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Loire 102 Bretagne

France

Scratch, 1/72

Montage Jean-Christian Houg 'JC Alpha' 'clubalpha'

Un Bretagne.  Quelle bonne idée.   

Pas un Bretagne comme celui que j'ai presque quasiment pas fini  . Non, l'autre. Le paquebot. Le Vibromachin :  

Paf.  Le bureau tremble et le parquet de même.. Faire quelque chose de flottant à partir d'un pavé, moi je dit : Faut le faire. 

Effectivement. 

Il est moche. 

Certes. Je n'en disconviens point. Mais la notion même de mochitude n'est elle pas intrinsèquement concomitante au subjectivisme de la beauté ? Et la monstruosité n'est elle pas en quelque sorte le reflet d'un esthétisme dicté par des normes sociétales qui n'ont elle même d'existence qu'en se positionnant dans une sorte de réciprocité par rapport à une laideur supposée plus que réelle, et qui démontre bien là toute l'abjectitude de cette notion dans laquelle la barbarité des formes, l'angularité du dessin, représente une forme d'apothéose dans l'esthétique discriminatoire  par laquelle l'auteur nous fait réfléchir sur le rapport à notre propre regard, et je pourrais citer donc en conséquence Douglas Adams pour qu’il vienne témoigner sous serment que la beauté est la vérité et la vérité la beauté, par là même prouvant qu’en l’espèce, le véritable coupable est la Vie elle-même, pour avoir failli à se montrer à la fois belle et vraie.  ( Zippo Bibrock 10.26 approves this message )

C'est pourquoi mon objectif sera de terminer à la quarante-deuxième place. 

Alors bien sur pour terminer, il convient de commencer. 

Surtout d'abord et avant tout il convient de bien prendre le temps de ne pas se précipiter. Car en cela comme en toute chose d'abord donc bien sur evidemment, il faut des plans. Le maréchal Von Schlieffen lui-même ne désapprouverait pas ma position. Je me dois donc de les échafauder, sur fond jaune comme tous les plans. 

C'est donc après m'en être servi un (fond de jaune), que je commençais lesdits précités. 

Alors bien sur les plans, c'est toujours amusant. N'est ce pas. 

Ca tombe bien, car ca va etre long.

Par chance le bestiau est des mieux documenté. Dans le Docavia se trouve plusieurs photographies habilement prises de profil et de plein face. (A l'arrêt et accroché sous une grue, quand même , on sent que le photographe n'est pas joueur). Ils seront ma base, ainsi qu'un schéma certes grossier mais comportant les principales cotations. 

Il existe d'ailleurs en libre téléchargement sur Gallica, un dossier technique fort complet, avec moultes croquis et schémas de l'illustrateur Jean Bonnefoy, qui me seront fort utiles. 

En particulier, le numéro 206 de "l'aéronautique" de 1936, contient un dossier de 22 pages écrit par J.Y Kirguistel, ingénieur en chef de ce projet, et qui sera ma base de travail. Ce document étant tombé dans le domaine public, je me permettrai d'en publier quelques courts extraits, au fur et a mesure de ma lente progression, à côté de laquelle celle d'un escargot anémique ferait figure de record olympique. 

Voic donc, grosso modo, de quoi nous parlons:

J'échafaude mes plans a partir du petit croquis et des différentes photographies en ma possession. Je commence par la voilure. 

Comme vous pourrez le constater, j'ai des croquis relativement.. détaillés

La voilure est construite autour de deux longerons sur lesquels viennent s'appuyer les différents mats. Je ferais de même. A l'extrémité de la voilure, se trouve deux volets supplémentaires, destinés à la compensation en vol, en cas de vidange d'un réservoir. 

Les volets et les ailerons, s'articulent sur une bielette permettant d'avoir un effet de fente. Je vais mettre un troisième faux-longeron pour simuler cette structure. 

voilà, une fois grandement simplifié et couché sur le papier: 

J'ai déjà une question à soumettre à la sagacité des grands maîtres... Il y a sur l'extrados, quatre pièces qui m'intriguent grandement :

Ca l'air d'etre des éléments plutôt fins: 

Mais qu'est ce que c'est que ce schimili...schlmib...schilimili... que ce truc ?

PS: Toutes les photos et croquis sont issus du numéro 206 de "l'aéronautique", disponible librement sur le site de la BNF (Gallica)

 

Je n'ai toujours pas coupé le plus petit morceau de quoi que ce soit .. Ah si. Si si , mais c'est un épiphénomène; hier soir je me suis coupé quelques rondelles de saucisson.  Avec une bière. 

Que j'ai dégusté en me demandant comment diable donc j'allais pouvoir me sortir de cette histoire de Loire 102, vu que quand même c'est gros. 

J'ai imprimé les vues générales à l'échelle, pour "jauger la bête" en vraie grandeur. Ici avec ses deux cousins, ses frères mêmes, tant il partage les principes de construction et d'aménagement. 


Extrait
 de la main de J.Y Kirgistel, ingénieur responsable de l'étude du Loire 102

Conception d'ensemble. 
- La formule de l'hydravion à coque, à aile rigide haubanée et moteur surélevé, a montré ses avantages sur les appareils précédents qui ont tous fait preuve : 
- de légèreté; 
- d'endurance en service; 
- de qualités marines remarquables; 
- de performances comparables à celles des autres appareils de la catégorie correspondante et de la même époque.

Exemples: 
- services rendus par le Loire 5o amphibie à côté d'amphibies contemporains de 230 à 250 HP 
- équivalence du Loire 70 et d'un trimoteur dont le poids total dépasse de 3500kg celui du Loire 
- supériorité du Loire 130 de surveillance et du Loire 21 dans les derniers concours, tous les appareils Loire ayant eu la sanction de la commande en série

Coque. 
- L'expérience a sanctionné la valeur des formes de coque Loire qui n'ont cessé d'être améliorées. Tous les appareils ont fait, par mer agitée, des essais très remarqués; tous les spectateurs se souviennent de l'aisance avec laquelle le Loire 70, notamment, fit des essais (trois décollages et trois amerrissages) par mer de 1m,50 de creux, mesurée. 
De même, tous les autres appareils ont fait avec aisance les essais de mer de leur catégorie. Tout en étant particulièrement légères, les coques Loire sont donc très endurantes: depuis quatre ans que divers prototypes ou appareils sont en service, on n'a jamais eu d'observation à faire quant à la résistance des coques.

Procédés de construction. 
On a construit aussi simple que possible, en n'utilisant, dans la généralité des cas, que des profilés et des tôles. L'ensemble est si peu compliqué qu'il ne vaut pas une description. 

Calculs. 
- La ligne de conduite suivie dans les appareils précédents a fait ses preuves. On s'est efforcé de calculer avec précision les grosses masses, pour ne pas «gratter» des grammes sur les détails. C'est grâce à cette méthode que le Loire 130 de surveillance, en particulier, a pu être réalisé avec 50kg de marge par rapport au poids limite, malgré un groupe motopropulseur plus lourd (Hispano-Suiza 12X) que pour tous les autres appareils présentés, et des dispositifs lourds pour faciliter son utilisation : grande verrière vitrée avec glaces pour l'observation (60kg), empennages entièrement en porte-à-faux pour dégager le champ de tir, et enfin ballonnets de grand volume.

Ce sont les résultats obtenus sur les appareils rappelés ci-dessus qui ont poussé le Bureau d'études à établir le Loire 102 selon la même formule d'ensemble. Mais, par rapport aux précédents, les lignes générales et les détails ont été considérablement affinés: l'aile a été portée à l'allongement 9 et la coque à 8,5. La position des moteurs a été conservée pour garder les qualités marines et les facilités d'entretien à flot. L'emploi de la même formule que celle du 70 permettait d'aller vite et ;à coup sûr dans la détermination des structures. Le Loire 102 a volé moins de 11 mois après le début de la construction. 

"

Alors moi, j'ai fait pareil: J'ai ressorti les deux autres :

Aujourd'hui, la météo est idéale pour commencer un Bretagne. Idéale. On se croirait à Ploubistroec-les-flaques-d'eau.

Et puis tant qu'on est dans les clichés et les préjugés stupides, je vais commencer par une petite nière: En Bretagne, il ne pleut que sur les touristes, les autres sont au bistro.

bref. 

J'ai cru comprendre qu'il était d'usage de commencer par le jeux des sept différences. Alors allons y. 

omme vous pourrez le constater, le hall d'assemblage final, également appelé oubliettes bureau des en cours, a été rasé par 12 Halifax Mk.III du bomber command, avant d'être remis à neuf et agencé pour accueillir les nouveaux ateliers d'assemblage des chantiers aéronautiques de la  Loire.

Ah. Pardonnez moi, on me signale une légère imprécision. 

Il se trouve que le raid du bomber command a été décommandé, eu égard au fait que le Halifax Mk.III n'était pas encore sorti des ateliers de la Titelouze'sFred's Factory.  C'est pourquoi les appareils ont dû être déplacé à la main. L'amiral Harris en aurait éprouvé une très légère contrariété. Quasi mécontent. Il va faire raser Dole. 

Baste. Passons. 

Ou k on en étais déjà pu ? 

Ah si. 

Approchons nous un peu, tel le mosquito PR XVI. 

Qu'est ce que nous av.....zzzzzz PAF

J'ai horreur des moustiques

Donc: Un plan, imprimé par mes soins et en couleur, une feuille de polystyrène choc 10/10 , un tube d'alc..de colle. 

Là c'est en vrac, le plan est découpé et collé sur le polystytruc avec la colle. 

Alors, j'ai bien réfléchi. Ce qui est soit dit en passant un évènement en soi. Je fais articuler la chose autour de sa voilure, puisqu'elle supporte finalement tout le reste, mature, moteur, cabine. Et puisque la voilure est caractérisée notamment par son dièdre, et que tout ou partie se rattache au longeron principal, ce sera la pièce maîtresse, la clé de voûte, la pierre angulaire du point d'achoppement ou les bretons se breteignirent. (Les Athéniens ne supporteraient pas le climat) 

Le longeron, donc. Ici en place . Alors ,évidemment, à ce stade, il faut encore, un rien d'imagination. 

Voilà. Je vais pouvoir passer, à la peinture. 

 

Je vous avais promis la peinture ? Allons y , donc. 

