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Hélicoptères de secours

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Montage Canard72

 

Agusta A-109 K-2

L'Agusta A-109 Hirundo fit son premier vol à la fin des années 1960. La version améliorée et plus puissante A-109K arriva en 1983. L'A-109 K2 est propulsé par 2 turbomoteurs Turboméca Arriel 1C2 de 771 shp lui permettant le vol stationnaire à une altitude de 3863 m à la masse de 2700 kg. La plus grande société de secours suisse, REGA, fondée en 1952 et basée sur l'aéroport de Zürich, acheta 15 A-109 K2 en 1995.Ces hélicoptères sont équipés d'un écran digital donnant la carte de la Suisse, et peuvent transporter  au plus 6 personnes (1 pilote, 1 médecin, 1 secouriste, 2 blessés dont 1 sur civière, 1 passager et un équipement médical complet. La maquette Revell, très finement moulée, hormis un pare-brise frontal qui s'ajuste mal, permet de réaliser une réplique colorée de cet  élégant hélicoptère italien

 

SA 316 Alouette III
Effectuant son premier vol le 27/06/1968, l'Alouette III a succédé à l'Alouette II. Plus puissante, mieux profilée, elle a permis à la Gendarmerie et à la Sécurité civile d'effectuer d'innombrables missions de sauvetage, en montagne notamment. Récemment, l'Alouette III immatriculée JBL dans la Gendarmerie de haute montagne est partie au musée de l'Air, après 15 000 heures sans accident et après avoir sauvé16 000 personnes.

 

Bölkow BK-117 Medicopter
Le Bölkow BK 117 est le fruit d'une coopération entre le constructeur allemand Bölkow et le japonais Kawasaki. Le modèle représente un hélicoptère de secours, celui de la série télévisée "Médicopter".

 

Bell 412
Dérivé du Bell 212 civil, le Bell 412 incorpore de nombreuses améliorations, la plus visible étant le rotor quadripale remplaçant le rotor bipale. Les deux turbines Pratt & Whitney PT6T offrent une sécurité accrue. De nombreux pays utilisent le Bell 412 pour des missions de secours. Revell nous propose une maquette très finement moulée (on reconnaît des pièces semblant identiques aux moules ESCI du Bell UH-1D, y compris des charges militaires) et deux décorations, un Bell 412 EP Griffin de la RAF ou un Bell 412 de la Klu ( Koninklijke Luchtmacht, Armée de l’Air Hollandaise) basé à Leeuwarden en 1999, objet de mon choix. Les parois très minces rendent l’assemblage un peu délicat, mais il est très précis et ne nécessite pas de mastic.

 

Bölkow Bö 105
Le Bölkow Bö 105 a été entièrement conçu et réalisé en Allemagne, et utilisé dans ce pays et à l'exportation. La maquette représente un appareil de l'ADAC, organisme de sécurité routière allemand.

 

Eurocopter EC-135
L’Eurocopter EC-135 peut transporter 7 personnes ou une unité médicale complète et un brancard. Il est utilisé par de nombreux organismes de secours d’urgence, comme le SAMU en France ou l’ADAC (Automobile Club d’Allemagne) ou  l’OAMTC (Automobile Club d’Autriche). C’est aux couleurs de ces deux derniers organismes que Revell propose la planche de décorations de  sa référence 04457. Je souhaitais initialement réaliser un EC-135 aux couleurs du SAMU 31, mais j’ai renoncé, compte tenu des marquages spécifiques à réaliser, et me suis contenté de la décoration ADAC que j’avais déjà choisie pour le Bölkow Bö 105 d’Airfix. La maquette est  vraiment très fine, les pièces doivent être détachées des grappes avec précaution ; heureusement, le plastique n’est pas trop cassant.

