Maquette72
       

Nakajima Ki-43 II Hayabusa 'Oscar'

Japon, 17th Training Flying Unit, Miri sur la côte nord de Sumatra, Décembre 1944

Fine Molds, 1/48

Montage Philippe 'Aerophil'

Il s’agit d’un Ki-43 II tardif de l’IJAAF avec sa grosse pipe d’échappement recourbée. La déco n’est pas encore choisie entre l’avion de Sakagawa en chine avec son camouflage de terrain (vert et brun en mouchetage très fin) ou un avion plus classique alu et tâchés de vert. J’ai déjà monté un Ki-43 I Nichimo aux couleurs du Col Takeo KATO et un Type II early FM du 50ème Sentaï.

Il s’agit de la boite Fine Molds, achetée à Kit&Doc il y a des lustres et pas donnée à l’époque. Le moule est ancien (sorti en 1993), probablement un cran en dessous des derniers Hasegawa parus postérieurement mais il est réputé plus juste de formes par des cracs de Britmodellers. La maquette est assez simple (cela me va bien) mais la gravure est fine et belle avec les plaques de renfort en relief.

Le Box-art typique des boites en N&B de Fine Molds fait parti de ceux que l’on découpe et que l’on garde.

Avant de me lancer, j’aimerais surtout échanger avec les nipponophiles du forum sur les couleurs intérieures notamment. Les notices FM étant exclusivement en japonais, il est difficile de s’y retrouver.

1 - Intérieurs du fuselage et des puits de train = l’aotake mais dans des tons de vert me semble le plus probable. Quelle peinture utiliseriez-vous pour cela ? Mes premiers essais cet AM sont très décevants.
2 - Face interne des trappes de train : idem ?
3 - Quelle couleur interne pour le capot moteur ? Je pencherai aussi pour un aotake vert
4 - Parois du cockpit : vert Nakajima avec un camaïeu de verts proches et de noir satiné pour les boîtiers.
5 - Siège : Nakajima vert ou alu ? Je pencherai pour vert (il semble alu que sur les rares avions restaurés).
6 - Tableau de bord = vert Nakajima aussi même si certains le donnent parfois en noir.
7 - Je suis plus embêté pour les couleurs de l’appui tête : noir ? Avec un partie avant en cuir brun noir ?
8 - Zones du fuselage sous le pare brise ou sous la verrière : noir ?
9 - Face interne des montants de verrières = noir ?
10 - Flasques de roues = alu comme les jambes de trains avec leur manchon protecteur en caoutchouc brun / noir ?
11 - Pylones d’emports sous les ailes = alu ?
Je vais peut-être rajouter une plaque de blindage derrière le siège puisque j’ai découvert sur Aviation of Japan qu’elle fut souvent montée en rattrapage – et appréciée des pilotes - sur les Oscars (elle serait alors verte elle aussi).

Après un premier essai, la maquette est passée au décapfour et on va repartir sur de bonnes bases.

Les faces int des fuselage son peintes dans un mélange bleu et vert translucides Tamiya pulvérisé sur une sous couche d’Alclad. Le résultat s’approche de ce j’aurais aimé. Il faudrait à mon goût un vert un poil plus foncé et saturé. J’ai, sur un demi fuselage, atténué l’aspect brillant avec une couche de vernis satiné ; c’est peu visible sur la photo mais c’est mieux visuellement. Les détails des faces internes sont repiqués au pinceau avec des touches colorées en s’inspirant vaguement des photos.
J'ai aussi pulvérisé les trappes de train, les jambes de trains avec leur manchons caoutchoux peints en trompe l'oeil et les deux pipes d'échappement coudées.
Siège, plancher et tableau de bord ont aussi été peints. Les instruments sont sur le décal d'origine de la boite, simplement surlignés d'une giutte de vernis brillant. Largement suffisant car l’ouverture du cockpit est si étroite que rien de restera visible au final, à part le siège et le bout du manche.


Hélice en H-47 Gunze, légèrement foncé avec du FX-10 Tamiya Flat Brown
Bande jaune orangée de l’hélice à 60 mm du bout de pale et de 60 mm de large soit un poil plus qu’un milimètre.

Verrière peinte avec masque dead design en kabuki (très bien et recommandé + +).

Pb avec la mat d’antenne de la boite fin à souhait en plastique mais qui ne tiendra pas dans la durée avec un fil tendu. Sur les conseils de Fly72, je l’ai refait avec un morceau de bambou (un bout de baguette chinoise !).

La bête est en croix. Pas mal de joints à fignoler quand même.
Couche l’Alclad white alu qui a révèlé pas mal de petites choses qui ont dû être reprises.
Tout n’est pas strictement parfait, notamment à l’emplanture de l’aile mais globalement c’est bien propre. A noter que j’ai collé un bout de papier à poncer tamiya mis en forme et affiné en épaisseur pour faire la bande de marche à l’emplanture de l’aile gauche. Elle ne semble exister que de ce côté et sur ce modèle d’après les photos.

Teinte des ailerons = mélange de gris IJN et de Sky type S, éclairci ensuite avec un voile de gris clair car le contraste était vraiment trop fort. Panneau anti reflet en noir pur.
Demain, j'attaque les Hinomaru. On lâche rien !

 

Option pour les bandes anti-dérapantes : du "Mig anti slip" découvert en expo : Il s'agit d'une pâte durcissante et simulant assez bien au 1/72 les bandes anti-dérapante...

J’ai pour la première fois réalisé les Hinomarus d’ailes à la peinture. Pas eu de pb au démasquage avec l’oramask en y allant avec bcp de prudence.
Je suis assez satisfait du résultat même si c’est chronophage : blanc + jaune + rouge et 3 couches de peinture même diluées font au final assez en relief ; j’ai probablement pulvérisé trop de rouge.

