la représenter ouverte.
Les hélices ont été rapportées en fin de décoration, malheureusement les axes prisonniers  du modèle flottent, et j’ai du coller ces hélices plutôt mal centrées sur les capots moteurs, à la colle à bois, les rendant vulnérables au transport et à la manipulation (d’habitude, je réalise des axes longs fixés sur les hélices, simplement poussées dans un trou repris au forêt, ce qui me permet de les enlever pour le transport).
Une seule décoration est proposée, le DYoN en service au 102 Sqn de la RAF, avec un intrados tout noir. Cette livrée sinistre m’a fait préférer utiliser les pièces fournies pour la version Coastal Command, un Mk.VII, dont de nombreux profils figurent sur le site russe Wings Palette. J’ai donc réalisé les lettres codes avec un masquage en papier, et (honteusement) réutilisé le petit serial number fourni par Modelcraft. Malgré sa relative laideur, je trouve cet avion attachant. Il est en tout cas représentatif de la construction aéronautique d’avant la seconde guerre mondiale et a sa place dans toute collection d’avions de cette époque, aux côtés de ses successeurs, Halifax, Lancaster, Stirling…

 

Avro Lancaster B.III

Successeur du Manchester, un avion raté sous-motorisé  l’Avro Lancaster équipa pas moins de 56 escadrilles de la RAF et transporta 618 410 tonnes de bombes. Le prototype Avro 683 fit son premier vol le 9 Janvier 1941. La version B.I  était propulsée par 4 Rolls Royce Merlin 20 ou 22 de 1460 ch lui permettant une vitesse maximale de 460 km/h à 3500m et une autonomie de 4800 km. La pénurie de moteurs fut en partie résolue par la production sous licence par Packard aux U.S.A., les appareils étant alors désignés B.III bien qu’étant extérieurement identiques au B.I. Il était défendu par 8 mitrailleuses de 7,7 mm et pouvait transporter jusqu’à 9980 kg de bombes dans sa soute ventrale longue de 10m. Avec un équipage comportant en général 7 hommes, il entra en service en Mars 1944 au sein du 44th Squadron à Wadington. Il en fut produit un total de 7374 exemplaires dont certains restèrent en service après la fin de la 2ème guerre mondiale, dans la RAF, mais aussi dans l’Aéronavale française.
Envergure = 31,9m, longueur = 21,18 m (mon terrain d’habitation mesure 31 m x 20 m…)
La maquette Airfix (un nouveau moule au début des années 1980), assez finement moulée, contient 2 décorations pour 2 appareils ayant dépassé le cap des 100 missions, « Able Mabel » un B.III du 100° Sqn de Waltham (HWoA, avec radar ventral H2S) ayant réalisé 132 missions, et « Mike-Squarred »(PMoM2, sans radar ventral) du 103° Sqn de Elsham Woods ayant réalisé 140 missions, et objet de mon choix.
J’ai percé tous les hublots latéraux simplement suggérés par une gravure, rebouchés en Clearfix de Humbol, et détaillé le cockpit en m’inspirant des articles de Replic et Wingmasters, de photos, et des nouveaux moules édités en 2014. Principal point noir, le collage des vitrages latéraux de cockpit , moulés séparément à cause de leur carénage bombé, avaient été fixés à la colle blanche, une solution sui n’a pas résisté au montage un tantinet en force à l’intérieur du fuselage. J’ai recommencé avec un filet de colle Revell, et amlgé des précautions, je ne tremblais pas, etc.. l’irréparable s’est produit, un blanchiment du contour de cette vitre côté gauche, que je n’ai vu que le lendemain quant tout était sec…
Les décals, jaunis par le temps malgré de bonnes conditions de stockage, se sont brisés au long des renforts de fuselage externes situés au niveau des trappes de soute, malgré l’utilisation d’assouplissant, un défaut qu’une couche de Klir a finalement accentué en s’insinuant dans la fente et en soulevant les lettres codes détourées au plus près pour enlever le vernis jauni, de même por les cocardes, initialement excentrées et découpées à la perforatrice de bureau de 6 mm pour recentrer le rouge, ceci nécessitant une reprise de blanc au pinceau… Bref, j’aurai dû me procurer une planche récente. Voilà comment, avec un collage de vitres hasardeux et de mauvais décals, finalement rater un montage qui avait pourtant bien commencé…

 

 

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