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Maquettes de décembre 2014

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Montage Canard72

 

Messerschmitt Bf 110 E-1

Ce chasseur  finalement médiocre  dans ce rôle resta en production tout au long du second conflit mondial, il en fut  construit 6050 exemplaires. Ses deux moteurs Daimler Benz DB-601 A de 1100 cv lui permettaient une vitesse maximale de 560 km/h à 10 000 m d’altitude. Il pouvait emporter 2 tonnes de bombes. Il fut surtout utilisé dans le rôle de chasseur-bombardier, en particulier au sein du Zerstörergeschwader  ZG1 « Wespen », objet de cette maquette Revell, une réédition d’un moule Monogram  ou Revell-USA assez simplifié.
J’ai ajouté en scratch les éléments du cockpit les plus visibles à cette échelle, en utilisant les articles de Wingasters N°68 (Bf 110C7), N°62 et 91 (Bf 110 E), et Replic N°201 (Bf 110 C). Les décals Revell ont du mal à épouser les formes complexes, notamment les deux guêpes requièrent beaucoup d’assouplisseur et la réalisation d’une fente longitudinale dans la partie jaune frontale. J’ai calé ces décals par rapport aux glaces frontales du cockpit, ce qui les place finalement un peu trop en arrière mais favorise un tantinet la pose. A noter la présence des numéros de cadres sur le côté gauche, fournis comme un seul décal, à découper numéro par numéro avant la pose

 

Messerschmitt Bf 110 D-3

C’est ici la maquette Fujimi permettant de réaliser soit un Bf 110 C-1  du ZG 76 avec une gueule de requin, soit un Bf 110 C-4 du ZG1 Wespen, soit un Bf 110 D-1 « Dackelbauch » avec un énorme et disgracieux réservoir ventral, soit ce Bf 110 D-3 du ZG 26. La boîte comprend deux planches de décals complètes, dont les tableaux de bord et deux belles planches de décoration en couleurs.
Si la qualité du moulage dépasse celle du moule d’Italeri, il y a également de quoi s’occuper à compléter l ‘aménagement du poste de pilotage. Fujimi fournit deux verrières, l’une toute fermée, l’autre permettant de placer en position ouverte les 3 panneaux d’accès au poste du pilote. Les réservoirs de voilure sont montés sur des supports en « N » très fins et fragiles.

 

Messerschmitt Me 609

Il s’agit d’un projet de chasseur-bombardier rapide obtenu en couplant du projets Me-309 réuni par un plan central spécifique. L’avion aurait pu être soit monoplace avec le pilote à gauche, soit biplace avec un membre d’équipage dans chaque fuselage. La tournure des évènements ne permit pas le lancement en fabrication de ce projet qui fait penser au F-82 Twin Mustang développé aux USA après guerre. Le train d’atterrissage du Me 609 comportait deux atterrisseurs avant identiques, et deux atterrisseurs principaux logés dans la voilure centrale.
La maquette Huma-Modell est plutôt précise comme en témoigne en particulier le bon encastrement des trappes de train dans les ailes externes, lequel ne requiert aucun mastic. La décoration proposée est un avion tout gris clair avec les tâches fondues en gris foncé. Les décals se limitent aux croix blanches aux 6 positions usuelles dans la Luftwaffe.

 

Messerschmitt Me 262B-1a

La version B-1a du Me 262 est une version d’entrainement mue par les réacteurs Jumo 004B-1 de 900 daN de poussée unitaire lui permettant une vitesse maximale de 780 km/h à 6000 m d’altitude. Envergure = 12,5 m, longueur = 10,6 m, hauteur = 3,83 m.
La maquette Hasegawa référence 852 permet également de réaliser la version de chasse de nuit Me 262 B-1a/U1 du 10./NJG 11, une version que j’avais réalisée il y  fort longtemps sur base Heller. J’ai donc opté pour ce Me 263B-1a du III./EJG2. La maquette est conforme à la qualité habituelle de la marque. Hormis les harnais de siège en feuille de plomb, c’est un montage « from the box ». Documentation utilisée pour information: Replic N°25 (Me 262B), et Wingmasters N° 55, 80, 88, HS16 (Me 262 A)

 

Henschel Hs 126.

Cet avion d’observation et de réglage d’artillerie a été conçu en 1936, et fut mis en service dans la légion Condor lors de la guerre d’Espagne. Il fut ensuite utilisé lors du conflit mondial sur tous les fronts, mais surtout en Russie et en Afrique du Nord, avant d’être remplacé par progressivement  le bi-moteur Focke-Wulf FW 189 à partir de 1942.
La maquette Italaerei N° 109 propose 3 décorations, un appareil Hs 126 A-1 de l’escadrille A/88 Legion Condor en 1938, un Hs-126 B du 2(H) 14 en Lybie en 1941 et un Hs-126 A-1 de la 3ème escadrille de coopération avec l’Armée Grecque en 1941. Ayant déjà réalisé un avion de la Luftwaffe en Afrique à partir du moule Matchbox, j’ai choisi cet avion grec.
Cette maquette « collector » est relativement bien détaillée, en particulier pour l‘aménagement du poste de pilotage. Je n’ai pas utilisé les figurines de pilotes, bien proportionnées, mais trop « statiques ». J’ai entièrement assemblé le modèle avant peinture, ce qui ne facilite pas le masquage de l‘intrados voilure pour peindre le fuselage, mais évite d’endommager la peinture en collant les mâts support de voilure, une opération toujours délicate à réaliser avec 8 points d’interface.

