L'ingénieur Northrop, créateur de la firme éponyme, mourut avant de la voir voler. Le Northrop B-2 Spirit est le descendant direct des ailes volantes géantes Northrop X/Y B-35 à hélices propulsives et X/Y B-49 à turboréacteurs conçues par Jack Northrop et qui furent construites en petite quantité au début des années 1950. Le grand public d'alors put en voir évoluer dans le film "la guerre des mondes" ou elles allaient anéantir les méchants envahisseurs extra-terrestres. Ces avions sans fuselage et sans empennage avaient un domaine d'évolution limité, et toute excursion hors des limites d'équilibre pouvait être fatale.
L'avènement des commandes de vol électriques digitales permet désormais de piloter en sécurité ce genre d'aéronef.
Le B-2 allie les technologies les plus modernes, structure en matériaux composites absorbant les ondes des radars, portes découpées en dent de scie, et turboréacteurs masqués, le tout pour une plus grande furtivité, et donc des commandes de vol digitales pour transporter soit des armes nucléaires soit des bombes conventionnelles.
La maquette Italeri, parait-il très rare, est en fait un re-boîtage d'un moule Testors, fabricant de peinture américain. Autant les productions Italeri sont d'un rapport qualité-prix généralement irréprochable, autant cette maquette est de nature à vous faire un nouvel ennemi si vous veniez à l'offrir à un ami maquettiste. Et si cet ami est débutant, les grilles de l'hôpital psychiatrique s'ouvriront devant lui. Quel dommage ! Une forte gravure en relief, passe encore, le couteau à graver Tamiya et les abrasifs sont là. Mais un moulage imprécis, des pièces vrillées, une mauvaise conception des joints de collage entre les 6 parties supérieures et inférieures de l'aile (pour faire une aile centrale et deux extrémités) ont nécessité un tube de colle épaisse Humbrol, car la colle liquide est inutilisable en maints endroits du fait de la
conception, et un demi-tube de mastic Tamiya . Les ailes externes assemblées font environ 1 cm d'épaisseur et l'aile centrale en fait au moins le double. Il faut utiliser un crochet moulé dans l'extrados pour relier le plan central et une des extrémités (si vous le cassez, 'est la fin !), faire levier avec un tournevis pour emboîter l'intrados. Avec une troisième main, infiltrer de la colle liquide, poser des rubans d'adhésif un peu partout pour que çà ne se re-déboîte pas. Ensuite, vous faîtes de même pour l'autre côté. Prévoyez ensuite de combler les joints à la colle épaisse ou à la cyano , puis re-mastiquer, ... , poncer, m...., p.....
Enfin, la jolie planche de bord en décals vantée par la notice est totalement invisible, car l'immense auvent de la planche de bord cache tout. Les décals fournis ont une adhérence nulle, ils se détachent dans les minutes qui suivent leur pose malgré le vernis préalable (Klir); j'ai dû tous les coller au vernis brillant Humbrol passé aupinceau, ensuite le "silvering" (bulles de décollement visibles) est apparu, etc...
Bref, c'est la première fois que je suis si content de finir une maquette. Je n'ai même pas posé les 40 marquages "NO STEP" à coller un peu partout sur les ailes.
N'ayant pas de documentation, j'ai laissé vide les cases de train. L'une des deux soutes peut être garnie avec un barillet de 8 missiles SRAM.
Le pilote, sa copine, sa voiture, le Phantom de son père et l'aile volante...
Il était une fois un pays où tout était grand, les espaces, les hommes, les voitures, les bâtiments, les fleuves, les montagnes et les avions.
On l'appela les Etats Unis, car un seul état eût été trop grand.
John était pilote de Phantom, un avion mesurant déjà près de 18 mètres de longueur. Son fils Jack eut la même passion pour les avions de combat et devint à son tour pilote de bombardier.
Jack paraît tout petit à côté de sa nouvelle monture, une aile volante d'environ 22 mètres de longueur et 52 mètres d'envergure
Tout est au 1/72. mes collègues maquettistes "avions" ont d'abord cru que l'aile était au 1/48 ! C'est vrai que, par exemple, le pare-brise est démesuré.
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