Bien sur, il y a la question du choix de la couleur.  Combien de maquettistes ai-je vu tiraillé entre la vraie couleur et la bonne couleur ? Entre celle qui convient et celle qui va bien? Que de choix cornéliens, que de tiraillements, de dilemnes et de choix complexes. 

Je vous confie ma méthode: J'ouvre le tiroir, je prend le premier pot qui vient. 

Pas convaincu ? 

OK, dites une couleur au hasard. Attention, il y a un piège.

j'ai dit, au hasard !

Bleu nuit ? 

Dakod'acc ! 

Alors le piège, pour celui qui a dit "Blanc", c'est #danslecullulu ... le but ici étant de faire apparaitre les traits de coupe. 

Reste la partie un rien répétitive, la coupe des profils. Pour gagner en précision, j'aligne tout sur le longeron principal. Ainsi seront ils alignés, comme à la parade. 

Pareil, un coup de marker sur les lignes de coupe, ca va plus vite que la peinture

J'ai choisi un assemblage en caisson, c'est a dire que l'avant et l'arriere du profil restent solidaire par le profil bas, et que le profil haut se loge entre les deux longerons, qui restent donc d'un seul tenant. 

OK, c'est pas clair. 

En image :

Capiti capito ? va bene ! Alors, vu la petite taille des derniers profils, il y a eu quelques instants de crispation... mais baste. 

Alors bien sur donc évidement donc bien sur, il faut mortaiser la plaque principale, afin qu'iceux s'y intromittent. 

J'ai une arme secrète, et ce n'est pas de la vaseline. C'est un rifloir diamanté et ca usine un peu plus côté intromission :

En deux aller retour, le trou est agrandi. Je veux dire, le logement est de largeur idoine. 

Autant dire que ca n'a pas trainé ! Y'a pu ka monter le puzzle :

Nous avons ici , tous les outils nécessaires :

Etape 1./ On enquille le bord d'attaque.  A l'avant. 

Etape 2./ De même identiquement avec le bord de fuite. 

Etape 3./ En même temps il reste qu'un morceau . 

Et l'on répète , inlassablement 

Jusqu'au petit matin ... 

Alors, déjà les premiers merdements pointent leur nez: Je me suis dit, puisque la découpe est forcément imprécise, puisqu'il est compliqué de rajouter de la matière, je vais volontairement ajouter 2 dixièmes au longeron, qui partiront au ponçage.

La technique de l'erreur systématique, en quelque sorte. Une approximation par excès, comme lorsque l'on calcule le nombre de bouteilles pour remplir la cave. 

Mais dans ce cas précis.. faut reconnaitre... l'excès est un peu excessif. Voir très exagéré. Comme je n'ai pas l'outillage de Gilou, ca sent le ponçage répété.. 

gratte gratte grattounette, toute la nuit :

Et ce jusqu'à retrouver , ce qui était prévu. 

Ensuite; la routine habituelle, sauf que ca va être un rien plus long à faire. 

Découpe de blocs de balsa d'épaisseur idoine à la forme adéquate et collage façon panzer. 

Je procède par palier: D'abord le bord d'attaque. 

Dans le temps, je remplissais tout, mais perdait la visibilité des longerons et des profils, ce qui finissait imanquablement avec un dégrossissage compliqué... voir exagéré. Donc, par tranche. 

Tranche 1: le bord d'attaque. Signé Joffre. 

Tranche 2 : Le bord d'attaque du milieu

Tranche 3: Le bord d'attaque de derrière. Mais pas tout de suite vu que j'ai pas fini la tranche 2, et que je vais dormir. Ah non, faut emmener le gosse à l'école. >>>Allez, a un de ces jours.. 

 

Pendant que sèchent les demi dalles en pente, je commence à m'intéresser à la principale inconnue.. les fuseaux moteurs. 

S'ils s'étaient agi de moteurs Lorraine, je vous aurais servi la blague des fuseaux lorrains, mais non, ce sont des Hispano Suiza. 

Sur le croquis d'ensemble dont je dispose, c'est a peine figuré. Ca ne ressemble pas aux photos. C'est laid, le trait épais...  un gros paté.  (Lorrain, donc)   

Bref, c'est la merda. 

Je me casse les dents dessus, alors je sollicite la lumière des moustachus. 

Voici la démarche qui fut la mienne.  

Au départ, j'ai de bonne photos, un beau croquis de Jean Gaudefroy; et j'ai récupéré sur le net des vues du moteur, face et profil.  

Je suis donc parti bille en tête, pensant que ce serait simple. 

Mesurant le diamètre cône d'hélice sur la vue de face, ou il est bien visible, j'en ai déduit par une règle de trois, celui du maître couple, en le mesurant sur la perspective du croquis. la forme générale est clairement visible sur ce beau croquis. 

J'ai ensuite "recopié" la vue de profil sur la photo , en faisant coïncider les éléments sur la vue de face préalablement  dessinée.  Jusque là, tout va bien. Je place sur cette vue le profil de voilure et les longerons, ou vont se boulonner les éléments de structure tubulaire. Là aussi, c'est clairement indiqué sur le schéma. 

C'est après que ca se corse... 

Sur le schéma, je recherche les points de fuite de la perspective, en prolongeant des éléments dans un même plan. Partant de là, je trace des lignes de référence sur les éléments qui m'interessent. 

Je "mesure", ou plutôt, je repère, les proportions de distance qui les séparent, comme ça : 

Je reporte ensuite cette mesure de proportion sur ma vue, et j'obtien précisément le bon emplacement de tous les éléments de structure, que je n'ai plus qu'à dessinner, hop. 

C'est mathématique. Ca ne peut pas rater. 

Sauf que c'est raté. Le moteur (remis à l'échelle) flotte littéralement dans son logement. Il y a un grand espace libre sur le haut du fuseau, et de même sur la vue de face, en largeur, il est beaucoup trop large. Ce n'est pas cohérent   .. Quel constructeur ferait des fuseaux moteur deux fois trop large..... 

Et là ou je pleure doublement, c'est qu'en prenant le dessin moche et imprécis dont je disposais avant de commencer, le moteur rentre pile poil dedans. Franchement ça me fait mal au c¨l. 

Mais ce n'est pas cohérent non plus. Sur la perspective de Gaudefroy, on voit bien que les côtés ne sont pas plats, mais ronds !

On le voit bien sur les photos aussi... 

Mais alors, pourquoi si larges ?    Je ne sais plus quoi penser... 

Et puis il y a ces trucs noirs, là, au dessus.

Il y en a douze. Qu'est ce que ça peut bien être ... des trous ? des grilles ? des plaques ? des vitres ? 

C'est Denis VBD qui a émis l'hypothèse qu'il s'agisse de points haut pour les entrées d'air des carbus. 

Et donc or donc :

Six carburateurs, deux moteurs, ca fait bien douze.

C'est plausible en tout cas. c'est déjà ça. Il doit sans doute y avoir une grille , donc. 

Tiens, une anecdote amusante sur les fuseaux moteur. Il y a deux configs, qui se sont succédées :

Première config, avec les radiateurs profilés, sous les ailes

Seconde config, Avec les radiateurs au dessus des fuseaux. 

En effet, les premières versions étaient frappées par un mal étrange, de fortes vibrations en vol, dont l'origine est restée longtemps inexpliquée. 

Tous les vols d'essais se soldaient inévitablement par le meme commentaire, genre "c'est bien, mais qu'est ce que ca vibre ! "  Au point qu'il fut rapidement surnommé " Vibrator"

Pourtant, de nombreux essais avaient été menés en soufflerie, sans detecter le moindre probleme de vibration.  Ont été mis en cause, successivement, les mats, les flotteurs, les hélices, les plans verticaux, les gouvernes ..... rien. rien de rien. NADA ! macache ! nib ! Peau de zob !

Voici la maquette de soufflerie utilisée:

Une idée ? non? vraiment pas ? il manquerait pas un truc ? 

Genre les radiateurs ? 

C'est à la toute fin des essais, qu'un mec genre qu'avait pas d'idée, façon " je vais dire truc mais c'est une connerie", qui a dit, tiens, c'est bizarre, on a tout modifié sauf les radiateurs

les radiateurs.  

Ceux qui sont pas sur la maquette.  

Et la lumière fut : C'était bien ces saloperie de radiateurs. Ils ont donc été déplacés sur le haut des moteurs, et les vibrations disparurent. 

Moi , celui que je fait, c'est le premier. Le Vibrator ! 

Ceci étant , les deux versions comportent ces douze salopards .

Sinon , j'avais aussi "les douze trous de minuit", "les douze sales aut'part ". bon...

Le lattage continue, un rien rhubarbatif... 

Pour l'intrados, c'est assez simple, les lattes sont plates, le bureau est plat aussi, pas de quoi en faire un, donc. (de plat)

Pour l'extrados, c'est plus touchy, le diedre positif lorsque l'intrados est en bas se trouvant inversé lorsque il prend la place réciproque (celle de l'extrados), et inversement.  Et donc je m'emploie a garder l'alignement en épaisseur via une planchette disposée sur les lattes, garnie de poid uniformément réparti. 

comme ça. 

C'est un peu gavant, car pour aussi Panzer qu'elle soit, la colle nécéssitte un temps de prise d'une dizaine de minute, à chaque latte.  

De quoi gamberger sur les moteurs.... 

Une autre hypothèse a été émise par "loadmaster" sur lesdits trous noirs. Cela pourrait etre des vitrages, destinés à laisser passer la lumière afin d'éclairer un minimum un mécano qui viendrait inspecter les moteurs , en vol, via le tunnel prévu a cet effet. 

Hypothèse intéressante. 

D'autant plus qu'en essayant de "cabler" les carbus aux prises d'air, la répartition ne "colle pas". 

Les 4 à l'avant et à l'arrière se situent bien au droit des carbus, mais pas les 4 au milieu. 

En observant attentivement cette image, on remarque que les quatre au milieu sont positionnée différemment (latéralement). 

Et si l'on se reporte au croquis, ces quatre là sont au droit du tunnel d'accès aux moteurs (que j'ai représenté en bleuatre transparent )

Du coup..... 

J'imaginerais bien un truc de ce goût là. Les quatre au centre, vitrées, et les huit autres cablées aux carbus :

Mais ce n'est évidemment que pure spéculation. .... ... 

