C’est la toute première maquette de K.P., un peu rustique et nécessitant quelques travaux comme la correction de la hauteur des sièges, trop bas, des planches de bord et commandes en scratch, 6g de plomb dans le nez, et l’ajout d’un tube à l’arrière pour simuler la sortie de la tuyère. Le modèle d’occasion était très ancien avec des décals qui se dispersaient sur l’eau, une couche de vernis Humbrol a à peine calmé ce phénomène pour les cocardes, mais les chiffres ont du être réalisés en transferts à sec sur décal vierge, ensuite vernis avant pose, sans pour autant pouvoir retrouver leurs forme et taille. Deux décorations sont proposées, un avion tchèque tout aluminium et cet appareil Ougandais camouflé, plus original. La notice est tout en Tchèque, les dictionnaires disponibles sur Internet ont été utiles, ne serait-ce que pour la définition des couleurs.
Cette version récente du BAe Hawk permet, outre les missions d’entrainement, de réaliser des misions d’attaque au sol à un coût bien moindre que ceux d’appareils plus complexes grâce à sa nouvelle voilure améliorée capable de davantage de charges sur pylônes. Envergure = 9,94 m, longueur = 12,42 m, Masse maxi= 9100 kg, vitesse maxi = 1065 km/h, autonomie = 510 km. Armement = 1 canon de 30 mm en pod, 2 missiles air-air AIM-9 Sidewinder, jusqu’à 3000 kg de bombes ou de lance-roquettes.
La maquette Italeri référence 1211 s’assemble bien, quasiment sans mastic, avec un plastique tendre caractéristique de la marque. Les décals permettent de réaliser soit un appareil de démonstration aux couleurs vert pale et sable avec insignes de la RAF, ou bien cet appareil de l’Armée de l’Air Australienne avec des cocardes basse visibilité en deux tons de gris. J’ai utilisé des teintes Humbrol avec une dominante bleutée.
Le « gadget » ainsi qu’il est familièrement appelé, fit son premier vol le 26 Octobre 1973, les livraisons commençant en 1978 à partir de deux chaines d’assemblages, une à Toulouse-Colomiers, l’autre à Oberpfaffenhofen. Initialement commandé par l’Allemagne et la France à raison de 200 exemplaires par pays, il fut ensuite exporté en Belgique pour remplacer les T-33 et Fouga Magister. Deux turboréacteurs Larzac 04 de 1350 daN de poussée lui permettent une vitesse maxi de 927 km/h. Envergure = 9,12 m, longueur = 12,27 m. Pour des missions de combat, quatre pylône sous voilure lui permettent d’emporter divers armements et réservoirs, et un pod canon peut être accroché sous le fuselage (un DEFA 30 mm en France, et un Mauser 27 mm en Allemagne).
La maquette Airfix est simple, j’ai tenté de re-graver les voilures, d’autant plus que quelques retouches de mastic et le ponçage qui s’en suit ont tendance à effacer les reliefs. Les décals ont un défaut de centrage surtout visible sur les cocardes. J’ai choisi cette décoration anniversaire belge trouvée sur Internet , il manque encore le grand chiffre 40 gris sur la dérive et le marquage AT-29 sur les flancs du fuselage.
C’est la version d’entrainement du Hawker sea Fury FB.11. L’instructeur assis en place arrière possédait un périscope monté au-dessus de la verrière centrale lui permettant de voir le viseur du poste de pilotage avant. Moteur Bristol Centaurus de 2550 hp, Masse maxi = 5400 kg, vitesse maxi = 716 km/h. Envergure = 11,69m, longueur = 10,56 m, hauteur = 4,83 m. Plafond = 10850 m, rayon d’action = 813 km. Armement = 2 canons e 20 mm.
La maquette Pioneer référence PM-212 étant très rustique, j’ai tenté d’augmenter la profondeur des puits de trains en découpant leur toit et en l’enfonçant vers l’extrados (j’aurai du le supprimer en fait), le cockpit est aménagé en scratch, mais on ne voit presque rien par la petite verrière un peu épaisse. J’ai choisi une décoration haute en couleurs d’un avion d’essais allemand plutôt que la version Royal Navy. La peinture rouge orangée est un mélange de rouge Humbrol N°19 avec un peu de jaune N°69 et une pointe d’orange fluo. Deux couches ont été nécessaires pour bien couvrir le plastique (gris), malgré une sous-couche de blanc.