 

Eurocopter EC-145
L’ Eurocopter EC 145 a succédé aux Alouette III en service dans la Gendarmerie Nationale. C’est un appareil beaucoup plus gros et plus puissant, doté d’équipements électroniques modernes.  Il est dérivé du Bölkow-Kawasaki BK117 C, en fait de la version C-2, plus grande que la version C-1 d’origine. Le premier vol a eu lieu chez Eurocopter à Donauwörth le 12 Juin 1999.
            
C’est  Heller qui a réalisé cette maquette de 110 pièces moulée en plastiques gris et bleu. Les portes latérales et arrière peuvent être montées en position ouverte, après peinture et décoration, ce qui facilite par ailleurs la manipulation de l’objet. Les décals  blancs de la poutre de queue doivent être découpés en deux dans le sens de la longueur, afin de bien s’aligner dans le prolongement de ceux du fuselage. L’ensemble des décals, bien opaques et assez résistants, nécessite l’utilisation d’un produit assouplissant assez fort (j’ai utilisé du Microsol) afin d’épouser les nombreux reliefs de la cellule. Comparée à la maquette Revell, elle est plus grande (le fuselage de Revell  contient entièrement à l’intérieur du fuselage de Heller). Les deux pilotes fournis sont bien proportionnés mais manquent de finesse. Je ne les ai pas utilisés. Quant au gendarme treuilliste, je n’avais qu’un de ses pieds sur la grappe. C’est une maquette intéressante, mais pas destinée à des débutants du fait des nombreuses petites pièces fragiles et des décals difficiles à poser sans assouplisseur.

Le jeu des 7 erreurs… La maquette Heller est franchement plus grosse, son fuselage est capable d’enfermer complètement celui de la maquette Revell. La forme des vitres avant est assez différente ; elles sont plus inclinées sur le modèle de Revell, ce qui semble plus conforme aux photos, à défaut de le confirmer par des plans officiels.

 

Sikorsky H-19
Le Sikorsky H-19 B « Chickasaw fut conçu à la fin des années 40 et utilisé jusqu’à la fin de la guerre de Corée en 1953. Bien que son moteur à pistons manquât de puissance, ce fut un appareil très fiable, utilisé pour des missions de transport, de sauvetage et de lutte anti-sous-marine. Il fut également produit sous licence par Westland sous le nom de Whirlwind. Longueur du fuselage = 12,88m, diamètre du rotor = 16 ,15 m, Masse maximale = 3538 kg, vitesse maximale = 187 km/h, autonomie = 570 km. La maquette Italeri est finement moulée et permet de réaliser un appareil de l’U.S.Air Force Rescue Service en 1957, métal naturel avec bande de fuselage jaune à liseré noir, ou un autre de l’U.S. Air Force en 1959, gris avec des parements orange « dayglow » , objet de mon choix. Cette couleur orange vif  a été réalisée avec une ancienne laque Revell  (trop épaisse pour être utilisée au pinceau) diluée au solvant Humbrol, et passée à l’aérographe sur une sous-couche blanche garantissant un assez bon pouvoir couvrant.

 

Sikorsky H-34

Mu par un moteur à pistons Curtiss Wright de 1525 ch, le Sikorsky H-34 fut l’un des hélicoptères de transport les plus réussis de l’après-guerre. Il pouvait emporter 18 fantassins ou 12 civières à une vitesse de 200 km/h. La maquette Revell, très fine, permet de réaliser un Sikorsky H-34 G aux couleurs « SAR » (Search And Rescue) de la Bundes Marine en service de 1957 à la fin des années 60. Désirant réaliser un appareil français, je choisis le Sud-Aviation H-34 « SAR » de l’EH 2/68 Maurienne, à partir d’un profil paru dans REPLIC N° 61 (Septembre 1996). La désignation simplifiée « H-34 » et le profil m’ont induit en erreur, il s’agissait en fait d’un H-34 D, caractérisé par un train à roues tirées sur un mono-bras , et non pas un H-34G, muni de roues supportées par des triangles, merci à l’ami Frédéric de m’avoir signalé cette erreur. Mais trop tard…, ma maquette est donc un H-34 G aux couleurs d’un H-34 D. J’ai utilisé l’arme automatique fournie dans la boîte Revell, placée en sabord, la porte latérale ouverte laissant voir l’aménagement intérieur suffisamment détaillé pour l’échelle. Le H-34 D fut également utilisé par l’Aéronavale sous la désignation HSS-1.

