Ce projet de chasseur-bombardier à réaction fut lancé par le Ministère del’Air allemand, le RLM en Janvier 1945, ce lancement étant assorti d’une commande de 8 exemplaires de pré-série. Il semble que seules deux maquettes de soufflerie échelle 1 en bois furent construites, aant que celles-ci et les plans ne tombent aux mains des russes qui en dérivèrent très certainement le MiG-15, au vu des ressemblances entre les deux appareils. Il devait être motorisé par un turboréacteur Heinkel HeS 011 de 1300 daN de poussée. Envergure 10 m, longueur 9,20 m, hauteur 3,86 m, surface alaire 22,5 m2. Masse maximale 4304 kg. Vitese maximale calculée 954 km/h à 7000 m d’altitude. Plafond calculé 14400 m. Autonomie 722 km. Armement de 4 canons M.108 de 30 mm.
La maquette Pioneer est simple, peu détaillée, mais avec le peu de documentation disponible, ‘est normal. J’ai seulement imaginé un peu d’aménagement du cockpit. L’assemblage est assez précis, les décals de bonne qualité quoique leur vernis soit très brillant.
Le Yak-15 fut développé à partir du chasseur à hélice Yak-3 dont il reprend es ailes et les empennages, le moteur à piston étant remplacé par un turboréacteur Kolesov RD-10 de 900 daN de poussée. Ce fut le premier jet à entrer en service dans l’Aviation Soviétique, environ 280 exemplaires furent construits. Avec son train classique, il fut surtout utilisé pour l’entrainement en attendant l’arrivée des Yak-17 et MiG-15 à train tricycle. Envergure 9,17 m, longueur 8,78 m, hauteur 2,13 m. Masse maximale 2854 kg. Vitesse maximale 700 km/h. plafond 13000m. Autonomie510 km. Armement 2 canons NS-23 de 23 mm.
La maquette Pioneer est très simple, avec un niveau de détail minimaliste. Trois décorations ont proposées, ce prototype rouge foncé, un avion camouflé vert dessus, bleu ciel dessous, et un autre entièrement gris clair. Les décals assez fragiles possèdent un film support très étendu au delà des cocardes, ce film tant malheureusement très mat faisant penser à du « silvering » (micro-bulles incluses entre décal et peinture) malgré une peinture brillante. C’est 3 couches de Humbrol N°19 directement appliquées à l’aérographe (sans apprêt clair) sur le plastique gris moyen qui donnent ce rouge sombre.
Successeur du Yak-15 et du Yak-17 le Yak-23 fut le premier chasseur soviétique muni d’un siège éjectable. Il en fut fut livré une vingtaine à la Tchécoslovaquie, avec prévision de montage sous licence ultérieure afin de remplacer tous les appareils à hélice hérités de la seconde guerre mondiale ? En pratique, il ut remplacé par le MiG-15 et ne resta en service que jusqu’en 1956. Envergure 8,69 m, Longueur 8,16 m, Hauteur 3,31 m. Un turboréacteur RD-50 lui permettait d’atteindre 950 km/h. Il était apprécié de ses pilotes pour sa facilité de pilotage, sa très bonne maniabilité et son grand taux de montée. Armement 2 canons de 23 mm.
La maquette K.P. est assez rustique, avec beaucoup de bavures et un moulage moyennement précis. C’est un des premiers modèles sortis, les modèles plus récents furent bien meilleurs. Il manquait l’entrée d’air ou bien je l’ai perdue, j’ai du la refaire en scratch. Les décals sont par contre très bons. Je n’ai pas montés les réservoirs de bout d’aile optionnels. Trois décorations ont proposées, cet avion tchèque et deux avions polonais dont un aux marquages civils de l’Institut Aéronautique Polonais qui l’ utilisa pour des essais et des records (6000 m en 3mn 17s, record mondial de l’époque). Les 3 sont couleur aluminium, j’ai utilisé du Humbrol N°11 à l’aérographe.