Sinon, le lattage est fini.  Maintenant, usinage, pâtaboige , ponçage, et enduisement. 

L'aventure continue.... J'ai profité des premiers rayons printaniers, pour aller en extérieur procéder à l'opération "ponçage", histoire de disperser copeaux et poussières au gré de la brise, légère. 

Je me remémore la galère sans nom qu'avait été la mise en forme des ailes du Bretagne (l'autre, le SO30), taillées d'un bloc dans la masse et dans une planche de balsa. Les séances de ponçage pendant des semaines, au grain 120, pour approcher, progressivement, le profil requis.  

Que je chemin parcouru. Aujourd'hui, pour la mise en forme de cette aile, ca a bien du me prendre...allez.... en comptant large .... cinq minutes. 

Le secret ? Les profils en carte plastique. Et l'outil de barbare.  

Ce qui est totalement magique, c'est que l'écartement des dents de la rape fait qu'elle n'attaque pas la carte plastique, (en prenant garde de rester longitudinal). la râpe "glisse" littéralement sur les profil. 

Sur le balsa en revanche, ça usine sévère

Ca m'a pris un peu de temps de dessiner ces couples, de les découper, de les assembler. Mais aujourd'hui, c'est jour de paye. 

Je comble les manques, rayures, trous et marques, avec de la pâte à bois. 

De la pâte à bois de base que j'ai trouvé au bricomerdo du coin. Quand je vois les turpitudes que rencontrent certains de mes coreligionnaires dans la recherche de l'enduit ultime, je me dis que j'ai bien de la chance. Ca se passe au doigt, ça se lisse à l'eau. Ca sent que dalle, et les technocrates bruxellois (qui ont bon dos) n'en ont pas interdit l'importation. Importation inutile du reste, puisque c'est produit chez nous. 

Avant, je le faisait en pate a sel, ça marche aussi. C'est le passage au four qui marchait moins bien .  

Par contre, c'est 24 heures de séchage. minimum. du coup ... standby. 

Une vue d'ensemble, parce que je suis fier de ma crotte : 

il va falloir faire les moteurs. 

Et y'en a quatre. 

Ca m'arrange pas .....   

En attendant, avant le gloubi-enduit, il convient de former la partie centrale, lamentablement oubliée. Une planchette de balsa mise en forme au rifloir diamanté, hop.

Poncée et pataboisée.

Mais avant de faire disparaître la structure sous un épais manteau blanc (aaaah , oui , je sais que c'est le printemps, mais souvenez vous que je suis à Belfort. C'est pas le même printemps qu'ailleurs. ici, les seins de glace c'est le 15 aout, et apres c'est l'hiver) 

Avant donc disais je, de recouvrir icelle, je repère les trous. plus exactement, je fais les trous. Je les perce. Crac, vzzzzzzz, crac, vzzzzzzz, et ainsi de suite.  

Alors, pour la petite anecdote, juste pour que vous puissiez bien vous foutre de ma gueule, je me permet de souligner que j'ai fait tout ça à l'extrados, alors que les perçages doivent se faire à l'intrados.  Voilà. c'est dit, on n'en parle plus, le Loire 102 est plus grand que mes erreurs , tout ça. Du coup je rebouche tous les trous et je les refait en dessous. Pour rire.

Allez, c'est pas tout ça, j'ai grave la dalle. 

Juste une petite demi couche de gloubi-enduit, et je vais baffrer le temps que ça seiche. . J'aime bien, la seiche, à la Galicienne vous savez, avec un filet d'huile d'olive et un peu de paprika. Pulpo Gallega. Avec un verre d'Albariño

Donc c'est sec. 

+ Je ponce donc j'essuie. Mais c'est un ponce if. Et là, c'est du balsa, pas de l'if, donc ca ne va pas.
+ Ponce bi-latte. Ce ne sont pas des lattes, mais des blocs. ca n'allait pas non plus. 
+ J'envoie tout à Pifortyman car seul Pierre ponce. Je ne sais pas s'il est d'accord, du coup j'ose pas trop non plus   )

frottt frotttt frottttt grattgrattgratt et voilà

Aaaah, si , sinon il y' avait aussi la ponçure. La ponçure, c'est une ancienne tradition d'un ordre mineur de la monastique, dont les membres réalisait leur tonsure au grain 120.  Je sais, c'est un peu tiré .. par les cheveux.  Forcément. 

Alors , c'est y pas beau ? Aussi lisse qu'une tête de moine.   Eh , d'ailleurs, c'est bon aussi, ça, la tête de moine. 

Bon d'accord, j'arrette. On va passer directement à l'étape trois. 

L'étape trois, c'est une technique que j'ai empruntée à Julius Robert Oppenheimer. 

si. 

la vitrification

Alors, bien sur , la technique a évolué, il n'y a plus besoin d'un Superfortress pour vitrifier, une simple automobile de marque quelconque vous permettra de transporter le bidon, lui même miniaturisé depuis cette époque. Nous passerons donc directement, du B29 au V33 :

Voilà voilà. Alors là , maintenant, c'est en train de poulper, du coup bon, on va rien branler jusqu'à demain. Voilà. Et demain, ce sera l'étape pénultième :

En terme de truc petit, et gris, sinon, j'ai ça, c'est également à faire en terrasse, ou n'importe ou ailleurs qu'à moins de trente pas (et sous le vent) de tout nez un tant soit peu sensible aux émanation malodorantes de C'EST QUOI TON TRUC CA PUE. 

Le Petit gris est également une spécialité de Bourgogne, de Toul, et de Zeta 1 Reticuli

J'ai bien pris soin de ne procéder que demi aile par demi aile, comme les demi dalles de Joligibus, afin de ne pas concomitamment laisser de traces de graisse de cacahuètes sur la surface. Nous n'en sommes pas encore à déposer du sel. 

Regardez, cette belle surface, lisse comme ....comme .... comme un truc lisse. Alors, on aperçoit encore les longerons et profils, en légère récession par rapport au reste. Alors je vais dire que j'ai fait èxprès, et que c'était voulu, pour trois raisons. La première, c'est que c'est vrai, et la deuxième, je ne sait de toutes façons pas faire autrement. En lumiere rasante, on le voit. En vrai, on le devine. Tout au plus. à peine. Et encore. Et effectivement, il n'y a pas de troisième raison.

Ah si : C'est que en vrai, c'est pareil. Les tôles rivetées, sur les éléments de structure, ne sont pas d'une planéité parfaite non plus, en tout cas, pas sur les constructions de cette époque. 

La tôle, les opticiens : Moi je les vois pas les rivets

Alors bien sur, Il arrive qu'ayant eu a faire à la peau lisse, on finisse au trous :

Ces trous ont été fait à proximité de Bâle

Ah, c'est pas grave, sans doute un coup de soleil, je n'ai plus l'habitude. Vous avez vu c'est le printemps

A force de tâtonnement, je pense être arrivé disons , à ce que l'on appelle, un compromis honorable....

Voilà, aujourd'hui j'en suis rendu là : 

C'est pour qui le beau nonosse ??? 

C'est une base. Une ossature. Un commencement. Disons, une étape.  Je vous narrerai tantot, les moultes péripéties pour y arriver, il faut que je remette en forme les x-mille photos, et que j'en soustraies les innombrables faux-pas et idées foireuses.

Et puis, j'attend surtout d'etre au bout , et d'avoir un truc potable à vous montrer, un peu plus "habillé" que ça. 

 

.... Forme prémonitoire s'il en est, car j'ai bien l'impression que je vais l'avoir dans l'endroit auxquel il est destiné ...Je tâtonne toujours sur les moteurs. Et ca me gave.

En attendant, entre deux essais plus ou moins plutôt pas trop réussis, mais un peu quand même, je planche.  Je planche, mais sans voile, ce qui explique que ca n'avance pas beaucoup. C'est dommage, car en Bretagne, ce n'est pas le vent qui manque,...

Et de la planche au plancher, il n'y a qu'un pas que je franchis en dessinant celui de la cabine.

Et puis le reste qui va autour. 

La cabine à la même forme. Mais plus gros. Aïe. 

Maintenant faut que je coupe du plastoc ! Ca me manque

Allo Mirabelle ?  Mirabelle ?  Allo ???   Ca va couper !

Hop, la base. La forme est bonne.

On épaule

On cloisonne

On plafonne

Bon, ça , c'était la partie facile. Maintenant, la véranda.  Le jardin d'hiver.  La serre. 

Finalement j'ai changé d'idée, je fais un plafond, et une base.

L'idée pour les cloisons , c'est de faire un développé.

Sinon, entre deux siestes , je continue à tatonner..  ici de l'evergreen 3/10, du feuillard alu 3/10 également, et de la feuille de bronze 1/10.

Tiens j'ai redécouvert un truc que j'avais appris à la maternelle, c'est l'alu repoussé. Vous me voyez venir .. 

Eh bien, c'est à dire qu'à un moment j'ai pensé percer les sieges de l'équipage, afin d'augmenter leur productivité, (z'imaginez le temps de travail perdu à descendre chier dans la cabine passager ....)
Le problème étant que l'évacuation se serait faite dans ladite cabine passager. 
Le client avant tout, voyons. 

Donc, 

la cabine de pilotage. 

Procédons. 

Ensuite, je noie le cloisonnement dans le béton afin de le consolider. Alors, ce n'est pas du béton, effectivement, mais un mélange de cyano zap rose ultra liquide et de talc.  Avec plutôt beaucoup de cyano, histoire que ça s'infiltre aussi bien qu'un mafieux dans une manif.

Tiens, et tant qu'on est dans l'outil de persuasion, j'attaque également ce plafond, qui me résiste. 

Regardez, en gros, au fur et à mesure, je rajoute des couches au dessus, que j'usine par en dessous. Comme c'est intelligent n'est ce pas. 

Ensuite, je finis par une couche de cyanotalc. Voilà, j'ai la forme à la louche.  C'est l'ébauche quoi.

Moteur ! 

Donc. 

Rappel de la situation: Je part de ça

Source : constructeur (Chantiers Aéronautiques de la Loire / SNCAO)

Et je veux ça :

Source : BNF (http://gallica.bnf.fr)

J'ai fait tout un tas de schémas, d'interpolation, de supputations, d'hypothèse et de vérifications de plausibilité pour disons, obtenir ce que j'appellerai un compromis honorable. 