 

Kamov Ka-27 PS

Le Kamov 27, fidèle aux principes de ce constructeur russe, possède deux rotors principaux contra-rotatifs, le dispensant de rotor anti-couple arrière. On note cependant le fort calage des deux dérives, munies d’un bec de bord d’attaque  probablement destiné à recoller l’écoulement de l’air. La version Kamov 27-PS est un dérivé du Ka-27 dont il se distingue par les équipements de bord spécifiques aux missions de recherche et de secours, en particulier un treuil externe capable de remonter une charge de300 kg, et des réservoirs agrandis de 3450 l. La maquette Zvezda N°7247 comporte une notice en cyrillique partiellement traduite en anglais, mais les schémas sont assez clairs. Le moulage est honorable, comparable aux anciens moulages  Airfix ou K.P. Certaines pièces sont même très fines et fragiles, en particulier les rétroviseurs, j’ai cassé les deux lors des manipulations pour la peinture et la pose des décals. Mieux vaut donc les coller en dernier sur les montants de pare-brise. Parmi les deux décorations proposées, j’ai choisie celle d’un appareil de la Flotte du Nord, porteur d’un « nose art » représentant un ours polaire.

 

Boeing-Vertol CH-113 Labrador

Le CH 113 Labrador est la version construite au Canada du CH 46. Il est utilisé pour le transport et pour le secours en mer, d'où la décoration chatoyante du modèle présenté.

 

Piasecki H-21 Workhorse
Le Piasecki H-21 "Workhorse" est un hélicoptère de transport militaire polyvalent à rotors jumelés en tandem, utilisé par l'Aviation et l'Infanterie américaines, l'Aviation canadienne (Royal Canadian Air Force), l'Armée allemande et l'Armée de l'Air et l'Aéronavale françaises. Il a été employé notamment lors des conflits de Corée, du Vietnam, d'Algérie, pour le transport de vivres, de blessés, de groupes de fantassins, et même pour l'appui des troupes au sol. La forme caractéristique de son fuselage lui a valu le surnom de "banane volante", une appellation qui fut ensuite étendue, quoique de façon un peu moins pertinente, aux  hélicoptères bi-rotor en tandem comme les Boeing CH-46 Sea Knight et CH-47 Chinook par exemple qui ont un fuselage rectiligne surmonté des deux ensembles propulsifs.

La maquette Hobbycraft a été améliorée par un aménagement intérieur en scratch (en m'inspirant du  magazine REPLIC N° 97). Sur mon modèle, les deux demi-fuselages, aux parois assez minces , n'étaient pas de la même hauteur, ce qui a nécessité un profilé de jonction interne en haut et en bas pour un collage en contrainte, et pas mal de mastic à l'extérieur...

Pour le reste, c'est une maquette plutôt simple avec des décals très fins en épaisseur, mais pas très précis en dessin. Mon choix s'est porté sur un appareil de secours de l'Armée de l'Air Canadienne (il manque les marquages "Royal Canadian Air Force" sur les bandes blanches de fuselage).

 

Sikorsky H-70

Cette version SAR du Blackhawk est haute en couleurs. C'est à Fujimi que l'on doit cette belle maquette, avec un intérieur complet et des réservoirs supplémentaires externes. Seuls, les harnais de sièges ont été ajoutés aux places pilotes et sur les sièges des passagers.

 

SA 321 Super Frelon
C'est le plus gros hélicoptère construit par "Sud Aviation" à Marignane. Doté d'une rampe de chargement, il est utilisé par l'Aéronavale et par Israel pour des missions de transport de commandos ou de sauvetage en mer.

