Pendant le montage de mon Otter, je me suis aussi lancé dans la réalisation d’un SB-17 en me promettant de faire un vrai montage « from the box » et d’éviter de faire du détaillage chronophage et somme toute, peu visible.
Même si le temps de montage a été pas mal raccourci (env. 3 mois), il m’a été impossible de tenir ma promesse plus de… 15 minutes. En effet, malgré la belle gravure fine (en creux, mais erronée) et la présence du canot de sauvetage, la maquette Academy souffre de quelques manques que j’ai essayé de corriger (ou du moins d’améliorer).
(Un exemple de gravure fine et de correction à faire, les bossages des drains de fuel qui sont sous-dimensionnés.)
Pour la déco, j’ai eu le coup de foudre pour la version portugaise, pour laquelle il n’existe pas de décals (que je sache). Cette version implique aussi des modifications à la fenestration.
Le montage a donc débuté par la découpe de la fenêtre pour le poste d’observateur (ex-mitrailleur latéral) de droite, décalée vers l’avant, puisque la base est un B-17G. Le plastique réagit mal en fin de découpe et se délamine, ce qui nécessite du rattrapage au « Bondo Aluminium » pour refaire le contour.
Toujours sur le demi-fuselage de droite, comme la version portugaise ne comporte pas d’armement, je décide de remplacer le sabord avant droit par un vitrage qui épouse le contour du fuselage. Celui-ci est fait à partir d’un bout d’emballage d’ampoule LED de chez Ikea. Il recevra un masque pour délimiter la fenêtre si typique. Attention, cette modif semble n’être valide que sur l'appareil #7403, sujet de ce montage. Le # 7401 semble avoir conservé les sabord excroissants.
Ensuite, je m’attaque au cockpit. Une petite comparaison avec la maquette Revell montre qu’Academy n’a pas mis beaucoup de temps ni d’efforts dans cette zone. Leur interprétation des planchers est erronée et la structure si caractéristique des sièges pilotes est absente. J’ai remarqué aussi que ni Academy, ni Revell n’avaient fournis les nombreuses bonbonnes à oxygène, si caractéristiques. J’ai donc tourné des bouts de grappes et les ai installés en arrière des pilotes et dans le nez, pour remplir la zone. En comparant avec le set de bouteilles d’oxygène offert par Quickboost ref # 72-356 (et reçu trop tard), les miennes sont surdimensionnées. Ce n’est pas grave… c’est juste pour meubler.
Pour le tableau de bord, j’ai investi sur celui de Yahu dont la qualité est impressionnante pour un cout très raisonnable. Attention toutefois lors du montage. La notice Academy appelle la pièce # J16 qui amène un décalage gênant (flèche rouge) alors qu’il est préférable d’utiliser la #A38 auquel il faut enlever la partie encadrée en rouge (cf photos ci-dessous). Les manettes de gaz sont en scratch.
Academy n’offre aucun intérieur pour les postes de mitrailleurs latéraux, ni pour celui du Radio. Comme cette dernière est visible depuis le vitrage du dessus, j’ai réalisé en scratch la cloison et le plancher du radio ainsi que de la section arrière du fuselage. La maquette Revell du B-17 m’a servi d’inspiration pour les dimensions et l’habillage du poste Radio.
Par contre je n’ai trouvé aucune photo d’intérieure de SB-17 relative aux postes d’observation. J’ai donc appliqué la « License Artistique » en essayant de faire un intérieur « plausible ». Je ne me suis pas trop étendu non plus sur les détails, car une fois fermé. On ne voit plus grand-chose. Pour la peinture intérieure, j’ai opté pour le vert intérieur, même si ce n’était pas utilisé sur tous les appareils. Notez que les planchers de bois sont des décals restants de mon projet de Caudron C450R...
on continue avec le travail sur l’intérieur avec l’intégration des planchers et compartiments dans le demi-fuselage de gauche.
Ici une vue du poste Radio, fini. Notez que la soute à bombe reste « brut de coffrage » car elle est fermée et invisible.