Le tout converti en éléments finis, simplifiés , et surtout plats. 

Procédons. 

Alors je vous préviens : ca va etre long. C'est pas que pour vous casser les couilles, c'est juste rapport que j'en ai deux à faire et que ce serait mieux que je n'oublie pas comment j'ai fait le premier. 

Devant derrière, les deux rondelles !

La base est découpée car il faut laisser la cheminée d'accès au mécano. la base d'appui du moteur est collée. 

Les éléments structurels sont rapportés. 

Sont rapporté la base et les deux couples en avant et arrière des moteurs

J'y adjoint deux tubes qui seront noyés dans le fuseau dont on ne verra plus que les demi tubes. 

C'est pas clair, OK

C'est figuratif, on est d'accord. C'est juste pour avoir les volumes plausibles. 

Les maistres couples

Les voici en place

Le squelette obtenu, on teste avec un volontaire. un pas trop gros. 

CHEF ! On s'est fait piquer le moteur ! 

Voici un moteur Hispani Suiza 12Xirs

Magie: On peut aussi faire des DB601 avec. Suffit de le tenir à l'envers. 

Les cylindres en V à 60°

Bon ca commence à être longuet hein ... 

On va dire que c'est tout pour l'épisode 1. 

Bon, l'habillage alors....  on va se rhabiller ... 

On commence doucement avec les têtes de .. les têtes choco ? je sais plus, enfin, les deux demi-ronds au dessus des cylindres. 

Ensuite, la plaque intercalaire, entre les deux cloisons pare feu. On voit distinctement sur les photos que cette partie est plus renflée et qu'il y a une prise d'air à cet endroit.  J'ai donc pris du feuillard alu de trois dixièmes.

Ensuite j'affine les lèvres d'icelles.

Pour la suite... j'ai pas mal tatonné. Franchement j'ai rarement autant pataugé à arriver à rien comme ça... j'ai tout essayé. L'alu, trop épais, le bronze, trop dur, le plastoc, trop fragile , le bois, trop rugueux, le papier, trop fin, le Vosne-Romanée 2014, trop jeune, le plomb, trop malléable, le mastic, trop cassant,  bref, la merdasse. 

Et puis après avoir perdu trois semaines en conjectures , je me suis souvenu que la dernière fois, j'avais acheté un truc là, une machine à découper les tranches de raclette, qui allait pas si trop tellement mal. 

Hop. 

Avec le petit dessin ki va bien donc

Les pièces en bristol kliroformé. 

our une présentation de la technique du Klir'O'Forming, c'est par là
http://fighters.forumactif.com/t75367p150-tout-est-bon-dans-le-caudron-le-typhon-en-scratch-et-au-72-la-rougeole#1480867

Basiquement, on fait trempette de la pièce en carton dans du klir, et on laisse sécher sur un profil de forme idoine. 

Ce qui permet de profiter des capacités de découpe précise de la Silhouchouette. 

Y'a pu k'a placer la dite précitée en place. 

Allez. Troisième place, les plaques latérales, avec sorties de secours. D'échappatoire. D'échappement. C'est pareil.

Puis, la paroi de cheminée, avec la porte découpée. 

Et la porte rapportée. 

Là on atteint les limites techniques de la trancheuse, la structure fait 1/10eme de large.

Sur le haut du pavé, on a la paroi supérieure du capotage de la nourrice d'huile, avec un regard pour la soif.

Alors. 

Maintenant les grilles. 

Les fameuses grilles. 

J'ai essayé. Je vous JURE que j'ai éssayé :

Seulement... maillage trop gros, épaisseur supplémentaire trop importante, collage emmerdant, et rigidité trop grande. C'est MOCHE.

J'ai abandonné l'idée. 

Finalement, je ne met rien. Déjà qu'on est pas sur qu'il y avait quelque chose ... 

Reste à faire les collecteurs d'échappement

Remarquez que je n'en place que cinq. Il y a une raison et je vais vous l'assèner :

J'arase à ras d'un gabarit, qui est un ROND de DEUX millimètres

Je place le MÊME gabarit derriere la premiere pipe

Et forcément, par construction, de ce fait, ça tombe pile poil impec :

Malin hein ? 

Alors, il y a une tradition; je la respecte : Ceci est une pipe. 

Une pipe Castor, puisqu'à queue plate

Ensuite, une fois en place, je scelle le tout avec mon fameux mélange Cyanocyano, une part de chaque. 

Comment ? Je me fous de vos gueules ? Moi ?  Preuve ! : 

Une goutte + une goutte. Avec du talc. 

TADAAAAA !  Je ne remercierai jamais assez le découvreur de ce mélange cyano talc, qui vaut presque à mes yeux, le rhum citron vert. C'est dire !

Un peu de tapisserie alu

Un rien de recouvrement

Je vais vous dire : c'est E-XA-CTE-MENT ce que je voulais ! 

Ah m..de. J'aurais du choisir un bimoteur.

Les affaires reprennent ! 

Ca reprend doucement, et j'en chie comme un turc pour torcher un plan de la cabine et "imaginer" son aménagement. 

J'ai la chance d'avoir une photo d'usine des couples, du coup je les décompose en éléments finis (droite gauche, haut, bas), et je redimensionne sur les vues du plan, et ainsi de suite. 

Mais la difficulté c'est d'interpoler la forme du plancher, qui va sous la ligne de flottaison (la partie orange). J'ai fait ça comme je pouvais, avec des courbes (oui, j'ai ressenti une forte envie de béziers) .... on verra...

Pourquoi comme un turc ? c'est pas eux qui on inventé les chiottes ? 

D'ailleurs en parlant de chiottes. Une question me taraude (l'esprit, hein, seulement l'esprit) : Oui, ou non, l'orifice de vidange d'iceux peut il être sous la ligne de flottaison, ou pas ?? Je veux dire, sans risque de transformation en U-Boot à la première chasse d'eau....

 

Allez, la zuite! la Kabine ! 

Microscratch façon Fred, Hachoir à fines herbes

C'est pas ben gros ces plafonniers. Mais le compte y est ! Pouvez vérifier !

A regarder avec la tête à l'envers :

Et hop, un petit coup au blanc... A blanc pardon. 

Razzia sur la schnouff ! (N_B: Même le récipient est breton )

C'est un concept à moi ça. ! Le Talc'O'Sticky-Faf-a-train. Un mastic de rembourrage léger, parfumé, c'est le matériau du futur !  Klir, PQ et Talc.

Et ca marche, hein, si si ! 

Couche de lissage final au Tilkr, puis entoila ge au papier Japon

Blindé à la cyano zaprose en finition. Une merveille ! Leger, dur et étanche à la fois.

Regardez ! Un Brabazon !

Un p'tit pschitt au surfacer, et hop, .. Mein gott ! Ein Blohm Und Woss Hambourger Brittanien ! Apres le sabot volant, le Vibro flottant !

Et alors, pour l'interieur, je vais tenter un truc de malade ! Bon, s'pas gagné.. entre le cadran et le bord du tableau, il n'y a qu'un demi-dixième de millimètre, ca va faire juste, meme à la silhouette ... 

Du coup, je fais aussi une version pixel

Bon ! Le gros morceau. La pierre angulaire. Le pilier de la fondation de là ou les bretonniens se breteignirent. La cabine passager. 

Le Fuselage quoi. Car l'un est dans l'autre, comme on dit chez les fins gourmets. 

Donc. Classiquement, l'on se munira de carte et de plan, l'un en plastique et l'autre en papier. Normalement, on ne peut pas se perdre équipé de la sorte. 

Il suffit de suivre l'un, qui se déroulera sans accroc (Arthur), en découpant, collant, et assemblant, l'autre. 

Déroulons, donc, mes bons amis.  Nous avons tout ?   Cigare ? Cognac ?  Lüger P08 ?   (Il n'est pas possible de tolérer le moindre dérangement lors de cette phase cruciale, d'ou le petit outil pour éloigner les importuns, démarcheurs, huissiers et témoins de tel ou tel divinité supposée )

Donc: D'abord, le plancher. Celui des grosses vaches. 

Notez bien, cette supposition dégradante et discriminatoire quand à la carrure des dames empruntant cette ligne transatlantique est purement gratuite. C'est mon côté méchant. Désagréable.  Abject. 

Il conviendra d'équerrer correctement, et même soigneusement, ce qui se fait avantageusement avec cette petite brique suédoise dont la réputation de qualité n'est plus à faire. La clé , c'est le bon équerrage (et non l'équarrissage, ca c'est avec le Lüger) 

De même équerrera-t-on le premier couple

ainsi que tout ceux qui le suivront. 

Ainsi ce plancher réalisé pourra-t-il flotter, portant ses passager(e)s tel Jesus surfant la lame sur les spots de la mer morte. 

Nous commencerons ensuite le cloisonnement. 

D'avant, en arrière, et d'arrière en avant, dans un mouvement propice à toute création. 

Mine de rien; (comme on dit dans les pays sans ressources particulières en sous-sol) ce squelette est l'un des plus ch...des plus complexes que j'aie fait. Cela tient au fait de cette intersection merdifiante entre le plancher et le redan, un coup dessous, un coup dessus, un tout plat et un bien courbe. 

Les plus perspicaces auront bien noté que comme qui dirait, y'en manque un petit bout devant et un grand derrière. Pas de panique. 

Que le fuselage soit ! 

Et le fuselage, fut.

Tiens, au passage je vous file le truc de comment qu'on fait pour bien réaligner deux parties qu'on a soit même coupé comme une grosse brêle. 

Deux languettes de plastique, trois bout de légos :

On presse les trois bouts, et on obtient un épaulement parfait.  a pu ka koller. 

Ensuite , l'idée , c'est de tout aligner et maintenir par le toit.  Je nivelle par le haut, comme l'école laïque et républicaine.

Et voilà. J'aime ce moment. 

Je kiffe ce jour qui voit , au matin un bureau vide, une simple feuille, blanche et plate, se transformer pour arriver au soir, à ces belles formes, ces courbes rebondies, bronzées avec des gros ni...pardon. Je voulais dire, ce bel hydravion.

Alors le septième jour il contempla son oeuvre

Et il vit que cela était bon.

