(Source Wikipédia, la notice de la maquette mach 2 ne fournissant pas d’historique)
Quatre types de Leduc se succédèrent, de puissances et de performances croissantes, Leduc 010, Leduc 016, Leduc 021 et Leduc 022 ; mais tous avaient en commun deux caractéristiques principales originales, leur mode de propulsion et leur forme :
Leur propulsion par statoréacteur (appelé aussi tuyère thermopropulsive par René Leduc), qui avait déjà été imaginée par René Lorin en 1913, ne nécessite aucune pièce tournante, est adaptée aux hautes vitesses mais présente l'inconvénient de ne pas assurer le décollage. Pour permettre à l'avion de décoller et d'atteindre les conditions d'allumage de son statoréacteur, René Leduc adopte successivement deux formules :
Les Leduc 010, Leduc 016 et Leduc 021 sont installés sur le dos d'un avion porteur et largués en vol. Les avions porteurs utilisés sont des SE 161 Languedoc et, exceptionnellement, un Heinkel He 274.
Le Leduc 022 est équipé d'un turboréacteur d'appoint.
Les essais en vol, qui couvrent une période de onze ans (de novembre 1946 à décembre 1957), ont lieu à Toulouse, à Brétigny, puis à Istres, avec pour pilotes d'essai Jean Gonord, Yvan Littolff et Jean Sarrail.
Le Leduc 021 est conçu pour atteindre la vitesse du son (Mach 1) et avoir une vitesse ascensionnelle élevée. Deux exemplaires sont construits, et essayés en vol entre le 20 mars 1953 et le 4 décembre 1956. Ils sont présentés au Salon du Bourget 1955.
La maquette Mach 2 est assez ancienne et nécessita pas mal d’ajustements et de mastic , les petites pièces étant même à refaire en scratch, comme le treillis autour du poste de pilotage, victime d’un arrêt de coulée dans le moule. La partie vitrée, assez épaisse, doit être légèrement amincie par l’intérieur en son extrémité arrière. Un bain de Klir lui redonne une certaine transparence. Les balancines latérales sont fragiles, les vérins sont refaits en fil électrique localement privé de sa gaine. Les rares décals sont fins mais assez fragiles.
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