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P2V7 Neptune

France, US

Hasegawa, 1/72

Montage Canard72

Lockheed P2V-7 Neptune (Aéronavale)

Le premier Lockheed P2V-1 Neptune fit son premier vol le 17 mai 1945. Le P-2H (P2V-7) fit son apparition en 1954. Cet élégant patrouilleur maritime est propulsé par deux moteurs Wright R-3350-32WA de 3750 hp.

A partir de la version 6, deux turboréacteurs  Westinghouse J34WE de 1542 daN de poussée furent ajoutés pour améliorer les performances au décollage, mais aussi en combat et à l'atterrissage, ce qui en fait un quadrimoteur original, les réacteurs utilisant le même carburant que les moteurs à pistons.

Il  est doté d'un puissant phare de recherche de 70 000 bougies dans le bidon d'aile droit. La pointe arrière comporte un détecteur d'anomalies magnétiques (MAD).

Sa soute peut emporter des bouées acoustiques, 16 bombes de 150kg ou 4 torpilles ou 8 fusées de 127 mm anti sous-marines.

Il a une autonomie de 7400 km et peut rester 12 à 18 heures en vol sans ravitaillement. Pesant plus de 30 tonnes, il peut voler à Mach 0,47.

La maquette Hasegawa "édition spéciale" propose cette décoration d'un Neptune de la Flotille 25 F de l'Aéronavale basé à Lann-Bihoué. C'est un moule un peu ancien mais qui constitue une bonne base.

J'ai seulement refait le "panier" de l'observateur, ajouté des rideaux en mouchoir en papier, les manettes de gaz au plafond, à partir de photos trouvées sur le site Airliners.net, et le fil d'antenne.

Certaines photos trouvées dans des magazines montrent bien la forme des trainées d'échappement reproduites ici avec un jus d'essence à briquet.

L'Austin Cooper au 1/72 donne l'échelle, les carreaux de piste de 5 cm représentent 3,6 m à l'échelle 1.

Lockheed SP2H Neptune (Bombardier d’eau)

Le Lockheed SP2H (ou P2V7) était un patrouilleur maritime en service dans de nombreuses forces aériennes, dont bien entendu l’U.S.Navy, mais aussi le Japon, l’Aéronavale Française, etc…  Ayant déjà réalisé la version Aéronavale, et possédant une deuxième boîte, j’ai eu envie de réaliser une  version  civile « bombardier d’eau » choisie parmi les nombreuses photos trouvées sur Internet.
La maquette Hasegawa doit être débarrassée de deux radômes ventraux, les orifices résultants étant rebouchés en carte plastique. Un certain nombre de petits carénages à l’avant et à l’arrière du fuselage sont également à enlever. L’une des décorations permettait de conserver le nez vitré, d’autres avaient manifestement un nez vitré peint, et d’autres enfin une pointe arrière très différente, voire une soute à eau ou agent retardant placée sous le fuselage.
Afin de conserver les lignes élégantes de ce gros bi-moteurs à pistons, j’ai choisi cette décoration de la société « AEROCORP ». Les têtes de cheval stylisées ont été réalisées en découpant les contours sur un double masque en papier quadrillé, au préalable plié sur le bord d’attaque de la dérive permettant ainsi la symétrie gauche-droite.
J’ai ensuite passé un feutre indélébile noir sur ces fentes et obtenu un premier tracé incomplet, retouché à la peinture noire au pinceau fin. Quant au mot AEROCORP, n’ayant pas trouvé la police « ombrée » visible sur les photos, j’ai retenu la police la plus proche, et j’ai imprimé sur du papier blanc collé à la colle « Cléopâtre » qui ne laisse pas de trace et n’attaque pas la peinture.
En effet, je n’ai pas le matériel requis pour imprimer sur décalque vierge, et l’épaisseur de 0,1 mm  du papier est finalement  peu visible quand on regarde la maquette d’assez loin. Des essais séparés m’ont montré qu’il ne fallait surtout pas passer au pinceau un quelconque vernis, car l’encre bave alors par capillarité dans le papier. Je l’ai donc laissé en l’état pour l’instant, ayant terminé ce modèle seulement 3 jours avant de le présenter au salon d’Albi avec une collection de bombardiers d’eau et d’hélicoptères de secours.

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