Ce bombardier rapide polyvalent qui fut sans doute le meilleur de la Luftwaffe a été présent sur tous les théâtres d’opérations et tout au long de la deuxième guerre mondiale. Envergure = 20,18 m, longueur = 14,40 m ; Vitesse maxi = 495 km/h. Armement défensif = 5 mitrailleuses de 7,92 mm. Jusqu’à 2 tonnes de bombes pouvaient être emportées sous les points d ‘attache alaires situés entre le fuselage et les moteurs.
La maquette Italeri référence 018 permet de réaliser soit un appareil Suisse, ex KG-54 soit celui-ci, du 1/KG 54 « Totenkopf » (tête de mort) basé à Bergame en 1943. L’aménagement du cockpit est très correct pour l’échelle, le seul défaut visible est une forme un peu trop anguleuse de la section du fuselage entre le toit et les flancs.
Cet appareil de la Luftwaffe, porteur des bandes blanches du théâtre méditerranéen, voyait son camouflage vert et sable recouvert d’un puzzle de lignes grises, tandis que son intrados bleu ciel portait des lignes vertes. N’ayant pas un aérographe assez fin pour ne pas disperser des points de peinture tout autour de telles lignes fines, je me suis résolu, après avoir essayé sans succès des crayons de cire , puis des feutres fins (encre trop transparente), à les peindre avec un pinceau fin.
Le premier vol motorisé par 2 réacteurs Junkers Jumo 004 du prototype Me 262 V3 eut lieu le 18 Juillet 1942. L’avion de série entra en service en 1944 en tant que chasseur sous le nom de Me 262 A-1a Schwalbe (Hirondelle). Une version de bombardement fut développée sous la désignation Me262A-2a.Deux avions prototypes Me 262 A-2a/U1 furent équipé d’un système de visée TSA. Puis une version plus évoluée, Me 262A-2a/U2, équipée d’un nez vitré à structure bois fut réalisée en 2 exemplaires équipés d’un système de visée Lofte 7H. Ce furent les numéros de série 110484 et 110555, le premier étant livré le 22 Octobre 1944, ces 2 appareils étant l’objet de la maquette MPM.
La base est le Me 262 biplace d’Heller, assez fine, complétée d’un fuselage spécial, de verrières en rodhoïd, et de deux petites planches de photodécoupe. J’ai utilisé celle du cockpit (on ne voit vraiment plus grand chose après assemblage) et des renforts périphériques de case de train. Les pièces prévues pour les trappes de train sont in fine trop fines pour l’échelle, il faudrait les coller sur une carte plastique fine, je les ai mises de côté pour un biplace de chez Hasegawa. Les décals sont très fins, mais fragiles et d’une adhérence moyenne. Le nez vitré découpé à la bonne largeur est plus haut de 1 mm en sa partie arrière par rapport au fuselage. J’ai dû réaliser un emplâtre à base de carte plastique fixée à la colle vinylique, complétée de mastic sur les bords, car comme je ne colle les verrières que quand tout est terminé…je me suis fait piéger par excès de confiance dans la précision de ce short run…
Lancé en 1948, le projet du sabre D avait pour but de mieux s’opposer aux bombardiers à long rayon d’action des Soviétiques. L’ajout d’un radar changeait la forme du fuselage avant. Des équipements nouveaux tels qu’un contrôle électronique du pilote permettaient de compenser un peu la surcharge de travail du pilote. Les canons prévus, trop lourds, furent remplacés par un râtelier rétractable de 24 fusées FFAR (Folding Fin Aircraft Rockets) de 70mm pouvant être tirées en salves de 6, 12 ou 24. Envergure = 11,31 m, longueur =12,27 m, hauteur = 4,57 m, masse maximale = 8248 kg. Turboréacteur GE J47-GE17 de 2460 daN de poussée (sec) ou 3402 daN (avec PC). Vitesse maxi = 1113 km/h.