Les sièges des observateurs sont des copies en résine des sièges pilotes, avec une base pivotante en scratch. Comme la documentation sur l’intérieur des SB-17G est inexistante (du moins sur GooGol) j’ai fait de l’hypothétique…
A l’avant, j’ai aussi agrandi et rehaussé la table du navigateur car la position originale donnée dans le kit est trop petite et trop basse (flèche rouge). J’ai aussi rajouté un peu de détails sur la cloison séparant le cockpit du poste de navigation/bombardier et ajouté un peu d’équipements (copie résine) trouvés dans le kit Revell, au-dessus du poste Nav.
Avant la peinture de l’intérieur, j’ai installé les hublots qui s’ajustent relativement bien mais leur épaisseur reste trop importante. Les fenêtres latérales en « goutte d’eau » (typiques au SB-17) et les bossages en avant pour les mitrailleuses latérales sont aussi de vrais « culs de bouteille ». Pour le bossage de gauche et les « gouttes d’eau », j’ai surmoulé les pièces avec une feuille de PETG de 0.5 mm, par « vacuformage ». Malgré que le rendu soit moins beau que ce que j’espérais, ça reste une amélioration notable par rapport à la pièce d’origine.
Pour les parties vitrées, j’ai développé ma propre planche de masques à l’aide du programme de la Silhouette. J’ai aussi fait des maques intérieurs, car je pensais préférable de peindre l’intérieur après que les vitrages aient été installées. Mauvaise idée… chronophage.
Le poste de mitrailleur de queue voit la pièce (K31) retouchée au putty pour enlever les guides de passage des mitrailleuses, car le sujet présenté est non-armé. Les masques sont taillés pour corriger la forme erronée (trait orange) des fenêtres latérales. De par la conception du moule, on se retrouve avec un plan de joint qui passe au milieu de la verrière panoramique et celle au-dessus de la tête, ce qui est dommage.
On passe ensuite à la fermeture du fuselage et à l’application de « putty ».
La pose des portes de la soute à bombe nécessite aussi un peu d’attention car les formes des portes ne correspondent pas bien au contour du fuselage… J’ai aussi posé un renfort (flèche jaune) pour un meilleur support de la porte une fois installée. Attention aussi d’utiliser la bonne paire de portes car les gonds ne sont pas au même endroit…
On poursuit avec la pose du parebrise et du vitrage du poste Radio, ainsi que de leurs masques et du « putty » pour en parfaire le contour.
Enfin je pose le radôme du radar de recherche auquel j’ai ajouté un peu de « viande » car je le trouvais un peu « maigrichon ». Pour cela je l’ai ceinturé d’un morceau de gaine thermo-rétractable. Et fini le dessus avec du « putty de carrossier ».
On commence par le montage des ailes qui se montent assez vite, mais on notera qu’Academy a choisi de faire l’impasse sur les entrées d’air pourtant proéminentes qui constellent les bords d’attaque du B-17 (flèches rouge). Academy s’est contenté de quelques rectangles en léger retrait pour les simuler (flèches vertes). Sur ce point le kit Revell est bien meilleur. Pour ne pas me lancer dans une énième chirurgie (lourde), j’ai donc créé des décals en « trompe l’œil » pour ces entrées, avec un dégradé de noir pour simuler la profondeur… Ces décals seront posés ultérieurement.
La prise d’air en écope sous le moteur devra être supprimée et la forme du puit de train devra être retouchée. A noter que la gravure des ailes, bien que d’une finesse agréable (voir photo ci-dessous), demeure erronée si je la compare aux emplacements de celle du kit Revell.
Les 4 bossages des intrados sont sous-dimensionnés sur le modèle Academy (voir ci-dessus). Profitant d’un reste de Siligum de Pébéo, j’ai moulé 2 empreintes sur l’aile du Revell pour pouvoir en tirer un set en résine pour monter ensuite sur l’Academy.
Les plans de joints seront traités au putty.
A noter qu’à cette étape, le train principal est installé et il a fallu que j’aille creuser un peu sur le logement pour éviter que le vérin de rétraction ne soit tordu lors de son installation. L’installation à ce stade-ci implique une manipulation attentionnée pour le reste du montage car les options pour la réparation sont quasiment nulles étant donné le design choisi par Academy.
Ensuite, on passe une étape importante, la mise en croix.
J’ai ressorti le set d’outillage de haute précision, aussi connu sous le nom de… Légo !