 

Aérospatiale HH-65 Dolphin

Le HH-65 Dolphin est un dérivé du  SA 365 Dauphin 2 produit par Aérospatiale. Il en fut acquis une centaine d'exemplaires par les U.S. Coast Guards (garde-côtes). C'est en fait une machine assez différente  du modèle d'origine. Vous trouverez les explications et de belles photos dans la revue AIR FAN N° 197 (avril 1995). Le Dolphin est mû par deux turbines américaines nécessitant des capots plus volumineux, le rotor principal tourne en sens inverse, le fenestron anti-couple à 13 pales métalliques est remplacé par un plus gros  à 11 pales en composite (diamètre 1,10m au lieu de 0,90 m environ), ce qui entraîne un changement de forme de la partie inférieure de la dérive. Les vitres arrière sont remplacées par une paroi métallique. Il possède un gros treuil à droite et un phare de recherche à gauche.
                        Photo realphoto-1679482
 La maquette Revell (reprise du moule Matchbox) ne fournit finalement que les pièces  de la version aux couleurs du CEV et les décals  (de très bonne qualité) pour les US Coast Guards. Il m'a donc fallu réaliser  une conversion en scratch pour obtenir ce Dolphin. 
                        Photo SA 365N-1
Le HH-65 Dolphin apportera une touche colorée dans une collection d'hélicoptères militaires. Notez le projecteur en avant du train principal gauche. Les grilles en avant des entrées d'air sont en réalité bombées. J'ai dû les laisser plates, car la grille de rasoir qui m'a servi de matériau de base était trop fragile pour être emboutie. Le fenestron a été découpé au cutter après avoir percé 11 trous (pour le débouché de la lame) dans un cercle de carte plastique découpé à l'emporte-pièce de 16 mm. Ensuite, j'ai tordu les pales avec une pince Brucelles pour leur donner leur angle d'incidence.

 

Westland Sea King
Ce Roi des Mers est construit sous licence par Westland à partir du Sikorsky SH-3. C'est l'une des meilleures voilures tournantes jamais construites depuis ses débuts dans l'US Navy en 1961.Il a été exporté dans le monde entier. Le Westland Sea King est mû par deux turbomoteurs Rolls Royce Gnome, il peut voler à 225 km/h au niveau de la mer. Avec un équipage de 4 membres, il peut recueillir jusqu'à 19 rescapés dans ses missions de sauvetage. La maquette Airfix représente un Sea King HAR3 en service au N° 22 Squadron, "A" Flight, RAF Chivenor en 1995. J'y ai ajouté l'antenne latérale en fil de pêche.

 

Bell  AB-205 Ambulance (Bell UH-1D)

La désignation AB-205 est celle de la production sous licence par Agusta en Italie du Bell UH-1D qui entra en service en 1963 au sein de l'U.S.Army. Il pouvait transporter 12 soldats équipés, ou bien, dans cette version ambulance, 6 civières. Il était propulsé par une turbine Lycoming T-53 L11 de 1115 cv entraînant un rotor bipale à contrepoids, selon une technique chère à Bell. La maquette ESCI  , remarquable marque italienne , est très finement moulée et ne nécessite que l'ajout de harnais de sièges à cette échelle. Les portes  arrière peuvent être positionnées  à votre guise sans qu'il soit nécessaire de les coller, grâce à des glissières astucieuses. Seul, le décal frontal nécessite d'être abondamment mouillé avec un produit assouplissant pour s'adapter à le forme à double courbure du nez. Vous avez le choix entre cette décoration U.S.Army au Vietnam et une décoration italienne vert olive et gris foncé dessus, gris clair dessous, mais sans croix rouges.

 

Bell AB-204
Le Bell AB 204 est une fabrication sous licence par Agusta du  Bell UH-1, sur le principe du Bell UH-1 F, avec un « mix » d’éléments provenant de diverses versions. Malgré un moteur plus puissant, sa vitesse maxi est limitée à 167 km/h. Longueur fuselage = 12,67m, diamètre rotor = 13,41 m, masse au décollage = 3860 kg.