La maquette Hasegawa est simple avec un cockpit relativement bien détaillé, les instruments étant en décals. Deux décorations sont proposées : un avion du 4th FIS basé à Misawa AB (Japon) avec un décor de dérive en damiers rouges et noirs, et cet appareil du 324th FIS , 327th FG de l’U.S.A.F. avec un oiseau stylisé sur la dérive. Les décals sont de bonne qualité et réagissent bien aux assouplissants. J’ai réalisé la peinture en Chrome Silver de Tamiya avec des reprises au Metalcote de Humbrol.
Désigné au départ comme sabre 45 (à cause de sa voilure en flèche à 45°), le Super sabre résulte d’une initiative de North American. Il fit son premier vol le 25 Mai 1953. Le F-100 A entra en service dans l’USAF en Septembre 1954, une série d’accidents nécessitant un agrandissement de la dérive et de l’envergure de voilure. Ensuite, 476 F-100C furent produits, suivis de 1274 F-100D dont le premier vol fut réalisé le 24 Janvier 1956. Ce dernier possédait une aile centrale de surface accrue avec des volets agrandis. La version d’entrainement TF-100C fut rebaptisée F-100F. L’armement de bord comprenait 4 canons de 20 mm, les pylônes de voilure permettant l’emport de missiles divers (AIM-9 Sidewinder, AGM-12 Bullpup, bombes (classiques, napalm, bombes nucléaires tactiques) et réservoirs de carburant supplémentaires. Il fut largement utilisé pendant la guerre du Vietnam, et resta en service dans l’USAF jusqu’en 1972, puis rejoignit l’Air National Guard. L’Armée de l’Air reçut 88 F-100D et 12 F-100F, en service à partir de 1968 dans les 3ème et 11 ème Escadres de Chasse. Il termina sa carrière dans cette dernière unité en 1978 à Djibouti. Il en fut également livré au Danemark, en Turquie, à Taïwan. Quelques derniers exemplaires de l’USAF furent équipés de post-combustion de Convair F-102. Le F-100D était propulsé par un réacteur Pratt & Whitney J57-P-21A de 7710 daN de poussée lui permettant une vitesse maxi de 1390 km/h à 10962 m. Envergure = 11,80m, longueur = 16,52 m, hauteur = 4,72 m.
La maquette Revell est une reprise d’un moule Italeri, lui même inspiré, mais différent, du très beau moule ESCI (en particulier, Italeri a ajouté les flexibles de frein). Le montage est aisé, deux décorations sont proposées, un F-100D du 309th Fighter Bomber Squadron, 31st Fighter Bomber Wing basé à Turner AFB, en Géorgie en 1958, décoré spécialement pour un exercice de tir, et un F-100D de l’E.C. 2/11 Corse basé à Toul en 1972, objet de mon choix. Peinture alu en Tamiya Chrome Silver avec reprises an Humbrol Metalcote.
C’est une maquette Italeri référence 003 qui m’a servi pour cette réplique de la version biplace du célèbre appareil. Les pièces Italeri ressemblent aux pièces ESCI, mais avec une gravure légèrement plus accentuée et des détails supplémentaires tels que les flexibles hydrauliques sur les jambes de trains principaux. Le positionnement de la baignoire du poste déterminé par le toit de la case de train avant se traduit par des sièges beaucoup trop bas. Pour ma part, je m’en suis aperçu lors que tout était monté, je les ai décollés et remontés sur un segment de grappe d’environ 3 mm de hauteur. Trois décorations sont proposées, un avion de l’USAF du 353rd TFS, 354th TWF en 1958, un avion danois de l’ESK 725 basé à Karup en 1963 et ce F-100F de l’E.C. 3/11 Jura basé à Toul-Rosières en 1967.