Pour le fuselage, je n’ai pas eu la patience de tout faire au masque. La première couche de blanc n’a pas été assez dense et surtout, du fait de la courbure du fuselage, les délimitations du blanc sont en haut et en bas pas assez nettes. Donc j’ai utilisé au final deux Hinomaru en décals d’une planche générique Aeromaster (bright red hinomaru) sur lesquelles j’ai passé le même rouge qui m’a servi pour les cocardes d’ailes. C’était à basse pression, tout près et finalement cela permet d’homogénéiser le rouge. J'ai aussi repris la couleur des puits de train et remis qques voiles d'alu à certains endroits.

Au final, je suis peu convaincu par l’utilisation de masques pour les cocardes même si je me laisserai bien tenter sur une maquette plus grosse. Le résultat est certes plaisant, mais c’est tout de même assez chronophage et stressant à mon goût pour un résultat aléatoire. Je suis pas assez cador et j’ai pas assez de temps libre pour ce jeu là. Les décals peuvent être salis, affadis, et épousent bien les formes et les lignes de structures pour peu que l’on applique la recette microsol microset.

 

En attendant, j'ai progressé : des tâches, des tâches et encore des tâches...
Epuisant de concentration à main levée et avec des séances où tout va bien et des fois où rien de va.
Heureusement que j'ai une vieille maquette martyre pour me faire la main.
J'ai encore pas mal de progrès à faire avec un aérographe. J'aurais aimé faire plus fin.

 

Les tâches sont finies. Cela le fera bien ainsi. En l’absence de référence photos. Remarquez que les tâches sont usées à l’emplanture de l’aile par les passages du royal cambouis.
J’en ai profité pour faire un ombrage à la sortie des volets de refroidissement et pour faire des traces d’échappement.

J'ai besoin de vos avis. L'appareil ainsi est assez clinquant avec le l'alu brillant, du rouge, du jaune et du vert : on pourrait l'accrocher au sapin, il ne dépareillerait pas 
J'ai une furieuse envie de tout passer au vernis mat avant d'empoussiérer tout cela et de passer des jus dans la gravure. J'ai envie de faire un jus noir pour les gouvernes et un jus marron pour le reste.

 

Le chiffre 156, la bande de fuselage et l’insigne ont été fait à l’aéro et au pochoir. Un très grand merci à Mantea pour ses masques à la silhouette.
Retouches au pinceau 3 poils sur l’insigne de dérive qui a subit un petit dommage sur le liseré blanc au démasquage.
Qques touches d'alu brillant Humbrol au tampon mousse sur certaines trappes du capot sur la bande anti reflet et sur le bord d'attaque jaune.
Puis vernis brillant et passage des jus marron et gris foncé. Le jus marron m’a servi à homogénéiser le camouflage d'extrados et à patiner l'intrados toujours plus sale. Les hinomarus d’ailes ont aussi reçu un jus brun rouge très discret.
Puis pastel d’empoussièrement à l’intrados et l’extrados puis vernis mat. J’ai laissé quelques partie du fuselage et du capot moteur plus brillant.
Tout cela donne un aspect fondu et opérationnel bien plaisant à mon goût. C'est pas un warbird 

J'ai vieilli aussi les trains, préparé le collimateur et sa mire en PE. Les verrières sont démasquées. Mais une pièce de l'intrados (le refroidiseur de carburant) a été avalée par le carpet monster. Il va falloir que je parte à la chasse de ce fauve pour la lui faire dégorger 

Cela sent bon la fin

 

Et bien là voilà finie à 95 %. J’ai encore à fignoler les pylones d’emport que je fixerai sans les bidons pour ne pas casser les lignes de l’avion et à partir à la chasse au carpet monster. Et vous n’aurez pas des photos d’intrados pour cela. Merci à Mantea pour les masques, à Fly72 pour le dépannage de certaines teintes et pour les photos faites dimanche AM dans sa boite à photo, à Jean Barby pour ses conseils, à Logan pour notre discussion sur le PS770 qui m’a convaincue et à ceux qui m'ont conseillé et suivi sur le forum.

L’avion est plus sale en réel que sur les photos ; le jaune est aussi moins citron mais vous avez au moins une bonne idée de l’état de la maquette. Je suis assez content du résultat du mouchetage grâce au PS770.

Dernière précision, il s’agit d’une machine pilotée par le le 2nd Lt. Tadahiko Yamao, récipiendaire du Bukosho en décembre 1944 avoir accroché des B-24 venus bombarder des installations pétrolières à Sumatra (aujourd’hui le sultanat de Brunei). L’avion appartenait au 17th Training Flying Unit et était détaché à Miri sur la côte nord de Sumatra. Ce détachement de Miri était appelé la « Yamao fighter unit ».

 

 

Concernant la hauteur des jambes de trains, j'ai décidé de gréer ce petit chasseur de ses réservoirs d'aile de façon à l'assoir un peu plus. C'est un effet en trompe l'oeil mais qui marche bien.
Puis j'ai fait un petit diorama avec le camion Isuzu et trois figurines (un pilote de la boite Fine molds et deux mécanos de la boite Hasegawa du camion avitailleur). Rajout de touffes d'herbe et de qques plantes tropicales dont les couleurs ont été reprises aux acryliques.
C'est mon premier vrai dio et il m'a pris 4 mois en y consacrant bien peu de temps malheureusement.
Pas convaincu par ma prestation mais je ferai mieux une autre fois. C'est en forgeant que l'on devient...
J'ai aussi découvert que s'il est difficile de bien photographier des maquettes, c'est encore plus difficile avec un diorama

 

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