La maquette Italeri référence 1201 comporte de nombreuses pièces communes avec celles de l’UH-1F (référence 1229).  Comme pour le Bell UH-1F, il faut lester l’avant. Là aussi, j’ai placé une figurine en métal blanc assise sur le seuil de la cabine, dont j’avais laissé la porte ouverte . Elle propose trois décorations, un appareil de secours italien, autrichien ou bien hollandais (KON-MARINE), tous munis d’un treuil de levage sur le côté droit.

 

Bell UH-1F
Le Bell UH-1 F est la version du Huey spécifiquement développée pour l’U.S. Air Force. En effet, celle-ci possédait un gros stock de turbines General Electric T58 GE-3 (utilisées sur les Sikorsky HH3). Ce moteur de 1325 shp associé au rotor du Bell UH-1D permettait une vitesse maxi de 193 km/h, au lieu de 222 km/h pour les UH-1B et C.  La tuyère de la turbine n’était plus axiale, mais latérale à droite. Le rotor plus grand nécessitait la poutre de queue allongée du UH-1D (version à cabine allongée avec grandes portes latérales, maquette également produite par ESCI et Italeri). Bref, un appareil non optimisé en performances. Il fut utilisé pour de nombreuses missions, surtout de transport, secours et opérations spéciales.

La maquette Italeri référence 1229 comporte un fuselage  sectionné à l’avant de l’empennage, avec une jonction un peu délicate nécessitant du mastic. Le reste des pièces est repris des moules  des autres versions  du Huey. Je m’en doutais, la notice n’en parle pas, mais c’est arrivé…le fuselage allongé provoque le basculement sur la queue, il aurait fallu un lest caché sous le plancher cockpit par exemple. J’ai décidé d’assoir sur le marchepied une figurine en métal blanc (ici un pilote de jet USA  des années 1960 produit par Roger Saunders & associates à London).Trois décorations ont proposées, une « trois tons » du 20th S.O.S. au Vietnam en 1966, une du 37th ARRS (Rescue)  basé à Ellsworth en 1979, toute grise, et une autre « trois tons » du 58th OMS/Base Flight basé à Luke AFB en 1979.

 

Sikorsky CH-54 Skycrane

Cette "grue du ciel" a été mise en service en octobre 1965 pour transporter des hôpitaux de campagne, des canons lourds, des véhicules, et récupérer des avions abattus. Sa charge utile est d'environ  8,5 tonnes.

 

 

 

Alouette II de Mach 2 « from the box »

Le SE 313 Alouette II est un hélicoptère léger utilisé par la Gendarmerie, l'ALAT,  l'Aéronavale (modèle présenté). Il pouvait être équipé de patins, avec ou sans roulettes auxiliaires, ou de flotteurs. Sa structure de poutre en treillis le rend facilement reconnaissable. Une version plus puissante, dotée du moteur de l'Alouette III, le Lama, a remporté des records du monde de montée en altitude, atteignant même 12 000 mètres !
            En cette année 2007 qui fête les 100 ans de l’hélicoptère, j’ai décidé de déstocker quelques boîtes de voilures tournantes, dont l’Alouette II produite par l’artisan français Mach 2.

            Alouette, gentille alouette… dit la chanson. Et bien, celle-ci donne du fil à retordre au maquettiste moyen. Le  moulage est assez peu précis, le  treillis de bielles  de la poutre de fuselage est un peu gros, il eût été mieux pour du 1/48. Bon, j’ai bien d’abord pensé tout refaire en profilé rond « Evergreen », mais j’ai eu la flemme et puis après tout, pourquoi pas une maquette sortie de la boîte, comme au bon vieux temps de mes débuts ?