C’est cette très belle maquette ESCI sur laquelle l’aile et les empennages s’ajustent parfaitement sans colle sur le fuselage… J’y ai quand même mis un trait de colle ultra-fluide Tamiya au niveau des empennages. Quatre décorations ont proposées sur une planche de décals qui malheureusement n’adhèrent pas bien et refusent de s’assouplir sur les surfaces courbes. J’ai du avoir recours au vernis brillant Humbrol pou coller certains d’entre eux, dont le nose art. Vous avez donc le choix entre un avion du 481st TFS de l’USAF, cet appareil de l’Air National Guard du 184th TFS objet de mon choix, un F-100D de l’E.C. 4/11 Jura de notre Armée de l’Air camouflé « Vietnam » (que j’avais réalisé il y a fort longtemps avec cette même base, je dois l’améliorer avec un peu de jus et du vernis mat), et enfin un avion danois de l’ESK 730 de la Kongelise Danske Flyvevabnet.
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Désigné au départ F-5G, cette version mono-réacteur du célèbre Northrop F-5 « Freedom Fighter » devenu F-5 E Tiger II avait un fuselage arrière entièrement nouveau pour recevoir un seul moteur F404 plus puissant que les deux J81 d’origine. Un radar moderne APG 67 et une avionique digitale complétaient cette modification majeure. Il resta au stade de démonstrateur. Envergure = 8,13m, longueur = 14,19 m, hauteur = 4,22 m. masse à vide = 5090 kg, masse maxi = 11925 kg. Réacteur général Electric F-404-GE-100A de 4810 daN de poussée à sec, et 7260 daN avec P.C. Vitesse maxi = Mach 2 à 11000 m. Armement fixe = 2 canons de 20 mm En tout, 7 points d’emport, 1 sous fuselage, 4 sous les ailes et 2 rails en extrémités de voilure pouvaient recevoir une large panoplie composée, selon les missions, de réservoirs de 150 Gallons ou 275 Gallons, de missiles AIM-9B ou E ou J ou L, de bombes Mk.82 Snakeye, ou Mk.83 ou Mk.84, de bidons de napalm BLU-27, de lance-roquettes LAU-3, de bombes à guidage laser GBU-12, de missiles AGM-65 Maverick, de « dispenseur » de sous-munitions SUU-20 et d’un système de remorquage de cible.
La maquette Hasegawa founit des réservoirs de 150 Gal et de 275 Gal et deux AIM-9J Sidewinder. Le montage ne pose aucun souci, les décals sont de bonne qualité. La décoration unique est à base de tons de gris Federal Standard, Hasegawa propose des mélanges équivalents à base de teintes Gunze Sangyo. Pour ma part, j’ai « intuité » des mélanges simples de peintures Tamiya et Humbrol en regardant un nuancier avec mes yeux fatigués, je sollicite donc toute votre indulgence…
Le Zlin 142 est un des avions de sport les plus réussis de la République Tchèque. Il fit son premier vol le 29 Décembre 1978. C’est le successeur du Zlin 42 tout métallique dont 90 exemplaires furent construits à partir de 1967. Les quelques 300 exemplaires du Z-142 ont été exportés en Algérie, Afrique du Sud, Yougoslavie, Canada, Cuba, Hongrie, Allemagne et Pologne.
Envergure = 9,16m, longueur = 7,33m, surface alaire = 13,15 m, masse à vide = 730kg, masse maxi au décollage = 1090kg, vitesse maxi = 231 km/h, vitesse de croisière = 197 km/h, plafond = 5000m, autonomie = 950 km. Moteur Textron Lycoming AEIO-360-A1B6 de 189 kW, hélice Avia V-500A de 2m de diamètre.
La maquette Aeroteam N° 7204 fabriquée en Tchéquie comporte peu de pièces mais fournit une documentation intéressante (photos N&B, plans, écorché), les manches à balai sont à réaliser en scratch, la verrière en rodhoïd est à découper et coller à la colle à bois. Le train principal est fragile compte-tenu de la masse du modèle, dont 5 g de plomb dans le nez. 4 décorations sont proposées, un avion civil tchèque, une version militaire tchèque, un avion civil allemand et un avion canadien aux couleurs de la patrouille acrobatique « Snowbirds » que j’ai choisi.
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