Aujourd'hui j'ai bossé sur l'intérieur :

Façon cabine Pullmann grande classe . Les couleurs sont criardes, c'est volontaire, car une foi fermé, cet aménagement ne recevra que peu de lumière par les quelques hublots rikikis....   Probablement, même , ne verra-t-on plus grand chose. Disons que je me suis fait plaisir, et ce d'autant plus que cela ne repose sur aucune réalité historique, puisque l'appareil n'est jamais entré en service actif sur les lignes transatlantiques. 

J'ai choisi une moquette azur, des fauteuils en cuir fauve, et des rideaux de velours bleu roi. Deux cabines principales, un fumoir à l'avant, une cabine restaurant au centre, l'intendance à l'arrière.

Sans oublier les affiches , toutes d'époque s'il vous plait (1936), dont une annoncant, " Le soleil toute l'année" au dessus d'une accorte demoiselle.  Quoi de plus adapté à un "Bretagne" ?

Bretagniru te salutant, ô amis ! 

Coté cabine du haut, j'ai fait les manettes du bas (de la cabine du haut) en papier, pour comparer aux manettes du haut (toujours de la cabine du haut). Voyez la différence. En gros, le papier, c'est plus fin, plus simple à travailler. Mais moins solide, et plus sensible à la flotte.... 

En place dans la cabine, avec la planche de bord... 

En m'inspirant de ce que fait Adrien, j'ai piètrement réalisé les deux manches, trois avec moi. 

En place, avec les coussins du siege, et le poste radio en arrière plan. Cherchez pas, on le voit pas.

Là on le voit. Enfin, on le devine. J'ai passé un jus gris klir, (mais foncé), sur la tranche du papier, pour cacher le blanc d'icelui. 

Alors, pour les parties, vitrées, facile. Ce pare brise est profilé par un type qui possède les mêmes compétences que moi dans le domaine de l’aérodynamique. C'est facile, c'est carré, c'est plat, c'est droit. C'est fait, du coup. En acétate. 

Pour les vitrages supérieurs du haut de la cabine au dessus, c'est plus délicat. c'est plus courbe. Galbé. chiant quoi. Trop gros pour du crystal klir, trop petit pour du thermoformage. Trop chiant à ajuster une vitre plate. 

J'ai opté pour la méthode suivante. 

1 : Du scotch par dessus, pour étanchéifier.

2: Du podmodge de l'aut'coté. 

3: Ca sèche. Vite. Comme le gosier.

4: On dégage le scotch

Derniere vue avant fermeture .... 

Quoicommentdoncquecomment ? un truc à modifier ???? TROP TARD !

Toujours grâce à ce mélange magique à base de poudre blanche dont il se trouve que je dispose en quantité, et de cyanocrilozapate en proportions variable. un genre de mortier-colle-mastic bien pratique! 

On voit encore bien, avec une véranda pareille ! J'ai "jointé" au modPodge, les interstices en haut et en bas, depuis. 

Voilà voilà ... faut laisser bien sécher, maintenant.

Du coup, en attendant, je reprend l'autre, celle du bas. Apres avoir terminé le squelette, j'ai rempli de Balsa . 

Et maintenant, c'est l'ébauche :

D'ailleurs tiens, Olivier si tu avais les coordonnées des suédoises de l'autre jour ... ce serait pour tourner des scènes d'ébauche...

Pour la débauche , on fait en plusieurs passes. 

Première passe: la semi finition. 

Seconde passe: Les 3/4 de finition

4/5eme de finition : Tartine de beurre de cacahuète en bois :

5/6eme de finition

Mme Loïk a encore frappé !

neuf dixième de finition :

99 centième de finition : Alors, autant j'ai bavé sur l'infect putty, autant ce produit ci, sans aller jusqu'à être une découverte au niveau de celle de l'imprimerie, de la roue ou de la fermentation des levures; a plus de chance de faire un bout de route avec moi. C'est un vernis. Un bon vernis. 

Finition! 

Montage au blanc : (de Loire; what else) 

C'esssstttt, à Loire à Loire à Loireeeeeuuuuuh, c'eeeeeeest, un Loire qu'il nous faut, oh oh oh oooooooooooh ! 

J'ai imprimé ma petite planche de papercraft voyez vous.  Remarquez, ça aurait déjà pu bien merder là ! Je me souviens d'un épisode amusant ou un mien ami pour me faire rire avait sympathiquement saupoudré des pelures de cacahuètes dans le bac papier. Quel chenapan. Dans la meme veine, mon jeune bambin, lui , avait remarqué qu'il se produisait un bruit tout à fait amusant, lorsque l'on appuyait sur "défilement page" en lâchant dans les rouleaux, des cosses de pistache. Comme les enfants sont amusants parfois. J'en rit encore.   Jaune. 

Non, là, non. Tout s'est bien passé, l'imprimante ronronna et me sortit l'enluminure commandée. 

Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Une qualité, mes amis, regardez, la lisibilité impeccable de cette plaque , subtil message à un ami a qui il ne reste plus qu'un petit mois pour finir un kit qu'il n'a pas commencé.  Couleur "Bronze", what else. 

Je m'attelai donc à la confection des fauteuils, cuir pleine fleur et acajou des indes, et tout allait pour le mieux. Je ne cassais point de lame, ne me coupais point de doigt, aucune pénurie de colle à l'horizon, calme et volupté.... 

Non. Non, c'est juste apres qu'a commencé à poindre , une légère contrariété. 

Légère. Lorsque l'impitoyable soleil de la vérité éclaira d'un jour cruel, l'inéluctabilité de l'erreur d'échelle. hélas. 

Il manque 6 millimetres a l'avant, et autant à l'arrière. 

Toc. Poubelle. Bondieuserie de saleté de logiciel de con qui a cru bon de rajouter des marges sur ma feuille. Toutes les pièces sous dimensionnées. Pointe d'énervement. 

J'ai donc tout refait. Sans marge. Voilà. 

Apres m'etre assuré cette fois, que tout était bon, coté dimensions, j'ai donc repercé les hublots, et contrecollé la paroi interieure, en papier, sur la paroi exterieure, en acétate. 

OOOoooh, les jolis hublots. 

Oooooh, les jolis hub...crrrrrrrr   cric ! 

Cric ? Qui a dit cric ? 

Bon on reprend :

OOoooooh les jolis hubblll CRAC

Ah tiens. 

Rire. 

Ca ne colle pas, la cyano, sur l'acétate. ha ha ha . Ma pièce est foutue. oh oh oh ..... hi hi hi. 

Voyez vous, d’expérience, il y a toujours un moment, ou l'on ressent une envie, une pulsion, de destruction de son propre travail. Une sorte d'auto destruction.  ou l'on imagine des scènes barbares mettant en scène, je ne sais pas, un marteau pilon, une masse d'arme, un rouleau compacteur, un broyeur à ordures, une déchiqueteuse, ou un bûcher salvateur. 

Il faut résister. Le mieux a faire, c'est daller se coucher.  Ce que je vais faire.  Et demain sera un autre jour. D'ailleurs, pour me calmer, je vais reprendre mon Bretagne

Nan.  L'autre. 

Et puis, cela me permet de placer une citation de ce grand philosophe du XXeme siecle qu'est patrick Bruel. 

Et si ce soiiiiir, j'ai envie de broyer du Loiiiirrrrre

grosse mise à jour ce week-end.. La semaine a été fructueuse, même si elle a connu son lot de contrariétés.

Donc, après avoir tout jeté à la poubelle mes pièces rétrécies, après avoir tout réimprimé, sans marges cette fois; 

On reprend la quinzaine de l'ameublement.  

Les hublots sont percés avec la silhouette. MAIS avec l'ancien modèle :

Il y a cinq dixièmes en trop au diamètre, mais finalement ça va m'arranger, ce sera plus facile de placer les tôles extérieures. 

Devant:

Derrière :

Une fois percées, je les ferme au scotch sur l’extérieur, et au modpodge sur la face interne. 

Une fois sec, j'aime bien. Je vais un peu moins bien aimer dans cinq minutes mais j'anticipe. 

La transparence est impeccable :

Il n'a qu'un seul défaut, c'est ce côté un peu poisseux....  on va y revenir. 


L'intérieur maintenant. Les sièges, sont composés de trois éléments simples. 

Les moquettes, planchers et cloisons:

Rideaux séparatif, escaliers d’acces

Et les sièges et tables

On ferme la cloison. Ça prend forme. C'est juste pour la photo.

Car avant de fermer la boite, il faut monter le toit. 

le jointer au panzertalk

Idem à l'arrière, avec vue sur les lieux d'aisance. Poussièreux. 

Et voilà. On ferme. 

Une cloison.... 

Un dernier coup d'oeil sur l’intérieur. un dernier regard. Un dernier adieu. Et on referme . On scelle. On plombe. Pour l'éternité. 

Noter la technique de la règle plate mais souple, droite mais pliable, qui permet astucieusement de maintenir a plat, une forme plane conformée à un profil courbe. La règle souple, C'est une idée de Gaet le pas bête ! 

Une chose me fait plaisir. Même refermé, on voit encore l’intérieur:

Alors, bien sur il y a une petite condition, c'est de disposer d'un projecteur de Flak de 150cm à disposer juste de l'autre coté du fuselage. 

Sinon, on voit: Que dalle.

Ah si quand même un tout petit peu. 

Aaaaah mais je les entends les moqueurs! " Ha  ha ha ha le boulet ! Du papier sur du balsa !! ha ha ha, comment qu'y va faire les joint, c't'espece de gros malin ! Jointer du papier ? ON PEUT PAS ! c'est frère clubby qui m'l'a dit ! "

ON PEUT !

Un peu de pifortite :

On ponce : (light, hein, quand même) 

Aaaaaa lle luïaaaaa; Aaaaaaaaa le loouuu ouuuîiiilllle merd merd merd qu'est ce que c'est que ça !!!!!

AAAAAAAAH DE LA SALOPERIE DE TALC SUR MES HUBLOTS !!!!!! VACHERIE DE VACHERIE DE SA MÈRE LA P[xxxxxxx]

Mes excuses Thérèse, la douleur m'a fait dire des choses horribles, d'ailleurs je ne connait même pas votre maman. 

Je ne sais pas par ou il est passé. Mais il est passé. 

