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Après pas mal d'heures de recherches, j'ai trouvé les trois décos que je vais faire :
- un IAI Dagger Argentin, tiré de la déco de la boite. Très bien, très joli et pas mal exotique.
- un Mirage 5 SDE Egyptien. Il s'agit d'un Mirage IIIE tout simple mais la déco est sympa.
- et un Mirage 5F français avec une belle dérive.
Les boites High planes permettent de faire toutes les versions. Les différentes antennes et nez sont présents. Il va falloir vérifier quand même avec de la doc.
Le challenge va consister à faire trois montages en même temps.
Cela fait quand même pas mal de grappes
On commence par les cockpits. Seul petit bémol, la boite ne fournit que des sièges Martin-Baker Mk6. OK pour le dagger et l'egyptien mais pour le français, il faut un Mk4 que je trouve dans la boite à rabiots.
Le montage et la peinture sont simples : tout en noir. Un petit drybrush alu pour mettre en valeur le tout. On reprend ensuite les cadrans et les boutons des consoles en blanc. Quelques touches de rouge et on reprend les cadrans avec un stylo noir ultra fin pour figurer les instruments dans les cadrans. Cela fera illusion. En tout cas pour moi.
Le plastique n'est pas le plus agréable à travailler. Légèrement cassant, brillant. La baignoire s'adapte relativement bien dans les deux parties avant du fuselage. Ca s'assemble bien mais sans plus.On est à mi-chemin entre du short-run et du Tamigawa. Bien mais pas exceptionnel. La pièce qui vient sur le devant du cockpit et qui fera office de tableau de bord est elle très bien conçu au niveau montage. Par contre, les instruments sont soit pas assez marqués, soit trop. J'aurais vraiment préféré un bon petit décal pour figurer le tableau de bord. On retrouvera sans doute dans quelque temps de l'aftermarket plus détaillé. La boite PJ le prévoyera sans doute aussi.
Poursuite de l'assemblage..... en trois !!
Je confirme que l'assemblage de la partie avant n'est pas parfaite, surtout le haut au dessus du cockpit. Il faudra sans doute poncer un peu et reprendre la gravure.
J'ai continué pas assembler les deux parties principales du fuselage. Je confirme la première impression : le découpage est bizarre. Pas des plus simples. Quelques trouvailles quand même mais cela nécessite pas mal d'assemblage à blanc. Rien de compliqué je rassure quand même.
Retour à ces montages après quelques jours d'arrêt. Poursuite du gros oeuvre avec le montage des ailes, du cockpit avant, du croupion et de la dérive. L'assemblage est astucieux, on peut dire qu'il est bien pensé. Sauf que la réalisation laisse un peu à désirer. Les ajustements sont quand même assez approximatif. Le joint aile/fuselage est difficile à jointer. La liaison cockpit/fuselage doit être forcée pour un jointoiment correct. Les souris sont aussi une belle partie de plaisir. Quant à la dérive, celui qui l'a conçu doit être adepte du marquis de Sade. Bien sur, j'exagère un peu mais le montage n'est pas de tout repos. Encore une fois, le kit est à mi-chemin entre du short-run et un kit de grande diffusion. C'est vrai pour la gravure, c'est aussi vrai pour le montage.
Poursuite du gros oeuvre avec le montage de la base de dérive, des différents nez et des quilles. Pour les nez, cela se passe mieux, l'assemblage est correct (j'ai dit correct, pas execptionnel). Les quilles se passent mieux.
Pour les nez, la différentiation commence un peu entre les trois modèles. L'un deux (l'égyptien) possède un nez de Mirage IIIE avec le radar Doppler, alors que les deux autres possèdent un nez de 5F. Pour les trois, la base de la dérive est allongée et non pas droite. Ne pas oublier de lester les nez.
L'avion commence à prendre forme.
On peut voir que les photos que débute le travail de mastiquage des joints. Travail fastidieux et à faire en trois exemplaires !!! La suite bientôt.
Après un "petit" intermède dronesque, je reprends le montage de ces 3 Mirage III.