            Même si Mach 2 fait du « short run », le fabricant francilien a le grand mérite de nous proposer des sujets rares, y compris dans les hélicoptères qu’ Italeri n’a pas encore produits, tels que le SA 321 Super Frelon et ce SE 313 Alouette II . Quand verra-t-on un Ecureuil au 1/72 que personne n’a encore sorti à cette échelle?

            Le montage :

            Donc au commencement, on ébavure délicatement toutes ces pièces. J’ai seulement ajouté des ceintures taillées dans une capsule de bouteille de vin (à consommer avec modération), collées à la colle cyanoacrylate (à consommer avec encore plus de modération..). J’ai amélioré un peu la planche de bord avec des cadrans en carte plastique pour cacher la retassure de moulage, et ajouté des palonniers en carte plastique… Comme souvent, et ici parce - que la bulle est épaisse, on ne voit rien de ce travail de détail sur la maquette finie…

La verrière en deux demi - coquilles est donc très épaisse, mais solide, et elle se colle bien sur son plan de joint, et s’emboîte bien autour des intérieurs assemblés.  Je dis « plan de joint », pas plan de symétrie, car une fois peinte en suivant les reliefs des arceaux, on se rend compte que les panneaux de toit ne sont pas symétriques. Enfin, entre l’illustration de la boîte et la notice, j’ai choisi la première pour positionner l’empennage horizontal qui est du coup trop en arrière par rapport au rotor anti-couple…

Figurez vous que mon Alouette II à moi, que j’ai baptisée « petite Lulu », a la poutre treillis tordue en vue de dessus une fois assemblée. Autres avatars : il y a une pièce en V (derrière le moteur sur la photo) dont je n’ai su que faire. Il manquait les barres horizontales supérieures du treillis avant, sous la BTP.  Enfin, je n’ai pas pu mettre ou remettre la main sur le moyeu du rotor. C’est pourquoi j’ai utilisé les pièces en supplément d’une boîte de Mil-Mi 2 d’Amodel  mise en construction en même temps… Ce moyeu est assez différent, mais tant pis !

            J’ai ajouté les biellettes de commandes de pas (profilé rond) et quelques tubes en plastique étiré ou en profilé rond autour du turbomoteur, en m’inspirant du dessin de la boîte.

            En restant calme, et hormis mes déboires personnels que vous pourrez désormais éviter,  le montage ne présente au final pas trop de difficultés.  Le cockpit assemblé et peint sera collé au dernier moment, après la pose des décalques, car il ne repose que sur deux points du treillis avant,  et cela ne supporte guère les manipulations.

            J’ai choisi la version à flotteurs de l’Aéronavale, que je trouvais plus sympathique que la version à roues.  J’ai  peint ces flotteurs avant montage, comme les autres sous-ensembles.

            La décoration :

            Compte tenu de la petitesse du modèle, j’ai laissé l’aérographe dans sa boîte et j’ai tout peint au pinceau, en bleu nuit N°15 d’Humbrol.  C’est un peu épais, mais celà cache les petits défauts de surface. L’arceau de protection du rotor anti-couple est jaune vif N°69,  de même que les pales dudit rotor, agrémentées de 3 bandes rouges N°19. Les pales du rotor principal sont gris clair N°64 dessus, noir mat N°33 dessous, avec des extrémités rouge - blanc - rouge.

            Les décalcomanies se posent bien, le bleu des cocardes est pâle, mais  les « hameçons » sont très jolis, et ces cocardes imprimées en trois stencils permettent de réaliser un bon centrage.

            Les finitions :

            Comme documentation, je me suis contenté du beau couvercle de la boîte, j’ai donc ajouté les antennes et les poignées de portières en profilé Evergreen plat ou en plastique étiré. 

Voilà donc un petit hélico sympathique, monté dans les mêmes conditions qu’à mes débuts en 1969, avec la même colle et les mêmes peintures Humbrol, seul le profilé Evergreen a partiellement remplacé le plastique de récupération

           

 

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