Donc. 

On arrache tout (le hublot). Et on refait . Tous les hublots. sans s'énerver. Sans broyer ses outils. calme. Zen. 

TOUS les hublots. 

Une couche de vitrificateur

DEUX couches de vitrificateur. 

Soyons fous. TROIS couches . En ce moment, je suis dans les couches. si.

C'est-y pas beau tout ça ? Je kiffe. 

MMmmmmh, ces courbes, ce galbe, raaaaaah Siiimmmiiiiiii 

Savez quoi ? I'm happy. 

Je commence à penser décals, et je me trouve devant un questionnement qui me tourmente ... 

Quel peut bien être ce mystérieux logo, au dessus du F ? sans doute celui de Loire, mais Glougle reste muet a ce sujet. 

Le logo d'Hispano-Suiza !! Caramba ! Mais c'est bien bien sûr !!!

J'ai fini le design de ma planche de décals. Rien de bien sorcier pour celui-là, il n'y a que des lettrages, et quasi que du noir. 

Non, en fait, que du noir. Comme le dit la chanson; "Loire c'est noiiiiiiirrrrrrr ....y'a plus de poiiiiiirrre"

Et puisqu'il n'y a plus de poire, je vais donc prendre un scotch. 

Eh oui, le temps passe, il me faut penser au soyeux soyage ....  J'ai changé ma technique, pour les grand panneaux, je délimite les bords au scotch Tamya, et je colle directement l'alu, puis je détoure à la limite. le scotch Tam se décolle facilement, ensuite, bien plus que l'alu.

Ce qui permet de réaliser assez vite, des surfaces honorables.  

Bien sur, cela ne fonctionne qu'avec des surfaces planes et carrées. Ensuitre, un coup de paille gaston  (de fer quoi) pour égrenner la surface. De la triple 0.  De la triple à la mode de Caen, quoi.   

Comment ? On me signale que Caen n'est pas en Bretagne  ? Tant pis ! 

Ensuite, on sort l'outil à locomotive.

Alors ... là, je tente un truc.  Le panneautage de nuances d'alu sans peinture. Juste en changeant l'orientation des nano-rayures. Je masque, et je repasse la paille gaston , mais dans l'autre sens. 

J'aime bien poncer à la paille Deferre, l'avantage , c'est pour ramasser la poussière, il suffit d'aimanter une lame ...

Alors, en revanche, a photographier, c'est infernal 

Et pour l'extrados, ben , c'est pareil. Kif kif, bourricot .

Et hop. Abracadascotch : 

Pour le fuselage , néanmoins, j'ai ressorti la trancheuse nébulaire à translation subcyclique.

Faut admettre : C'est pratique. 

Eh non, on ne voit rien, parce que j'ai préferé proteger l'alu, à cause des traces de gras. 

En attendant, je m'en vais vous narrer la fixation de la voilure sur la cabine. Pour rappel, la cabine fait à peine deux centimètres de large et pèse trois grammes. Elle doit supporter un parasol de 42 centimètres qui doit peser 30 tonnes. Bon, j’exagère toujours un tantinet, vous me connaissez. Mais c'est l'esprit. 


Du coup, le truc, c'est qu'une erreur de calage d'un quart de millionième de degré sur le plafond de la cabine, se transforme en erreur de 15 mètres au bout de l'aile. Et je ne vous parle même pas d'un Hurel-Dubois tiens. 

J'ai résolu la question simplement: Je n'ai pas fait de plafond à la cabine. Comme ça, il peut pas être raté. Eh non. Comme c'est rusé !

J'ai fait juste un axe central avec le bon calage longitudinal. L'aile peut librement pivoter sur cet axe, afin de regler tranquillou le calage transversal, grace à des boulettes de miniputt astucieusement placées de part et d'autres, qui s'écrasent sous le poids de l'aile, et viennent remplir l'espace laissé libre tout en soutenant l'aile, désormais calée. 

Pas clair ? 

Schéma . Image. Photo.  Preuve : 

L'axe et les boulettes :

Le calage, avec des legos en bout d'aile. Sprotch. 

Sprotch écrasé et sec.  Le tour est joué. 

Alors bien sur, il y a un petit manque à combler. Un petit joint à jointer. 

J'infiltre d’abord et à babord par les sabords; un peu de pifortite pour consolider le collage. 

J'en profite ayant un peu de denrée en supplément, pour jointer de même la partie supérieure. J'adore ce mélange cyanotalcodégoulinant, on peu régler facilement sa viscosité en fonction du degré d'infiltration (et de coulure dégueu) voulue.  Par exemple ici, niveau "coulure pas trop coulante façon mont d'or au four"

Dans la série "deux mains gauches", je ne vous cache pas que la partie basse de la cabine, et la partie arrière de la voilure, ne s'assemblait pas forcément parfaitement au top de la précision suisse. Euphémisme inside. 

Heureusement, le talklir est là.  Aaaaah, oui, il est juste et bon de lui rendre grâce, car il est béni entre tous les enduits. Ce truc accroche sur absolument TOUT, même l'aluminium poli. Ca se ponce comme de rien. sans trop abimer ce qui est en dessous / A coté. 

Et sinon, j'ai fait le second Hispano aussi. Ou plutôt, les troisième et quatrième Hispani. 

Je pensais que ça serait simple, vu que je l'ai déjà fait. 

Eh bien ... croyez moi si vous voulez ... Je me suis retrouvé, sur le forum, à relire mon propre post pour essayer de comprendre ce que j'avait fait moi-même. Et , plus drôle encore, à pester contre ma propre personne pour ne pas avoir posté de photos plus explicite entre l'étape x et y. Enfin, summum de l'apothéose du comble du ridicule, à monter la plaque avant à l'arrière, et réciprinversement... C'est moche de vieillir ... 

Si un jour, d'aventure, je parvenais à terminer ce Loire, j'érigerai une statue au dieu Talk. Quelle découverte. Il y a quelques années, j'aurais dit que jointer ensemble du plastique, du balsa, du papier et de l'aluminium, on ne pouvait pas. 

Mais si. 

Et de transformer un assemblage imprécis et incohérent, comme ça, 

En un fuseau moteur lisse, profilé, ou les tôles jointent bord à bord. Magique. 

je suis tout de même satisfait sur un point qui n'était pas gagné, celui de percer à travers une plaque de papier et de faire passer les tubulures à travers. Ça le fait.

Par contre c'est pas tout à fait fini car comme un demeuré que je suis, j'ai dit que j'allais faire le moteur dedans. 

Quel âne .... 

A force de parler du Loire, on en voit la queue :

Bien sûr à ce stade il faut encore un rien d’imagination.

Ça commence toujours pareil. Copeaux, sciure, outils contondants façon brabare.  Barbare, pardon ; j’ai tellement l’habitude d’écrire braba que mon clavier le fait tout seul, comme c’est amusant tiens. Coucou Gilles. 

J'ai de douloureux souvenirs du Bretagne (l'autre), ou j'au maxigaleré à faire tenir ces gouvernes, les ayants enaluminée avant la pose. Je ne vais pas me faire niquer deux fois. On apprends toujours de ses crétinades. Cette fois, c'est assemblage AVANT finition. 

J'ai donc creusé deux tranchées et panzerkollé les deux susdites

Un astucieux montage m'a permis de positionner les axes des précitées par rapport à l'axe de vol. Le même montage me servira plus tard à positionner l'ensemble, pour l'assemblage final. 

J'ai bien fait de le photographier, car, rentrant en ma demeure le soir venu, après une dure journée de zibb..de labeur, mon fils premier-né fut fier de me montrer, "'Regardes papaaaaaa, mon vaisseau spatial en Légo, " dans lequel il me sembla discerner un assemblage identique. Le chenapan. Le gredin. Pain sec et flotte pendant 15 jours ! 

Le point douloureux, dans le SO30, fut ce joint multicourbe et maxifourbe

Je l'avait fait au milliput, la grosse galère à poncer, à cet endroit. Alors que là, plic ploc cyanoc, c'est déjà fini. Je vous ai déjà parlé du talc ? 

Avec les bons outils, ca va tout seul. 

Vitrifié, c'est nickel. J'ai pris beaucoup de photos, parce que, je suis content. 10 minutes au lieu de trois ans, ca se fête. 

Traitement habituel: Deux couches de vitrificateur made in Jura, et Surfacer made in Japan.

Et on passe à l'enaluminure

Alors pareil, la derniere fois j'ai mis des bandes droites et je les ai 'forcées' sur les flancs, mais ça fait deg et c'est la galère à décoller ce qui dépasse. Du coup, je prend un peu de temps à faire du sur mesure. Façon costard a 15000. My taylor is rich. 

Alors sur cette queue, il y'a de l'alu, mais y'a pas seulement que d'l'alu. Y'a aussi de la better.. de la toile. 

Et sous cette toile, la structure.  

Et quand j'entend le mot structure, je sors mon revolver. Non, c'est pas assez. Je sors l' Arme secrète. Vergellstungsschnitter MazonnenMaschinenGewehr !

Pareil. 5 minutes au lieu de trois autres années. enfin 5 minutes de découpe hein. Le dessin en revanche ... 5 mazonutes, ce qui fait à la grosse louchette , 2 semaines en temps humain.

L'entoilage, au papier japon et à la colle baton. Qu'il vaut mieux ne pas ranger en hauteur sur une étagère juste au dessus de la maquette Sinon, attention au retour de bâton. 

Je trouve que j'ai modestement bien progressé sur le scotchage alu, ici aussi je me souviens de la galère sur le SO30 ....et donc là aussi, j'ai pris des mesures. 

Bon ben on est bien tintin....

J'ai passé une couche de vernis mat en dessous.  

Pas au dessus car il y aura les décals avant, que je n'ai pas encore.

Clairement, le jointage des tôles est largement plus réussi que sur le SO30. Et finalement, j'ai moins été emmerdaillé. 

Le dessous n'est pas trop mal non plus. Décidément, je suis dans un accès de modestie

En tout cas, si je ne le termine pas à temps, ce ne sera pas à cause de decalprint... 

Deutche qualität.. délais annoncés et respectés, envoi impeccable, et surtout, un vrai plaisir à poser . Fins, précis, aucun silvering. Joie et félicité. Alleluïa. 