 

Junkers Ju 88 A-4

Conçu en 1936 et fabriqué à plus de 15 000 exemplaires, ce bombardier moyen fut également utilisé comme avion de reconnaissance, chasseur de nuit, torpilleur. Il étai mû par des moteurs V-12 Junkers Jumo 211 J de 1420 cv placés derrière une entrée d’air annulaire.
La maquette Revell (ancien moule) accuse un  peu son âge quand on la compare aux dernières productions, mais j’aime bien travailler sur de vieux moules, sans doute parce-que je deviens vieux moi aussi… J’ai donc utilisé cette base pour réaliser un appareil aux couleurs du groupe Dor basé à Toulouse en 1944 et  mis en œuvre en particulier pour aller bombarder les poches de l’Atlantique. La documentation utilisée a été essentiellement le Wingmasters N°1. Les tâches de fuselage étaient toutes petites, mon aérographe et mon aptitude ne m’ont  permis que de réaliser de gros points sur le fuselage,  c’est une entorse aux photos d’archives. Les cocardes  françaises cerclées de jaune sont un peu petites, elles proviennent d’une planche de Mirage III de Heller. Je tenais à réaliser cette version, en mémoire des équipages français morts  à Colomiers en décollant de  la piste de Blagnac, semble-t-il  sur panne  moteur  résultant de sabotages qui ne leur étaient pas destinés.
La maquette Revell fournit les deux  moteurs et leur bâti support en deux demi-coquilles, et les pipes d’échappement séparées. Les capots supérieurs sont séparés mais ne jointent pas bien avec le reste de la nacelle, ou du moins je n’ai pas su bien les faire joindre…  Il y a là une base pour réaliser en détail un compartiment moteur, ce dont je ne me suis pas senti capable.

 

Dornier Do-17 F

Conçu à l’origine  en 1934 comme avion postal rapide, il entra en service en 1937 dans le Luftwaffe. Il connut le baptême du fau au sein de la Légion Condor. Surnommé le « crayon volant » à cause de son fuselage mince, il était suffisamment véloce pour échapper aux chasseurs contemporains. Ses deux moteurs BMW  V-12 de 750 cv lui permettaient une vitesse maxi de 354 km/h au niveau de la mer. Avec un armement défensif de 3 mitrailleuses de 7,92 mm, il pouvait emporter 750 kg de bombes en soute.
La maquette Airfix possède une gravure en creux, certes en peu forte pour l’échelle, mais elle est agréable à monter, notamment l’ajustement voilure fuselage et empennage-fuselage, pour lesquels un simple encastrement de l ‘aile à l’extrados monobloc suffit, un filet de colle extra-fluide étant suffisant pour sceller le tout sans mastic. J’ai seulement « galéré » pour tenter de reconstituer le nez transparent à partir d’une tourelle hémisphérique  retrouvée dans la boîte à rabiot, car la pièce correspondante a mystérieusement disparu, soit chez celui qui m’a vendu la boîte, soit chez moi… Deux décorations sont proposées, un  Do-17 E avec les couleurs d’avant-guerre, et un Do-17F, objet de mon choix.

 

Junkers Ju-88 A-17

Version torpilleur du célèbre bombardier, il s’en distingue essentiellement par la suppression de la gondole ventrale, et par le remplacement des 4 lance-bombes de voilure par deux supports de torpilles plus gros.  Envergure =  20,18 m, longueur = 14,40 m. Vitesse maxi = 530 km/h, rayon d’action = 2400 km. La maquette Italeri N° 038 possède de nombreuses pièces communes avec celle du Ju 88 A-4 (N°018).
La boîte permet de réaliser un Ju 88 A-4 Torp (avec gondole ventrale) du Kampfgeschwader 28 en 1941, ou bien ce Ju 88 A-17 du Kampfgeschwader 26 en 1942. Le camouflage est très particulier avec un extrados blanc et noir recouvert de vermicelles verts, et un intrados vert foncé recouvert de vermicelles noirs, lesdits vermicelles ayant été réalisés au pinceau fin, donc à bords net , au contraire de ce que produisait une peinture au pistolet. Documentation (Ju 88 A-4) : Wingmasters N° 57, 88, Replic N° 184.