On installe le bestiau sur son support et on l’immobilise en place, une fois que le gabarit pour le dièdre des ailes est bien aligné et collé (étoile). Une découpe (flèche jaune) est nécessaire pour laisser la place au fuseau du moteur « inboard ».
On passe ensuite au calage du plan de profondeur (pas de dièdre).
Une fois le tout collé en place, on constate les écarts (flèches rouge)… et on comble avec de l’Evergreen et du putty.
Le dessous aussi reçoit un peu « d’affection »…
Je pense que cette correction est importante car elle affecte le look final de l’appareil. Sinon on se retrouve avec un avion aux ailes « en V » assez prononcé. Un autre point négatif pour le kit Academy !
Quelques retouches de putty, masquage et la peinture s’en vient…
On continue aujourd’hui avec la peinture. Je retrouve un schéma que j’affectionne avec un mélange de blanc et de jaune, sur un fond de métal. Toutefois, pas de Dayglo sur ce projet-là !!!
En effet, je souhaitais faire une déco plus exotique que celle proposé dans la boite et j’ai donc opté pour la version portugaise.
J’ai d’abord passé une sous-couche alu (Krylon fini métallique comme d’hab). Le blanc (émail) est fait à l’aide de peinture en bombe de chez Armor Coat. Celui assure un bon pouvoir couvrant… et je me suis un peu emporté. Ce qui fait que j’ai perdu une partie des détails de structure sur le dessus de la carlingue…
Une fois le blanc appliqué, j’ai posé les masques pour les cocardes, les drapeaux et les insignes de la BA 4. Les masques accompagnent la planche de décals que j’ai créée pour l’occasion et sont découpés sur la découpeuse Silhouette.
Ici le masque pour l’insigne d’escadron a été posé dans son ensemble avec le pourtour solidarisé avec du scotch.
Après avoir enlevé le scotch, on enlève le pourtour.
Suite de la peinture, le jaune est celui en bombe de chez Model Master #1214, transféré au préalable dans le godet de mon aérographe (une première, très satisfaisante pour moi). J’ai fini par l’alu en bombe de chez Krylon, avec des retouches de panneaux avec divers teintes Alclad.
Pour la dérive et les profondeurs, j’ai créé des masques pour simuler les nervures et jouer avec les différentes teintes d’Alclad.
On enchaine ensuite avec la pose de décals. Comme d’habitude, j’ai eu le coup de foudre pour une version pour laquelle il n’y a pas de décals dans le commerce (que je sache…). Je me suis donc remis à la planche à dessin pour sortir une planche pour cet appareil portugais.
Pour souligner la bande jaune sur l’arrière du fuselage, bien que je l’aie mise dans la planche, j’ai foiré la pose du décal ! C’est le Cha-Cha du maquettiste !!!
J’ai donc préparé des masques à la Silhouette (flèche verte) qui me serve à établir la bonne largeur, puis ils sont ôtés pour appliquer le noir à l’aérographe, pour reprendre cette zone.
Le résultat est pas mal… (flèche verte)
Sauf que pour le masque du drapeau, il y a « comme un os dans le gruyère »… (flèche rouge). J’ai dû me planter dans une conversion ou un copier/coller. Pour les cocardes et le reste, je vous rassure, pas de problèmes à ce niveau.
Pour le décal de numéro (d’un seul morceau) situé sur l’extrados, j’ai eu aussi quelques soucis de « silvering »… possiblement du à une mauvaise préparation de la surface de ma part. C’est pas grave, on arrache et on masque aussi. On y applique ensuite une couche de noir mat Tamiya.
Notez que le décal pour l’intrados n’a posé aucun problème.
Le plus gros du travail sur la planche de décals, a été de recréer l’insigne porté par les appareils opérants possiblement pour l’Escuadra 751, depuis la Base Aéréa No 4 de Lajes (aux Açores). Je me dois de remercier le musée de la FAP pour son aide relative sur le sujet car la documentation sur internet est TRES maigre. En fait, je n’ai trouvé que quatre photos exploitables qui m’ont permis de réaliser cette planche. Une partie de son contenu, bien que dérivée de la planche Academy et de photos des appareils US, reste donc sujette à caution.