Un petit retour en arrière, car j'ai terminé ce week-end, des éléments dont on a pourtant pas besoin au mois de juin,  même à Belfort ! 

Des radiateurs.

Un dingue. 

Il fait 30 degrés à l'ombre, et il fait des radiateurs. 

Et donc or donc, remontons il y à quelques ... hum .. jours.  

OK, semaines. 

Oui, vous avez déjà vu cette image. mais c'est du deux-en-un. Mot compte double. Gloria in excelsis duo, comme on dit.  En bas, à droite, figurent les deux radiateurs. 

Ces radiateurs avaient été particulièrement .. chiadés. (oui c'est limite comme vocabulaire, mais je ne trouve pas de mot équivalent dans un registre plus soutenu ) Chiadés donc. Pour limiter la traînée induite, améliorer le rendement, enfin, tout ça quoi, des trucs imbitables de mecs qui se la racontent.

Alors moi pareil, c'est chiadé aussi. Un gros bloc de balsa peint en noir avec les parois autour. 

Apres, on grille. Et là pour le coup c'est de saison, même si ladite grille est plus propre que celle de mon barbecue, que j'ai omis de nettoyer l'automne dernier, me disant que, bon, bof, ah, ho, c’est l'hiver, on en aura pas besoin, on verra ça plus tard. C'est ignoble. 

Ensuite, une petite planchounette pour cacher la misère; 

Alors là , j'ai utilisé le blindage cyano. C'est à base de cyano-talc , duquel on retire le talc. Comme la bière sans alcool.

Pis après, ben , s'pas compliqué, on ponce, tout ça, on colle le papier d'alu, pis c'est tout.

Enfin, c'est tout ... bien sur, il reste la question de fignoler les petites finitions, genre de passer la paille de fer. A cheval. Non, je veux dire, il faut la passer à cheval du radiateur, la paille. Enfin vous m'avez compris. 

Un léger jus. (à la paille, forcément) . Evidemment, vu que les radiateurs se fixent à l'intrados et entre les mats de cabane, faudra pas imaginer les vieillir après montage, sinon gross malheur. Donc je traite avant. 

Les .... les trucs. les machins là, devant la grille. 

un coup de vernis mat outdoor  Soit disant que gningningnin le bébé gningningnin ton truc qui pue 

Post-traitement à la poudre à canon. Mais si mais si, le crayon graphite, c'est bien l'ancêtre de la Canon. 

Un leger brossis alu , sur la grille et ses trucs.  (quoi ? On dit bien un frottis, alors, un brossis ! )   A sec,  bien sur ! Toujours à sec ! 

Et voilà, en place (à la patafix) .

voilà une grosse mise à jour.  Les différents travaux en sous-marin, sur divers petits sous-ensemble, commencent à converger. Les athéniens s’atteignent. Ils vont pas rester longtemps vu le climat. 

Et donc, petit récapitulatif, sur le second moteur, enfin, le second fuseau, non lorrain mais bien breton. Avec son semblant d’Hispano dedans. Enfin, un erzatz. Une évocation. Une impression. Mieux ; un hommage.  Une stèle , érigée à ce grand motoriste, qui a su réunir le meilleur de l’Appenzeller et du Tetilla. De la viande des Grisons et du PataNegra.  Du Fendant du Valais, et du Crianza Gran reserva. Du poulpo gallega et de la fondue Neuchâteloise. Du… OK, bon ça suffit. 

Oui, alors le panneau sera ouvert.  Vu qu’au début, je voulais faire un dio comme ça : (mais ça, c’était avant) 

Source : GALLICA

Tiens j’en profites pour vous montrer comment on fait des panneaux alu. Alors, il faut, du carton brise-tôle, et de l’alu. C’est comme la crêpe au suc’.  Avec le bristol vous faites le panneau, pis vous mettez du suc’ de l’alu dessus

Et un pschitt plus loin …. 

Tiens, un truc rigolo. L’aut’ jour, en cherchant je sais plus quoi je sais plus où, je tombe sur une très ancienne boite de kawa 1200, dont je me souviens distinctement que je l’ai finie. Me demandant pour quelle obscure raison j’ai gardé cette boite vide, je l’ouvre. Et sur quoi je tombe ? Les pièces du Loire 102 que j’avais commencé, je devais avoir 17 ou 18 ans, a la grosse louche….   Ça m’a fait un choc, comme si un trou se formait dans l’espace-temps, qui me ramène 27 années en arrières… Nom de Zeussssss ! 

Je mesure, là, d’un coup, l’évolution et l’apprentissage de toutes ces années …. Attention ça pique les yeux :

Ça fait peur hein …. 

Bon, après cette séquence nostalgie, retour en 2017. Deuxième pschitt, TS30 à volonté, 

Weathering, assez leger pour cet appareil qui n’a pas vraiment vieilli dans sa première configuration, objet de cette maquette. 

Voilà voilà….  Hispaniiiiii ; c’est finiiiiii ; et dire que c’était la pièce , de mon premier tas de boouuuuuuuue

Tant qu’on est dans la peinture, j’ai peint tout le reste. OK, c’est pas un gros reste. 

Riveture… 

Le petit trucmuche devant. En papier. 

Blindé au cyanotalc, puis aluminisé au rubNbuff.   Avec les beaux décals. 

C’est y pas beau ? 

Et là ….. 

Il a bien fallu s’y mettre. 

Ca fait bien une semaine, que la cabine est là, sur mon bureau, et qu’il ne lui manque, que la tôle du dessus. Je recule, je recule….. mais à un moment, faut y aller. 

Cette pièce-là, c’est la plus compliquée. La plus chiantissime. La plus merdifiante.  J’ai dû déployer tout mon savoir-ne-rien-faire pour y parvenir. 

C’est rigolo, j’y trouve une tronche de limule

Bon. OOuuuuuuuuh, ben c’est posé.    C’était pas facile facile, mais c’est posé. C’est bon ! On a les droits ! 

- Mr Clubby ? 
- Oui ? 
- Vous n’êtes pas breton ? 
- Non
- Vous n’êtes pas patron de compagnie transatlantique non plus ? 
- Non
- Donc, ce n’est pas pour faire le fortiche que vous posez de l’alu mais pour finir ce concours à temps ! 
- Aaaaaaahhhhhhhhhhh si siiiii… ah la boulette ….. 
- ….. Il fait le guignol pendant 12 pages et il oublies le concours !   La classe internationale ! 

- Allez Mr Brochant. Dites-moi de faire le rivetage. 
- Pierre, Dis-lui de faire le rivetage.. 
- OK….. Faites le rivetage ! 

Allez , je vous refait pas la même mais cette partie-là aussi, elle m’a bien cassé les bonbons : 

MAIS ….. A la fin, c’est fait ! Allez ! 

Un petit coup de blanc !

Plaisir des yeux !

Quoi il est moche ? 

c’est jour de paye ! Je suis hyper content ; je commence même presque à reprendre espoir de le finir ! c’est peu dire…. 

Hein les flotteurs. ? quoi les flotteurs ? aaaaaaaah, les flotteurs, si si si si .. j’allais m’y mettre….

 

Alors, pour votre gouverne , sachez que je les ai faites. 

C'est un probleme compliqué, les gouvernes, disons, les bords de fuite. Il faut les faire droits, fin, d'épaisseur constante, rigides, tout en respectant l'épaisseur de la voilure sur le faux longeron, qui elle va decrescendo. 

D'habitude je les fait en plasticard. Ce sont des heures de ponçage, des monceaux de sciure, une rigidité moyenne, une épaisseur aléatoire, une droiture jamais acquise. 

Mais là : rien de tout cela. 

L'idée, forcément génialissime, m'est venue en compulsant les posts de notre ami Jan Kytop. En fait c'est simple, je fais comme lui. 

En papier ! Mais c'est bien sur. 

Donc, on part de ca, on plie :
Alors, pour votre gouverne , sachez que je les ai faites. 

C'est un probleme compliqué, les gouvernes, disons, les bords de fuite. Il faut les faire droits, fin, d'épaisseur constante, rigides, tout en respectant l'épaisseur de la voilure sur le faux longeron, qui elle va decrescendo. 

D'habitude je les fait en plasticard. Ce sont des heures de ponçage, des monceaux de sciure, une rigidité moyenne, une épaisseur aléatoire, une droiture jamais acquise. 

Mais là : rien de tout cela. 

L'idée, forcément génialissime, m'est venue en compulsant les posts de notre ami Jan Kytop. En fait c'est simple, je fais comme lui. 

En papier ! Mais c'est bien sur. 

Donc, on part de ca, on plie :

C'est forcément droit, fin et rigide. 

La preuve :

Et le reste n'est qu'habillage. 

Entoilage

Positionnement

J'ai fait une forme volontairement fausse, plus large en dessous qu'au dessus, pour simuler l'effet de fente. Sur le vrai, il recule en s'abaissant; sur le mien, j'ai juste décalé l'axe vers l'avant pour simuler.  C'est malin hein ? 

Au passage, petit truc pour plier a 90 degrés une petite largeur sur une grande longueur :

Une vue générale ; a differents stades de réalisation; l'on peut constater la décroissance régulière, coté faux-longeron :

Il n'y a plus qu'a pulvériser, non pas son travail ; mais du TS30, ou toute autre référence assimilée. 

Et voilà. Tout est prêt. Y'a plus qu'a.

Ah , non, on me fait signe que tout n'est pas prêt, sauf s'il existe une version sans flotteurs. C'est ballot ça. 

 

Messieurs, j'ai l'honneur de vous annoncer que ce soir à minuit a débuté l'opération Mérou, phase finale du débarquement en Bretagne. Du Bretagne, pardon.

A est désormais collé sur B 

Dé-fi-ni-ti-ve-ment.

En attendant, j'ai edité une planche de papyrodécoupe, pour les détails.

Et comme je suis particulièrement surveillé par l'inquisition, et qu'il parait que le diable se cache dedans , je dois vérif...AAAAHHHHH MON DIEUUUUUUU 

Voilà.. L’échéance est proche, et comme pour les impots, c’est au dernier moment qu’on met la gomme … Plein gaz !  Nitrous-Oxyde ! Overboost. Je déclenche le dispositif code M.W.50 ! Mon dieu, mon dieu .. Que de choses à finir, à faire, voir à commencer. Je ne sais plus où donner de la tête … Il va me falloir un sacré sens de Lorientation…  Pfffffff. Bien pourrie cette Vannes. En ce long week-end de deux jours et de deux nuits, je vous assène un tryptique de mise à jour, façon retable de Matthias Clubbenwald. 