 

Dornier Do-17 Z

Le Do-17 Z est une version plus lourdement armée du Do-17, avec un fuselage plus gros. Il pouvait atteindre  425 km/h à 5000 m d’altitude grâce à ses deux moteurs  Bramo à 9 cylindres en étoile à compresseur, d’une puissance unitaire de  1000 hp. Il était défendu par 6 mitrailleuses, et pouvait emporter 1 tonne de bombes en soute. Autonomie = 1200 km.
La maquette Monogram référence PA 214 est remarquable de finesse pour l’époque de son édition. Notons en particulier les sièges du poste, et les verrières très fines et transparentes. L’aile à extrados monobloc facilite la jonction voilure-fuselage qui ne requiert aucun mastic.
Deux décorations sont proposées, le A1+HR du KG 53 Légion Condor, 7ème Staffel, opérant en Russie en 1942, et le U5+HR du KG2, 7ème Staffel, également en Russie en 1942.
Documentation : Replic N°3, 113

 

Dornier Do 217 E-2

Le Do 217 E fit son premier vol en 1938, mais n’entra en production qu’en 1941. Initialement conçu pour le bombardement en piqué, il comprenait un aérofrein constitué par la pointe arrière du fuselage s’ouvrant comme un parapluie. Finalement inefficace et cause de plusieurs accidents, ce dispositif fut supprimé et remplacé par un cône de queue plus court. Le Do 217 E fut utilisé pour de nombreuses missions, bombardement reconnaissance, torpillage, et pouvait emporter deux gros réservoirs supplémentaires largables sous voilure. Mu par 2 moteurs BMW 801 de 1600 hp, il pouvait atteindre 490 km/h et avait une autonomie de 2400 km. Envergure = 24,00 m, longueur = 18,18 m. Armement défensif type : 1 canon de 20 mm, 1 canon de 15 mm, et 4 mitrailleuses de 13 mm. Charge de bombes en soute = 2 tonnes, pouvant atteindre 3,6 tonnes par ajout de point d’emport sous voilure.
La maquette Airfix est ancienne et requiert  a priori de compléter a minima l’aménagement interne. Les deux demi-fuselages nécessitent du mastic au long de leurs joints. La décoration proposée concerne le seul RH+EJ à l’extrados monochrome vert (j’ai tenté quelques nuances pour rompre la monotonie) et à l’intrados bleu ciel.
Documentation : Wingmasters N° 75, 84, Replic N°6 (Do 217) N°114 (Do 217 E-5)

 

Arado Ar-240 A-02

Cet avion de combat rapide comportait des dispositifs innovants : une cabine pressurisée, un armement défensif  à base de barbettes télécommandées par périscopes, un système de protection contre les survitesses. Les quelques exemplaires produits, utilisés pour des missions de reconnaissance sur le front de l’Est, souffrirent d’un comportement en vol peu satisfaisant qui condamna le programme. Mû par 2 moteurs V-12 DB603E, il pouvait atteindre 668 km/h à 6400 m d’altitude. Il fut ainsi surnommé le « Mosquito allemand ».
La maquette Revell est très fine et propose deux décorations, soit le A-02, soit le A-01, objet de mon choix, tous deux en service à Charkow en Russie en 1942.
La vitre de caméra située à l’arrière de la nacelle droite devrait être fixée comme suggéré par la notice, au début de l’assemblage, puis masquée… je l’avais réservée pour un montage à la colle à bois après peinture complète, et bien… elle est partie violemment vers l’intérieur quand j’ai  voulu la faire affleurer par une légère pression d’un outil plat… j’ai donc dû la remplacer par une pièce en scratch taillée dans du polystyrène transparent.

 

Arado 240 C-02

C’est la version de chasse de nuit de l’Arado Ar-240 A . Elle s’en distingue par un fuselage arrière allongé, et des ailes externes à envergure accrue, plus une gondole ventrale pour l’armement offensif de 2 canons MG 151/20. Les moteurs DB603A de 1750 cv lui permettaient d’atteindre 674 km/h. C’est le modèle de pré-série V10 de l ‘Arado 240 qui fut ainsi modifié pour essais en mars 1943.
La maquette Revell est très fine, avec évidemment de nombreuses pièces communes avec la version A, mais aussi des pièces spécifiques, fuselage arrière, ailes externes, hélices quadri-pales remplaçant les tripales à cône ouvert  caractéristiques de l’AR 240 A, et propose une seule décoration, le BD+RC. Les antennes radar sont assez fines pour l’échelle, bien que certainement sur-dimensionnées. Les plus courageux pourront les refaire en corde à piano de 0,2 ou 0,3 mm.

 

Avia CS-199

Cette évolution du Messerschmitt 109 construite en Tchécoslovaquie est le 11ème modèle produit par Kovozavody Prostéjov (K.P.), une maquette ancienne, mais  comportant des pièces fines, voire fragiles. Le principal défaut  concerne les roues, trop étroites. L’aménagement du poste gagnera un peu de scratch, bien que la transparence de la verrière ne laisse que peu de visibilité sur l’intérieur. K.P. propose 3 décoration similaires d’appareils mis en  vol en Juillet et Août 1950.

 

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