Les phares d’atterrissage sont réalisés à l’emporte-pièce sur une surface caoutchoutée, ce qui permet d’obtenir une forme concave. La lentille est ensuite remplie de colle Soliq pour compléter l’optique. Le phare sera ensuite protégé par un bout d’emballage plastique transaparent, ajusté à la forme du logement et collé en place avec du Future un peu épais (vieille bouteille).
Les bords d’attaque sont coloriés au feutre noir Faber & Castell (protégés ensuite avec une couche de vernis mat en bombe). Les bandes de délimitation des zones de marche sont en décal.
Avant de rentrer dans les derniers détails, on démasque la bestiole et on applique les dernières couleurs et on souligne quelques panneaux. Ici encore, le noir des panneaux antireflets (des moteurs) est fait au feutre Faber & Castell. L’accès au radeau de sauvetage est souligné avec un mélange Blanc + Dirt de chez Flory Models.
Malgré les efforts de détaillage du poste Radio, on ne voit pratiquement rien tant la partie vitrée est épaisse et légerement rugeuse sur sa face interne. Hmmm…..
Maintenant, comme promis, on attaque les derniers morceaux pour l’assemblage final.
Tout d’abord, les moteurs. Ici aussi, Academy a simplifié les choses… Au départ, j’ai donc investi sur le set Quickboot72004 dont la finesse du moulage des cylindres améliore l’aspect général des nacelles des moteurs. Cependant, la perspective de devoir découper 72 tiges de culbuteurs et refaire une couronne d’allumage m’ont un peu refroidi. J’ai donc décidé de conserver les moteurs du kit et d’y ajouter juste les fils des bougies. Un petit travail de peinture adéquat permet de faire illusion.
Les capots sont peints séparément, en reprenant un peu la gravure des volets de refroidissement.
Pour les hélices, pas de soucis particuliers. Base jaune, masquage, peinture noire, démasquage, dry-brush gris foncé.
Ci-dessous, une petite vue, en cours de route.
Pour les roues, j’ai utilisé un set de roues Squadron auxquelles j’ai réduit l’effet d’écrasement qui est trop prononcé à mon gout. Je les ai peintes en alu, puis après masquage des jantes, en noir mat. La bande de roulement est dry-brushée en gris foncé, ce qui fait ressortir les rainures. Un jus sombre de chez Flory est utilisé pour accentuer les détails des jantes. Comme leur moyeu ne s’adaptait pas aux fusées des trains, j’ai inséré un bout de tige Evergreen qui a été percée au diamètre des fusées.
Pour la roulette de queue, ça a été toute une saga !
Lors des essais préliminaires d’attitude au sol, je trouvais que la roulette était trop rentrée dans son logement (env. 2 mm). Ceci est dû au fait que le « bidule » (plot de positionnement ?) qui accueille la pine de positionnement est moulée un peu trop haut dans le fuselage.
Comme cet ensemble est fixe et déjà en place depuis la fermeture du fuselage, je me suis dit que le mieux était de refaire la jambe de la roulette en tige de laiton. De ce côté-là, pas de problème. On coupe l’ancienne jambe en plastique et on perce la base de la jambe pour faire un point d’ancrage (flèche rouge) pour la nouvelle jambe en laiton. Et là, pendant le perçage (un peu bourrin ?)... Paf ! La dite pine qui cède et le train qui se rétracte ! Osti’ de Tabarnak À Marde ! (SIC, en Québécois dans le texte).
On respire un grand coup, on cogite, on cogite et… Ding ! La solution. Percer à l’endroit de la fleche jaune un trou rejoignant le plot de centrage (fleche bleue) et y insérer une tige de laiton qui viendra barrer le train en position sortie, à la bonne hauteur (pour avoir l’assise tant recherchée).
Ce genre de réparation cause des dommages collatéraux sur le fuselage que je m’applique à rectifier à l’aide d’un décal vierge peint avec l’alu de base. On coupe un morceau aux bonne dimensions et… Voilà !
« Une belle job de sheet-métal » comme on dit ici.
Après cet interlude (agaçant), on passe à la « raison d’être » de ce montage, le canot de sauvetage.