Ce week-end, travail de mastiquage des joints.
Etape 1 : préparation des joints et masquage des endroits à mastiquer.
Etape 2 : on mastique : voilà ce que cela peut donner. C'est pas beau, hein.... je salope le travail.
Etape 3 : avec un coton tige imbibé d'acétone, on lisse le joint. Plus on a attendu, plus le mastic est dur, plus il faut forcer, plus le risque d'abimer le plastique autour est important. L'acétone, c'est corrisif avec le plastique. Dernier détail, port du masque obligatoire, l'acétone, ça n'aime pas trop les poumons.... on plutôt le contraire !!
Résultat après un premier lissage :
Etape 4 : on démasque et on finit, soit à l'acétone, soit on ponce avec un papier assez fin
Cela fait un joint assez propre, même en première intention.
Etape 5 : les joints après finition. Il faut aussi reprendre la gravure autour du joint.
Sur cette dernière photo, on voit que le joint de la dérive est loin d'être nickel. Il reste du travail.
Au fait, le travail est à faire 3 fois !!!!
Voilà, les joints sont finis. Il faut bien dire que trois montages en parallèle, c'est fastidieux. Voire chiant.... Mais bon, quand on aime !
Autre partie de plaisir : le masquage de la verrière. Là aussi, le faire en trois fois, ce n'est pas l'étape que je préfère.
Au final, les trois avions sont prêts pour la peinture. Il me faudra préparer toutes les petites pièces qui sont peintes avec : trappes, bidons. Mais on va attaquer une partie que je préfère.
A bientôt.
On poursuit le travail de préparation avant peinture.On commence par les bidons qui seront bien évidemment peints en même temps. J'en ai profité pour retrouver deux petits Magic I que j'avais préparé il y a bien longtemps et qui iront très bien sur le Mirage egyptien.
Dégrappage et ébavurage des trappes de train
Et choix des couleurs pour les trois navions. Et encore, il me manque deux teintes pour l'egyptien (gris et orange). A venir. Mais j'ai de quoi faire avant.
De retour aux affaires avec les Mirages. Une petite photo pour prouver mes dires.
On change un peu de stratégie, maintenant qu'on va passer au stade peinture, je vais les faire un par un. Je commence donc par l'egyptien (un IIIE tout simple). Après avoir passé une petite couche alu tout crade, j'ai pu voir que certains joints étaient lion (très loin) d'être parfait. Total, on repasse par la case mastic sur quelques petits endroits. Ce week-end, objectif fin du mastic et première couche de peinture.
Après avoir mastiqué et poncé, vient la phase de peinture.
On commence par le gris de dessous du Gunze H308 qu'on éclaircit avec du beige H311.
On peint rapidement les zones diélectrique de la dérive en Gunze H311 : la haut de la dérive et la base de l'arête. Pour le liseré noir, je le ferai à la main à la fin.
On masque le dessous, la limite de camouflage intrados/extrados et les zones diélectriques. On passe la première couche de camouflage la couleur sable Gunze H336 et on l'éclaircit avec du Gunze H85. A basse pression, en faisant doucement, cela se passe bien. On verra par la suite quand le camouflage sera terminé s'il faut le reprendre. Pour l'instant, cela me plait bien.
Un mois après donc, je reprends la peinture de ce Mirage. Après avoir pas mal tergiversé, je me lance dans une nouvelle technique pour le camouflage. Technique livrée par phil42 que je remercie. Il y a peu de chances que j'arrive à faire aussi bien que lui. Mais bon, il faut bien essayer.
Donc, on esquisse tout le camouflage avec des boudins de Patafix. C'est long et fastidieux. Ca colle de partout. Pas pratique du tout. On verra le résultat à la fin. Peut-être que mes boudins ne sont pas assez fins, mais il est difficile d'être très précis dans le schéma de camouflage. Je vais me faire la main sur une prochaine petite maquette d'un camouflage à la main. Ce serait quand même plus simple.