Le Gloster Meteor fut le seul avion allié à réaction à entrer en service actif au cours de la seconde guerre mondiale. Le Meteor I fit son premier vol en Juillet 1943, deux ans après le démonstrateur Gloster E28/39 de Whittle. Avec deux turboréacteurs Rolls Royce Derwent de 908 daN de poussée unitaire, il pouvait atteindre 788 km/h. Le Meteor III enta en service à l’escadrille 616 sur des bases situées en Hollande en 1945, utilisé essentiellement en attaque au sol, il n’eut pas à affronter ses homologues de la Luftwaffe. Envergure 13,1 m. Longueur 12,6 m. Armement 4 canons de 20 mm.
La maquette Airfix date un peu, il faut aménager le poste de pilotage a minima, il y a des photos sur Internet ou sur des revues. Hormis cela, je l’ai montée « from the box » en souvenir de mes premières maquettes dans les années 1970.
Le professeur Ernst Heinkel fit étudier dès 1936 un turboréacteur qui lui permit de faire voler en 1939 le premier avion à réaction du monde, le Heinkel He 178. En parallèle, il fit étudier un biréacteur le Heinkel 280 qui fit son premier vol sous la forme d’un planeur remorqué le 11 Septembre 1939. La mise au point des turboréacteurs fit attendre le vrai premier vol jusqu’au 30 mars 1941.Il fut construit 8 exemplaires de pré-série, motorisés avec différents types de moteurs, pulsoréacteurs AS 014 (2 sous chaque aile) ou réacteurs Heinkel He S 8A ou Jumo 004 ou BMW 003. Outre ces moteurs à réaction, il était en avance sur son tems, car muni d’un train tricycle et d’un siège éjectable. Finalement, la production en série fut annulée au profit du Messerschmitt Me 262. Envergure 12m, longueur 10,40 m, hauteur 3,06 m, surface alaire 21,50 m2, masse à vide 2150 kg, charge utile 2070 kg, vitesse maximale 770 km/h, vitesse de croisière 735 km/h, vitesse d’atterrissage 140 km/h, vitesse ascensionnelle 4m/s, rayon d’action 700 km.
C’est à partir de 1943 que Junkers lança l’étude d’un bombardier lourd quadri réacteur à long rayon d’action (3 tonnes à 2000 km) ou 4 tonnes à 1900 km. Le prototype V1 fit son premier vol le 16 Août 1944. Pour une masse au décollage de 22 800 kg, les 4 moteurs Jumo 109-004 B1 étaient assistés de 3 fusées WASAG de 1000 kg de poussée unitaire pendant 12 secondes. Pour gagner du tems, le prototype fut construit à partir d’un fuselage avant de Heinkel 177 A3, de fuselage arrière et d’empennages de Junkers Ju-188 G2, de trains d’atterrissage récupérer sur un B-24 Liberator capturé. La voilure en forte flèche inverse (-23,5 ° à 50% des cordes) était très innovante, de même que les installations motrices.
La maquette Huma Modell est moulée très précisément, les deux demi-fuselages s’adaptent parfaitement autour de plusieurs trappes de toit moulées séparément. Il y a une petite grappe en plastique injectée aussi fine sinon plus qu’une planche de photodécoupe. J’ai du prendre la loupe pour voir les blocs de manettes de gaz aux 4 leviers bien séparées et comportant une petite boule à leur extrémité. Je n’avais jamais vu de pièces aussi fines à cette échelle. Sur cette grappe, on trouve également les supports des fusées d’appoint et les compas de train, chacun en deux parties. Les décals ont tendance au silvering, malgré uns couche de Klir préalable ; j’ai du reprendre au pinceau les contours des marquages de fuselage. Le masquage des verrières m’a pris presque 2 heures. Cet appareil ne brille certes pas par son élégance, surtout avec ces gros trains fixes carénés, mais il présente des solutions techniques originales dont certaines se retrouveront plus tard sur des avions civils (moteurs en latéral du fuselage, flèche inverse…)
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