Premier tableau :  Echafaudages pour l’échafaud ! Sur une mise en scene de typhy le très saint-père, dit « Burning man », alias « Le rôtisseur », dit « Merguez grillée »

Voyez mes bons, comme ce joint est juste et beau, en fait il n’existe même pas. Aaaah, quelle conception rusée ! 

Second tableau : Les frère pétard, de l’histoire du joint au rail de poudre , c’est stupéfiant. 

Car il faut bien l’avouer ; (les outils du père Typhy aidant, tel son célèbre persuadotron rouillé-torsadé) le joint entre la cabine et la cabine, (l’autre), devait être repris, c’est justice. 

Point d’inquiétude car Pifortite et Clubby-boulga sont à la manœuvre, les deux mamelles du jointage joyeux, lèger,  récréatif.. 

Alllezzzz, Sprotchhhhh, à la truelle , ouaiiiis

Immédiatement lissé au petit doigt mouillé. C’est crucial, comme disait JC avant moi. Il faut agir avant que le ciment ne prenne. 

Ah si, un truc, quand je parlais de doigt mouillé, je précise qu’il s’agit bien d’eau. On est d’accord.  N’allez pas me prendre comme prétexte à je ne sais quelle viscissitude….. mais si chérie, je t’assure, il a dit, au doigt mouillé. 

Apres sechage, on pailledeferrise un petit coup, mais juste histoire de dire . Bien sur, sur cette photo, vous aurez l’impression qu’il n’y a aucune différence, Alors que, c’est effectivement le cas : Ca ne sert donc à rien. 

Et sinon, derrière, encore une photo qui n’apporte rien.

Bien sûr ; il y a la question du coloris, et pour cela, je dégaine la pâtalu :

Et voilà. C’est pas parfait, mais comme ça ça ne change pas trop vos habitudes. 

Mais "le mieux est l’ennemi du bien", "et pis c’est pas si mal", et pis "moi ça me plait", et pis toutes ces excuses mille fois rabâchées pour excuser mon incompétence, je persiste. 

Troisième tableau, chiures, salissures et jus de chaussette

Car la Bretagne, ça vous gagne ; Et que sa réputation météorologique, bien qu’infondée, n’est plus à faire, il convient de représenter moultes traces de douches, rinçages, trombes d’eau et vaches qui pissent.  Un avion breton, ça ne peut pas être sale, c’est lavé tous les jours. 

Mais un peu quand même. Pour le fun. 

Lèger, lèger

Lèger comme un kouign amann. 

Quatrième tableau : De l’art de faire des mats en cabane

Non pas au canada, mais en Brittanie, la cabane.  Ce truc est une vraie foret, dommage qu’elle ne soit pas noire. La foret. 

Pour réaliser iceux, la machine démoniaque me les tranche dans le vif, aussi net que la hache sur le billot.  Gloups.  Et pour les bien durcir, rien de tel qu’un peu de poudre, non bleue, mais blanche, mélangée à de la cyano.

Montage des premier mats

Sur ceux-ci, j’ai utilisé le « liquid chrome » de Molotow. Ce sera trop brillant, certes, mais le vernis qui suivra, va égaliser les réflectances, sauf si gourance. 

Cinquième tableau. Qui traite de brasser du vent et de pomper l’air ; 

Car comme le faisait justement remarquer l’un de mes fort bons camarades, ce fier vaisseau possède au moins un point commun avec le yacht de l’architecte égyptien Numerobis, le Napadélis

Alors là, je rigole. 

J’enclenche le mode agile.   …Mazon, aaaaaaaaaaaaaah ahah ah c’est trop. Vous allez pas voir le jour. 

Si un jour j’ai un cheval, je l’appellerai : Stik

Allez, Hue, stick.

Emballé c’est collé. Notez le mug allégorique de la survitesse. En avant Petipois !

Toujours dans la veine des outils de persuasion, j’opère sur chaque pâle, une torsion de 73 degrés.  A la louche, en vrai j’en sais rien. Mais ça doit lui faire mal. Crac le doigt. Alors comme ça la terre est ronde ? reCrac. 

Scellé dans la pifortite ; préalablement dotées de quelques accessoires semitubulaires (c’est-à-dire hémicylindriques, voire circumorphes)

Ein zwei polizei, drei fier, j’vais finir ; 

Sixième tableau : Ballons et ballonnets, les maudits flotteurs

Les boobs.  Les gros. Biens rebondis. Mais ça commence façon œufs au plat. 

Ça doit vous faire chier hein de voir toujours la même chose

Non ?  Notez bien comme c’est rusé, les préperçages pour obtenir le bon angle des mats

Pour l’entrée, j’ai choisi la mousse trois fromages.

Et pour le dessous, du clubbyboulga massif. ( trop peu épais pour justifier du balsa )

Un lissage au vitrifiant, une couche de noir, et le trois-feuilles habituel. 

Alors, je les ai prévernis avant montage… 

Alors , tiens, c’est amusant. Sur l’un des deux, j’ai vaporisé un rien trop généreusement. Ça fait un espèce d’effet blanchâtre … un peu comme….. comme …. Comme du sel sur un flotteur d’hydravion séché au soleil.

D’un coup je me suis dit : IMPECCABLE 

Pis après .. j’ai pensé ….. séché au soleil …. Bretagne …..   J’ai préféré tout enlever. 


EN POSITION ! 

Sous cet angle ; on pourrait croire qu’ils sont déjà fixés. Encore une ruse !!!

Quoi six tableaux ? Quoi j’avais dit trois ?  Et alors ? C’est du recto-verso ! Faut vivre avec son temps !

Allez, c'est parti pour la foret de mats

Et vu le timing, j'ai "zappé" le ber. Enfin, j'ai .. simplifié ... 

En revanche, les hélices, là, je suis content. Je suis fier comme un bar tabac !  C'est même la pièce que je trouve la plus réussie de cette maquette.  Alors que d'habitude, c'est plutot le parent pauvre.  Jusqu'a aujourd'hui, je récuperai des hélices sur des kits plastoc. Maintenant, je vais scratcher les hélices de mes kits plastiques. (certains, au moins)

Bref. 

Taddaaaaaa

Il est temps de jointer les motoren. Avec la Patajoint (r) (tm) alias infect putty dit le clubbyboulga. 

au petit doigt mouillé

Et puis il y a les derniers détails.. 

Les trappes d'accès

Les guignols. En trois pièces

Hop 

Le double Pitot

Le venturi . La forme est faite à la silhouette et gonflée à la cyanotalc

Voilà

Je suis proche du but .. mais .... 

Il y a encore tout le haubannage à faire .. la plaie ... 

Et il ne me reste que quelques heures.  Il sera terminé ce soir, ou ne sera pas.... 

Haubannons, compagnons ! et Hop, c'est déjà fait !

Je précise : Ce fil de haubanage est breton. AB SO LU MENT . Acheté chez "Ardent Pêche" à Pontivy. Oui monsieur ! Un Bretagne , avec des morceaux de Bretagne dedans. 

Bon. 

Je vais finir. Il me reste quelques mats, deux trois trappes, mats et accessoires, et ce sera la fin des haricots. Plus le Klir et le photo finish.

La nuit va être longue.  Ca me rapelle ma jeunesse . Je me souviens tiens, d'une nuit blanche, veille d'Expokit, dans les années 2000, ou j'avais ainsi terminé un H8K Emily. Je m'étais juré que ce ne ferais plus jamais une chose pareille.

Mais nous le savon tous. Il ne faut jamais dire jamais

 

ben voilà. On y est . 

Les derniers accessoires : La trappe a vent et le double pitot

Le haubanage

La porte pour accéder aux moteurs

Les fameuses hélices et l'as; c'est la qu'est l'hausse. Limite la hausse, ça frôle la voilure. juste juste hein. 

Je m'arrette là. 

ROLL OUT  ! 

Y'a encore plein de truc à fignoler, mais je n'aurai pas le temps. On verra ça avec le dio !

Donc :

Allez, une petite friandise pour finir. Photo de famille des hydravions Loire de Yves Jean-Kirguistel . Le 70 ; le 130; et le 102.

Vous avez sur cette photo, l'Alpha et l'Omega de frere clubby alias moi-même. Le 70, mon tout premier scratch; le 102 , mon tout dernier. 

Et pour rire, j'ai déterré THE archive. Retour en 1990 ....

Revival 2017......

Nom d'un pétard ! C'est moche de vieillir ! 

 

Le voili le voila; la cathédrale volante, l'enclume des nuages, dit le vibromoteur, alias le Breizhbazon : Le Loire 102 "Bretagne", car la bretagne, ça vous gagne. 

Ce modèle est entièrement réalisé en n'importe quoi et n'importe comment, avec un peu de tout et un peu de colle, quand même. 

Pour ceux qui seront revenus vivants de cette aventure, je vous livre ici; là, maintenant, et gratuitement parce que c'est les soldes, tout un tas de photographies moches qui vous rendront définitivement dépressif. Tout est gris. C'est normal, c'est breton. Neurasthéniques s'abstenir. 

Je précise que j'accepte toute forme de corruption, kouignamann, whisky breton et autres spécialités locales, pour préciser ici même les nombreux atouts de cette magnifique région. 

bref. 

Clicclac 

Une amicale pensée à tous mes camarades, qui continuent de plancher sur leur sujet pour rejoindre cette vitrine ; 

Moultes remerciements circonstanciés à tous ceux qui m'ont suivi, encouragé, aidé, sorti de la mouise, qui m'ont fait moultes suggestions de toutes sortes, de qui je tiens mes techniques abracadabrantesques, bref vous tous, ici ou là-bas.

A bientôt pour d'autres aventures !

 

un début de diorama tiens, allez, deux trois images

 

Source 1 : http://fighters.forumactif.com/t81592-concours-hydravions-loire-102-bretagne-roll-out?highlight=Bretagne

Source 2 : http://fighters.forumactif.com/t82890-concours-hydravions-loire-102-bretagne-aka-vibrator-scratch-1-72?highlight=Bretagne

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