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AMD Mirage F1C

France

Revell-Hasegawa, 1/72

Montage Canard72

Le « pointu » fit son premier vol le 23 décembre 1966. Il fallut attendre jusqu’au 15 Février 1973 pour que le premier exemplaire de série soit mis en vol. Le F1 présentait de nettes améliorations par rapport au Mirage III, une distance de décollage réduite de 23%, une vitesse d’atterrissage réduite de 20%,  une capacité de carburant interne accrue de 43% et une manœuvrabilité accrue de 80%. Il était contrôlé par des commandes de vol électriques doublées. Ses qualités le firent choisir par plusieurs clients étrangers, malgré sa défaite face au F-16 lors du second « marché du siècle » en Europe. Ainsi, l’Equateur (F1JA), la Grèce (F1CG), l’Irak (F1EQ), le Koweit (F1CK), la Lybie (F1ED), le Maroc (F1CH), le Qatar (F1DA), l’Afrique du Sud (F1CZ), et l’Espagne (F1CE et F1EE) commandèrent en tout 480 appareils s’ajoutant aux 251 livrés à l’Armée de l’Air. Alors que le Mirage 2000 entrait en service, des Mirage F1 de l’Armée de l’Air furent modifiés en F1CT (attaque au sol) et en F1CR (reconnaissance armée, et chasse-bombardement). Envergure = 8,44m (9,32 m avec Missiles Matra Magic), longueur = 15,23 m, hauteur = 4,50 m Moteur SNECMA Atar 9K-50 de 7200 daN de poussée. Masse  à vide = 7450 kg, masse au décollage normale = 10900 kg, maximale = 16200 kg. Vitesse maxi au niveau de la mer = 1450 km/h (Mach 1,2), vitesse maxi à 12000m = 2350 km/h (Mach 2,2). Vitesse de croisière = 885 km/h, vitesse ascensionnelle = 213 m/s, plafond opérationnel = 20000 m, vitesse d’atterrissage = 230 km/h. Autonomie = 1290 km, maximale = 3300 km. Armement = 2 canons DEFA 552A de 30 mm, 2 missiles Matra Magic 550, 2 missiles Matra R530 (premières versions du F1), 2 missiles AIM-9 Sidewinder, bombes de 250 ou 500 kg. Missiles air-surface AS.30 et AS37.

La maquette Revell référence 04353 est en fait une reprise intégrale du moule Hasegawa, avec un moulage fin en creux et en relief. C’est probablement la meilleure réplique à cette échelle. Le train d’atterrissage, bien que mieux conçu que sur le modèle Heller reste difficile à monter et à caler (trop faible encastrement) donnant une étrange assiette à cabrer et un bidon ventral proche de toucher le sol.  Vous pouvez ajouter une échelle qui se fixe sur la paroi gauche du cockpit, et un pilote tenant son casque sous le bras. Deux décorations sont proposées, un F1-200 de l’Escadron de Chasse 2/5 Ile de France basé à Orange-Caritat en 1978, et un F1C de l’EET 5/330 Côte d’Argent du CEAM de Mont-de-Marsan (BA 118) décoré pour sa participation au Tiger Meet de 1996 à Beja AB au Portugal. J’ai choisi cette dernière décoration, dans le cadre d’une petite série consacrée aux décorations spéciales Tiger Meet.

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