Une fois l'étape des boudins terminés, on remplit après les zones devant conserver la teinte, le "sable" en l'occurence, avec du maskol. J'en ai jamais vraiment beaucoup employé. Là aussi on verra. J'y suis allé franco. Peut-être un peu trop. Dans mes souvenirs, il est plus simple à enlever s'il est mis en toute fine couche. Pour info, je l'ai appliqué avec un sharpel en silicone. COnseil donné par Manu. Là aussi, c'est un super bien. Très pratique à enduire et hyper simple à nettoyer. On frotte avec du sopalin et le sharpel est tout neuf !!
Place aux photos.
Poursuite de la peinture avec le vert Gunze H340 plus des traces légèrement éclairci de blanc. On continue ensuite avec le gris Gunze H32, là aussi avec traces légèrement éclairci au beige H311.
On enlève le tout et cela donne ça.
Quelques petites reprises par-ci par-là mais je suis assez content du résultat.
Quelques petites retouches dont cette pointe assez disgracieuse et très visible.
Et final, voilà le résultat avant les parements orange.
Masquage puis peinture des parements orange Gunze H24. J'aurais du poncer auparavantle camouflage déjà peint car j'ai eu pas mal de difficulté à couvrir les larges taches vertes et grises. Dessous par exemple, c'était beaucoup plus simple, c'était uni.
Au final :
Etape suivante : très délicate : masquer les parements orange pour peindre les liserés noirs autour.
Après peinture du noir :
On démasque alors et c'est l'heure de vérité
Dans les livres de maquettisme (si, si, ça existe !!), on dit toujours qu'il faut tout masquer au cas où il y aurait des effets de bords. Et bien, il va falloir que je relise bien ce chapitre car j'ai encore merdé. Il faut que je reprenne le début des ailes où un voile de orange a été projeté. Je suis un gros nul !!
J'ai aussi pleins de pétouilles à reprendre, pas mal au niveau des liserés noirs, et pleins d'autres détails
Mais bon, dans l'ensemble, c'est pas mal.
Prochaine étape : reprendre tous les détails de peinture. Et attaquer les bidons et trains.
Bilan de ces derniers jours. Reprise par masque successifs et maskol des différentes corrections à faire au niveau peinture.
Peinture à la main des bords noirs des zones diélectriques de la dérive (pied et sommet). Reprise des zones alu avec la peinture Gunze Super Mettalic, diluée au Leveling Thinner SM03 (Super Iron). Pas mal mais cette teinte est trop foncée.
Au final, voilà le résultat. Il reste quelques minuscules retouches à faire mais rien de flagrant.
J'en ai profité aussi pour peindre les trains et les bidons. Il a fallu rajouté aussi les durites sur les jambes de trains.
Il reste pas mal de petites choses à faire
A bientôt. Objectif : le finir pour Agen (mi avril).
Le voilà sur ses pattes. Pas mal de détails ont été faits, ainsi que des petites retouches de peintures.
Une couche de Klir et le voilà prêt pour les decals.
En parallèle, j'ai aussi fini la tuyère avec un jus noir Tamiya à l'intérieur et entre les pétales.
La suite avec les décals bientôt.
La pose décals se passent plutôt bien. Je n'aime pas ça mais j'ai du canibaliser trois planches de décals : la planche FCM pour la finesse de la plupart des marquages, la planche Carpena pour les codes et un bout de planche High Planes (fourni gracieusement par "Michel d'australie" pour les cocardes, celles de Carpena me semblant trop grosses, et celle de FCM trop petites. Pas trop de stencils. L'ensemble réagit plutôt très bien au Microsol / Microset.
Et voilà le résultat :
Et voilà. Pas mal de détails à finaliser : un jus Neutral Grey dans l'ensemble des lignes de structure, reprise de pleins de petits détails.
Une couche de vernis Mat Gunze. On peint les feux vert (droite) et rouge (gauche et haut de dérive).
En enlève la protection de la verrière. Et on colle les derniers accessoires : la tuyère, les bidons, le siège, la verrière.
Et voilà le résultat :
De meilleures photos dès qu'il fera meilleur. Peut-être lors de l'expo d'Agen où il sera ce week-end.
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