Le moins qu’on puisse dire est que la documentation sur le « frêle esquif » ne court pas les rues. J’aurai bien aimé détailler le canot de sauvetage (et le présenter sur un bâti roulant) mais je n’ai trouvé aucune doc dessus. Il semble que la notice technique T.O. 19-85AF-1 soit la seule source d’info viable, mais celle-ci est quasiment introuvable (sauf un CD à 40 $ sur EBay). Basé sur les quelques photos que j’ai pu glaner sur les « zinternets », on peut voir cependant que l’interprétation d’Academy est erronée ici aussi.Mais, je m’en contenterai.
L’adaptation au ventre de l’avion nécessite du ponçage sur la « jupe » et la pose d’un profilé (0.25 x 1 mm) pour rattraper le contour au plus près (flèches noires).
J’ai aussi rajouté quelques bossages (possiblement des clapets d’évacuation d’eau) et des attaches. Indiqué par la flèche rouge, une vilaine rainure servant au positionnement de la main-courante.
Sa peinture est simple… c’est jaune ! Il semble que sur certain canots, il y avait des touches de couleur rouge ou orange sur les main-courantes et les attaches.
Retour à l’appareil avec les dernières parties vitrées. Celles-ci-sont très épaisses et cause de la distorsion. Pour les bulles de sabord, j’en ai surmoulé de nouvelle avec ma machine à vacu. Le résultat est meilleur sans être transcendantal, probablement dû à un mauvais choix de matériau. Les pièces seront ensuite ajustée par ponçage des bords, jusqu’à ce qu’elles tombent en place dans leur logement. Elles seront collées à l’aide de Future (cire acrylique liquide).
Pour la « bulle » frontale, j’ai gardé celle du kit malgré tout. Pour sa partie métalique, j’ai découpé à la silhouette la pièce sur du vinyle noir, peint en alu. Le rendu est impeccable (idée à retenir pour d’autres projets).
Autre mini-projet sur ce montage, les antennes YAGI. Celles du kit sont empâtées (lire « très moches »).
Je les ai donc refaites en utilisant du fil de laiton de 0,25 mm. Et des morceaux de profilé Evergreen.
Et enfin, les autres antennes. Si les antennes filaires en fil « Easy-line » n’ont posé aucun problème, je me suis fourvoyé avec l’antenne ADF (Football)…
Règle #1 – Lire le plan et repérer les pièces.
Règle #2 – Dans le doute, appliquer la règle #1…
Règles que je me suis empressé de ne pas appliquer, ce qui en a résulté dans du travail inutile. A savoir, comme celle fournie (#32, pour une autre version du Kit) n’était (forcément) pas adaptée, je me suis mis en tête d’en fabriquer une autre. Voici le process de greffe utilisé, et installé… avant de m’apercevoir que le kit avait une AUTRE antenne football (#28), tout aussi acceptable que mon greffon !!!! C’est le Cha-Cha du maquettiste !
On conclut aujourd’hui avec ce projet qui m’aura pris presque 5 mois. Ce kit Academy n’est vraiment pas le meilleur, tant par les omissions de certains détails que par les formes et l’emplacement des lignes structurelles comme sur les ailes, mais il est le seul à offrir le canot de sauvetage et les pièces nécessaires pour faire un SB-17. Avec un peu d’amour et une bonne dose d’huile de coude on peut arriver à un résultat convenable.
A mon humble avis, la meilleure solution serait de partir du kit Airfix (récent) et d’y ajouter les pièces spécifiques du kit Academy.
Au chapitre des notes de montage, j’ai aussi remarqué que le kit ne comportait pas les 2 petits évents en bout d’aile (Mise à l’air libre des « Tokyo Tanks »). Je les ai simulées avec des décals en trompe l’œil, tout comme les grilles voisines des 4 évents des moteurs intérieurs (je les trouve, au final, un peu surdimensionnées et les corrigerai sur la version finale de la planche de décal qui est en préparation).
J’ai aussi amélioré un peu les échappements en creusant les extrémités à la fraise-boule. Puis traitement à l’Alclad (Jet Exhaust) suivi d’un dry-brush « rouille ».
La touche finale a été de rajouter les essuie-glaces faits en plastique noir étiré.
Voilà, un beau SB-17 coloré, dont l’iconographie sur Internet reste très rare, et dont l’histoire au sein de la FAP reste assez vague.
Je ne voudrais pas conclure sans remercier Messieurs Régis Biaux et Marco Pretto, dont les B-17 (et SB-17) ont inspirés ce montage. Merci ! Obrigado !
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