Source : http://www.checksix-forums.com/viewtopic.php?f=287&t=187998&sid=0b44f42c7b28a7d60fd38db340926460
Deux maquettes dans le même post : deux avions des années 50, deux biréacteurs bi-Marboré, deux appareils qui, après avoir été brièvement concurrents, ont ensuite connu des carrières très différentes : le Morane Paris et le Fouga Magister.
Pour commencer, le Morane Paris, qui fit son premier vol en 1954 : deux réacteurs Marboré, 4 places, 3,9 tonnes, 695 km/hr, 1740 km de rayon d’action. C’était un dérivé du biplace Fleuret de 1953, concurrent du Magister sur le créneau des premiers avions d’entraînement à réaction (déjà la concurrence entre la formule tandem et la formule côte à côte…).
On sait que le Magister fut retenu, mais le Paris fit, lui, une carrière honnête comme avion de liaison dans l’Armée de l’Air et l’Aéronavale. Un total de 128 avions furent produits. Quelques-uns furent vendus en version civile, devenant ainsi les tous premiers avions d’affaires à réaction. Son succès fut limité, entre autres, paraît-il, parce que l’accès au cockpit n’était pas des plus pratiques pour les dames en robe ou en jupe… Plus tragiquement, c’est à bord d’un Paris que le célèbre industriel italien Enrico Mattei trouva la mort. Certains Paris volent encore et il y a régulièrement des projets de rénovation et de transformation.
Je n’ai pas trouvé d’ouvrage sur le Paris, j’ai pu rassembler suffisamment de photos sur le web.
Aerofile a sorti une maquette injectée au 1/72 du Paris, c’est une série limitée et j’ai pu rafler un des derniers exemplaires sur E Bay. La maquette parait en général exacte, assez simple, avec cependant un cockpit bien aménagé, car très visible sur l’avion.
J’ai commencé par l’aménagement de ce cockpit, en y ajoutant des détails et une planche de bord en décal très ressemblante trouvée dans ma boîte à rabiots. Le cockpit est fermé par une verrière en vacform, ce qui n’est pas un cadeau vu sa taille! Après beaucoup d’efforts j’arrive à l’ajuster et à tout faire filer mais en final on ne verra pas grand-chose de l’intérieur…
La fin du montage est facile et rapide, pas de pylônes ni de charges sur cet avion, mais une petite mauvaise surprise : l’avion bascule sur son derrière, il aurait fallu lester le nez, mais il aurait aussi fallu le signaler pour qu’on puisse le prévoir à temps pendant le montage !
Pour la peinture, j’ai bombé l’avion en aluminium, puis repris quelques surfaces avec des nuances d’alu plus claires ou plus foncées. Enfin, pour la décoration finale, j’ai choisi un Paris de l’Aéronavale, tout simplement parce que j’en avais trouvé une grande photo bien détaillée.
Le résultat final ne me plaît qu’à moitié : soit l’avion est un peu pataud, soit j’aurais pu mieux faire …
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